LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI

Incendie l’université Gaston Berger
Ce mercredi 27 septembre coïncidant avec le jour du Maouloud, un violent incendie s’est déclaré à l’université Gaston Berger de Saint-Louis en début d’après-midi. Selon le Campus régional des œuvres universitaires et sociales (CROUS), le feu est survenu « d’un travail par point chaud, sans permis de feu ni sécurité, comme ce qui s’était passé au building administratif Mamadou Dia à Dakar ». En effet, renseigne Amadou Canar Diop, la toiture en tôles d’un pavillon du village O du Campus social suintait et il fallait procéder à la réparation par soudure avant le retour des étudiants. Il informe que les dispositions minimales de sécurité n’ont pas été prises et les étincelles ont provoqué un début de feu qui s’est vite propagé. Ainsi, malgré la distance qui sépare l’université à la caserne des sapeurspompiers et l’inexistence de poteaux d’incendie à l’UGB, la tactique des sapeurs a permis de circonscrire rapidement l’incendie et procéder à son extinction. Le bilan provisoire fait état d’importants dégâts, à savoir 18 blocs (de 02 à 20) du village O d’une capacité de 108 lits, 100 matelas, 26 lits et des armoires.
Mounirou Sy, chargé du parrainage du candidat Boun Dionne
Le célèbre juriste Mounirou Sy, farouche défenseur du Président Macky Sall, qui s’est récemment engagé à accompagner le candidat Boun Abdallah Dionne pour l’élection présidentielle de 2024, a été désigné par la coalition Dionne 2024 pour piloter le parrainage. Dans une note, Mounirou Sy explique que c'est après une mûre réflexion et une large consultation de ses proches qu’il répond favorablement à son invite pour intégrer la coalition Dionne 2024. En plus, il accepte «naturellement et humblement» d'être le coordonnateur national chargé du parrainage de sa candidature à l'élection présidentielle. En tant que président de l'Alliance pour une Dynamique Nouvelle (ADN tabaxjubël) et juriste expert en droit électoral, il s'engage auprès de la coalition Dionne 2024 pour une victoire éclatante au soir du 25 février. Pour Mounirou Sy, en 2024, le Sénégal va connaître un tournant décisif car, croit-il, l'émergence est en voie et le leadership qui la rend effective est plus que déterminant. Il y a quelques jours, le responsable politique a expliqué qu’en raison des relations étroites tant professionnelles que personnelles qui le lient à l’ancien Premier ministre, ce dernier l’a poussé à s’engager auprès de lui pour mener à bien le Sénégal vers des lendemains meilleurs
Les précisions de l'Administration pénitentiaire
L'administration pénitentiaire est sortie de sa réserve pour balayer d'un revers de main les accusations à l’encontre d’un de ses agents par Frapp. Ces activistes accusent un agent d'avoir violemment tabassé le détenu Cheikh Thiam, gardé à la chambre 10 de la prison de Rebeuss. Dans un communiqué parvenu à « L'As », l'Administration pénitentiaire rappelle que l'obligation du respect de l'intégrité physique des détenus trouve ses fondements dans les différentes conventions contre la torture ratifiées par l’État du Sénégal et les textes nationaux régissant l'organisation et le fonctionnement de nos établissements pénitentiaires. Il y a certes eu une altercation entre le détenu Cheikh Thiam et un agent pénitentiaire, reconnaîtelle, mais c’est le samedi 23 septembre et non le mardi 26 septembre. En plus, ajoute la même source, il n'en est résulté aucune blessure. Les informations faisant cas de blessures (balafres) à la joue du détenu avec l'usage de matraque s'avèrent aussi non fondées. Toutefois, le service communication renseigne qu'une enquête a été ouverte conformément aux lois et règlements en vigueur pour élucider cet incident isolé. Pour éviter une telle situation, l’administration pénitentiaire exhorte les différents intervenants à bien vérifier les informations à partager avant de porter des accusations graves et préjudiciables. L'Administration pénitentiaire tient également à rassurer l'opinion publique que la protection des détenus pour le respect de leurs droits reste une priorité. Elle précise aussi que l'usage de la force envers le détenu n'est admis qu'en cas de résistance avec violence ou d'inertie aux ordres donnés
Partenariat entre Air Sénégal et Royal Air Maroc
Le Président Directeur Général de Royal Air Maroc, Hamid Abdou et le Directeur Général d’Air Sénégal, Alioune Badara Fall ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente (MOU) initiant un partenariat stratégique entre les deux transporteurs aériens, au siège de la compagnie nationale à Casablanca. Ce partenariat devrait consolider la coopération entre les deux parties sur le long terme et contribuera à stimuler les échanges économiques, sociaux et culturels entre les deux pays frères. Cette collaboration profitera aux deux compagnies mais surtout à leurs passagers à travers l’augmentation des possibilités de connexion et la diversification des choix en termes d’horaires et de jours de service. Le MOU prévoit par ailleurs un renforcement de la coopération commerciale entre les deux partenaires à travers un accord «Codeshare», qui permettra aux passagers d’acheter leurs titres de transport auprès du réseau de vente de l’une ou l’autre des deux compagnies et de voyager indifféremment sur la flotte de Royal Air Maroc et d’Air Sénégal. D’autres domaines de coopération seront également rendus possibles en termes notamment de maintenance et d’affrètement d’avions et de handling. Les deux compagnies pourront également accroître leurs synergies en matière de capital humain, de formation technique et managériale, et d’organisation. Enfin, les deux parties pourront mutualiser leurs actions dans les domaines de la communication et de la digitalisation des services. Pour Hamid Abdou, PDG de Royal Air Maroc, ce partenariat s’inscrit parfaitement dans la lignée des excellentes relations entre les deux pays et leur ferme volonté de construire un partenariat stratégique et durable avec Air Sénégal. Quant à Alioune Badara Fall, DG d’Air Sénégal, il estime que Royal Air Maroc et Air Sénégal concrétisent aujourd’hui la volonté des plus hautes autorités des deux pays respectifs de développer ce pont aérien, tant en termes de transport des passagers que de cargo
Le commerçant paie avec un chèque sans provision
Habitant à la cité Apix Tivaouane-peul, M. Ba âgé de 30 ans est dans de beaux draps. Il est impliqué dans une sombre histoire d’escroquerie. Le commerçant commande des vêtements auprès de son fournisseur et lui paie avec un chèque sans provisions avant de disparaître dans la nature. Selon nos sources, les faits remontent au mois de juin dernier. Le sieur M. Ba a contacté au téléphone un grossiste du nom d’El H. Mb. Ndiaye, lui disant être à Tambacounda. Il passe une commande de vêtements. Après discussion, les deux parties tombent sous la somme de 08,42 millions francs avec charge à Ndiaye de déposer la marchandise à la gare de l’horaire Dakar-Tambacounda sis à la Médina à Dakar. Le grossiste qui croyait alors faire une bonne affaire s’exécute. M. Ba dit à son fournisseur qu’il n’a pas d'argent sur lui, mais plutôt un chèque. Ce que Ndiaye accepte. Le grossiste est tombé des nues lorsqu’il s'est rendu à la Banque où on lui a signifié non seulement que le chèque était sans provision, mais que le compte de son débiteur M. Ba ne fonctionnait pas depuis belle lurette. M. Ndiaye se rend compte qu’il a affaire à un escroc. Il se rend alors à la Division des investigations criminelles (Dic) pour porter plainte contre M. Ba. Devant les enquêteurs, M. Bâ a versé dans le dilatoire, et sollicite un moratoire pour payer. Sa requête n’a pas été acceptée par le grossiste. M. Ba a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour escroquerie.
Visite du ministre Mor Ngom auprès des chefs religieux
£Après avoir accompagné le Président Macky Sall à Tivaouane, Ndiassane, Thiénaba et Kaolack, le ministre Mor Ngom est retourné à sa base politique, le département de Bambey pour rendre visite aux différents chefs religieux de la localité. Il en a profité pour solliciter des souhaits et vœux pour la paix, la stabilité et la prospérité pour le peuple sénégalais. Comme tout bon politicien, il a saisi l'opportunité pour formuler une demande de prières pour le Président Macky et pour le peuple mais aussi pour une victoire éclatante au premier tour pour le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba.
Une 3e pirogue interceptée par la police de Malika
La police de Malika ne laisse aucune chance aux candidats à l'émigration clandestine. En moins d'un mois, les hommes du commissaire Adja Coumba Ndiaye ont mis fin au projet de voyage de trois embarcations au niveau de la plage de la localité. Exploitant un renseignement faisant état d'un groupe de jeunes qui s'apprêtaient à voyager par pirogue pour les côtes européennes, un dispositif de surveillance a été monté à la plage dite Apix. Ce qui a permis aux policiers d'intercepter deux petites pirogues avec à leur bord beaucoup de candidats à l'émigration irrégulière qui tentaient de rejoindre une grande pirogue se trouvant en haute mer. Les limiers ont mis la main sur l'un des convoyeurs, alors que les voyageurs clandestins ont fondu dans la nature. Interrogé, A. Sow a nié catégoriquement son implication dans cette affaire. Ce dernier était chargé d'embarquer les migrants depuis les filaos de la plage aux petites pirogues, d'après des sources de Seneweb. A. Sow, menuisier de profession, a été déféré hier au parquet pour mise en danger de la vie d'autrui et trafic de migrants. La police de Malika avait intercepté, le 20 août dernier, 28 candidats à l'émigration clandestine qui tentaient de rejoindre l'Espagne. Les hommes du commissaire Adja Coumba Ndiaye avaient aussi déjoué, le 18 septembre dernier, une embarcation et interpellé 23 migrants.
Attaque contre le Khalife général des chérif à Saint-Louis
Du nouveau dans l'affaire de l'attaque perpétrée contre le Khalife général des chérif à Saint-Louis. Selon des sources de Seneweb, la police a déjà bouclé l'enquête. Les six présumés auteurs dont une fille ont été présentés hier au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de SaintLouis. Les mis en cause sont poursuivis pour violation de domicile, violence et voies de fait. Les éléments du commissariat central ont également saisi l'arme à feu du Khalife avant de la mettre à la disposition du parquet. Il ressort de l'enquête que le nom de Cheikhna Cheikh Sadibou Aïdara ne figure pas sur le permis de port d'arme, mais plutôt celui de son frère. Pour rappel, il s'agit d'un règlement de comptes. Six individus ont effectué, dans la nuit du lundi au mardi, une expédition punitive, vers 2h du matin à Darou, en réaction à une dispute les opposant aux petits-fils du Khalife. Ce dernier a été malmené puis blessé légèrement au niveau du doigt. Il a tiré un coup de sommation pour repousser