LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI

Résolution des élus du département de Tambacounda
Alors que le ministre Sidiki Kaba va tenir un rassemblement jeudi à Tambacounda pour appeler à un vaste mouvement de soutien au candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, des élus de Tamba, sous la houlette du président du Conseil départemental, Mamadou Kassé, ont tenu une réunion à Dakar, notamment 7 des 9 maires. L’objectif de la rencontre était d’analyser la situation politique nationale. Mais le plus surprenant, c’est la présence du maire de Tambacounda Banda Dièye, qui jadis était très proche du ministre Me Sidiki Kaba. Étaient présents à la rencontre les édiles de Netteboulou, de Dialacoto, de Koussanar, de Niani Toucouleur et de Ndoga Babacar. Ainsi les élus du Département de Tambacounda félicitent Macky Sall pour sa décision historique de ne pas solliciter un nouveau mandat. Ils réaffirment leur ancrage dans la coalition Benno Bokk Yaakaar et apprécient positivement le choix de raison porté par la conférence des leaders de BBY sur le candidat Amadou BA. Mamadou Kassé et Cie s’engagent à le soutenir pour une victoire à l’élection présidentielle.
Le cortège de Bougane Guèye Dany arrêté à Koussanar
Il est quasiment impossible pour les candidats à la candidature à l’élection présidentielle d’aller à la rencontre de leurs militants. Ils font l’objet de tracasseries de la part du pouvoir en place à l’exception de Khalifa Sall. Après le leader du Grand parti, c’est au tour de Bougane Guèye Dany de voir son cortège stopper net par les forces de défense et de sécurité. Le président du mouvement «Gueum sa Bopp » dénonce cette injustice. Selon lui, le mercredi 20 septembre le Premier ministre, Amadou Ba, candidat du pouvoir, a inauguré des Infrastructures à Tivaouane en compagnie du préfet. Au même moment, condamne M. Guèye, le candidat de l'opposition qu’il est, en route pour Kédougou, a été bloqué à Koussanar par la Gendarmerie. Pourtant, il s’agissait d’un voyage humanitaire de Bougane Guèye Dany pour rencontrer les familles des victimes du tragique incident de Khossanto. Bougane est choqué par son entrave à la circulation d'autant plus que, pendant ce temps, une autre personnalité politique, Amadou Ba, bénéficie d'une escorte sécuritaire et de l'accueil des autorités préfectorales. Bougane regrette que les opposants peinent à organiser des rencontres paisibles avec leurs partisans
167 candidats à l'émigration irrégulière interpellés
L’émigration clandestine ne faiblit pas malgré le dispositif sécuritaire mis en place. Avec le soutien de l'Armée de l'Air, le patrouilleur Walo de la Marine nationale a arraisonné, le 19 septembre, à 120 km au large de Dakar, deux pirogues transportant un total de 167 candidats à l'émigration irrégulière par voie maritime. Les migrants ont été débarqués à la base navale de Dakar et mis à la disposition des services compétents.
Le bilan de l’explosion d’une bonbonne de gaz passe à 5 morts
Le bilan de l’explosion d’une bonbonne de gaz à Dieuppeul-Derklé s’alourdit. Trois autres victimes ont finalement succombé à leurs blessures. Le bilan macabre passe ainsi à cinq décès. Il s’agit de la dame Sagar Diouf, son fils Niankou Diagne, Khadim Diagne, Serigne Saliou Diouf et Ibrahima Diagne,
Le ministre Serigne Mbaye Thiam à Tivaouane
En prélude au Maouloud prévu le 27 septembre prochain, le ministre de l’Eau et de l'Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, s’est rendu hier à Tivaouane pour visiter les chantiers des différentes directions de son ministère. Il était accompagné d’une forte délégation composée du ministre chargé des Inondations, Issakha Diop, du gouverneur de Thiès, du préfet de la ville, des directeurs généraux (ONAS, SONES, Sen Eau) et des directeurs nationaux. Serigne Mbaye Thiam était venu s’enquérir de l’état d’avancement des travaux et des stations d’eau dans la commune de Tivaouane. Une occasion pour le ministre de constater l’extension des capacités de production par quatre forages dont l’un est totalement dédié à la grande mosquée en construction. Toujours dans la dynamique de satisfaire les besoins en eau de la ville sainte, un nouveau piquage a été ajouté augmentant ainsi le nombre à deux piquages. Cette réalisation permettra d’obtenir plusieurs sources d’approvisionnement en eau.De surcroît, un nouveau château d’eau avec une capacité de stockage de 2000 m3 doublant ainsi l’ensemble des châteaux d’eau existant a été mis en place. Pour rappel, les trois châteaux d’eau ont une capacité de stockage de 1700 m3. Sur le plan de l’assainissement, d’énormes progrès ont été réalisés dans le cadre de la gestion des eaux usées. Pour renforcer davantage le dispositif, des outils de pompage sont installés en cas de pluies pour verser l’eau dans le bassin exutoire du réseau d’eaux pluviales qui dispose d’une motopompe.
Exposition horticole 2023 à Doha
Le comité d’organisation de la participation du Sénégal à l’exposition horticole 2023Doha a tenu hier une réunion dans les locaux de l’agence nationale de sécurité routière. D’après une note parvenue à « L’AS », l’objectif de était de faire une présentation de l’expo, notamment les missions assignées à l’agence sénégalaise de promotion des exportations pour une bonne participation du Sénégal à cet évènement. Se réjouissant de cette rencontre, la directrice du pavillon du Sénégal est largement revenue sur le caractère innovant de cette édition qui implique quasiment tous les secteurs directement liés à l’environnement. L’Anaser s’engage pour une bonne participation du Sénégal. Abondant dans le même sens, le directeur de l’agence nationale de la sécurité routière a réitéré les vœux du ministre en charge des Infrastructures qui ne sont rien d’autres qu’une participation groupée de l’ensemble des structures de son département. L’Anaser compte vendre à Doha les opportunités d’investissements que le Sénégal offre aux investisseurs dans le domaine des infrastructures terrestres
Risques de débordement du fleuve Gambie
Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement est préoccupé par la situation du fleuve Gambie. Les données recueillies ces dernières heures sur le fleuve Gambie au niveau des stations hydrométriques de Kédougou indiquent que la côte d’alerte qui est de 07 mètres est atteint depuis mardi à 14 heures 45 minutes avec plus précisément un niveau de 7,02 mètres. Même si une légère baisse a été aussitôt constatée à 15 heures (7,01 mètres) des débordements du cours d’eau pourraient toujours survenir dans les prochaines heures, notamment sur l’axe Kédougou-Mako-Gouloumbou, dans la mesure où le niveau de l’eau reste encore au-dessus de la cote d’alerte, renseigne un communiqué parvenu à «L’As». Compte tenu de ces informations, le ministre invite les populations riveraines et les porteurs d’activités aux abords du fleuve Gambie sur l’axe susmentionné parallèlement aux diligences que l’Etat aura à entreprendre, à observer une vigilance maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés au débordement du cours d’eau.
Le nombre d'enfants scolarisé est à 6 millions
L'organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture a publié hier, son rapport 2023 sur l'éducation. Le document révèle, en effet, une hausse de 6 millions d'enfants sur le nombre d'enfants n'allant pas à l'école. Ce, malgré les efforts fournis ces dernières années pour assurer une éducation de qualité pour tous. Selon la directrice de l'Unesco, Audrey Azoulay, les États doivent se remobiliser de toute urgence s'ils ne veulent pas sacrifier l'avenir de millions d'enfants. Car le nombre d'enfants et de jeunes non scolarisés dans le monde s'élève désormais à 250 millions. L'augmentation observée depuis 2021 est en partie due à l'exclusion massive des filles et des jeunes femmes de l'éducation en Afghanistan, mais elle s'explique également par la constante stagnation des progrès de l'éducation dans le monde. Ces chiffres compromettent l'Objectif de développement durable (ODD) des Nations unies d'une éducation de qualité pour tous d'ici 2030, qui prenne en compte l'éducation préscolaire, la fréquentation scolaire, l'achèvement des études et l'apprentissage, la formation des enseignants, l'égalité des genres, et les dépenses publiques.
Colère du collectif des travailleurs Sotrac, Ama et Sias
Les travailleurs des défuntes sociétés de transport et de nettoiement Sotrac, Ama Sénégal et Sias ont déterré la hache de guerre après plusieurs mois de pause. Ils réclament leurs dus à l’État du Sénégal. Pourtant le Président Macky Sall avait promis de résoudre le problème lors de la traditionnelle fête du travail. Ces travailleurs, pour la plupart à la retraite, promettent de se faire entendre dans les prochains jours.
Le convoi de Malick Gakou gazé
Le leader du Grand parti poursuit son périple très mouvement. Si son cortège a été bloqué à l’entrée de Matam, le convoi de Malick Gakou a été gazé hier par la police à l’entrée de Richard Toll. Il dénonce le fait que partout où il est passé avec sa caravane « Yoonu Ndam li », la police et la gendarmerie ont tenté de l’empêcher de circuler librement allant même jusqu’à user du gaz lacrymogène pour disperser ses militants. Selon lui, c’est une triste image pour notre démocratie. Malgré ces obstacles, le leader du Grand parti s’est rendu dans la commune de Gandon, plus précisément au village de Lansar avant que les gendarmes ne dispersent la foule. La caravane se poursuit malgré les obstacles, dit-il.
Un contrôle de pièce d’identité vire au drame
Un contrôle de routine a viré au drame. Une jeune fille a perdu la vie, selon son frère, à la suite d’une altercation avec les forces de défense et de sécurité. Dans un post sur la page facebook Luttons contre l’indiscipline, il rapporte que mardi vers 22h à Ngor village, des gendarmes ont demandé à sa sœur Marie Guèye sa pièce d’identité, mais elle n’en avait pas. Ainsi ils lui ont demandé de les suivre vers le véhicule de la gendarmerie. Il y a eu quelques échanges de propos et ils ont tabassé sa sœur avant de prendre la fuite. Alors ils ont pris un taxi pour évacuer la victime à l’hôpital où elle a rendu l’âme dans la soirée. Il réclame justice
Retard de paiement de pensions
Il y a de l’électricité dans l’air à l’Ipres. Ce, à cause de pensions impayées. Des allocataires font le tour des banques sans voir la couleur de l’argent. Ces personnes du troisième âge s’indignent du mutisme de leurs associations face à cette injustice sociale. Ils interpellent le Chef de l’État pour résoudre le problème. Toutefois, des responsables d’associations comme l’Arvvos que nous avons joints font comprendre que le paiement des pensions en retard a commencé