L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI : VOUS AVEZ DIT PSYCHOSE ?

Et de deux ! Le mal est venu encore de Paname. Les esprits non puritains comme ce Kaccoor qui ne s’assagit jamais pourront bientôt croire qu’on nous a intentionnellement fourgué cette maladie. Histoire de nous mettre en quarantaine pour qu’on ne « s’enjaille » plus ! Autrement dit, qu’on ne s’éclate plus. Les ivoiriens diraient manger, boire et « kinguer ». Vous voulez un dessin ? Et c’est l’axe Almadies - Guédiawaye qui a été visé. Le premier, c’est un quartier de luxe. Les mauvaises langues diraient de luxure ! L’ambiance de Dakar – Plateau des années 90 s’est installée dans ce coin chaud de la ville où crèchent les nouveaux riches et autres expatriés qui fuient la plèbe et les autochtones. L’autre bout de l’axe, c’est Guédiawaye où les nuits sont très longues et animées. Ça danse, ça s’amuse de jour comme de nuit. La belle vie malgré la pauvreté. Le maire veut même faire de cette agglomération un Paris bis. Avec les dix milliards de dollars de Petrotim ? L’ambitieux ! On attend toujours. En tout cas, c’était sa promesse de campagne. Faut-il mettre ces deux coins, les Almadies et Guédiawaye, en quarantaine ? Point besoin de s’alarmer ! Nous autres Nègres, on a la peau dure. Ni la saleté ni le coronavirus ne peuvent nous tuer En tout cas, on compte peu de victimes de race noire et personne n’en est mort jusqu’ici. Touchons du bois ! On parle de psychose. Mais c’est un peu exagéré, non ? Nos marchés sont toujours animés et l’on se donne de chaleureux coups de mains. On vous force même à serrer les pinces si vous refusez de les tendre. Les Kaccoor, également, continuent de roucouler. Les vieux retraités continuent toujours de se rincer les yeux des processions de belles Jongoma et autres midinettes du quartier. Vous pensez qu’ils portent des masques ? Oh, que non, ils ont le nez creux et sentent la bonne chair. Juste pour dire que coronavirus ou pas, la vie suit son rythme habituel dans ce charmant pays des paradoxes. Et ça ira mieux si les prochains rassemblements religieux sont interdits. Ce qui serait une excellente nouvelle pour le pays ! L’autre bonne nouvelle étant que le coronavirus a contraint le Chef à réduire ses innombrables déplacements à l’étranger ainsi que ses courbettes dans les salons des familles religieuses. Comme quoi, le coronavirus n’a pas que des effets négatifs surtout que, cerise sur le gâteau, il contraint nos compatriotes à veiller à leur hygiène !…

KACCOOR BI

DEUX CAS, BONJOUR LES DEGATS !
Pour notre manchette de Une « Deux cas, bonjour les dégâts ! », nous avons parodié le slogan d’une célèbre campagne contre l’abus d’alcool lancée par le gouvernement français de l’époque en prélude à l’adoption de la fameuse loi Evin (Claude, ministre socialiste). Ce slogan qui a connu beaucoup de succès en France, disait ceci : « Un verre, ça, va, deux verres…bonjour les dégâts ! »

DECLARATION DE PATRIMOINES  L’OFNAC A REÇU DE 2014 A 2018 621 DOSSIERS
De 2014 à 2018, le nombre de déclarations de patrimoine reçues par l’OFNAC s’élève à six cent vingt et un (621) dossiers. Sur ce total, cinq cent cinquante huit (558) concernent les déclarations de patrimoine d’entrée en fonction et soixante trois (63) sont des déclarations de sortie de fonction indique le rapport 2018 de l’OFNAC. L’analyse des résultats globaux montre une baisse des déclarations reçues en 2018 par rapport aux années précédentes. En effet, quarante et un (41) déclarations d’entrée en fonction ont été reçues en 2018 contre cent trente cinq (135) en 2016 et soixante deux (62) en 2017.

PLAINTES ET DENONCIATIONS ENREGISTREES PAR L’OFNAC
A travers ses différentes plateformes (numéro vert, email, courrier, interface web), l’OFNAC reçoit et enregistre les plaintes et dénonciations. Au total, au cours de l’année 2018, un nombre de soixante treize (73) plaintes et dénonciations, dont dix sept (17) déposées sous le sceau de l’anonymat, a été enregistré. Ce qui porte le total de plaintes et dénonciations reçues depuis la création de l’Office à mille deux cent soixante dix sept (1 277). Les plaintes ont été plus fréquemment envoyées sous la forme de lettre quarante six (46). Elles proviennent de toutes les régions à l’exception de celles de Tambacounda, Kédougou et Matam. Les faits ou infractions les plus fréquemment visés par les plaignants sont : la fraude et la corrup tion : vingt-quatre (24), les litiges fonciers : quatorze (14), le faux et l’usage de faux : quatre (04).

TEMOIGNAGE : ADIEU GRAND-FRERE HERVE BOURGES !
C’était en 1994, après une audience avec son ami le Président Abdou Diouf qui, dans la soirée de ce jour-là, devait quitter Dakar pour participer à un sommet de la Cedeao à Abuja. Cheikh Tidiane Dièye, conseiller spécial N° 1 chargé de la communication du chef de l’Etat, était dans la délégation et le conseiller de presse de la Présidence, Amadou Gaye, était absent du territoire national. Le ministre d’Etat, ministre des Affaires et Services présidentiels (Mesap), Ousmane Tanor Dieng, m’avait alors demandé, en tant que gestionnaire du journal « Le Débat » dirigé par Cheikh Tidiane Dièye, d’accompagner M. Hervé Bourges qui devait rendre une visite de courtoisie au Haut Conseil de l’Audiovisuel (HCA), présidé alors par le magistrat Cheikh Sarr, à l’immeuble Fahd. Après une séance de travail de deux tours d’horloge, le président Hervé Bourges, sur le chemin du retour, dès qu’on était entré dans la voiture mise à sa disposition, avait laissé éclater sa colère. « Jeune homme, m’avait-il interpelé, comment pouvez-vous accepter, avec tous les bons journalistes et les hommes de culture que compte ce pays, que des magistrats dirigent votre HCA ? » Plus tard, ayant convié à déjeuner ses confrères et amis Bara Diouf, Mame Less Dia, Pierre Biarnès, alors correspondant du journal « Le Monde » en Afrique de l’Ouest francophone ainsi que son cadet Nicolas Balique, chef du bureau régional de RFI, sans compter le philosophe Babacar Sine, Hervé Bourges avait encore reposé le débat de la présidence du HCA. Un organe dont il soutenait qu’il devait être dirigé par un journaliste. Ce n’est qu’en 2013 que le Président Macky Sall a accédé à cette pertinente demande d’Hervé Bourges avec la nomination d’un doyen de la presse sénégalaise, en l’occurrence mon ami Babacar Touré, à la présidence du CNRA (Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel) pour un mandat de six ans. Puis, l’actuel Président a investi de sa confiance un autre journaliste, Babacar Diagne, qui a succédé à Babacar Touré et assure actuellement la présidence du CNRA. Rien que pour ce coup de gueule poussé en faveur des journalistes sénégalais, Hervé Bourges, qui aimait beaucoup ce pays où il a séjourné plus de 30 fois au cours de sa riche carrière et où il comptait de nombreux amis, méritait ce petit hommage de ma part. Repose en paix, Grand Frère !