Seneplus.com
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP
 
5 août 2025
FacebookTwitterRSS
Seneplus.com
International
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP

COMPRENDRE LE MODE DE DÉSIGNATION DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU

Alors qu’aucune candidature officielle n’a été annoncée, la perspective prêtée à Macky Sall de briguer la succession d’António Guterres au poste de Secrétaire général de l’ONU alimente les discussions en Afrique.

Publication 11/06/2025

L’intention prêtée à Macky Sall de briguer le poste de secrétaire général des Nations Unies suscite un débat passionné sur les réseaux sociaux et les médias, quand bien même l’ancien chef de l’Etat sénégalais ne s’est pas encore officiellement prononcé.

Des internautes sénégalais et africains ont beaucoup commenté l’éventualité de la candidature de l’ancien président du Sénégal à la succession du Portugais, António Guterres, dont le second mandat à la tête de l’Organisation des Nations unies s’achève en décembre 2026.

Si le gouvernement sénégalais avait officiellement soutenu et fait campagne pour la candidature d’Amadou Hott au poste de président de la Banque africaine de développement (BAD), la dernière sortie du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères laisse envisager le contraire.

Yassine Fall, qui a longtemps travaillé dans le système des Nations Unies, a notamment dressé le profil et les exigences du poste de SG de l’ONU. Une sorte de portrait-robot du patron de l’organisation qui ne correspondrait pas, à ses yeux, au personnage de Macky Sall qui séjourne au Maroc depuis son départ du pouvoir, le 2 avril 2024.

La cheffe de la diplomatie sénégalaise n’a pas manqué d’évoquer le principe de la rotation géographique qui laisserait peu de chance à une candidature africaine lors des prochaines échéances en 2026. Un point de vue dans un débat encore présent dans l’espace public africain.

‘’Macky Sall SG de l’ONU : un mauvais signal pour l’institution ?’’, s’interroge par exemple le journal en ligne béninois la Nouvelle Tribune en faisant allusion à cette rumeur non confirmée. Le Courrier international signale également un ‘’discret lobbying’’ de l’ancien président sénégalais, Macky Sall, pour se positionner dans la course à la succession du secrétaire général d’António Guterres. Le site français parle notamment ‘’d’une activation de réseaux’’ aux États-Unis, en Chine, en France, en Arabie saoudite et en Afrique du Sud.

Comment se passe l’élection au poste de secrétaire général de l’ONU ?

L’article 97 de la Charte des Nations Unies dispose que  “le Secrétaire général est nommé par l’Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité”.

Selon le site officiel de l’ONU, l’Assemblée générale a adopté en 2015 une résolution qualifiée “d’historique qui met en place une nouvelle procédure, plus transparente, ouverte et inclusive” pour sélectionner et nommer le Secrétaire général.

La même source renseigne que ce processus a été mis en œuvre avec succès en 2016 lors de la 70e session de l’Assemblée générale, ajoutant que, pour la première fois, l’ensemble du processus de nomination a été public.

Les candidat(e)s ont été invité(e)s à fournir une déclaration de vision stratégique et ont pu participer à des dialogues informels avec l’ensemble des États membres de l’Assemblée générale. C’est ainsi que l’Assemblée générale avait nommé António Guterres, du Portugal, au poste de Secrétaire général le 13 octobre 2016, suivant la recommandation du Conseil de sécurité et à l’issue de cette nouvelle procédure. Le second mandat de M. Guterres, qui a débuté le 31 décembre 2021, prendra fin en décembre 2026.

La Charte des Nations Unies mentionne six étapes dans le processus de sélection et de nomination du secrétaire général de l’ONU.

La procédure s’ouvre avec une lettre conjointe de la Présidence de l’Assemblée générale et celle du Conseil de sécurité. Cette note est publiée pour ainsi marquer officiellement le début du processus de sélection et de nomination au poste de Secrétaire général, informe le site internet de l’organisation. 

Il s’en suivra une présentation des personnes candidates. La Présidence de l’Assemblée générale et celle du Conseil de sécurité communiquent conjointement à tous les États membres les noms des personnes qui ont été soumises à l’examen.

Les candidats retenus sont ensuite invités à soumettre une déclaration de vision stratégique et à participer à un dialogue informel avec les États membres à l’Assemblée générale.

Conformément à la Charte des Nations Unies, le Conseil de sécurité fait une recommandation à l’Assemblée générale. Les années où plusieurs candidats sont à l’étude, le Conseil a procédé à un scrutin avant d’adopter sa résolution.

Dans un article publié en 2006, le professeur de droit public à l’université de Reims, Albert Bourgi, faisait état de “l’unanimité qui s’était rapidement dégagée” en faveur du Secrétaire général, le sud-coréen Ban Ki Moon, qui a pris fonction le 1er janvier 2007.

Dans ce papier intitulé “l’élection du nouveau secrétaire général de l’Onu”, l’universitaire expliquait que “tant au Conseil de sécurité qu’à l’Assemblée générale – où les 192 Etats membres l’ont nommé par acclamation –, revêt sans nul doute une grande portée politique”. C’est après cette étape que l’Assemblée générale confirme la nomination du secrétaire général par l’adoption d’une résolution.

Qu’en est-il réellement de la rotation géographique ou régionale ?

Le principe de rotation géographique dans la nomination au poste de Secrétaire général de l’ONU est généralement évoqué à l’approche de chaque élection du secrétaire général de l’organisation internationale. Il n’est pas toutefois une règle officielle suivie à la lettre dans le mode de désignation. Ce principe est plutôt une pratique qui devrait permettre d’assurer une certaine “représentation équitable des différentes régions du monde”, en favorisant la diversité et l’inclusion à l’ONU et ainsi éviter une concentration des nominations au poste de SG dans un même continent ou groupe d’États.

Toutefois, en 80 ans d’existence, les cinq membres permanents de l’organisation disposant du droit de veto ne se sont jamais considérés comme tenus par les règles non écrites, y compris celles de la rotation régionale et du double mandat. Des considérations diplomatiques et politiques s’avèrent plus déterminantes dans le mode d’élection.

Dans son article cité plus haut, Albert Bourgi rappelle qu’au cours de discussions informelles qui ont eu lieu au Conseil de sécurité dès février 2006 sur le prochain Secrétaire général, “les Etats-Unis, suivis en cela par le Royaume-Uni, s’étaient déjà élevés contre le principe de la rotation régionale, à l’inverse de la Chine qui, soutenue par la Russie, affirmait que, avec deux milliards d’habitants, l’Asie pouvait fournir les candidats les plus qualifiés”.

En cela, indique-t-il, le candidat originaire d’Asie, Ban Ki-moon n’a pas été le “premier choix des Etats-Unis – qui lui auraient préféré un candidat originaire d’Europe centrale et orientale – ni d’ailleurs du Royaume-Uni et, dans une moindre mesure, de la France, il était, en tant qu’Asiatique, acceptable pour les cinq”.

Ainsi, de 1946 à 2026, le tableau des 9 SG élus ne reflète pas le respect de ce principe de rotation géographique ou régionale. L’Europe occupe le haut du pavé avec 4 secrétaire élus, en plus de l’intérim du britannique Sir Gladwyn Jebb (1945-1946). L’Asie et l’Afrique sont à égalité avec deux secrétaires généraux, l’Egyptien Boutros Boutros-Ghali (1992-1996) et le Ghanéen Koffi Annan (1997-2006). Un seul secrétaire général est pour le moment originaire d’Amérique du Sud, en la personne du péruvien Javier Pérez de Cuéllar (1982-1991).

Le tableau laisse apparaitre également des patrons successifs de l’organisation internationale qui viennent du même continent. C’est le cas des deux premiers secrétaires généraux, le Norvégien Trygve Lie (1946-1952) qui a précédé au Suédois Dag Hammarskjöld (1953-1961), décédé en fonction lors de son second mandat.

L’égyptien Boutros Boutros-Ghali (1992-1996) qui a fait un seul mandat a également été remplacé par le Ghanéen Koffi Annan (1997-2006).

L’élection à ces stations stratégiques internationales obéit par moments à des considérations non écrites. En 2002 par exemple, le diplomate et écrivain congolais Henri Lopès, était en pole position pour succéder à l’Egyptien Boutros Boutros-Ghali à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Il avait le soutien de beaucoup de pays africains avant que l’apparition dans la course de l’ancien président sénégalais Abdou Diouf, qui a quitté le pouvoir deux ans plutôt, ne vienne limiter ses chances.

 “J’ai été contraint de me retirer”, avait-il dit à l’époque sur les ondes de Radio France Internationale (RFI). Celui qui cherchait le poste depuis le sommet de Hanoi en 1997 avait fini par marteler qu’il n’avait “plus le cœur de se présenter à la tête d’une organisation dont l’élection du secrétaire général se fait dans l’opacité… Il avait été convenu que l’Afrique choisirait son candidat. Aujourd’hui, on a choisi pour l’Afrique’’.

En recevant en 2009 à l’Université d’Etat de Louisiane (USA) le Prix Louisiane 2009, Henri Lopès disait ceci : “J’ai ambitionné, il y a sept ans, de devenir le Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (l’OIF). Nous étions deux candidats. L’autre était M. Abdou Diouf, ancien Président de la République du Sénégal. Un homme compétent, avec une vaste expérience politique, une grande culture, et une remarquable élégance d’esprit. Un ami du temps de nos études à Paris. J’ai eu de la chance ; c’est lui qui fut choisi. Car si j’avais été le malheureux élu, il m’aurait fallu renoncer à l’écriture”.

Articles les plus lus

89995930-63545832.jpg
BOUCOUNTA NDIAYE, LA PUDEUR DU VERBE ET DE LA VERVE
El Hadji Boucounta Ndiaye n’avait pas que son fidèle Xalam accroché à l’épaule. Toute sa vie ...

serigne-bass-abdou-khadre.jpg
TOUBA EN ÉTAT D'ALERTE
A un peu plus de 10 jours du Grand Magal de Touba, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole ...

whatsapp_image_2025-08-03_at_8.53.31_pm.jpeg
AFROBASKET 2025, OTIS HUGHLEY JR. DÉNONCE L’ARBITRAGE ET DÉFEND SES JOUEUSES
L’entraîneur de l’équipe nationale féminine de basketball, Otis Hughley Jr, a fait part, samedi, ...

franky.jpg
FRANC IMPOSE SA LOI FACE À EUMEU SÈNE
L’arène a vibré ce dimanche au rythme d’un choc très attendu : Franc, invaincu depuis ses débuts, ...

whatsapp_image_2025-08-02_at_10.00.01_pm.jpeg
AFROBASKET 2025, LE SÉNÉGAL ÉLIMINÉ EN DEMI-FINALE PAR LE NIGERIA
Le Sénégal devra encore patienter avant de retrouver les sommets de l’Afrique. Ce samedi soir, dans ...

Vos articles préférés de la semaine

capture_decran_2025-07-24_a_22.06.47.png
DIOMAYE-SONKO, UN ESPOIR POUR LE SÉNÉGAL ET POUR L’AFRIQUE
Jomaay mooy Sonko, Sonko mooy Jomaay, te tey la Waalo gën a aay ! Le 24 mars puis le 17 novembre ...

capture_decran_2025-07-25_a_01.50.16.png
POUR LA RUPTURE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE LE SÉNÉGAL ET ISRAËL
À Gaza, l’innommable se banalise sous nos yeux. Une centaine d’ONG dont Médecins sans Frontières ...

capture_decran_2025-07-23_a_21.08.14.png
MON DROIT AU CHAPITRE
Le 24 mars 2024, pour la première fois dans ma première tranche de vie, je me suis réveillée avec ...

capture_decran_2025-07-28_a_20.56.24.png
YOUSSEF OMAÏS, L'EMPIRE D'UN SOLITAIRE
(SenePlus) - Dans le faubourg industriel de la route de Rufisque à Dakar, entre portails gris et murs ...

fwsambe.jpg
UN KOCC PEUT EN CACHER UN AUTRE
Au Sénégal, le nom de Kocc Barma évoquait jadis la sagesse. Aujourd’hui, il dérange. Il incarne ...


La Une

Politique

Economie

International

Sports

Football

Media

People

Opinions

Societe

Annonces

Diaspora

Femmes

Développement

Santé

Éducation

PARTENAIRES DE SENEPLUS

APS
Grand-Place
L'As
L'Enquete
L'Observateur
La Gazette
Le Populaire
Le Quotidien
Le Soleil
Le Témoin
Libération
Nouvel Horizon
Réussir
RFM
RTS
Stades
Sud FM
Sud Quotidien
Sunu Lamb
TFM
Waa Sports

À propos de SenePlus

SenePlus.com est un portail d'informations sur le Sénégal. Nous vous fournissons des articles détaillés, critiques, pertinents sur l'actualité au Sénégal.

Coordonnées

Publicité:
pub@seneplus.com
Informations:
info@seneplus.com
Problèmes techniques:
tech@seneplus.com
Copyright © 2025 SenePlus  |  Publicité  |  Soumettre un Article  |  Nous Contacter  |  Mentions légales  |  Conditions d'utilisation  |  Á propos de nous