L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - LES COURTISANS
Etre au bas de l’échelle et se retrouver subitement au sommet. Ça peut vous rendre complètement arrogant. Sortir de la crasse pour être exposé à la lumière. Se retrouver subitement riche alors que vous n’osiez même pas rêver poser vos fesses sur un vélo. C’est là le destin de quelques politiciens habiles et sournois sous nos cieux. Des personnes qui n’accèdent à un mieux-être que par la ruse et les magouilles, la flagornerie. Depuis quelque temps, ça braie, ça hurle, ça essaie de convaincre sur l’impérieuse nécessité d’un troisième mandat du Chef. Car, sans lui ce serait le déluge. Une belle insulte à notre intelligence. Toutes les arguties lexicales développées pour asseoir cette idée nous font rire. C’est indécent de voir des personnes qui avaient combattu un troisième mandat de l’ancien président, vociférer comme si on leur arrachait leurs bijoux de famille. Il est tout autant choquant de voir des personnes qui poussaient Me Wade au suicide à l’œuvre auprès de son successeur pour le pousser à faire les mêmes choses que le Vieux. C’est encore manquer de respect aux morts des évènements de 2012. Face aux nombreuses sorties de ministres et autres directeurs d’établissements publics dont certains disent avec répugnance qu’ils se contrefichent que le pays brûle. Face donc à ces déclarations incendiaires, le Chef ne doit plus se réfugier dans son « ni oui ni non ». Son argument était qu’il ne voulait pas que les gens ne travaillent plus. Mais il est constant que son gouvernement de combat est plus sur le terrain de la surenchère qu’au front de la guerre contre la vie chère. D’ailleurs aucun d’entre eux ne parle de coût de la vie. Toutes leurs sorties sont concentrées sur le débat du troisième mandat avec leur volonté funeste de lui tordre le bras. Bien entendu, ce n’est point pour leur amour du pays mais pour la pérennisation de leurs privilèges que la jouissance du pouvoir leur procure. Des courtisans qui seront les premiers à lâcher celui à qui ils veulent tordre le bras.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
MONDE ARABE/AFRIQUE MACKY SALL DEPLORE LA FAIBLESSE DES RELATIONS ECONOMIQUE
Le président Macky Sall a déploré hier à Alger la faiblesse des relations économique entre les mondes arabe et africain. Il prenait part en tant que président en exercice de l’Union Africaine au 31ème sommet de la Ligue Arabe sur invitation du président algérien Abdelmadjid Tebboune. « En matière de coopération économique, de commerce et d’investissement, nous pouvons et devons encore mieux faire » a soutenu le président Macky Sall. « Les leçons tirées de la pandémie COVID-19, l’impact de la guerre en Ukraine, de même que la création de la Zone de libre-échange continentale africaine devraient nous inciter à mieux coopérer dans des domaines clefs comme l’agriculture, les infrastructures, les mines, l’énergie, le numérique, la finance, ainsi que l’industrie pharmaceutique et médicale. Je lance un appel pressant à tous nos partenaires du monde arabe, y compris le secteur privé, afin que nous poursuivions nos efforts communs dans ce sens, en tirant avantage de nos complémentarités » a-t-il poursuivi.
ECONOMIE LA BANQUE NATIONALE D’ALGERIE S’INSTALLE AU SENEGAL
Parmi les résultats de la visite du président Macky Sall en Algérie, il convient de retenir la décision de la puissante Banque nationale d’Algérie de s’installer à Dakar d’ici décembre ou janvier. L’information a été livrée par le Pôle Communication de la Présidence. Avant cela, elle avait été déjà rendue publique par le directeur général de la Banque nationale d’Algérie, Mohamed Lamine Lebbou, le mardi 30 août dernier en marge d’une cérémonie consacrée à la signature d’un mémorandum d’entente entre la banque et le groupe Télécom Algérie. « Cette opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie de déploiement à l’international de la Banque Nationale d’Algérie », avait-t-il ajouté. La Banque Nationale d’Algérie (BNA) est dotée d’un capital de 3,144 milliards de dollars. Elle est positionnée comme la 12ème banque en Afrique. Le président de la République a aussi reçu le PDG de Sonatrach, le premier groupe d’hydrocarbures du continent, et la Présidente du patronat algérien. Le Sénégal attire de plus en plus les investisseurs algériens. Le patronat algérien veut se lancer au Sénégal dans l’industrie de pipes (tuyauterie pour eau et hydrocarbures), la fabrique d’appareils électriques sans oublier le lancement il y a quelques semaines de la ligne maritime directe Alger-Dakar.
DECES DE SALIF DIALLO LE MONDE DU SPORT ET DES MEDIAS PLEURE UN PROFESSIONNEL, SIMPLE ET COURTOIS
L’Agence de presse sénégalaise (APS) et toute la presse locale, voire africaine sont en deuil suite au rappel à Dieu, ce lundi, de notre confrère Salif Diallo. Le journaliste était l’un des meilleurs reporters sportifs de ce pays. Son décès a plongé toute la corporation dans la tristesse. Lundi, la grande mosquée de la Cité CPI, non loin de la VDN, a refusé du monde. Ils sont journalistes, membres de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), représentants du gouvernement, des différentes fédérations sportives ou encore de simples anonymes à être venus assister à la levée du corps qui s’est tenue après la prière de Takussan. Au micro, se sont succédé plusieurs personnalités du monde des médias, mais aussi du sport afin d’apporter des témoignages sur le défunt qui était alité depuis quelques mois. Pour le représentant du ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousseynou Dieng, Salif était d’un grand professionnalisme, qui avait de la rigueur, de la simplicité et de la courtoisie. Pour son Directeur général, Thierno Birahim Fall, qui n’a pas pu retenir ses larmes, feu Diallo était un journaliste engagé, déterminé et dévoué pour son pays. En dehors du pays également, des organisations comme la Confédération africaine de football (CAF), des journalistes de renom, des associations regroupant des journalistes de presse sportive étrangères ont tous salué la mémoire du défunt parti à l’âge de 53 ans. Salif Diallo, formé au Cesti, était de la 26ème promotion et dirigeait jusqu’à son décès le Service ses Sports de l’APS.
NECROLOGIE : SAUF DIALLO INHUME, HIER AU CIMETIERE MUSULMAN DE VELINGARA
Après la levée du corps de notre défunt confrère, le cortège funèbre a pris la route vers le sud du pays, plus précisément Vélingara, où résident sa mère, ses frères et sœurs et ses proches parents. Une forte délégation de l’Agence de presse sénégalaise était dans le cortège pour accompagner le défunt jusqu’à sa dernière demeure. Initialement prévu à 10 heures, l’enterrement a finalement eu lieu à 15 heures après la prière de Tisbar. La prière mortuaire s’est tenue dans la mosquée du quartier Syllacounda ou Samba Quinzan. Dans la matinée, juste après l’arrivée de la délégation venue de Dakar, un récital du Coran, des prières et des témoignages sur le défunt ont rythmé la matinée. Mamadou Salif Diallo dont toutes les formalités pour la Coupe du monde étaient déjà faites repose désormais au cimetière musulman de Vélingara, à côté de son homonyme et frère de son père, Mamadou Salif Diallo, décédé lui en 2009.
MAROC KHALIFA SALL DISTINGUE COMME AUTEUR DU LEADERSHIP DES GOUVERNEMENTS LOCAUX AFRICAINS
Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), l’organisation faîtière des gouvernements locaux africains fondée en 2005 dans la ville de Tshwane en Afrique du Sud, a tenu son 28eme comité exécutif, ce 1er novembre 2022, dans la ville de Tanger au Maroc. Ce grand événement a regroupé plusieurs personnalités des gouvernements locaux africains. A cette occasion, l’ex-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, a été honoré comme auteur du leadership des gouvernements locaux par Rohey Malick Lowe, maire de Banjul, Présidente de Rafela Afrique et Vice-Présidente du Parlement Mondial des Maires. Cette distinction salue le travail exceptionnel que l’ancien maire de Dakar, candidat à la présidentielle 2024, a pu accomplir dans sa précédente mission.
EQUIPE NATIONALE DES MAILLOTS A… 45.000 FRS, UNE FOUTAISE DE LA FEDERATION
C’est vraiment du foutage de gueule que font ces gens de la Fédération sénégalaise de football. Le président Me Augustin Senghor et son équipe sont de vrais plaisantins. Comment comprendre qu’à l’orée de la Coupe du monde, dans moins de deux semaines, ils sortent des maillots officiels de l’équipe nationale du Sénégal pour les vendre à 45.000 frs. Une vraie insulte pour les populations et surtout une incompétence notoire d’une Fédération qui n’a que la chance d’avoir sous la main une génération dorée de talentueux joueurs sénégalais. D’ailleurs lorsque l’information a été rendue publique, elle a suscité un rejet total au niveau des réseaux sociaux. Une condamnation générale de l’acte posé par la Fédération sénégalaise de football qui favorise la contrefaçon et la piraterie des maillots de l’équipe nationale. « Quel gâchis ! A ce prix, seule une infime minorité de privilégiés pourra acquérir un maillot du Sénégal. Votre approche marketing donc du merchandising est impertinente. Il y a un prix psychologique qu’on ne peut pas dépasser pour un maillot au Sénégal surtout dans ce contexte socio-économique très difficile… Manifestement, il n’y a pas eu réflexion approfondie à ce niveau. La FSF sera la perdante dans cette opération. Vous favorisez les faussaires qui ont commencé à inonder le marché de maillots. C’est dommage, les Sénégalais supporteront leur équipe nationale, mais avec des maillots contrefaits ! » rouspète vigoureusement le journaliste Guédel Mbodj sur sa page Facebook. Qui vous disait que la Fédé, c’est une bande de copains et de coquins dont la seule mission, c’est de s’accaparer des deniers du football et de ne rien servir au foot sénégalais.
ECONOMIE SOLIDAIRE : VICTORINE NDEYE OUVRE LES CONCERTATIONS AVEC L’ASCODEM
A peine installée dans ses nouvelles fonctions de Ministre de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire, Victorine Anquediche Ndeye a reçu, avant-hier lundi dans l’après-midi, l’association des commerçants et délégués de marchés ASCODEM. Une séance de travail à l’auditorium des sphères ministérielles Ousmane Tanor Dieng avec les délégués des marchés de la région de Dakar pour discuter sur les perspectives de l’économie sociale et solidaire et les financements liés. Un prétexte selon Victorine Ndeye de faire une évaluation du milliard dont a eu à disposer l’ASCODEM en direction des différents acteurs de l’association. « Pour la première fois les commerçants recevaient un financement de l’Etat. Un appui qui a été possible grâce à la levée des contraintes puisque 98 millions de francs ont été pris en charge en termes d’appui et de subvention pour prendre en compte ce qui était demandé en termes de garantie. Ce qui l’ai a permis d’avoir un taux d’intérêt qui a été de 6% en substitution de la garantie qui leur avait été demandé dont les acteurs n’avaient forcément les moyens d’apporter cette garantie », a expliqué le ministre de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire. La toute première cohorte composée essentiellement des acteurs des marchés de Dakar a eu à bénéficier d’un milliard de Francs Cfa. Aujourd’hui, cet appui constitue un motif de satisfaction pour les membres de ASCODEM. D’ailleurs, ils souhaitent que ce modèle de financement soit dupliqué à l’échelle nationale. « Ils en demandent parce que c’est une expérience qu’il voudrait reconduire mais aussi diffuser partout à travers le pays », a relevé Mme Ndeye. « Si après évaluation, l’expérience est concluante nous pouvons l’étendre au niveau des différentes régions. Une réunion technique se tiendra et d’ici la fin du mois de novembre les recommandations seront mises en application. Ce qui va nous permettre d’aller très vite et d’apprécier les différentes problématiques qui ont été soulevées », affirme le ministre qui s’engage à formaliser et à renforcer les capacités des acteurs afin de trouver des solutions à impact social.