LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI

Malick Gakou encore bloqué à Matam
La tournée du leader du Grand parti est très mouvementée. Bloqué à Louga, le cortège de Malick Gakou a été stoppé net par la police et la gendarmerie à l’entrée de Matam. M. Gakou rappelle qu’ils ont prévu des visites, des rencontres avec ses militants et sympathisants mais aussi des visites de proximité aux différentes familles religieuses du Fouta. Selon des responsables de la coalition, Malick Gakou et son directeur de campagne, le député maire Ameth Aïdara, risquent d’être convoyés sur Dakar. Déjà que le préfet de Kanel a interdit pour la période du 18 au 19 septembre 2023 toute manifestation sur la voie publique, sous forme de procession, cortège ou rassemblement.
Le candidat Amadou Ba et Thiès
Depuis que le Président Macky Sall a annoncé sa décision de non-candidature à un nouveau mandat, ce n'est plus le grand enthousiasme dans les rangs de l'Alliance pour la République (APR) à Thiès. Et après la désignation du Premier ministre Amadou Ba, le silence est devenu plus assourdissant. Beaucoup de responsables apéristes tardent encore à faire de déclaration publique de soutien à cette candidature. En tout cas, au niveau de la commune de Thiès-Est, Bara Diakhaté responsable du parti présidentielle, par ailleurs Directeur des Ressources Humaines (DRH) de l'hôpital Cheikhoul Khadim de Touba, a préféré organiser des concertations avec sa base pour décliner la conduite à tenir. En effet, sa base affective a été construite sur le socle d'activités sociales et c'est pourquoi elle regroupe toutes les sensibilités sociales de Thiès. Après la rencontre avec tous les responsables, la décision unanime a été que chacun aille rendre compte à sa base, avant que tout le monde se retrouve prochainement afin qu'une décision consensuelle soit prise.
Une explosion de gaz fait deux morts à Derklé
Une explosion de gaz d'une rare violence, survenue le vendredi 15 septembre 2023 à Derklé à la cité Crédit Foncier, a fait plusieurs victimes. D’après les autorités de la mairie de Dieuppeul, le bilan est de 11 blessés qui sont dans un état grave. Finalement, Sagar Diouf et son fils Pape Ndiankou Diagne ont succombé à leurs blessures, renseigne la même source.
217 migrants interpellés par la gendarmerie
La gendarmerie est décidée à freiner l’émigration clandestine. Ce qui ne sera pas une tâche aisée au regard de l’ampleur du phénomène. En fait, dans le cadre de la lutte contre le phénomène de l'émigration clandestine, la Gendarmerie a renforcé son dispositif de surveillance et de contrôle le long du littoral. A cet effet, une opération menée ce week-end a permis d'interpeller 217 candidats entre Notto Gouye Diama, Kayar et Guéréo. Les pandores ont mis la main aussi sur 08 organisateurs de voyages clandestins. Les gendarmes poursuivent les investigations pour interpeller tous les complices. Elle appelle les populations à plus de vigilance face à ce fléau qui touche particulièrement la jeunesse
Une rencontre des acteurs préconisée pour promouvoir un agenda africain
Mamadou Mignane Diouf, coordonnateur d’une plateforme citoyenne dénommée «Migration, développement, liberté de circulation et droit d’asile», a souligné l’urgence d’une rencontre des acteurs africains intervenant sur la question migratoire afin de permettre au continent de disposer de son agenda face à cette problématique. «Il urge qu’une rencontre afro-africaine ait lieu et regroupant tous les groupes d’acteurs qui interviennent sur la question afin de disposer d’un agenda propre à l’Afrique, et qui permettra au continent de dialoguer, échanger et parler avec les autres parties du monde vers lesquels ses enfants se dirigent dans des conditions inhumaines», a-t-il préconisé dans une contribution transmise à l’Aps. Membre du Réseau ouest-africain sur les migrations et mouvements de populations, il a rappelé que ces derniers mois, des vagues de migrants ont été interceptés sur le chemin tandis que d’autres ont pu rejoindre les côtes espagnoles et italiennes. Il a proposé que ce sommet se tienne à Dakar, sous la co-présidence du chef de l’Etat sénégalais et du président en exercice de l’Union Africaine (UA), son homologue des Comores, avec une participation des acteurs étatiques et non étatiques, des chercheurs sur la migration, des associations de migrants de retour et/ou vivant hors d’Afrique. «Une telle rencontre est devenue une urgence et une demande sociale et politique. Dakar est une porte de départ vers l’Europe avec les pirogues», a-t-il fait valoir. «Si l’on sait que nous allons de plus en plus vers des cataclysmes et des catastrophes naturels liés aux changements climatiques, comme ceux qui viennent de se passer en Libye, il faudrait tout aussi se préparer à davantage de migrants et de personnes déplacées en raison de ces changements climatiques. C’est ce que l’on appelle les migrants climatiques», a expliqué M. Diouf.
Un «jakartaman» assassiné par des individus non identifiés
Des individus non encore identifiés ont abrégé la vie de Birame Guissé, un jeune conducteur de mototaxi. La victime, aînée de la famille Guissé, habitant sur la route de Kaël, mariée et père de trois enfants, a été retrouvée morte non loin de Darou Sow. Birame Guissé est victime de son client qui lui avait demandé de le transporter vers Thiawène moyennant une somme de 5000 francs Cfa. Arrivé sur place, renseigne Dakaractu, il est pris à partie par son bourreau aidé par des complices. Il sera roué de coups de gourdins. Avant de rendre l’âme, le jeune homme a vainement essayé de joindre au téléphone quelques membres de sa famille. La gendarmerie qui a hérité du dossier a recommandé une autopsie. Les résultats confirment la thèse de la mort à la suite de blessures. Il a été inhumé hier au cimetière des Tidianes de Mbacké.
Youssou Ndour conte «Birima»
Invité de la libre antenne de l’émission couleurs tropicales, Youssou Ndour a présenté son conte musical «Birima» qui sera joué sur la scène du théâtre Châtelet du 20 au 23 septembre. La chanson créée en 1996 est inspirée des valeurs incarnées par Birima dans la cour du Damel Birima Ngoné Latyr Fall du Cayor datant de 1859, indique le lead vocal du Super étoile. Les contes, ajoute-t-il, ont bercé notre enfance et nous ont donné beaucoup de valeurs. Avec ce monde bouillonnant, nous avons besoin de nous retourner pour voir ce qui marchait quand il n’y avait pas la radio, ni la télévision. A l’en croire, la jeunesse a besoin de cela. Ceux qui représentent la jeunesse, qui font le Rap, sont pieux et respectent la tradition et c’est à travers eux que les messages passent, constate l’artiste. Il est d’avis que le bouillonnement des jeunes n’a rien à voir avec le contenu des cultures.
Macky informé du départ de You depuis
Restons avec Youssou Ndour qui a brisé le silence sur sa position sur le 3e mandat du Président Macky Sall. Il a lâché qu’il n’était pas d’accord pour un 3e mandat. Sauf qu’il ne l’a jamais dit. Youssou Ndour dit avoir posé un jour une question à Macky Sall à savoir : « pourquoi vous ne dites ni oui ni non ? » Ce dernier lui a expliqué. Il a salué le respect de sa parole comme Birima. Évoquant le compagnonnage avec le leader de Benno, il estime que chaque alliance politique à une fin pour ainsi justifier sa démission. Il confie avoir dit à Macky qu’il était temps pour son mouvement et lui de mettre fin au compagnonnage et de s’évaluer. Youssou Ndour dit reprendre sa liberté de parler du Sénégal. Macky Sall a été informé de la décision depuis un mois et demi. Parlant des émeutes, il estime qu’il y a une ligne rouge à ne pas franchir. Pour lui, on ne peut pas faire de la politique et voir toujours des morts. Il s’en désole..
Youssou Ndour parle de sa candidature
Restons avec le président du mouvement Fekke ma ci boole qui n'exclut pas de se présenter à la Présidentielle parce qu’il a démissionné ainsi que son mouvement de BBY. Il va bientôt édifier les Sénégalais sur sa candidature. Il faut dire que Youssou se trompe d’époque. Le lead vocal du super étoile est certes aimé mais surtout l’artiste. Le politicien ne draine plus de monde. Lors de son passage dans l’émission «6/9» de France Inter, ce week-end, Youssou Ndour se dit prêt à servir son pays. Ce qui l’intéresse, c’est le Sénégal et la paix, dit-il. Si le Sénégal a besoin de lui, il est disponible, tranche l’homme politique
La Cojer de Pikine va investir Amadou Ba
La Cojer du département de Pikine soutient sans réserve le choix porté sur le Premier ministre, Amadou Ba comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar à l'élection présidentielle de février 2024. Ces jeunes républicains remercient tous les responsables du département de Pikine d’avoir approuvé à l’unanimité et sans aucune contestation le choix du Président Macky Sall. Au candidat de la coalition BBY, la Cojer de Pikine rappelle que son choix n’a pas été facile et que le travail ne le sera pas non plus. Ils rassurent qu’Amadou Ba peut compter sur leur engagement, détermination et l’expérience électorale de la jeunesse du département de Pikine. En outre, la Cojer départementale exhorte la jeunesse à se mobiliser pour sillonner le département et battre campagne avec tous les moyens du bord pour une victoire nette et sans bavure dès le premier tour au soir du 24 février 2024. La Cojer de Pikine envisage un grand meeting d’investiture du candidat de la coalition BBY Amadou Ba dans les prochains jours.
Abdourahmane Sow candidat des Volontaires
Abdourahmane Sow se lance à la course pour la Présidentielle. Il a fait sa déclaration de candidature hier. L’ancien président de la Commission Orientations et Stratégies COS/M23 et initiateur de la Dynamique Populaire les Volontaires rappelle que les Sénégalais iront aux urnes sans le président sortant. Il s’agit à ses yeux d’un fait démocratique majeur, synonyme de progrès, mais surtout, une grande victoire de la population qui s’est donné corps et âme pour en arriver à cette avancée. Par ailleurs, dit-il, parler de victoire et s’en arrêter à cela serait comme dormir sur ses lauriers. Autrement dit, gagner une bataille ne siffle pas la fin du combat, indique M. Sow. Selon lui, les régimes successifs au Sénégal ont fini par endiguer notre pays dans un système politique rétrograde, empreint d’abus et de confiscation du pouvoir. Il s’agit à ses yeux d’un système de gouvernance exclusif qui promeut une classe sociale, une élite qui excelle dans la politique politicienne, le clientélisme, l’impunité, la prévarication, l’accaparement des biens publics, l’injustice, l’abus de pouvoir, la manipulation. Des pratiques aux antipodes des fondamentaux démocratiques, au préjudice incommensurable, qui caractérisent le système politique sénégalais, regrette le candidat de Dynamique Populaire les Volontaires. Le constat, dit-il, est que le Sénégal est divisé et déchiré à cause d’une élite traditionaliste. Il s’engage à faire du Volontariat, au service exclusif de l’intérêt général.