LA BOMBE ESTIVALE DE LA DETTE SÉNÉGALAISE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le FMI ne peut affirmer que la dette sénégalaise ne dépasse pas 13 milliards. Il subsiste un problème interne, formulé ainsi : « The IMF is conducting an internal assessment and diagnostic as part of the misreporting process »

Ce texte a été rédigé avant la présentation du Plan de redressement économique par le Premier ministre Ousmane Sonko.
Le Premier ministre Sonko devrait venir à l’automne à Paris et son homologue Bayrou, bien qu’annoncé sur le départ du gouvernement, entend pour sa part visiter Dakar en novembre 2025. Mais le rendez-vous le plus brûlant est attendu en août, avec la mission du FMI qui viendra vérifier les dernières données de la dette sénégalaise sur place. C’est une échéance vitale car le nouveau régime où domine le Pastef est devenu le mal-aimé des institutions de Bretton-Woods du fait de l’euphémisme intraduisible de «misreporting». Il semble que ni Macky Sall, ni les nouveaux maîtres de l’État, n’aient fourni d’informations exactes sur le montant de la dette souveraine du Sénégal. C’est en février 2025 que la Cour des comptes du Sénégal, soudainement, découvrait la gestion calamiteuse de Macky Sall de 2019 à 2024[1].
Fraude ou dissimulation ?
Le FMI, dont c’est la mission pourtant d’analyser la dette des États membres et de leur fournir des recommandations sur la correction des trajectoires inquiétantes, saisissait alors l’occasion de faire un rapport. Ce dernier ne faisait que reprendre le chiffre de 7 milliards d’USD de dette non prise en compte déjà signalés par la Cour des comptes. Le FMI y allait de son couplet sur la mauvaise gestion des données de la dette alors qu’il est supposé, avec AFRITAC et la Banque mondiale, aider les pays de l’UEMOA à améliorer les comptes des engagements publics.
Eddy Gemayel, le chef de la mission géographique du FMI, celle qui vient et négocie sur le terrain, sentencieusement, assurait[2] qu’il y avait eu une décision consciente des autorités de sous-estimer le stock de la dette afin de pouvoir emprunter sur les marchés internationaux des capitaux à travers l’émission d’obligations souveraines où figurent parmi les souscripteurs les plus grandes banques françaises. Le résultat de cette charge de la dette se lisait dans le déficit budgétaire de 2024 accru au niveau de 10 points de PIB et le FMI, au secours de la catastrophe, suspendait son crédit de 1.8 milliard USD.
Le Sénégal fait à présent face à une dette qui représente 120% de son PIB et qui menace sa stabilité financière. Cette dégradation des comptes publics compromet le soutien interne et externe dont bénéficiait le nouveau tandem au pouvoir, celui du président Faye et du Premier ministre Sonko. C’est le président Bassirou Diomaye Faye, installé en avril 2024, qui a demandé l’audit des comptes publics. Lors de la transmission de pouvoir, Macky Sall ne lui a pas caché la situation et a bénéficié d’un quitus implicite que l’agitation du FMI remet en cause. Dès septembre 2024, Reuters faisait part des trouvailles de l'audit : un déficit budgétaire 2023 supérieur de 5 points de PIB à celui escompté et une dette publique sous-évaluée pour un montant impressionnant de 10 points de PIB. Cela n’avait pas empêché le FMI d’accorder, en juin 2023, la facilité de 1.8 milliard USD, aujourd’hui refusée à Bassirou Faye.
Le Comité National de Gestion de la Dette Publique (CNDP) et le parlement sénégalais n’ont pas effectué leur travail d’examen et de contrôle de 2019 à mars 2024. En septembre 2024 l’organisation militant pour la transparence de la gestion publique, Africa Freedom of Information Centre, appelait à l’adoption d’un cadre réglementaire permettant la divulgation de données sincères et intègres au Sénégal[3]. Le nouveau président sénégalais s’est exprimé clairement sur la nécessité de réguler les émissions d’obligations publiques jadis chaudement recommandées par les conseillers français de Macky Sall. Le ministre des finances Cheikh Diba, en octobre 2024, avait donné pour sa part, avec la charge volatile des Partenariats Privés Publics (PPP), une première piste pour expliquer l’absence de prise en compte de 7 milliards USD. Mais pour les observateurs de la situation financière du pays c’était loin d’être une première.
Dangereuse émergence
Ndongo Samba Sylla pointait déjà, comme l’agence de notation[4] Moody’s, les défauts de comptabilisation par le Sénégal, comme par beaucoup d’États, des dettes fluctuantes liées aux partenariats public-privé (PPP) comme à la garantie de la dette des entreprises publiques. Il rajoutait que le Plan Sénégal Émergent (PSE) de Macky Sall bénéficiait principalement au capitalisme français[5].
Sylla met en avant le fait que «la France demeure le premier investisseur au Sénégal, avec un stock d’investissement direct estimé à 2 milliards d’euros, soit 43 % du total de l’investissement extérieur au Sénégal. Le pays abrite près de 250 filiales d’entreprises hexagonales qui emploieraient plus de 30 000 personnes. La France est l’un des principaux bénéficiaires du plan Sénégal émergent (PSE) »[6]. Les grands projets d’infrastructure du PSE ont été financés par des partenariats public-privé. Le Pastef se retrouve ainsi à présent confronté à une dette considérable en dollars américains du fait du financement des grands travaux commencés par Wade et poursuivis sans mesure par Macky Sall, lui-même encouragé par la «doctrine Macron», dont Daniela Gabor et Ndongo Samba Sylla avaient illustré les effets négatifs[7].
L’économiste français Thierry Pairault en traquant la dette[8] de l’UEMOA vis-à-vis de la Chine fait clairement apparaître que le premier créancier des poids lourds de la zone franc en Afrique de l’Ouest reste Paris. Ndongo Samba Sylla, qui critique systématiquement les effets néfastes du rattachement du FCFA à l’euro, table que la dette s’est accrue aussi du fait du cours de change et des emprunts en euro-obligations de Macky Sall. Ces emprunts malgré leur nom sont remboursés en dollars américains. La dette sénégalaise s’alourdit donc avec les partenariats public-privé et demande de plus en plus de devises hors euros pour son remboursement.
Les failles du système de suivi et d’enregistrement de la dette au Sénégal sont évidentes. Elles ne doivent pas masquer l’énorme responsabilité du FMI et de la myriade d’agences publiques multilatérales et bilatérales qui ont pris de confortables quartiers au pays de la Teranga.
La trouble cécité de Gemayel
Il y a donc aujourd’hui une certaine mauvaise foi de la part du FMI à faire semblant de découvrir la dette publique qu’auraient caché les successifs gouvernements, soit au moins 7 milliards d’USD. On fait donc monter au créneau en raison de la défaillance de la mission géographique et des départements techniques du FMI, Mark Flanagan, adjoint au Directeur de « Strategy, Policy, and Review Department » qui élabore l’idéologie de l’institution dans elle traverse des moments critiques de remise en cause. La transparence est un mantra du FMI et était au cœur du séminaire[9] organisé sur la dette par Mark Flanagan à la mi-mai 2025. Dans la partie de la conférence réservée aux gouvernements, Flanagan a attaqué les audits incomplets des institutions nationales de contrôle comme les cours de comptes, les clauses confidentielles dans les contrats de prêts souverains, etc.
Mais le FMI a aussi beaucoup de travail pour son compte. Et comme d’habitude les déficits des équipes du FMI et de la Banque mondiale dans la collecte des données sur la dette et de leur traitement sont imputées à leur manque de ressources et de temps. Comme solution, pour Washington, il faudrait inclure des clauses d’obligations de transparence dans les accords de facilités du FMI. La patronne du FMI, Georgieva[10], a rappelé que le FMI avait financé 200 projets de renforcement des capacités de gestion de la dette.
Le FMI semble incapable de reconnaitre que les missions géographiques craignent les ministres de finances des pays visités, n’exigent pas la vérité de la situation d’endettement et négligent le travail technique avec les services de la dette comme celui du Sénégal qui ont besoin de confier à des tiers leurs informations. Georgieva prépare et préfère une sortie par le haut à travers un nouveau Common Framework, un mécanisme renouvelé pour alléger la menace des remboursements de la dette africaine selon le schéma d’une Global Sovereign Debt Roundtable (GSDR). On inclurait lors des restructurations de la dette des pays pauvres des clauses de transparence. On assiste à la multiplication de sommets et d’organisations sur la transparence. Par exemple le Sovereign Debt Forum and Massive Data Institute de la McCourt School of Public Policy (de l’université de Georgetown) à l’origine de la #PublicDebtIsPublic initiative qui aurait en charge la création d’une nouvelle base de données de la dette financée par la Gates Foundation[11].
Personne n’interroge l’évanescence de la BCEAO et l’incompétence de l’UEMOA qui pourtant imposent des critères de convergence dans de nombreux domaines de la macroéconomie sans jamais vérifier leurs bases statistiques. Le FMI revient, avec la transparence, à son obsession de l’anticorruption et sollicite de nouveau le renforcement de l’office sénégalais (OFNAC) qui en a la responsabilité. Celui-ci ne peut se vanter d’une seule sanction sur les dossiers traités. Et aussi de rappeler la transparence nécessaire du secteur pétrolier et minier avec l’Extractive Industries Transparency Initiative (EITI) qui depuis des années cautionne au Sénégal les scandales des compagnies étrangères et les détournements du pays hôte.
Le FMI ne peut pas affirmer que la dette sénégalaise souveraine ne dépasse par à l’heure actuelle 13 milliards d’USD. Il subsiste donc un problème interne qui cherche sa solution dans la langue de l’institution : «The IMF is conducting an internal assessment and diagnostic as part of the misreporting process »[12].
Le cas sénégalais restera dans les limbes et les mécanismes de réponse bureaucratique sont maitrisés par le FMI auquel les pays riches d’économie de marché font confiance pour trouver des solutions in extremis à la dette des pays pauvres africains. Les services techniques du FMI sont en permanente collusion avec les gouvernements africains en place et ferment les yeux sur leurs erreurs ou leurs crimes. Le Sénégal se trouve pris à partie parce qu’il suggère, avec le Pastef, les transformations en profondeur que les peuples réclament.
Faire payer la population ?
Le FMI faisait confiance à Macky Sall, sans doute aveuglément, car le président Macron et l’Union européenne considéraient également qu’il était un bon élève, tant dans son éloignement vis-à-vis de l’Islam que de sa propension à l’économie de marché. Le Pastef malgré son programme économique libéral fait peur au FMI et l’occasion de lui refuser les 2 milliards d’USD promis au régime précédent de Macky Sall a été fournie par le rapport de la Cour des comptes. Pour faire bonne figure le FMI a déclaré qu’en juin 2025 il reviendrait sur son gel des décaissements, à condition que le gouvernement lui présente un rapport de gestion budgétaire sur le premier trimestre qui indique des mesures fortes de correction des dépenses sociales et d’attrition du déficit.
Une combinaison explosive, car au même moment il fallait que le Sénégal rembourse une échéance des fameux eurobonds empruntés auparavant. Donc le ministère des finances n’a pas produit ce rapport de bonne conduite, mais il est allé chercher ailleurs les 2 milliards d’USD que le FMI gelait. Il s’est adressé au marché régional (UEMOA) des capitaux. Cela représente une émission de titres publics en hausse de 267% par rapport aux 343.46 milliards de FCFA levés au premier semestre 2024. La dette est donc passée, en 2025, à 119% du PIB et le service explose, annonçant soit des réductions des dépenses publiques, soit un défaut de paiement. C’est à la fin de ce mois de juillet que le ministre des finances devrait déposer un plan de redressement des comptes publics mais sur fond de désaccord entre le Premier ministre raidi contre le FMI et d’un président Bassirou Diomaye Faye conscient de l’impasse d’un affrontement avec les Institutions Financières Internationales de nouveau sous la férule du Département du Trésor américain.
Sur le plan domestique, la BCEAO (Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest)a entamé une politique de répression du crédit par la hausse des taux d’intérêt suite à la Covid 2019 et le nouveau tandem à la tête du Sénégal fait face à la baisse de la liquidité monétaire interne. Mais la BCEAO ayant son siège à Dakar, le PASTEF ne peut pas s’engager dans une confrontation avec la Côte d’Ivoire, le pays dominant de l’UEMOA et prêt, avec la France, à asphyxier le Sahel.
Sortie de route ?
Le Sénégal se retrouve prisonnier de son histoire et de sa géographie. La politique d’aide au développement de l’Afrique subsaharienne échoue depuis 60 ans. Tandis que l’investissement est réalisé par les Occidentaux, la plupart des biens de consommation des Sénégalais sont importés de Chine (premier partenaire commercial). Dans un environnement dépourvu d’écosystèmes industriels, les investissements désordonnés sont souvent vains. L’emploi informel qui concerne 85 % de la population subsaharienne demeure la règle, les revenus des ménages augmenteront peu. Il faut rembourser les banques européennes et américaines et payer les importations chinoises sans qu’aucune possibilité d’une offre nationale ne se dégage.
Pour ne pas désespérer les électeurs, la recherche de fonds s’est poursuivie à la fin du mois de juin 2025. Le Sénégal a ainsi émis un nouvel emprunt sous forme d’obligation à moyen et long terme (MLT) pour plus de 500 millions d’USD. Les taux débiteurs sont supérieurs à 6%. Il s’agit de ressources destinées à investir dans les secteurs sociaux, l’énergie et les infrastructures. L’arrangeur est Société Générale Sénégal et son véhicule régional SG Capital Securities West Africa qui essaieront de convaincre les banques de la CEDEAO et de l’UEMOA de souscrire à cette opération. Mais les banques marocaines, très présentes sur le marché régional de l’Afrique de l’Ouest et dont l’actionnaire secret reste le royaume chérifien, demeurent sceptiques. En effet Macky Sall coule des jours heureux à Marrakech et il serait peu apprécié que la nouvelle équipe au pouvoir poursuive trop d’investigations à son sujet.
Le déficit budgétaire a atteint 12% du PIB en 2024 et ne devrait pas baisser en dessous de 8% en 2025. Il a fallu, ces neuf derniers mois, débourser 1,4 milliard d’USD de service de la dette, dont le paiement des intérêts des eurobonds. Comme au Niger, ce sombre tableau est souvent masqué par les rentrées des premières exportations d’hydrocarbures qui dopent le PIB 2025. Mais le plan de sauvetage de juillet 2025 ne pourra pas éviter la restructuration de la dette et déjà les conseillers financiers de la place de Paris sont à Dakar. Les années 2026 et 2027 seront les plus dures avec de nouveaux remboursements massifs d’eurobonds. Les prêteurs multilatéraux et bilatéraux publics, y compris la BAD et la BOAD, ne se pressent pas d’aider le Sénégal, suspendus eux-aussi au versement de la facilité du FMI, qui elle-même va s’articuler à la restructuration de la dette. Le signal le plus inquiétant de la chute de la maison Sénégal est donné par la banque JP Morgan qui calcule la perte de rendement de la dette souveraine sénégalaise à 11.5% sur un an. Les eurobonds émis par le Sénégal s’échangent aujourd’hui à 80% de leur valeur.
L’homme malade
L’UMEOA dont le Sénégal est devenu l’homme malade, (plus forte inflation, déficit budgétaire hors critère, dette la plus élevée) s’avère de plus un carcan. Le Sénégal n’a aucune marge de manœuvre vis-à-vis de la politique monétaire répressive de la BCEAO et aura bientôt épuisé les ressources de l’Union. Les ratios d’endettement public ont augmenté de manière sensible et hétérogène ces dernières années du fait de lourds déficits budgétaires et d’ajustements stocks-flux. Les actuels progrès en matière d’assainissement des finances publiques dans l’ensemble de l’Union sont bienvenus, même s’ils sont plus lents que prévu, essentiellement en raison d’importantes révisions de données au Sénégal.
La dette publique a continué à s’accroître en 2024 au-delà du niveau projeté avec de grandes disparités au sein de l’UEMOA (et notamment un endettement très élevé au Sénégal). L’augmentation des émissions de titres publics se traduit par une plus forte dépendance à l’égard du financement sur le marché régional, qui se caractérise par une capacité d'absorption limitée et par des coûts relativement élevés, et pourrait faire peser un risque sur les réserves de change. De plus, le coût moyen des ressources levées par les États membres s’est accru pour la plupart des maturités. Pour les bons de maturités 3 mois, 6 mois et 12 mois, les taux moyens pondérés ont progressé de 201 points de base (pdb), 92 pdb et 133 pdb respectivement. Au niveau des obligations, le taux de rendement s’est accru de 142 pdb, 35 pdb et 24 pdb respectivement sur les maturités de 3 ans, 7 ans et 10 ans. Ces hausses s’expliquent, entre autres, par (i) la forte exposition des banques au risque souverain, (ii) la prime de risque additionnelle appliquée par des investisseurs du fait des incertitudes liées à la situation sécuritaire dans certains États de l’Union (il s’agit des pays membres de l’AES) et (iii) l’effet des relèvements des taux directeurs de la Banque Centrale.
Du fait des déficits budgétaires récurrents élevés, les vulnérabilités liées à la dette se sont accrues dans l’UEMOA, en lien avec le faible niveau de mobilisation des recettes domestiques (16% du PIB pour l’ensemble de l’Union) et le durcissement des conditions financières mondiales et régionales. Le taux d’endettement de l’UEMOA est estimé à 61,4 % du PIB en 2023 selon le FMI, soit une augmentation de 16,2 pts de PIB par rapport à la situation pré-COVID (45,2% en 2019). Dans l'Union, dès 2023, la Guinée Bissau (79,4 % du PIB ; risque de surendettement total et extérieur élevé selon le Fonds) et le Sénégal (81,2 % du PIB) dépassaient le plafond communautaire de l’UEMOA de 70% du PIB.
La dette publique totale est majoritairement externe (35,3% du PIB en 2023, contre 26,1 % pour la dette domestique). A noter que le Bénin (75%) dispose de la proportion la plus importante de dette extérieure, suivi par le Sénégal (73,7%), le Niger (61,4%) et la Côte d’Ivoire (60,4%), tandis que le Togo (38%), le Burkina Faso (40,8%) et la Guinée Bissau (45%) disposent de la plus faible proportion. Pour 2024, l'encours de la dette publique devrait légèrement augmenter pour se situer à 62,1% du PIB d’après les prévisions du FMI. Cependant, la hausse des taux d’intérêt sur les marchés financiers international et régional, qui renchérit le service de la dette des États, pourrait affecter gravement la soutenabilité de la dette de certains pays. A noter qu’actuellement tous les pays de l’UEMOA, hormis le Sénégal, bénéficient d’un financement du FMI, dans le cadre d’un programme ou d’un financement d’urgence pour le cas particulier du Mali.
Le Sénégal, si, au mois d’août, une solution n’est pas trouvée à la dette cachée, restera le seul pays de l’UEMOA sans accord de programme financé par le FMI.
[1] https://www.courdescomptes.sn/wp-content/uploads/2025/02/Rapport-de%CC%8...
[2] https://weafrica24.com/2025/03/25/hidden-debt-in-senegal-imf-reveals-7/
[3] https://www.africafoicentre.org/press-statement-join-the-campaign-for-urgent-adoption-of-information-law-in-senegal/
[4] Le rôle des agences de notation est de mesurer le risque de non-remboursement des dettes que présente l’emprunteur. Pour cela, elles construisent des scénarios financiers prévisionnels et évaluent la probabilité que chacun de ces scénarios se réalise à partir de l’examen de la structure future des coûts et des revenus de l'emprunteur.
[5] https://geopolitique.eu/auteurs/ndongo-samba-sylla/
[6] Ibid.
[7] Ndongo Samba Sylla et Daniela Gabor, La doctrine Macron en Afrique : une bombe à retardement budgétaire, https://legrandcontinent.eu/fr/2020/12/24/la-doctrine-macron-en-afrique-...
[8] https://www.pairault.fr/sinaf/doc/uemoarielf.pdf
[9] IMF Videos – Annual Legal Conference 2025: Legal Foundations of Public Debt Transparency
[10] The IMF has “scaled up our training on debt transparency” for government officials, she said, adding, “We have delivered over 200 capacity development projects just on debt management in the last two years.”
[11] https://www.reuters.com/world/china/imf-plans-august-mission-senegal-hid...
[12] Ibid. Reporting by Libby George in London and Rodrigo Campos in New York, writing by Karin Strohecker, editing by Dhara Ranasinghe
Économiste et consultant international, Olivier Vallée étudie notamment les problématiques liées aux matières premières en Afrique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont « Les entrepreneurs africains, rente, secteur privé et gouvernance » ou encore « Les Gemmocraties et Pouvoirs et politiques en Afrique ».