11 MILLIARDS DE RECETTES ATTENDUS EN 2019
Me Omar Youm l’a fait savoir hier, lors du vote du budget du ministère des infrastructures qui est arrêté cette année à près de 300 milliards.

Le ministre des Infrastructures a affirmé que les recettes attendues pour ILA Touba en 2019 sont estimées à 11 milliards. Me Omar Youm l’a fait savoir hier, lors du vote du budget du ministère des infrastructures qui est arrêté cette année à près de 300 milliards.
‘’Sur les redevances autoroutières, les chiffres concernant l’autoroute gérée par EIFFAGE ne sont pas encore disponibles ‘’ a avoué d’emblée le ministre. Toutefois, il a soutenu sur l’autoroute Ila Touba que les recettes escomptées en 2019 dépasseront 11 milliards de FCFA. Revenant sur les accidents de la circulation qui selon l’OMS cause 3000 décès pan an, le ministre des Infrastructures Omar Youm a estimé que les causes sont diverses et ne sont pas exclusivement imputables aux chauffeurs professionnels. Evoquant les imperfections des routes il a affirmé que des audits de sécurité seront menés pour corriger les défaillances constatées. A l’en croire, en matière de contrôle technique, le taux de 47% de véhicules contrôlés demeure insuffisant. Ainsi, poursuit il, l’Etat va déconcentrer davantage les services de contrôle technique au niveau des régions afin d’améliorer sensiblement ce taux. L’ancien directeur de cabinet du président Macky Sall a en outre déclaré l’éclairage de l’autoroute à péage Diamniadio-AIBD.
EDIFICATION DE 12 PASSERELLES A RUFISQUE
Revenant sur les conséquences des travaux du TER, l’édile de Thiadiaye s’est voulu rassurant. ’’Douze ponts et passerelles seront édifiés pour une meilleure mobilité dans la ville de Rufisque ‘’, révèle le ministre tout en invitant les populations de cette ville à être indulgents car, dit-il, ‘’ le TER constitue un ouvrage d’intérêt national. Interpellé par plusieurs députés sur la fin des travaux du TER, le ministre est resté évasif.’’ Cela dépendra du temps nécessaire à la sécurisation de l’exploitation commerciale ‘’, soutient-il. Se prononçant sur la mobilité urbaine et les offres de transport, l’ancien ministre des collectivités territoriales a déploré la vétusté du Parc automobile et l’insuffisance de l’offre par rapport à la demande croissante dans les grandes villes. Une conjoncture qui, selon lui, a poussé l’Etat à miser sur les transports collectifs comme Dakar Dem Dikk, le TER et le BRT. Dans le même sillage, il trouve que malgré la concentration de 80% des activités de transports publics entre les mains du privé, ces derniers restent confrontés à la concurrence déloyale des transports clandestins et à des problèmes de rentabilité. ‘’Ce qui explique leur incapacité à faire face aux impératifs de sécurité routière et de renouvellement du parc automobile ‘’, pense-t-il tout en ajoutant que le président a instruit le Ministère des Transports à engager une réflexion sur la modernisation des services de transport. Sur les lenteurs constatées dans les travaux de la RN2, le ministre a tenté de dédouaner l’AGEROUTE.
De l’avis du ministre, elles résultent d’une volonté de ladite société de redimensionner les prévisions du plan d’exécution pour tenir compte du trafic des gros-porteurs et du caractère international de cette route’’. Ce qui a conduit l’Etat à renégocier les contrats avec les bailleurs et à mobiliser davantage de ressources pour que l’entreprise accepte de continuer les travaux ‘’, révèle-t-il.Il rappellepar la même occasion que plus de 1862 km de routes revêtues ont été réalisés depuis 2012.