L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

MILITAIRES PORTÉS DISPARUS LE CORPS DE L’ADJUDANT-CHEF DIDIER BADJI TOUJOURS INTROUVABLE, CELUI DU SERGENT-CHEF SAMBOU REPECHE
Le corps sans vie repêché, avant-hier, par les sapeurs-pompiers est bel et bien celui du sergent-chef Fulbert Sambou, agent à la Direction générale des renseignements militaires. Il a été formellement identifié par ses parents et camarades d’armes à la morgue de l’hôpital Principal de Dakar. D’après certaines informations obtenues par « Le Témoin » quotidien, le corps de Fulbert Sambou, en putréfaction, était coincé dans les rochers des falaises maritimes du Cap-manuel situé à la pointe sud de la presqu’île du Cap-Vert (Dakar). Il reste maintenant à retrouver le corps de l’adjudant/chef de la gendarmerie Didier Badji en détachement à l’Inspection générale d’Etat(Ige). Les recherches menées par les éléments de la Marine nationale et des Sapeurs-pompiers se sont donc pour retrouver le corps. Rappelons-le, depuis samedi dernier 19 novembre 2022, les deux sous-officiers n’ont pas donné pas signe de vie aussi bien au niveau de leur service qu’au sein de leurs familles. Selon un communiqué du procureur de la République, la géo localisation de leurs appareils téléphoniques avait permis de les situer au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel. Arrivés sur les lieux indiqués, les enquêteurs de la Brigade Prévôtale de la gendarmerie y avaient retrouvé un filet de pêche tendu, des restes d’appât de crevettes ainsi que des chaussures appartenant aux deux militaires à savoir Fulbert Sambou et Didier Badji. Une chose est sur, le mystère de cette disparition collective reste et demeure toujours entier…
HASARDS
Ce que certaines personnes de mauvaise foi peuvent avoir l’imagination fertile ! Rendez-vous compte, en ce moment où toutes les énergies sont mobilisées pour retrouver les corps de l’adjudant-chef Didier Badji et du sergent-chef Fulbert Sambou (ce dernier a finalement été repêché), elles osent rappeler que, comme la veille de la convocation d’Ousmane Sonko devant le juge d’instruction en mars 2021, l’Armée a encore déclenché une vaste opération en Casamance. Cette fois-ci, le prétexte est de détruire des champs de chanvre indien dans le Nord-Sindian, département de Bignona, le même d’où sont originaires les deux sous-officiers disparus ! En mars 2021, on l’a dit, la convocation d’Ousmane Sonko, un Casamançais, par le juge, avait coïncidé avec une vaste opération de l’Armée pour démanteler les bases du chef rebelle César Atoute Badiate ! Et si on ajoute à cela que François Mancabou, garde du corps arrêté dans le cadre de l’affaire de la prétendue « Force spéciale » et mort en prison dans des conditions suspectes était lu aussi un Casamançais, on se dit que même si ces mauvaises langues n’ont pas raison, elles savent en tout cas nous faire douter ! Comme disent les Ouolofs, « seytané waxul deug wayé… »
LIBÉRATION DE PAPE ALÉ NIANG LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION EN PHASE AVEC LA CAP
La Coordination des Associations de Presse (CAP) a été reçue en audience par le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, en présence de son Directeur de Cabinet, Madame Fatou Bintou Sall, et du Directeur de la Communication, Ousseynou Dieng. Selon le communiqué de presse de la CAP, la rencontre s’est déroulée dans une bonne ambiance avec des échanges sur la situation des médias. Sur l’affaire Pape Alé NIANG, les responsables de la CAP ont convaincu la tutelle de l’urgence de travailler ensemble pour la libération du journaliste et directeur de publication de Dakarmatin.com. Cette affaire a freiné tousles efforts déployés pour la tenue des Assises de la presse qui visent à réunir les conditions d’une presse professionnelle, libre et responsable. Ces Assises nationales du secteur des médias permettraient de trouver des solutions structurelles durables. Le ministre de la Communication a salué l’initiative de l’atelier de Toubab Dialaw qui avait réuni les différentes organisations de la CAP et des doyens de la profession. Les acteurs de la presse nationale ont insisté sur les effets néfastes de l’arrestation de Pape Alé NIANG sur l’image de marque du Sénégal depuis le dimanche 6 novembre 2022. En effet des organisations supra nationales de défense et de protection de la liberté de presse comme le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ), la Fédération Internationale des Journalistes(FIJ), Reporters Sans Frontières(RSF), Media Fundation West Africa (MFWA) sont en train d’internationaliser le combat pour la libération de Pape Alé Niang. Le Sénégal, qui avait perdu 24 places dans le dernier classement de RSF, pourrait se retrouver dans une position dégradante pour sa démocratie. La situation est d’autant plus préoccupante qu’à partir du 1er décembre, le Sénégal sera, selon le Comité de Protection des Journalistes (CPJ),rétrogradé au rang des pays où les journalistes sont malmenés ou en danger. Par un hasard de calendrier, Reporters Sans Frontières tient sa prochaine réunion internationale à Dakar, au cours de laquelle l’image du Sénégal de pays de démocratie et de liberté d’opinion et de presse risque d’être remise en question. Le ministre et la délégation de la CAP ont, dans ce contexte, convenu qu’il faut aller vers l’apaisement et la décrispation à propos de cette affaire. Aussi, ont-ils décidé de rencontrer les Ministres de la Justice et des Forces Armées. L’objectif est de parvenir à obtenir, dans un premier temps, une liberté provisoire pour Pape Alé Niang. La CAP a salué la disponibilité du Ministre et son ouverture quant à une décrispation de cette tension qui expose le Sénégal à la risée du monde.
TELECOMS L’ARTP EN CROISADE CONTRE LE VOL DE CABLES DE TELECOMMUNICATION
Les vols de câbles de télécommunication et de liens de transmission par fibre optique provoquent une perte estimée à plusieurs milliards de francs chaque année. L’ARTP entend lutter contre un tel fléau. Ce jeudi, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes chargée de veiller à la qualité des services dans les réseaux de télécommunication a indiqué qu’elle est souvent interpelée « sur les causes exogènes à la base de ces fléaux qui affectent la disponibilité des réseaux » selon son directeur général Abdoul Ly. Ce dernier a fait état de la récurrence de vols de câbles d’infrastructures de télécommunication, de « coupures accidentelles » de liens de transmission en fibre optique pendant la conduite de travaux BTP ainsi que des effets de masques. Selon le DG de l’ARTP, l’urbanisation galopante, les grands travaux effectués au cours de ces dernières années contribuent à la récurrence de ce phénomène qui touche également d’autres catégories d’infrastructures ou des chantiers de l’Etat dont le TER et le futur BRT. La solution a été, selon l’ARTP, de mener plusieurs actions comme la création d’un comité de pilotage « devant veiller à la qualité du service et à la couverture réseau avec toutes les parties concernées ».
SUPPORTERS DE LEBOUGUI AU QATAR LA PARTITION DU DOYEN MOUSSA GUEYE THIATH
Dans le cadre de leur déplacement pour soutenir l’équipe nationale du Sénégal, le comité de supporters de l’ASC Lébougui de Rufisque outre les soutiens de quelques autorités municipales comme le maire de la Ville de Rufisque Omar Cissé et autre Assane Kassé édile de la commune de Rufisque Nord, a eu aussi à bénéficier de la générosité de notre confrère le doyen Moussa Gueye Thiath, président fondateur du périodique rufisquois Echo du consommateur, qui a débloqué 500 mille francs pour accompagner les ultras de l’équipe navétane de Dangou Nord partis supporter Les « Lions de la téranga » au Qatar. Il est également bon de rappeler que le doyen Moussa Gueye Thiath n’en est pas à son coup d’essai dans ce genre d’action à caractère social. A travers son geste, audelà de l’ASC Lébougui, notre confrère vient d’honorer l’ensemble des membres de notre corporation plus particulièrement ceux qui sont au niveau de la Ville de Rufisque. Bravo doyen, on en redemande encore.
SANTE 70.000 TOILETTES CONSTRUITES EN 2023
Le Gouvernement va construire 70.000 toilettes sur l’ensemble du territoire national. La révélation a été faite par les services du ministère de l’Eau et de l’Assainissement le week-end dernier à Ndiongnick, département de Mbirkilane, région de Kaffrine à l’occasion de la Journée mondiale des toilettes. Issakha Diop, secrétaire d’Etat représentant le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a estimé que le thème retenu cette année « eau souterraine et assainissement », au-delà d’adresser les interactions entre les eaux usées et les eaux souterraines, est une invite à l’introspection pour une meilleure prise en compte de la dimension Gestion Intégrée des Ressources en eau (GIRE) dans les interventions en matière d’assainissement. Il a annoncé la construction, dans toutes les régions du Sénégal, d’ici à fin 2023, de près de 70 000 latrines. Si l’on se fie aux explications de Issakha Diop, des milliers d’ouvrages ont été réalisés permettant d’améliorer les performances du sous-secteur avec notamment le taux d’accès à l’assainissement rural qui est passé de 26,2 % en 2005 à 50,7 % en 2020 et celui de l’assainissement urbain, de 56,7 % à 74 % sur la même période. Le cadre de cette cérémonie a été choisi pour mettre un accent particulier sur le volet sensibilisation des populations vis-à-vis des toilettes.
SANTE 70.000 TOILETTES CONSTRUITES EN 2023 (BIS)
« Avoir des toilettes à la maison, à l’école et dans les lieux de travail contribue certes à préserver la qualité de nos aquifères ; mais elle contribue surtout à la santé, à la dignité, à la sécurité de nos concitoyens notamment les femmes, les filles et les personnes vulnérables » a souligné M. Issakha Diop. Selon lui, c’est justement pour avoir compris cela que le Gouvernement a mis en place desinitiatives, avec l’appui des Partenaires, pour appuyer les ménages les plus vulnérables à disposer de toilettes adéquates. « Parallèlement à ces initiatives, des campagnes de sensibilisation pour un changement de comportement ont été mises en œuvre à travers, entre autres, l’approche Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC) y compris dans la région de Kaffrine et dans la commune de Ndiognick. Avec cette approche soutenue par l’UNICEF et d’autres partenaires, plus de 4 500 villages, soit plus de 1 800 000 personnes ont abandonné la défécation à l’air libre, laquelle a reculé de 11 points entre 2005 et 2020, le taux étant passé de 36,1% à 25,1 % ».