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23 juin 2025
LA FSBB MISE SUR L’EXPERIENCE D’OTIS HUGHLEY JR
Encore un changement d’entraîneur à la tête de l’équipe nationale féminine du Sénégal ! Exit, Alberto Antuña Leal qui n’aura disputé que le TQO, la Fédération de Basket informe de l’arrivée d’un nouveau technicien
Encore un changement d’entraîneur à la tête de l’équipe nationale féminine du Sénégal ! Exit, Alberto Antuña Leal qui n’aura disputé que le TQO, la Fédération de Basket informe de l’arrivée d’un nouveau technicien. Il s’agit l’Américain Otis Hughley Jr pour l’opération reconquête du titre continental que le Sénégal avait perdu en 2017.
La Fédération sénégalaise de basketball (FSBB), qui a nommé Otis Hughley Jr nouvel entraineur de l’équipe féminine du Sénégal, veut miser sur l’expérience du technicien américain pour la ‘’reconquête’’ du titre continental perdu depuis 2015, a-t-on appris de l’instance fédérale. ‘’Le choix porté sur Otis Hughley Jr est fondé sur son cursus, son expérience et son palmarès. Il entre dans le cadre de la préparation du plan de reconquête du titre féminin obtenu en 2015, et après quatre finales jouées sur les cinq derniers Afrobasket’’, indique un communiqué parvenu à l’APS. Otis Hughley Jr a été nommé nouvel entraîneur de l’équipe du Sénégal féminine de basket jusqu’à l’Afrobasket 2025 prévu entre fin juillet et début août prochain à Abidjan, a annoncé mardi, dans un communiqué, la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB). Le technicien américain remplace l’Espagnol Alberto Antuna Leal, qui n’est resté que neuf mois à la tête de la sélection féminine nationale de basket.
Dans son communiqué, la FSBB rappelle qu’elle avait une première fois pris contact avec M. Hughley Jr pour remplacer Moustapha Gaye, qui avait démissionné de son poste d’entraîneur des Lionnes après la finale de l’Afrobasket 2023 perdue à Kigali, contre le Nigeria. ‘’Malheureusement, ce dernier n’était pas disponible au mois de février 2024 pour conduire notre équipe nationale féminine au tournoi pré-olympique en raison de ses engagements’’, précise le texte. Face à cette situation, la fédération de basket a engagé, en novembre dernier, Leal pour diriger les Lionnes au tournoi d’Anvers (Belgique) avec pour mission de qualifier l’équipe aux Jeux Olympiques (JO) de Paris qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août prochain. ‘’Il était convenu entre les parties de maintenir l’entraîneur à son poste en cas de qualification aux Jeux Olympiques et, qu’à défaut de qualification, la fédération se réservait le droit de continuer avec lui ou de le libérer’’, explique le communiqué. Les Lionnes ont été éliminées des JO de Paris 2024 après trois défaites en autant de matchs contre le Nigeria (65-72), la Belgique (66-97) et les Etats-Unis (39-101). ‘’Après une analyse lucide de notre participation au tournoi pré-olympique de février 2024 qui, il faut le rappeler, n’était pas mauvaise, la FSBB a décidé de revenir à son premier choix en nommant Otis Hughley, entraîneur jusqu’à l’Afrobasket 2025 prévu en fin juillet début août 2025 à Abidjan’’, liton dans le communiqué.
Le technicien américain est l’actuel entraîneur de l’équipe féminine de l’université d’Alabama aux Etats-Unis. A 59 ans, il a remporté deux Afrobasket (2019 et 2021) avec l’équipe nationale féminine du Nigeria et participé avec elle aux Jeux Olympiques de Tokyo de 2020.
Par Isaac Yankhoba NDIAYE
CAMES, ENIEME SCANDALE AU CTS SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES
L e Comité Technique Spécialisé est chargé d'évaluer les travaux des enseignants qui souhaitent passer d'un grade à un autre : de maitre-assistant à maitre-conférence, de maitre de conférence à professeur titulaire
( Pour une présentation simple et comprendre ce que le Cames détruit)
L e Comité Technique Spécialisé (CTS) est chargé d'évaluer les travaux des enseignants qui souhaitent passer d'un grade à un autre : de maitre-assistant à maitre-conférence, de maitre de conférence à professeur titulaire. Ce comité qui se réunit chaque année est composé d'enseignants de tous les grades désignés par leur pays respectif.
Ces représentants sont chargés de faire des rapports sur les dossiers qui leur sont confiés, étant entendu, que nul ne peut être rapporteur d'un dossier provenant d'une université de son pays.
Sur la base de ces rapports, l'enseignant est promu ou non. C'est le schéma classique qui a permis à beaucoup d'entre nous de faire toute notre carrière universitaire. Mais, le Cames a, depuis peu, initié une réforme que l'on prétend moderne, avec notamment des réunions de CTS en ligne... un concours d'agrégation sous le même format, de nouvelles grilles d'évaluation ....
C'est à partir de là que le cafouillage a commencé avec de nombreuses défaillances dans cette nouvelle manière de procéder sur laquelle je me suis permis d'alerter en 2023. Mais comme le Cames a l'ouïe peu fine, il est impérieux, encore une fois, de sonner l'alerte, d'autant plus que ce qui vient d'arriver est encore pire.
Le CAMES à travers le CCG (Comite consultatif général) vient de toucher le fond de l'aberration: après délibérations sur la base des rapports, plusieurs candidats ont vu leur dossier rejeté faute de pertinence scientifique. Le CCG qui ne renferme aucun juriste en son sein, a une autre lecture de la grille d'évaluation et a fait reprendre les délibérations.
Évidemment, le CTS a maintenu ses décisions antérieures c'est-à-dire que les dossiers soumis ne pouvaient etre agrées en l'état.
C'est dans ce contexte que le CCG, se substituant au CTS, a inscrit d'autorité bon nombre de ceux qui avaient été ajournés. En d'autres termes , le CCG a statué à la place du CTS.
Résultat: Trois membres au moins du CTS ont déposé leur démission, en considérant que leur présence n'avait plus de sens au sein de cette structure d'évaluation devenue bien inutile.
Je reprends mes conclusions d'il y a 2 ans: il faut auditer le CAMES techniquement et financièrement. Et si cette dernière forfaiture passe, faute de ne pouvoir dissoudre le CTS sciences juridiques et politiques, il faudra alors envisager un autre mode d'évaluation de nos enseignants, à l'instar de nos amis Béninois.
J'adjure les nouvelles autorités à regarder de près ce qui se passe au CAMES: il y va de notre crédibilité scientifique qu'on est en train de sacrifier sous l'autel d'une certaine "diplomatie scientifique" consistant à admettre des candidats qui ne le méritent pas, tout juste pour un prétendu équilibre géo-politico- académique. Ne laissons pas mourir le CAMES par la faute de faux dévots.
MIMI FAIT FEU DE TOUT BOIS
L'ancienne Première ministre n'y va pas avec le dos de la cuillère pour critiquer son ancien patron et les responsables de son ancien parti, qu'elle accuse d'être manipulés par Macky Sall dans le but de déstabiliser le nouveau régime
L’ancien Premier ministre et présidente du mouvement Mimi, accuse l’ancien chef de l’État, Macky Sall d’être derrière les attaques des responsables de son parti contre successeur Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko. En conférence de presse hier, mercredi17 juillet, Aminata Touré n’a pas manqué d’interpeller le président français Emmanuel Macron qui a nommé l’ancien chef de l’État « Envoyé Spécial du 4P»enprécisantqueMackySall ne peut pas continuer à travailler pour vous et diriger un parti politique d’opposition au Sénégal.
La présidente du « Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance » (Mimi) apporte la réplique à ses anciens camarades de parti de l’Alliance pour la République (Apr) après leur dernière sortie sur les 100 premiers jours de la gouvernance du président Bassirou Diomaye Faye. S’exprimant hier, mercredi 17 juillet lors d’une conférence de presse tenue au siège de son mouvement sur ces 100 premiers jours du Président Diomaye, l’ancienne Premier ministre a accusé son ancien patron et président de l’Apr, Macky Sall d’être derrière les attaques des responsables de son parti contre successeur Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko. Selon elle, c’est l’ancien chef de l’Etat qui donne directement des ordres que ses anciens collègues à l'Apr exécutent en multipliant des sorties médiatiques dans l’espoir de décrocher une place sur la liste nationale lors des prochaines élections législatives. « Ceux qui en ce moment vitupèrent à l’APR sur le bilan des 3 mois n’ont jamais été nommés dans un gouvernement par Macky Sall, il les manipule à distance et eux-mêmes espèrent être payés en retour par un poste de député sur la liste nationale lors des prochaines élections législatives », confie l’Ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice, en feu.
Les personnalités un tant soit peu sérieuses à l’Apr vous ne les avez pas vu à leur conférence de presse, elles quittent d’ailleurs le navire en accélérant la cadence », ironise l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE), avant d’ajouter : « Ces opérations qui consistent à vouloir sa perle moral des sénégalais en travestissant la vérité sont directement coordonnées à distance par Macky Sall car c’est le seul, je dis bien le seul, qui autorise la tenue de réunion dans sa permanence. Je connais bien ceux qui tenaient la conférence de presse, ils suivent à la lettre la voix de leur maître, ils ne sont que les simples exécutants des instructions de Macky Sall qui compte revenir un jour au pouvoir et je parie avec vous ici que Macky Sall se proposera pour diriger la liste APR/Benno aux prochaines législatives ».
Dissolution de l’Assemblée nationale le 31 juillet
Par ailleurs, l’ancienne Premier ministre a suggéré la dissolution à partir du 31 juillet prochain de l’Assemblée nationale et la tenue des nouvelles élections législatives qui vont permettre aux Sénégalais d’en finir une bonne fois pour tout avec l’ancien chef d’État, Macky Sall et ses partisans. « Cette Assemblée n’a plus de légitimité. Les députés de BBY ont tous été laminés dans leur bureau de vote. À la place du Premier ministre, Ousmane Sonko, je ne ferai pas ma déclaration de politique générale devant ces députés ».
« Ou Macky Sall continue à travailler pour vous et il démissionne de son poste de président de l’APR… »
Poursuivant son propos, la patronne du mouvement Mimi estimant que Macky Sall, « après avoir échoué avec le 3ème mandat et le report de l’élection présidentielle, maintenant, de l’extérieur, ne s’avoue toujours pas vaincu, manœuvre à distance pour troubler la quiétude et la sérénité retrouvées dans le pays ». C’est à cet effet, qu’elle interpelle le président français, Emmanuel Macron. « Nous interpellons son patron, le président Macron : Macky Sall ne peut pas continuer à travailler pour vous et diriger un parti politique d’opposition au Sénégal. Ce serait une immixtion de la France dans les affaires intérieures du Sénégal », a-t-elle martelé avant de lancer toujours à l’endroit du chef d’État français. « Ou Macky Sall continue à travailler pour vous et il démissionne de son poste de président de l’APR ou alors il démissionne du poste d’Envoyé Spécial que vous lui avait octroyé pour rester à la tête de son parti l’APR. Voilà Monsieur Macron ce qui doit être clarifié dans les meilleurs délais ». Loin de s’en tenir-là, Aminata Touré interpellant l’ancien chef de l’État invite ce dernier à dire aux Sénégalais «si oui ou non il touche son indemnité d’ancien président et bénéficie des privilèges alloués aux anciens présidents ».
Bilan des 100 jours de Diomaye-Aminata toure répond a l’APR - «Un régime qui a causé tant de morts peut-il se signaler à l’opinion avec autant d’arrogance… ?»
La présidente du mouvement Mimi apporte son soutien aux familles des victimes de l’ancien régime du président Macky Sall et demande l’annulation de la loi d’amnistie. En conférence de presse hier, mercredi 17 juillet sur les 100 premiers jours du président Bassirou Diomaye Faye, Aminata Touré a accusé les membres de l’ancien régime d’avoir tenté désespérément à faire oublier leurs propres méfaits en s’adonnant de plus en plus à des critiques contre les nouvelles autorités.
L’ancienne Premier ministre, Aminata Touré est formelle. Les sorties de plus en plus récurrentes des membres de l’ancien régime ne sont qu’une stratégie visant à détourner l’attention des Sénégalais sur les méfaits de leur gouvernance pour ne pas rendre des comptes. En conférence de presse hier, mercredi 17 juillet sur les 100 premiers jours du président Bassirou Diomaye Faye et les critiques de ses anciens camarades de partis au sein de l’APR, elle a en effet, accusé ces derniers de tenter désespérément de briser l’élan optimisme né du changement du 24 mars aux allures de délivrance en essayant de noyer les avancées concrètes de notre nouveau régime dans un lot de contre-vérités.
Poursuivant son propos, elle a indiqué que le but de cette manœuvre est d’abord de « faire oublier leurs propres méfaits, notamment la mort d’une soixantaine de jeunes lors des manifestations, les détournements massifs notamment le scandale des 1000 milliards du Fonds Covid clairement mis en évidence dans le rapport de la Cour des Comptes sans compter le pillage du foncier symbolisé par le tong- tong de Mbour 4 ». Ainsi, s’interroge-t-elle, « Comment les tenants d’un régime qui a causé tant de morts et de souffrance peuvent-ils se signaler à l’opinion avec autant d’arrogance alors qu’ils trainent des casseroles géantes ? » Elle a tenu à mettre sévèrement en garde les camarades de l’ancien chef de l’État en annonçant son soutien aux familles des victimes et en demandant la révocation de la loi d’amnistie parla prochaine Assemblée nationale. « Au lieu de demander pardon au Peuple sénégalais, ils pensent pouvoir manipuler l’opinion ! Nous soutenons les familles des victimes et demandons que la loi d’amnistie soit révoquée parla prochaine Assemblée nationale afin que les commanditaires et exécutants des tueries des jeunes manifestants soient traduits en Justice. Que l’enquête sur la disparition des gendarmes Fulbert Sambou et Didier Badji soit diligentée et que l’on sache ce qui leur est arrivé ». Dressant son bilan des 100 premiers jours de la gestion du président Diomaye Faye, elle a procédé à l’énumération d’un certain nombre de réalisations du nouveau régime que selon elle, l’opposition essaye de faire rapidement oublier aux Sénégalais. C’est ainsi qu’elle a cité entre autres, la réduction des prix des denrées de première nécessité qui a soulagé les ménages dans un contexte d’inflation mondiale, Le paiement de la somme de 41 milliards lié aux remboursements des acteurs agricoles avec une bonne gestion de la distribution des semences avec l’aide de l’armée, Le paiement des arriérés de bourse des étudiants, La réaffectation des terrains de Mbour 4. Ils veulent aussi rapidement effacer de la mémoire des sénégalais ; La démission du président de la République des fonctions occupées dans son parti tel qu’il l’avait annoncé lors de la campagne électorale et la renégociation des licences de pêche saluées selon elle par les professionnels du secteur et les populations elles-mêmes
LA POLITIQUE ET LA MOBILISATION DES JEUNES DANS LES ACTIVITES AGRICOLES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens parus ce jeudi, traitent de sujets se rapportant à la politique et au programme national de mobilisation des jeunes dans les activités agricoles.
Dakar, 18 juil (APS) – Les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent de sujets se rapportant à la politique et au programme national de mobilisation des jeunes dans les activités agricoles.
En politique, le quotidien Bës Bi écrit qu’au lendemain de la sortie de ses anciens camarades de parti, ‘’Aminata Touré est monté au créneau ce mercredi. Face à la presse, la présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance (Mimi) a indiqué que Seydou Guèye et Cie sont dans une tactique de faire oublier leur +mal gouvernance+ et leurs +crimes+’’.
‘’Aminata Touré ne doute pas un instant que c’est Macky Sall qui a commandité les attaques de l’Alliance pour la République (APR) contre Bassirou Diomaye Faye. (…) elle a accusé la France de s’immiscer dans les affaires intérieures du Sénégal en laissant l’ancien Président, leader d’un parti d’opposition, rester Envoyé spécial des 4 P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète)’’, écrit le journal.
Selon Les Echo, ‘’Mimi Touré se défoule sur Macky Sall et écrase l’Alliance pour la République (ARP)’’.
‘’Mimi Touré réprimande ses anciens camarades de l’APR’’, dit Vox populi, ajoutant que l’ancienne Première ministre ‘’accuse l’APR de vouloir +éclipser cette lueur d’espoir intervenue le 24 mars’’.
Aminata Touré ‘’accuse l’ancien chef de l’Etat, Macky Sall d’être derrière les attaques des responsables de son parti contre successeur les Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko. En conférence de presse hier, mercredi 17 juillet, Aminata Touré n’a pas manqué d’interpeller le président français Emmanuel Macron qui a nommé l’ancien chef de l’État +Envoyé Spécial du 4P+ en précisant que Macky Sall ne peut pas continuer à travailler pour vous et diriger un parti politique d’opposition au Sénégal’’, écrit Sud Quotidien qui affiche à la Une ‘’Mimi fait feu de tout bois’’.
Selon Le Quotidien, ‘’Mimi, ancienne Première ministre, apprécie, à sa valeur, les 100 jours du nouveau régime en saluant les actes posés par celui-ci durant cette période. Elle s’en est prise à la +nouvelle opposition+ qui, selon elle, est dans la +désinformation+ et dont le +programme+ est de travailler pour faire +sauter+ le duo Diomaye-Sonko’’.
Le même journal constate qu’après 100 jours au pouvoir, ‘’le régime Diomaye-Sonko devra encore faire face à une opposition incarnée par Bougane Guèye et Thierno Bocoum, qui occupent un champ de ruines. Car, les autres forces politiques, désabusées par les résultats du 24 mars, ont du mal à se réveiller de ce traumatisme pour reprendre la marche vers le sommet’’.
WalfQuotidien aussi fait le même constant, relevant que ‘’depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye, on constate une nouvelle émergence de leaders comme Thierno Bocoum, Bougane Guèye Dany. A l’image de l’APR, ils occupent le devant de la scène critiquant à tout va le régime. Ils font ainsi de l’ombre aux leaders d’envergure, à savoir Idrissa Seck, Malick Gakou, Khalifa Sall, Déthié Fall, etc. Ces derniers, à l’exception des communiqués de remerciements au lendemain de la présidentielle, brillent par leur silence de cimetière’’.
Le Soleil met en exergue le programme national de mobilisation des jeunes dans les activités agricoles et signale que 24 fermes ont été choisies. ‘’Le Sénégal a expérimenté il y a quelques années les +Vacances citoyennes+ pour mobiliser la jeunesse pendant les vacances scolaires, fouetter sa citoyenneté et lui faire joindre l’utile à l’agréable’’, rappelle le journal.
‘’Cette année, note la publication, le gouvernement lance le Programme national de mobilisation des jeunes et de leurs groupements dans les activités agricoles, de lutte contre l’émigration irrégulière et de la dégradation de l’environnement. La nouveauté est que le programme sera matérialisé par des séjours dans les fermes de l’Anida, de l’Oncav, de l’Anpej, du Prodac, des Scouts du Sénégal et dans des entreprises d’agrobusiness. Agriculture donc, mais aussi citoyenneté avec plusieurs camps d’utilité publique’’.
LES RECETTES FISCALES EN HAUSSE
Comparées au premier trimestre 2023, les ressources du budget général ont évolué à la hausse de «13,94 milliards FCFA» en valeur absolue
Les services de l’administration fiscale ont été plus performants au premier trimestre 2024, comparativement à la même période en 2023, renseigne le Rapport trimestriel d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024. Selon ledit document financier, les recettes ont connu une hausse de 1,77%. Et ce, en raison de bonne collecte des services du recouvrement.
Comparées au premier trimestre 2023, les ressources du budget général ont évolué à la hausse de «13,94 milliards FCFA» en valeur absolue, soit 1,77% en valeur relative. Cette hausse est imputable aux «ressources internes (+17,10 milliards FCFA», soit +2,3%) grâce au bon niveau de recouvrement des recettes fiscales (+28,8 milliards FCFA, soit 4,0%), notamment des impôts directs et indirects qui ont respectivement augmenté de 0,76 milliard FCFA (soit 0,3%) et 22,17 milliards FCFA (soit 5,3%), par rapport à l’année précédente.
Cette performance en recettes internes s’expliquerait par le changement de régime, avec les nouvelles autorités qui misent sur l’Impôts sur les sociétés (Is). Car, convaincues que si tous les imposables s’acquittent régulièrement de leur impôt, elles arriveront à mettre en œuvre le projet. les credits de la lfi 2024 en hausse de 57 milliards.
Les crédits du budget général ouverts par la Loi de finances initiale (Lfi) 2024, pour un montant de 5533,90 milliards FCFA, ont été revus à la hausse de 56,73 milliards FCFA pour se chiffrer à 5590,64 milliards FCFA au 31 mars 2024. Cette hausse est due aux reports de crédits d’investissement financés sur ressources internes (56,73 milliards FCFA) effectués en début d’année. Les dépenses exécutées du budget général s’élèvent à 1358,71 milliards FCFA, représentant 24,30% par rapport aux crédits ouverts, au 31 mars 2024. Dans le détail, les taux d’exécution sont ainsi établies : 27,80% pour les dépenses ordinaires, soit 1027,94 milliards FCFA et 17,47% pour les dépenses en capital, soit 330,78 milliards FCFA.
L’exécution des dépenses du budget général est répartie comme suit : les charges financières de la dette publique pour 181,67 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 31,42% ; les dépenses de personnel pour 353,49 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 24,51% ; les dépenses d’acquisitions de biens et services pour 90,03 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 21,33% ; les dépenses de transferts courants pour 402,74 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 32,10% ; les dépenses d’investissement exécutées par l’Etat pour 20,64 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 5,93% ; les dépenses de transferts en capital pour 152,88 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 18,13% et les dépenses en capital sur ressources externes pour 157, 26 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 22,41%.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 18 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'As, Le Soleil, Bes Bi le jour, Yoor-Yoor bin, Stades, Libération, L'Observateur
Baadoolo - Appoo keur jambour !
Incroyable ! Le paradis est là. Loo guent rek, mou fekk sila. Puisque ceux-là qui ont occupé des terrains et villas d’autrui gratuitement sont dans l’autre monde. Keur moom, dangay kheyi rek deukk ? Il n’y a plus de keur keuri. Ce n’est pas loin de l’invasion des «criquets pèlerins» qui vidaient Auchan et des magasins de portables... Mais c’est aussi révélateur d’un volcan social qui dort. Qui ne peut plus entendre ses hectares distribués comme des bonbons. C’est le rêve de disposer d’un terrain ou d’une villa. Ndeysaan. Yaakaar dafa foor !
En provenance du Sénégal Une embarcation fait deux morts dont une fillette de 2 ans
Une fille de deux ans est décédée ce mardi à l’hôpital de Tenerife, quelques heures seulement après son arrivée dans l’archipel espagnol des Canaries. Selon les informations rapportées par le site Infomigrants, la pirogue dans laquelle la petite fille se trouvait était partie une semaine plus tôt des côtes sénégalaises. Un jeune homme de 20 ans, qui se trouvait à bord du même canot, est également mort. La même source rapporte que sept personnes, dont deux enfants, en état de déshydratation ont aussi été hospitalisées. Un garçon de huit ans, est arrivé dans un état grave mais les médecins ont pu le stabiliser. 51 migrants originaires du Sénégal, de la Mauritanie, du Mali et de la Guinée étaient à bord de la pirogue.
Les clefs de la mosquée de Tivaouane remises en septembre Sonko annonce la création d’un ministère chargé du Culte
La grande mosquée de Tivaouane est à 95 % de taux d’achèvement. L’information est de l’ancien ministre de l’Intérieur Mouhamadou Mactar Cissé. En sa qualité de président de l’association Jama’atou Nour, il a été reçu le mardi 16 juillet avec une délégation composée des membres de ladite association par le Premier ministre Ousmane Sonko. Les clefs seront officiellement remises au khalife général des tidianes lors du prochain Gamou. «En tout cas, globalement, on a bâti sur 2, 7 ha et le bâti fait 1, 3 ha. C’est une mosquée énorme qui sera certainement la plus grande au Sud du Sahara», a dit Mactar Cissé. L’ensemble de la mosquée, renseigne l’architecte Malick Faye, peut accueillir jusqu’à 53 000 fidèles. Les membres du comité de pilotage ont aussi informé qu’il reste un montant de 2,5 milliards pour achever complétement les travaux. Pour le Premier ministre Ousmane Sonko, l’Etat va répondre favorablement à la demande. Il annonce la création d’un ministère chargé du culte avec des financements pour répondre aux sollicitations dans ce sens. L’inauguration sera faite à la fin de l’année 2024.
Pour la consolidation du processus électoral - Le Cosce et le Ndi lancent un livre blanc
Pour la consolidation du processus électoral, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), avec l’appui du National democratic institut (Ndi) a lancé un projet de livre blanc à partir d’un sondage en plus des entretiens avec les acteurs. Un guide d’entretien est partagé dans ce sens pour recueillir les différentes propositions. Le livre blanc partira notamment des recommandations des Missions d’observation électorale (Moe). L’expert électoral Ndiaga Sylla a été chargé de la
Nouvelle saisie de cocaïne à l’Aibd Une contrevaleur estimée à plus de 3 milliards FCFA
La Brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) a effectué, le dimanche 14 juillet dernier vers 23h, une nouvelle saisie de cocaïne. Un communiqué parvenu à Emedia indique qu’«il s’agit de 36 plaquettes d’un poids de 40,3 kilogrammes d’une contrevaleur de 3 milliards 200 millions de francs CFA». La même source révèle que «la drogue a été soigneusement rangée dans deux valises appartenant à une dame de nationalité française en partance pour l’Europe». Le test positif à la cocaïne effectué par les agents des Douanes a été confirmé par le Laboratoire national d’analyse de drogues de la Police technique et scientifique. «Cette saisie fait suite à l’exploitation judicieuse d’un renseignement en rapport avec les Services de la Haute autorité des aéroports du Sénégal (Haas). La mise en cause a été arrêtée et la procédure suit son cours», explique la douane qui rappelle que c’est la deuxième saisie de drogue destinée à l’exportation réalisée par la Brigade spéciale des Douanes de l’Aibd après celle du 8 juin 2024 portant sur 20 kilogrammes de cocaïne.
Oustaz Alioune Sall «Pour un Sénégal meilleur, nous devons être en conformité avec l’Islam»
L’Association ALI IMRAN et son responsable moral, Oustaz Alioune Sall, ont organisé, ce mercredi, la grande Conférence annuelle Achoura sous le thème général : «La vie en société». Le président de ladite association, Salif Sow, revenant sur l’objet de la rencontre, a déclaré : «Comme à l’accoutumée, nous avons l’habitude d’organiser cette cérémonie qu’on appelle ‘’Yaw mal achoura’’, le lendemain de la Tamkharite.» Dans son intervention, Oustaz Alioune Sall a montré comment vivre en société, comment nous unir pour un Sénégal meilleur et pour une prospérité dans ce pays. C’est sur ces entrefaites que le conférencier a indiqué que toutes les familles religieuses ont été conviées à cette conférence annuelle parce que, ditil, «si on veut vivre bien dans la société, aimons-nous les uns les autres, pour qu’on puisse davantage construire un Sénégal meilleur et davantage être en conformité avec ce que nous enseigne notre religion, l’islam».
par Fatou Kassé-Sarr
LES SIGNIFIANTS DE LA NOUVELLE COMMUNICATION PRÉSIDENTIELLE
Ce nouveau style axé sur la transparence, l'accessibilité et la proximité avec le peuple, annonce le renouveau dans les relations entre citoyens et dirigeants. Il devra toutefois faire la preuve de son efficacité à travers la gouvernance
La communication joue un rôle crucial en gouvernance, servant de pont entre les dirigeants et les citoyens. L'arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye marque un tournant significatif dans la communication présidentielle au Sénégal. Ce nouveau style, caractérisé par la transparence, l'accessibilité et la proximité avec le peuple, semble annoncer une ère de renouveau dans les relations entre les citoyens et leurs dirigeants. Le titre de sa dernière prise de parole, "100 jours de progrès pour un Sénégal souverain, juste et prospère", encapsule parfaitement cette vision.
Les ruptures marquantes du nouveau style
Utilisation du wolof comme langue principale : Contrairement à ses prédécesseurs, le président Bassirou Diomaye Faye commence ses discours en wolof avant de passer au français. Cette inversion marque une rupture nette avec la tradition où les présidents s'exprimaient d'abord en français avant de résumer en wolof. Ce choix permet une connexion directe avec la majorité de la population sénégalaise, transcendant les barrières linguistiques et culturelles souvent associées à l'usage du français dans les communications officielles. Cette décision symbolise une volonté salutaire de mieux se faire comprendre par le plus grand nombre. Mais aussi, de souveraineté linguistique et culturelle, renforçant le sentiment d'appartenance nationale.
Transparence et absence de langue de bois : Le président Faye s'efforce de répondre aux questions de manière claire et directe, illustrant ses propos par des exemples concrets. Cette approche pédagogique facilite la compréhension des enjeux nationaux et des actions gouvernementales par le grand public. Contrairement à Macky Sall, qui était souvent perçu comme distant, condescendant et autoritaire, Faye adopte un ton posé, sincère et naturel, évitant les polémiques inutiles.
Accessibilité et proximité avec le peuple : Le respect semble être une valeur cardinale pour le président Faye. Il a exprimé son respect envers les Sénégalais et les médias et a promis de tenir régulièrement des rencontres avec eux. En s'adressant d'abord à la presse sénégalaise pour s’exprimer sur la politique interne, il marque une rupture avec Macky Sall, qui privilégiait les médias étrangers. Le président Faye montre qu'il accorde la priorité aux préoccupations et aux intérêts des Sénégalais : la communication sur les enjeux nationaux doit se faire à l'intérieur du pays, avec ceux directement concernés.
Style Ferme et résolu : Bien que son ton soit posé, doux et ouvert au dialogue, le Président Faye est également très ferme dans son style. Cette fermeté est cruciale pour inspirer le respect et la confiance. Il montre ainsi qu'il est prêt à prendre des décisions difficiles et à s'attaquer aux problèmes avec détermination, tout en restant à l'écoute. Cette combinaison d’ouverture et de fermeté pourrait rassurer les citoyens sur sa capacité à diriger efficacement et à maintenir l’ordre tout en étant juste. De plus, son style compense les critiques sur sa jeunesse et son manque d'expérience de l'État. En se montrant ferme et résolu, il dissipe les doutes sur sa capacité à gouverner un pays comme le Sénégal. Sa communication proactive et son engagement sincère font oublier son âge et son parcours relativement court dans les hautes sphères de l'État, en inspirant plutôt une confiance nouvelle et rafraîchissante.
Cette nouvelle approche illustre une volonté de se rapprocher du peuple, de renforcer la souveraineté nationale, et de privilégier la transparence et l'engagement direct avec les citoyens. Il mise sur la confiance et le respect mutuel, tout en valorisant les ressources et les voix locales.
Les promesses implicites et explicites de cette approche
L’engagement pour la transparence gouvernementale : Le président a lancé plusieurs audits, notamment sur la gestion des ministères, visant à instaurer une culture de reddition de comptes et à éradiquer la corruption. La publication de rapports de la Cour des comptes et de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) témoigne de cette volonté de transparence.
La Volonté de rapprochement avec les citoyens : En s'exprimant en wolof et en répondant sans langue de bois, le président montre qu'il est à l'écoute des préoccupations des Sénégalais et qu'il souhaite établir un dialogue direct avec eux. Cette approche pourrait contribuer à restaurer la confiance des citoyens envers leurs dirigeants.
Le renouveau dans la gouvernance : Le titre de sa prise de parole et ses actions initiales indiquent une ambition de réformer les institutions pour les rendre plus justes et plus efficaces. Promesses de souveraineté, de justice et de prospérité qui créent cependant des attentes élevées chez les Sénégalais, qui vont attendre que ces paroles se traduisent en actes concrets.
Les implications politiques et sociales
L'ancien régime, sous Macky Sall, était souvent perçu comme distant, arrogant et indifférent aux préoccupations des Sénégalais, avec une communication axée sur les milliards dépensés pour les grands travaux. Cette perception a pu éroder la confiance des citoyens envers leurs dirigeants, créant un fossé entre le peuple et le pouvoir. En contrastant avec cette approche, le président Faye, prend le temps d’informer sur ses intentions, cherche à montrer une réelle empathie et une écoute active envers les Sénégalais.
Un renforcement de la confiance entre le peuple et le pouvoir ? : Cette nouvelle approche pourrait contribuer à restaurer la confiance des citoyens envers leurs dirigeants, un élément crucial pour la stabilité politique et le développement du pays.
Une démocratisation de l'information politique ? : En rendant le discours politique plus accessible et compréhensible, cette nouvelle communication pourrait faciliter l'adhésion aux politiques gouvernementales et améliorer la compréhension des enjeux nationaux par la population.
Une potentielle augmentation de l'engagement citoyen ? : Une communication transparente et accessible peut encourager les citoyens à s'impliquer davantage dans les affaires publiques et à exercer un contrôle plus vigilant sur l'action gouvernementale.
L'impact sur la gouvernance et le rapport politique-peuple
Les bénéfices d’un tel style de communication sont de plusieurs ordres, comme par exemple :
Faciliter l'adhésion aux politiques gouvernementales : En expliquant clairement les actions et les réformes, le président peut obtenir un soutien plus large pour ses initiatives.
Améliorer la compréhension des enjeux nationaux : Les explications pédagogiques et les exemples concrets permettent aux citoyens de mieux comprendre les défis et les opportunités auxquels le pays est confronté.
Renforcer le contrôle citoyen sur l'action publique : Une communication transparente permet aux citoyens de mieux surveiller et évaluer les actions du gouvernement, renforçant ainsi la démocratie.
Analyse de la symbolique des 100 jours
Critiqué par certains, une adresse au peuple à 100 jours de l’accession au pouvoir peut être lue de plusieurs manières :
Rupture avec les pratiques antérieures : En choisissant de faire un bilan à ce moment précis, le président s'inscrit dans une tradition politique tout en marquant une rupture avec les pratiques de son prédécesseur. Cela démontre une volonté de transparence et de reddition de comptes régulière.
Établissement d'un nouveau contrat de confiance : Le titre "100 jours de progrès pour un Sénégal souverain, juste et prospère" et les actions entreprises montrent que le président est déterminé à tenir ses engagements et à instaurer une nouvelle dynamique de gouvernance.
Amorce d'une nouvelle ère de communication politique : Cette prise de parole en wolof, combinée à des réponses claires et directes, symbolise un nouveau style de gouvernance, plus proche des citoyens et plus transparent.
Défis et Limites de cette Approche
Cette approche communicationnelle, à côté des bénéfices, comporte toutefois des défis et un certain nombre de limites si la parole ne suit pas l’action :
Le maintien de la constance dans le temps : La cohérence dans la communication et l'action est essentielle pour conserver la confiance des citoyens. Pour que cette nouvelle approche de transparence et d'accessibilité soit efficace, le président Faye devra par conséquent s'engager à la maintenir tout au long de son mandat.
La gestion des attentes élevées du public : Il sera impératif que ces engagements se concrétisent par des politiques efficaces et des améliorations tangibles dans la vie quotidienne des citoyens. Car les promesses de souveraineté, de justice et de prospérité ont suscité de grandes attentes parmi les Sénégalais.
L’équilibre entre transparence et confidentialité gouvernementale : Trouver cet équilibre est crucial pour assurer la sécurité nationale tout en maintenant la confiance du public. Le gouvernement devra alors naviguer avec soin entre la nécessité de transparence et l'obligation de confidentialité pour certaines décisions stratégiques.
Conclusion : L'Importance de l'adéquation entre Communication et Action
Le nouveau style de communication du président Bassirou Diomaye Faye offre une opportunité de réconcilier les Sénégalais avec leur président et de revitaliser la démocratie du pays. Son approche inspire confiance en lui en tant que leader capable de naviguer avec assurance à travers les défis complexes de la gouvernance, démontrant que la compétence repose non pas seulement sur l'âge ou l'expérience passée, mais aussi sur la vision et la détermination actuelles. Cependant, il est essentiel de rappeler que la communication, aussi efficace soit-elle, n'est qu'un outil au service de la gouvernance. Le véritable test de cette présidence résidera dans sa capacité à transformer ces paroles en actions concrètes pour le bénéfice du peuple sénégalais.
Fatou Kassé-Sarr est DG Labell’Com, agence spécialisée en communication politique, publique et marketing territorial.
par Abdoulaye Seck
DU ZIRCON À LOMPOUL : RÉALITÉ D'UNE LONGUE CATASTROPHE DE L'HISTOIRE
Les populations espéraient beaucoup du projet minier de la GCO. Mais force est de constater aujourd'hui que leurs rêves se sont transformés en désillusion face à des promesses non tenues et des impacts environnementaux et sociaux dévastateurs
Plus d'une décennie d’exploitation et d'extension en zircon dans la zone des Niayes, la Grande Côte Opération SA (GCO) a démarré ses activités extractives dans la Commune de Diokoul Diawrigne précisément dans la zone de Lompoul depuis fin 2022.
Rappelons que l’exploitation des minerais dans la zone des Niayes, notamment à Diogo, avait attiré l’attention des Sénégalais après quatre années d’exploitation, sans grande satisfaction. Le constat est général. On note la présence des routes toujours défectueuses, des pistes latéritiques non entretenues, ce qui provoque le soulèvement de particules. Bref, l’environnement est maussade, sans compter les impactés toujours le désespoir. Aujourd'hui, la GC0, une entreprise minière franco-australienne, déroule actuellement ses activités à Lompoul plus précisément dans le désert. C'est un projet qui concerne la région de Thiès et de Louga au Sénégal. Il est détenu en majorité par le groupe français Eramet.
Lompoul, le théâtre des rêves perdus
En 2021, j'avais alerté dans mon article intitulé : Le projet d'exploitation minière à Lompoul : entre espoir et incertitude. Avant l'arrivée de cette société, les populations de la Commune de Diokoul Diawrigne, n'ayant aucune information concrète, avaient des interpellations et des rêves en errance. Aujourd'hui, la montagne a accouché une souris et la réalité avec des promesses non tenues comme l'emploi des jeunes, les financements et l'accompagnement psychosocial des impactés. En plus, des catastrophes vont impacter l'humanité dans les années à venir dans cette zone.
Dans un passé récent, des autorités étatiques sont allées jusqu'à proférer des menaces, se rangeant catégoriquement dans le camp de la GCO. En effet, certaines font croire à la population que c'est un projet du Plan Sénégal Émergeant (PSE) ; d'autres soutiennent la propagande et la promotion pour des raisons personnelles et purement pécuniaires au détriment de leur peuple.
Nous assistons, de nos jours, à Lompoul à des endroits barrés, où le troupeau a perdu le chemin de la recherche d'endroits fertiles et verdoyants. La GCO exploite aussi des champs sans ou avec des rémunérations modiques ou très insuffisantes. Des maraîchers sont au chômage continu car ils n'ont plus de moyens de subsistance tout en gardant leur dignité. Des agriculteurs qui détenaient par mois ou par année des revenues très importantes se trouvent actuellement dans des situations inconfortables. Ils crient leur ras-le-bol à cause de la baisse de la nappe après le passage de la GCO. Nous assistons aussi à des familles déplacées ou disloquées, laissant derrière des patrimoines ou des souvenirs qui ont participé à forger des humanités. Tout cela à cause de la mauvaise gestion de la société minière.
La société détruit plus qu'elle ne répare...
D'ailleurs, Lompoul sera aux oubliettes. Ce qui faisait notre fierté, notre patrimoine disparaîtra à jamais. Nos futurs enfants vont entendre parler ce fameux bijou avec simplement des photos à l'appui. Le tourisme à Lompoul est mort à cause de la disparition du désert. Depuis plusieurs semaines, la société opère sur les dunes de sable avec tout son matériel, perturbant la quiétude des touristes. Une situation très déplorable.
Combien de familles vont souffrir ? Les vendeuses d'objets d'art qui n'avaient que ce métier pour nourrir leur progéniture, que vont-elles faire maintenant ? Le père au chômage retrouvera-t-il rapidement un travail face aux préoccupations quotidiennes ? Des conséquences très néfastes sur notre vie en société constituent le bilan de la GCO sous le complice de certaines autorités.
Des sources révèlent qu'ils ont programmé un désert artificiel en remplacement à l'œuvre de Dieu. Quelle ignorance ! Pitoyablement, ce désert artificiel se trouve dans une autre commune que celle de Diokoul Diawrigne dans la région de Louga.
La population de Lompoul habite presque sur des dunes de sable. D'ici quelques années, rien ne pourra plus arrêter le vent ou les orages. Nous craignons la destruction de maisons ou de toits. C'est évident. Ce qui nous restait comme bouclier a été raser par la société d'exploitation minière avec son cortège de poussières pouvant occasionner toutes sortes de maladies.
Aujourd'hui, toute la zone de Lompoul est derrière son maire M. Gora Gaye devant une société minière qui ne respecte pas ses engagements de même que les populations.
Cependant, la Commune de Diokoul Diawrigne fait confiance aux nouvelles autorités en l'occurrence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, son premier ministre Ousmane Sonko et son ministre de l'Énergie Birame Soulèye Diop. Si elles ne peuvent pas arrêter l'exploitation, ce que la population souhaite pour sauver leur zone, que ces autorités veillent au respect des normes sociales et environnementales pour le bien-être de tous.