PARIS VANTE LES MÉRITES DE SON DÉPLOIEMENT MILITAIRE AU MALI
"Nous pouvons être fiers de ce qu’ont fait nos soldats au Sahel, ils ont rempli leur mission : permettre aux pays que nous étions venus aider, à leur demande, de faire face aux groupes terroristes”, a indiqué la Première ministre française ce mercredi

La Première ministre française Elisabeth Borne a déclaré mercredi que la présence passée de militaires français au Mali a contribué à “contenir la progression du terrorisme” dans la région. Elle a fait cette déclaration devant les auditeurs de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).
Elle a répondu aux critiques en disant : “Certains discours voudraient faire croire à l’échec de notre engagement militaire dans les opérations Serval et Barkhane. Nous pouvons être fiers de ce qu’ont fait nos soldats au Sahel, ils ont rempli leur mission : permettre aux pays que nous étions venus aider, à leur demande, de faire face aux groupes terroristes.”
La Première ministre a souligné l’importance de la présence française au Mali en disant, selon des propos rapportés par l'AFP : “Un peu plus d’un an après le départ du dernier soldat français du Mali, chacun peut mesurer combien notre présence sur place permettait de contenir la progression du terrorisme et contribuait à protéger les populations.”
Elle a également mentionné les récents affrontements dans le nord du Mali entre des groupes armés et l’armée malienne, craignant une reprise des hostilités et la remise en cause de l’accord de paix de 2015.
Elisabeth Borne a insisté sur la nécessité de repenser l’influence française pour contrer la prolifération d’un discours anti-français en Afrique, et elle a accusé la Russie de promouvoir une “doctrine de révisionnisme historique” qui pourrait conduire à des conflits en Afrique et dans d’autres régions.
Elle a confirmé que le Parlement français débattrait de la stratégie de la France en Afrique à l’automne, compte tenu des contestations de la présence militaire française dans plusieurs pays de la région.