LA UNE DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI - CES ENFANTILLAGES
Ils sont, ainsi, en train de se tirer dans les pattes. S’accusant de rage et de cannibalisme. Chacun se jugeant le plus beau, le plus sexy, le plus attachant. Ou revendiquant avoir le plus de personnes derrière lui voire d’être devenu la deuxième force politique du pays. Les pauvres !!! Faudraitil désespérer de la classe politique, plus principalement de l’opposition. Toujours dans des enfantillages plutôt que de s’unir. C’est décevant de voir deux formations politiques, plutôt que de réfléchir sur des scénarii aptes à leur permettre d’engranger des suffrages, se mettre à s’accuser d’actes anthropophages. Oui, la formation au pouvoir, son armée mexicaine et ses mercenaires ont un pied à terre, mais ils ne sont pas complétement sonnés. Groggys certes, mais toujours debout dans les coins pauvres du pays ! Ça, les coalitions qui s’opposent doivent se le mettre dans la tête. Ce n’est pas en émiettant leurs forces qu’elles parviendront à prendre le pouvoir. A six mois des Législatives, la seule alternative reste l’unité de l’opposition. Ce qui passe par une forte sensibilisation des militants pour le retrait des cartes en souffrance dans les commissions et une vaste inscription des primo-votants. C’est le seul combat qui vaille et pas de ces enfantillages qui consistent à se mesurer. Des querelles de chapelle improductives. Les résultats sortis des urnes ont déjà indiqué la voie à suivre. On sait qui pèse quoi. Aucune coalition de l’opposition ne pourrait imposer à elle seule au pouvoir une cohabitation en juin prochain. Il leur faut une forte unité. Ce qui passe par des discussions sérieuses, plutôt que de se tirer dans les pattes ou en diffusant des audio compromettantes les uns sur les autres. Ce qui fait bien entendu le jeu du pouvoir pour qui la division de l’opposition serait pain bénit pour envisager un troisième mandat.
KACCOOR BI
ARMEES LES DEUX SOUS-OFFICIERS DÉCÉDÉS FAITS CHEVALIERS DE L’ORDRE DU LION
Me Sidiki Kaba, ministre des Forces armées a présidé, hier, à l'hôpital militaire de Ouakam, la cérémonie de levée du corps des deux sous-officiers décédés à la suite de l'attaque perpétrée le 24 janvier dernier par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) contre les éléments du DETSEN5/MICEGA. À titre posthume, ces militaires tombés sur l'axe Kampati-Kappa-Kambagol, en Gambie, ont été faits chevaliers de l'Ordre national du Lion au nom du président de la République par le ministre Sidiki Kaba. La Direction des relations publiques des Armées (DIRPA) indique qu'à ce jour, quatre militaires au total sont décédés dont trois lors des combats du 24 janvier et un autre qui a succombé à ses blessures le 27 janvier, à la suite de son évacuation sanitaire à l'hôpital Principal de Dakar. Selon la Dirpa, il n’y a plus de portés disparus. Les sept autres soldats manquant à l’appel, détenus en otage par le MFDC qui l’a confirmé, étant tous vivants et bien portants.
DÉFENSE INTELLIGENTE
Dans le brouhaha des justifications d’après-élections et au milieu des arguments tirés par les cheveux pour essayer de transformer une défaite apparente en succès électoral, une sortie émerge du lot. Une plaidoirie intelligente qui sort des sentiers battus des arguments genre tonneaux vides. Il s’agit de celle d’Abou Abel Thiam, membre fondateur de l’Alliance Pour la République (APR). Subtile, fine, bien argumentée, la sortie du patron du Collège de l’ARTP est de celles dont le président de la République a besoin en ces temps troublés où tout le monde est d’avis qu’il devrait s’appuyer davantage sur ses compagnons de route plutôt que sur les opportunistes de la 25ème heure pour affronter les défis qui s’amoncellent devant lui. Une défense intelligente du genre de celle faite par l’avocat Abou Abel Thiam, c’est ce qu’il faut à Macky Sall plutôt que celles qui ont le tort de braquer davantage l’opinion.
VICTOIRE DE BBY A NIORO LE COUP DE POUCE DÉCISIF DE MOUSTAPHA BA DG DU BUDGET
Derrière la victoire du Dg de l’APROSI, Momath Ba, tête de liste de Benno Bokk Yaakaar à Nioro contre la liste du maire sortant Abdoulaye Ba conduisant la liste de Euleuk Sénégal, il faut voir le coup de pouce décisif du directeur général du Budget. Originaire de Nioro, Moustapha Ba s’est très impliqué dès le début de la campagne pour accompagner le candidat de BBY, Momath Ba, qui se trouve être aussi son parent puisque appartenant tous deux, avec le maire sortant aussi, à la grande famille du vaillant résistant Maba Diakhou Ba. La cheville ouvrière du ministère des Finances et du Budget avait promis au Dg de l’Aprosi qu’il allait faire la différence, ce qu’il a pu faire puisque, d’après nos échos en provenance de Nioro, le candidat de BBY était en mauvaise posture du début du vote jusqu’à la mi-journée. Le candidat de Euleuk Sénégal avait une avance sur celui de BBY. Apeuré par la situation, le Dg de l’Aprosi Momath Ba a accouru vers le DG du Budget dans l’après-midi. Ce dernier a alors mis en branle toute sa puissance et l’énorme capital de sympathie qu’il a su développer au sein de la population de Nioro pour faire basculer la situation en faveur du candidat de BBY. La touche Moustapha Ba a donc été déterminante dans la victoire de la coalition présidentielle à Nioro. Connu pour sa discrétion légendaire, Moustapha Ba n’a jamais cherché à tirer profit de son engagement social pour Nioro. Mais pour ces locales, il a été vraiment le pion gagnant pour le candidat du président de la République.
LE CAMP DU MAIRE SORTANT DE NIORO DÉNONCE LE JEU DE BBY
Abdoulaye Ba, le maire sortant de Nioro, et ses partisans ne sont pas contents du sort que leur a réservé BBY. Une coalition à laquelle ils appartiennent pourtant. « Je voudrais rappeler et préciser que nous sommes de Benno bok yaakaar. Depuis 2012, nous nous sommes investis dans cette coalition. Nous avons été à tous les RV et sur tous les fronts de Benno, défendant la politique du Président Macky Sall. Nous sommes comptables de tous les succès de Benno Bok yaakaar de 2012 à ces élections. Par conséquent c’est le Benno qui nous est redevable mais pas le contraire » a souligné Adama Dème, le plénipotentiaire du maire sortant Abdoulaye Ba lors d’un point de presse. « Le Benno qui avait décidé solennellement de reconduire tous ses maires sortants qui auraient bien travaillé, l’a fait pour toutes les communes du département sauf pour la nôtre dont le maire Abdoulaye Ba a été exemplaire sur toute la ligne et le restera toujours. Cette décision de l’écarter, lui seul, a été prise sans aucune explication. Personne ne nous a parlé ne serait-ce que par courtoisie. Nous avons considéré que c’était du mépris et un affront. Nous avons refusé. Oui ! le combat nous a été imposé. Nous nous sommes battus, nous avons perdu mais nous n’avons pas démérité. Nous sommes tombés les armes à la main, à l’image de notre vaillante référence et ancêtre Maba Diakhou Ba » explique le sieur Dème. « Chers amis, considérez tous que nous avons une victoire : une victoire pour la noblesse de notre attitude, une victoire pour avoir marqué d’une empreinte indélébile notre passage à la tête de la municipalité de Nioro, une victoire parce qu’il a fallu deux DG, un ministre conseiller, responsable de la Fondation de la Première dame, un PCA avec leurs mallettes d’argent pour venir à bout de notre valeureux candidat. Nous avons aussi une victoire pour la force incontestable et incontournable que nous constituons » a conclu Adama Dème.
ZIGUINCHOR LE DIRECTEUR DE L’ECOLE ÉLÉMENTAIRE DE NIABINA VIOLEMMENT AGRESSÉ
Au moment où l’on cherche à dénouer la crise de l’école, le système éducatif de la ville de Ziguinchor dénonce vivement l’agression dont a été victime le directeur de l’école élémentaire de Niabina, M. Lamine Cissé, ce 30 janvier 2022. Selon un communiqué du G7 régional, le directeur Lamine Cissé devait subir hier soir une intervention chirurgicale à l’hôpital régional de Ziguinchor. Cette agression a poussé le G7 de cette ville à paralyser totalement le système éducatif. Le plan d’action des enseignants membres de ce cadre prévoit les mardi 1, mercredi 2 et jeudi 3 février une grève totale. Il sera clôturé par le jeudi 03 février par un sit-in devant toute les IEF de l’Académie de Ziguinchor.
MAIRIE DE DINGUIRAYE ELU À 26 ANS EN 2014, HAROUNA CAMARA OBTIENT UN NOUVEAU MANDAT
Les locales de ce 23 janvier 2022 ont charrié des faits anecdotiques. Élu à l'âge de 26 ans pour son premier mandat en 2014, Harouna Camara n'a pas fini de marquer les Sénégalais. Il est encore le plus jeune maire du Sénégal pour un nouveau mandat de 5 ans, à 32 ans seulement. La population de Dinguiraye lui a renouvelé sa confiance dimanche dernier. Tête de liste de Benno Bokk Yaakaar, le jeune maire très discret est sorti haut la main des élections locales du dimanche 23 janvier 2022 dans sa commune. D'après la majeure partie de la population de cette localité, le maire Harouna Camara a un bilan positif. La solution apportée à la problématique de l'eau en est un exemple précis. Et c'est sans doute grâce à cela qu'il a eu plus de 700 voix d’avance sur les autres candidats. Harouna CAMARA, né le 07 novembre 1988, a été élu pour la première fois maire de Dinguiraye en 2014. Dinguiraye est située dans la région de Kolda, département de Médina Yoro Foula.
MAIRE SICAP LIBERTE SOULEYMANE CAMARA ÉLU…AVEC UN BUDGET D’1 MILLION 500
Arrêtons-nous un peu sur l’élection du maire de Sicap Liberté, Souleymane Camara, pour dire que le bonhomme qui convoitait cette commune en même temps que la ministre de la Microfinance, Zahra Iyane Thiam, a été élu avec un budget de campagne d’1 million 500.000 frs seulement. Souleymane Camara, qui portait les couleurs de la coalition Yewwi, n’avait que 400.000 frs dans ses poches avant de débuter la campagne. Il a été soutenu par ses partisans jeunes qui se sont cotisés jusqu’à hauteur de 1 million 100 mille francs pour réunir le maigre budget qui lui a permis de faire une seule fois une caravane avant de tomber en panne d’essence. Thiey Allah. Naturellement, ce budget était insignifiant en comparaison de la débauche de moyens financiers de Zahra Iyane Thiam qui, selon certaines langues fourchues, a décaissé comme pas possible. On parle même de 100 millions frs. Ce qui ne lui a servi à rien puisqu’elle a été battue et laminée par ce Souleymane Camara sorti de nulle part. On parle d’un écart de plus de 1000 voix. Comme dit l’adage, l’argent ne remplace pas l’affection.