ILS NE DISPOSAIENT PAS DES CORRIGES OFFICIELS QUI PORTENT LE CACHET DE LA DEXCO…
Les cas de tricherie au Bfem ont fait sortir le ministre de l'Education nationale de ses gonds.

Le Ministère de l'Éducation nationale a réagi à la vague de tricherie au au BFEM. Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy précise que 26 élèves ont été pris en flagrant délit de tricherie, soit 0,012% du nombre total de candidats.
Les cas de tricherie au Bfem ont fait sortir le ministre de l'Education nationale de ses gonds. Dans un communiqué parvenu à «L'As», Moustapha Guirassy précise que les candidats pris avec des corrigés en manuscrits ne disposaient pas des corrigés officiels qui portent le cachet de la Direction des Examens et Concours (DEXCO).
Il précise aussi que ces incidents isolés n'ont eu aucun impact sur le bon déroulement global de l'examen. «C’est au total, 26 candidats qui ont été pris en flagrant délit de tricherie, soit 0,012% du nombre total de candidats dont 18 candidats à Louga et les 6 à Mbour», explique Moustapha Mamba Guirassy.
A l'en croire les cas de tricherie ont été gérés conformément aux instructions régissant l'examen, par les présidents de jury en coordination avec les Inspecteurs de l'Éducation et de la Formation (IEF) et les Inspecteurs d'académie (IA).
Le ministre de l'Éducation nationale appelle ainsi à la responsabilité et à la prudence dans le traitement et la diffusion d'informations liées à la gestion des examens nationaux. «Toute désinformation risque de compromettre les efforts déployés pour garantir la transparence dans le processus de gestion des examens» rassure Moustapha Guirassy.
Il réaffirme ainsi son engagement à faire toute la lumière sur les faits rapportés et communiquera en temps opportun, par les canaux officiels, pour tenir le public informé. Moustapha Guirassy souligne aussi que l'éducation aux valeurs doit être l'affaire de tous et que les efforts déployés pour garantir la transparence dans le processus de gestion des examens sont importants. «Il est essentiel de promouvoir une culture de l'intégrité et de la responsabilité chez les élèves et les étudiants», ajoute le ministre de l’Education nationale.