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LES MINISTRES ASSOME AMINATA DIATTA ET ZAHRA IYANE THIAM FONT L’ETAT DES LIEUX

Occupant des ministères stratégiques pour l’autonomisation des femmes, Aminata Assome Diatta (Commerce et Pme) et Zahra Iyane Thiam (Microfinance) font le point sur les avancées et les défis relatifs

Mamadou Mbakhé NDIAYE  |   Publication 07/03/2020

Occupant des ministères stratégiques pour l’autonomisation des femmes, Aminata Assome Diatta (Commerce et Pme) et Zahra Iyane Thiam (Microfinance) font le point sur les avancées et les défis relatifs à l’autonomisation des femmes aux Sénégal. Elles se sont prêtées à ce jeu en prélude à la célébration de la journée mondiale de la femme prévue ce 8 Mars.

L’As : Comment appréciez-vous l’évolution de la lutte pour le respect des droits des femmes ?

AMINATA ASOMME DIATTA ministre du Commerce et des Pme :
 «Pour parler de l’émergence des femmes, il faut remonter à 10 ans avec les différentes lois votées pour donner à la femme plus de prérogatives sur le plan politique mais aussi sur différents aspects. Mais parler de la femme, c’est parler aussi du rôle de la femme dans la société sénégalaise. Je crois que demain, nous allons fêter (aujourd’hui) le bicentenaire des femmes de Nder. Des femmes qui se sont illustrées par leur courage, leur abnégation, leur sens de l’honneur et leur sens de la dignité. Je pense donc que les femmes sénégalaises se sont toujours illustrées. C’est peut-être du point de vue politique tel qu’on le fait aujourd’hui que nous voulons plus de place pour les femmes. Et avec les différentes lois, elles sont en train de gravir des échelons, d’autant qu’il y a de cela quelques années, les femmes ministres, c’était très rare. Les femmes leaders aussi. Mais nous avons noté en 2019 qu’il y avait des femmes qui avaient des prétentions présidentielles. C’est vraiment une nouvelle dynamique qui est en train de se dégager. Maintenant, ce qu’il faut retenir, c’est que les changements ne se font pas d’un coup mais de façon progressive. Par ailleurs, les femmes oublient souvent qu’elles sont fortes mais par notre éducation, elles sont habituées à taire leurs ambitions au profit des hommes. Et aujourd’hui, nous sommes en train de changer. Heureusement dans notre histoire, nous pouvons quand même nous référer à des personnes comme Aline Sitoé Diatta. Et c’est à nous de nous réapproprier notre personnalité, notre pouvoir de persuasion et notre force. Aujourd’hui, toutes les femmes sont, soit dans des mouvements de promotion féminine, soit dans des groupements d’intérêt économique. En réalité, le pays est en avance pour la promotion des femmes. Quand on entend le concept de parité, c’est en réalité un concept importé. Parce que je prends par exemple l’ethnie diola dont je fait partie, c’est un concept que nous avons depuis toujours car dans cette ethnie, aussi bien les hommes que les femmes, chacun a sa partition à jouer pour la bonne marche de la société. Il n’est pas dit qu’on a forcément les mêmes rôles, mais il n’est pas dit aussi que tel rôle est strictement réservé à telle ou telle personne. De tout temps, les femmes jouent un rôle. Si nous revisitons bien nos traditions, nous nous rendons compte que la femme a toujours occupé une place importante même si avec la colonisation et certaines idées reçues, on peut finalement oublier ce que nous étions »

ZAHRA IYANE THIAM, ministre de la Microfinance
«La place des femmes est centrale. Elle est centrale d’abord parce que nous constituons vraiment une masse dans la composante même de notre population avec un peu plus de la moitié. Mais également, la place de la femme est importante parce qu’elle s’active plus dans le secteur informel et nous savons que le secteur informel est un secteur très important au Sénégal. Et donc, juste pour ces deux éléments-là, il faut renforcer les capacités de cette couche pour lui permettre de jouer pleinement son rôle. Mais au-delà, c’est elle qui gère la famille et la famille, c’est la première cellule dans laquelle tout commence. Donc, c’est dire que l’importance de la femme ne se discute plus mais sa place peut être améliorée. Nous avons quelques textes qui encadrent cela comme la loi sur la parité. Nous avons également d’autres textes qui vont dans le sens de protéger les femmes à l’image de la loi criminalisant le viol. En contrepartie également, il faut que des journées comme celles du 8 mars soient un moment pour les femmes de faire des diagnostics et des perspectives : regarder d’où nous venons et où est-ce que nous allons, sur la base de possibilités de l’heure.

Comme vous appréciez l’autonomisation des femmes au Sénégal ?

Aminata Assome Diatta

«L’Etat a mis en place beaucoup de choses pour l’autonomisation des femmes. Et l’outil le plus récent, c’est la DER qui est là pour financer l’activité économique des femmes. Il y a beaucoup d’initiatives qui sont prises mais en plus, le président de la République a pu permettre à la femme rurale de jouer un rôle crucial en allégeant ses travaux. Puisqu’on sait que la dureté des travaux dans les campagnes a conduit souvent les filles à abandonner l’école pour aider leurs mères dans ses travaux. C’est pourquoi le PUDC a permis de doter beaucoup de villages de machines, d’infrastructures, de forages et ça a permis aux femmes rurales d’avoir beaucoup plus de temps libre pour pouvoir se consacrer à des activités économiques pour que le bien-être de la famille soit assuré. Nous avons fait beaucoup de progrès en termes d’autonomisation des femmes. Maintenant, il appartient aux femmes d’être véritablement conscientes de toutes ces opportunités et également tous les mécanismes qui sont mis en place pour elles. Jusqu’à présent, elles saisissent les opportunités mais assez faiblement. C’est pourquoi il est intéressant de les capaciter car souvent, elles ne vont pas vers l’information, surtout les femmes rurales. C’est pourquoi dans mon département, nous avons lancé un projet qui va permettre de mettre à la disposition de ces femmes des jeunes qui sont diplômés pour qu’ils puissent les capaciter. Certes il y a des dispositifs d’accompagnement avec l’ADPME mais c’est un accompagnement un peu lointain et il faut que la femme vienne demander cet accompagnement. Alors que pour ces jeunes, ils vont vers ces femmes pour un accompagnement technique. Le commerce international est aussi une activité qui est propice aux femmes mais il faut une meilleure organisation. La politique de l’Etat, c’est l’accès au financement car on s’est rendu compte que pour accéder aux financements, c’était très difficile. Avant de parler de commerce international, il faut parler déjà de l’accès aux financements, mais aussi des produits de qualité puisque pour pouvoir exporter, il faut au préalable pouvoir présenter sur le marché international qui est très exigeant des produits de qualité. Mais pour importer aussi des produits, il faudrait connaître le marché et cette disponibilité de l’information fait défaut».

Zahra Iyane Thiam :

«Aujourd’hui, nous avons une deuxième mandature placée sous le sceau des accès universels, de l’inclusion économique et sociale, et de l’employabilité. Donc c’est dire que nous avons un environnement favorable à un meilleur épanouissement des femmes. Nous devons donc saisir toutes les opportunités que nous offre le contexte du moment, mais également toutes les opportunités que l’Etat offre aux femmes en termes de promotion, en termes d’épanouissement et en termes de bien-être. La Journée de la femme est une journée solennelle mais toutes les journées doivent être dédies aux femmes. Parce que tous les jours doivent être des occasions d’introspection, de diagnostic pour mieux avancer. Le 8 mars, c’est la symbolique mais le plus important, c’est la réflexion, le partage. Ça peut se faire sous d’autres formes mais le plus important, c’est qu’il y ait les avancées que nous avons notées. D’abord, tout ce qui est fait comme allègement des travaux des femmes. Tout ce que nous voyons en termes d’avancées positives dans les politiques publiques, la réglementation qui devient plus coercitive pour protéger les femmes, les programmes qui sont dédiés aux femmes pour renforcer leurs capacités et asseoir leurs compétences et leur permettre de s’épanouir. Mais aussi dans la perspective que nous pouvons avoir comme les questions qui tournent autour de l’autorité parentale, l’accès au foncier. Il y a plusieurs questions qui sont débattues et nous échangeons pour trouver des solutions».

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