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23 juin 2025
LE NGOR ET LE JOM DEVAIENT INTERDIRE À L’APR DE PRENDRE LA PAROLE
Le ministre porte-parole de lapPrésidence, Ousseynou Ly, a tenu à apporter une réplique salée et de très haute facture à l’Alliance pour la République suite à sa sortie
Le ministre porte-parole de la Présidence, Ousseynou Ly, a tenu à apporter une réplique salée et de très haute facture à l’Alliance pour la République (APR) suite à sa sortie d’hier. Surfant sur sa casquette de membre du Gouvernement, Ousseynou Ly a déconstruit totalement toutes les accusations des responsables de l’APR qui, selon lui, ne devraient même pas prendre la parole s’ils incarnaient les valeurs de « jom » et de « ngor » pour avoir assassiné plus de 60 personnes, blessé plus de 500 personnes et exilé des milliers de jeunes. Entretien exclusif.
Le Témoin - L’Apr reproche au gouvernement une absence de cap, une absence d’orientation sur les politiques publiques, l’inexistence du Projet, des reniements en cascades, des menaces, des perquisitions fiscales, des pertes d’emplois. Quelles réponses apportez-vous à ces griefs ?
Ousseynou LY - La Constitution du Sénégal consacre la liberté de parole à chaque citoyen, mais les valeurs de « jom » et de « ngor » devraient interdire à certains, plus particulièrement aux membres de l’ancien régime, de prendre la parole. Quand, sous son magistère, on a assassiné plus de 60 personnes, blessé plus de 500 personnes et poussé à l’exil des milliers de jeunes, ce qui a accentué le phénomène du Nicaragua, on doit se faire tout petit et ne pas remuer le couteau dans la plaie. En trois mois, malgré la situation très alarmante des finances du pays, le Président de la République Bassirou Diomaye et son gouvernement sont parvenus à des résultats que le régime sortant n’a jamais pu réaliser en 12 ans. En trois mois, nous avons pu annuler la signature du contrat qui allait augmenter le prix de l’eau, rembourser 41 milliards de dettes(2021, 2022, et 2023) aux agriculteurs et opérateurs, réduire les prix des denrées de consommation courante pour 53 milliards, annuler des marchés surfacturés concernant le secteur de la santé, augmenter à 120 milliards l’enveloppe de la campagne agricole, rembourser 10 milliards aux hôpitaux dans le cadre de la CMU, arrêter la spoliation foncière à Mbour 4 et sur le Littoral pour ne citer que ces actions… Si on parvient à ces actions salutaires malgré la tension financière héritée de l’ancien régime, c’est parce qu’on a une parfaite maitrise des finances du pays et le sens des priorités.
Sur les fonds politiques qui sont transformés en fonds secrets, l’Apr parle d’un manque d’élégance du président Diomaye Faye parce que ses prédécesseurs n’ont jamais parlé de cette question. Or, selon l’ancien parti au pouvoir, tout ce qui se fait avec les fonds est encadré et un rapport déposé à l’Assemblée nationale. L’Apr parle, en s’adressant à vous, d’une absence préoccupante de maîtrise a minima du budget et de ses règles d’exécution. Quelle est votre réponse à ces accusations ?
Le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a dû faire preuve de beaucoup de retenue pour décrire la tenue des finances de la Présidence de la République et du pays de façon générale. Son sens de l’Etat l’invite à laisser les corps de contrôle faire leur travail et ne pas les gêner dans leurs missions. La ligne d’action du Président de la République repose sur le triptyque « Jub - Jubal - Jubbanti ». Alors,si dire aux Sénégalaisla situation de leurs finances est un manque d’élégance, que nos « amis » se préparent à en enregistrer d’autres car, s’agissant de la conduite des affaires de ce pays, la transparence sera toujours de mise. Toutefois on les comprend aussi, le régime sortant a toujours été allergique à la transparence et à la reddition des comptes. C’est une chose nouvelle qu’ils viennent de découvrir. Les fonds politiques dits fonds « spéciaux » mis à la disposition du Président ont été consommés par l’ancien régime en flagrant mépris des règles de consommation des crédits qui limitent l’utilisation de 50% des fonds sur les 6 mois d’exercice.
L’Apr dément les propos du chef de l’Etat disant qu’il n’a rien trouvé dans les caisses. Quelle est la situation exacte que vous avez trouvée ?
La situation financière de ce pays est catastrophique : surfacturations, détournements, fuites de capitaux, spoliations, emplois fictifs… tout y est. Qu’ils ne s’impatientent pas. Les résultats des audits et contrôles en cours révéleront qui a fait quoi et comment il l’a fait.
Selon toujours l’Apr, l’anéantissement des contrats annoncé par le président Diomaye ferait courir un risque de poursuites judiciaires et de condamnations à l’Etat du Sénégal. Quels effets vous font ces mises en garde sous forme de menaces de l’Apr ?
Après avoir bradé nos ressources, je pense que les gens de l’ancien régime devraient avoir la sagesse de nous laisser réparer — « Jubbanti » — leurs dégâts. Ils ont été incapables de préserver les intérêts du Sénégal dans l’exploitation des ressources naturelles. Ils n’ont passu faire. Alors, qu’ils observent le silence et nous laissent faire ! Pour la réduction des prix des denrées ils avaient dit que c’était impossible. Nous l’avons fait. Ce sera toujours ainsi car, quand on est incapable, on peut facilement penser que tout le monde est incapable.
La réforme annoncée de la justice et surtout les positions alambiquées du président sur le Conseil supérieur de la magistrature poussent l’Apr à parler d’une volonté de votre part de mettre en place une justice aux ordres. Que lui répondez-vous ?
Ont-ils peur des conséquences de leurs actes posés durant leurs 12 années de gouvernance ? S’il y a des sujets sur lesquels l’ancien régime est interdit de parler, la justice en fait partie. Les morts non-élucidées, le coude sur les dossiers, les convocations tous azimuts, les arrestations intempestives, etc. ça porte bien la signature de l’APR-BBY !
La salle des Congrès du PS porte le nom de Tanor
Le parti socialiste qui a commémoré la disparition de son leader Ousmane Tanor Dieng pendant le week-end, a baptisé hier une salle au nom du défunt secrétaire général. Désormais, la salle des Congrès porte le nom de feu Ousmane Tanor Dieng. Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a pris part à la cérémonie qui a été sobre. Puisque Taxawu Sénégal a retrouvé le parti socialiste. Mais Khalifa Sall était absent, on dit qu’il est hors du pays. Pour rappel, Vision socialiste a organisé samedi dernier une conférence sur le thème : « histoire et perspectives du PS dans un Sénégal en mutation ». Ousmane Tanor Dieng est décédé le 15 juillet 2019 à Paris.
L’Apr remobilise ses troupes
Après la débâcle, l’Alliance pour la république a dépêché des missions de remerciements dans certaines de ses bases électorales, notamment à Kaffrine, à Tambacounda entre autres. Au cours des rencontres, le président de l’Apr s’entretenait en direct avec les militants du parti. Mais le ton a depuis changé dans la formation marron-beige. Lors de son point de presse d’hier, l’Apr a invité tous ses militants et sympathisants à l’unité pour se préparer pour les échéances électorales futures afin de gouverner. Toujours est-il que cet appel intervient alors que le parti de l’ancien président de la République semble traverser une léthargie avec une cascade de départs, surtout celui attendu de son candidat à la dernière présidentielle.
Kolda a le taux de réussite au Bac le plus faible
Le bureau des examens et concours a publié les taux de réussite au Baccalauréat 2024 des différentes inspections d’Académie. C’est l’académie de Kolda qui occupe la dernière place du classement avec un taux de 37,43% derrière celle de Kédougou avec 37,79%, Sédhiou 38,98%, Kaffrine 39,82%. Cependant sur les 16 académies, c’est celle de Dakar qui arrive en tête avec un taux de réussite de 60,07%, suivie par Matam 56.56%, Pikine-Guédiawaye 53.47%, Rufisque 53.33%, Louga 50.88%, Diourbel 50.84%, Thiès 49,41%, Saint-Louis 48.45%, Tambacounda 44.63%, Fatick 44.12%, Kaolack 40.86% et Ziguinchor 40,6%. Le taux national de réussite au Baccalauréat est de 48,71%
Bah Diakhaté extrait de sa cellule pour une audition
L’activiste républicain Bah Diakhaté n’a pas encore fini avec ses déboires judiciaires. Alors qu’il est en train de purger une peine de trois mois pour diffusion de fausses nouvelles, M. Diakhaté a été extrait de sa cellule pour répondre d’une nouvelle plainte au commissariat central. C’est l’avocat Me Ousseynou Fall qui est allé se plaindre à la police pour diffamation. Sans doute, il fera l’objet d’un nouveau mandat de dépôt et d’un nouveau procès. Il avait été condamné avec son acolyte Imam Ndao, le lundi 3 juin, à une peine de trois mois de prison ferme et une amende de 100 000 francs CFA.
Contestation du nouveau bureau des chauffeurs de Thiès
La coalition And Jubbanti transport conteste déjà le nouveau bureau du regroupement des chauffeurs de la gare routière de Thiès. Elle relève des dysfonctionnements du processus. Face à la presse hier, ils ont soutenu que le bureau ne devait pas être mis en place sans au préalable qu’il y ait la tenue d'une assemblée élective pour permettre aux acteurs de choisir librement le président. Ces transporteurs en commun ont fustigé le silence sur l'agression d'un membre de la coalition lors de cette cérémonie d'installation du bureau à la gare routière de Thiès. Ils réclament des autorités administratives l’organisation d’une assemblée générale élective à la gare routière de Thiès. La coalition n'exclut rien pour être rétabli dans ses droits.
Les agents de santé du projet ISMEA en grève
Le collectif des agents de santé recrutés dans le cadre du projet ISMEA menacent de décréter une grève de deux jours renouvelables à partir du jeudi 18 juillet 2024. Ces blouses blanches fustigent leurs conditions de travail et les retards répétitifs de paiement des salaires. Devant la presse hier, au centre hospitalier régional de Ziguinchor, le collectif a révélé que sur les 76 milliards des partenaires, les salaires ne dépassent pas 16 milliards durant les 3 ans que doit durer le projet. Le porte-parole du collectif, Youba Badiane, dénonce la propension des coordinateurs à mettre le maximum des fonds disponibles dans des projets de constructions, d'achat de véhicules, de motos, d'ambulances et le financement de diverses activités, de réunions de toutes sortes de services de santé du pays. Il est tenté de dire que chaque service ou direction du ministère de la Santé et de l'Action sociale a eu sa part du gâteau. Et le comble, ajoute M. Badiane, pour un budget déjà dégagé, le personnel peine à percevoir son salaire à temps depuis quelques mois. À titre d’exemple, dit-il, à la date du 15 juillet, les salaires du mois de juin ne sont pas encore payés. Toutes ces injustices ajoutées à un avenir professionnel incertain ont fait monter au créneau ces blouses blanches pour interpeller les autorités sur leur sort. Au total, il s’agit de 889 agents dont 35 médecins généralistes, un médecin spécialiste (pédiatre), 29 techniciens supérieurs en biologie médicale, 400 sage-femmes d'État, 39 infirmiers d'État, 18 pharmaciens, 3 techniciens en maintenance hospitalière et 4 nutritionnistes.
Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis sera à Dakar
Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique, Kurt Campbell, est attendu mercredi à Dakar pour une visite officielle de quarante-huit heures, a appris l’Aps de l’ambassade américaine au Sénégal. Au cours de sa visite, M. Campbell va rencontrer le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Il va s’entretenir aussi avec la ministre sénégalaise des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Yassine Fall, selon un communiqué de l’ambassade américaine. Ses entretiens avec les deux personnalités sénégalaises porteront sur les voies et moyens d’approfondir le solide partenariat qui existe entre son pays et le Sénégal. Mercredi à 15 heures, le diplomate américain va participer à la cérémonie de signature d’un accord de financement de la US International Development Finance Corporation avec le groupe sénégalais Vacap SA, en vue de la construction d’un hôtel Marriott sur le site de l’ancien hôtel des Almadies, à Dakar. Vacap Hospitality, une filiale de la holding Vacap SA, de l’homme d’affaires sénégalais Amadou Loum Diagne, a annoncé en mars dernier avoir obtenu un prêt de 81 millions de dollars US, environ 49 milliards de francs CFA, de l’organisme public américain chargé du financement du secteur privé dans plusieurs pays, en vue de la construction d’un complexe hôtelier à Dakar.
K. Diaw perd 3 millions 779 mille
K. Diaw voulait se lancer dans l’audiovisuel. C’est dans ce cadre qu’il a fait la connaissance de E. B. Diakhaté. Pour ce projet, celui-ci lui fait une facture de 4 millions 660 mille francs. Après avoir encaissé ladite somme au mois de mai 2024, le mis en cause a livré un matériel d’une valeur de 881 mille francs. Pour en avoir le cœur net, K. Diaw s’est rendue à l’établissement où E. B. Diakhaté a acheté le matériel. Elle apprend qu’elle a été dupée. Elle ne s’est pas fait prier pour porter plainte à la gendarmerie de Keur Massar contre son bourreau pour abus de confiance. Déféré au parquet à la veille de la Tabaski et placé sous mandat de dépôt le 19 juin 2024, le mis en cause a été attrait hier devant la barre des flagrants délits de Dakar. Il a nié le délit d’abus de confiance. Pour se dédouaner, il soutient qu’il reste deux caméras qui coûtent 850 mille francs l’unité. Elles devaient venir de Chine. Il s’engage à rembourser le reliquat de 1,7 million de francs. Le conseiller de la partie civile a réclamé 5 700 000 francs pour la réparation du préjudice. Le substitut du procureur a requis un an ferme. La défense a plaidé la relaxe. Le prévenu a été déclaré coupable et condamné à trois mois avec sursis et devra payer 4 millions de francs à la plaignante.
Pastef invite Diomaye à maintenir la cadence
Le bureau politique national de Pastef tire un bilan satisfaisant des trois mois du Président Bassirou Diomaye Faye. Selon le bureau, durant ces trois derniers mois, le Sénégal a confirmé son maintien sur les voies de la souveraineté, de la justice et de la prospérité, empruntées depuis le plébiscite historique du 24 mars 2024. D’après le communiqué, le nouveau régime a bien entendu le peuple sénégalais et s'est attelé à prendre, à la grande satisfaction de la majorité de la population, les mesures qui étaient les plus urgentes après 12 longues années d'étranglement. Selon l’instance, le Président Diomaye et le gouvernement doivent poursuivre, sans ralentir ni regarder dans le rétroviseur, leur noble mission de soulagement et de libération du peuple, bien que les tenants de l'ancien et pathétique régime trouvent encore matière à gesticuler et à narguer de leur arrogance et de leur outrecuidance les Sénégalais. Pour Pastef la peur panique peut expliquer leur fuite en avant. Le parti présidentiel prévient que bientôt, leurs cris d'orfraie céderont la place à un silence assourdissant car les Sénégalais seront édifiés sur l'ampleur du massacre perpétré durant ces 12 années de magistère et les conséquences désastreuses qui en découlent. Le compte à rebours est lancé et personne n'échappera à l'obligation de reddition, ajoute la même source. Le Bureau met au défi le Président Macky Sall de démentir d'avoir vidé en trois mois, avant son départ, les fonds politiques de la Présidence de la République.
Le Sénégal perdrait jusqu’à 8 % de son PIB d’ici 2030
Le Sénégal risque de perdre jusqu’à 8% de son PIB d’ici 2030, en raison des changements climatiques, a indiqué, lundi à Dakar, Leila Adamou Arouna, chargée du volet pastoralisme durable à la Commission climat pour la région du Sahel (CCRS), sur la base d’une étude de la Banque mondiale (BM). « Le Sénégal, pays sahélien par excellence, figure parmi les plus vulnérables aux effets des changements climatiques, car son économie dépend fortement de l’agriculture et de l’élevage qui restent fortement sensibles aux facteurs climatiques », a-t-elle relevé. Le Sénégal pourrait perdre jusqu’à 8% de son PIB d’ici 2030, en raison des effets des changements climatiques, ce qui toucherait en priorité les revenus des personnes vulnérables, a-t-elle dit, citant la Banque mondiale. Leila Adamou Arouna intervenait, lors d’un atelier de validation des besoins en renforcement de capacités dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques, et du projet de feuille de route du groupe de travail national (GTN).
Retour au bercail de Marième Faye Sall
Il était annoncé le retour au pays de l’ancien Président Macky Sall qui avait quitté le Sénégal le jour de sa passation de témoin. En vérité il s’agit d’un fake news. Finalement, c’est l’ex première dame qui est rentrée au Sénégal pour les besoins du mariage de son fils Ibrahima Sall, d’après nos sources. Peut-être que Macky revient à la veille du mariage.
Prolongation du contrat d’Aliou Cissé
La fédération sénégalaise de football réaffirme sa confiance au sélectionneur de l’équipe nationale de football. En tout cas, le président de la FSF, Me Augustin Senghor a annoncé hier soir sur le plateau de Galaxie Sports de la Rts qu’ils vont proposer une prolongation d’un an et demi du contrat d’Aliou Cissé pour couvrir la prochaine Can qui a été décalée par la Fifa..
JE ME PRONONCERAI EN MARS 2025
Le président de la Fédération sénégalaise de football qui était l’invité de l’émission Galaxie des Sports sur la télévision nationale sénégalaise hier, lundi 15 juillet, est largement revenu sur la polémique née du report de l’assemblée générale....
Augustin Senghor sort du bois. Le président de la Fédération sénégalaise de football qui était l’invité de l’émission Galaxie des Sports sur la télévision nationale sénégalaise hier, lundi 15 juillet, est largement revenu sur la polémique née du report de l’assemblée générale de l’instance fédérale sur conseil du ministère des sports. Quant à sa candidature pour un 5ème mandat, il a donné rendez-vous aux amoureux de football au mois de mars 2025. Voici quelques extraits.
FINALE COUPE DU SENEGAL
«Je pense que le football a fait de grands bonds. La finale de la Coupe du Sénégal entre Férus Foot et Mbour Petite Côte. Cela montre que les équipes jouent beaucoup et c’est grâce aux infrastructures de qualité. Il y a pratiquement des stades dans toutes les ligues du pays. C’est une bonne chose.
On n’a pas regretté de jouer cette finale au stade Abdoulaye Wade. Il n’y a pas une grande affluence. Mais le pari, c’est de donner la chance aux jeunes de découvrir ce stade. Ils ont eu la chance de jouer sur cette pelouse. Et c’est une grande satisfaction car ils n’auraient jamais découvert cette pelouse en dehors d’une convocation en équipe nationale. On va continuer à travailler pour avoir une belle fête et avoir un stade rempli ou à moitié dans les années à venir».
LETTRE DU MINISTRE DES SPORTS
«On a reçu la correspondance le vendredi 12 juillet vers 19h. Nous nous sommes réunis en comité d’urgence. Nous avons décidé d’accepter la demande de la tutelle. Il y a eu quelques complaintes. Nous étions prêts el 13 juillet et nous le serons le 21 septembre. Nous sommes dans une logique de clarté. Nous allons acheminer tous les rapports au niveau des Ligues régionales et les clubs pourront les avoir. Nous n’avons rien à cacher. C’est une assemblée générale ordinaire. Nous devons rendre compte chaque année aux acteurs football. Nous sommes la Fédération la plus régulière en termes de tenue d’assemblée générale. Il ne faut pas que les gens oublient d’où l’on vient. Il y a quelques années, le football était dans l’impasse. Aujourd’hui, nous sommes sur une bonne dynamique et nous travaillons en parfaite synergie avec la ministère des Sports. C’était le cas lors des derniers matchs des Lions.
CONVOCATION A LA COUR DES COMPTES…
Notre rôle, ce n’est pas de gérer de l’argent. Nous ne sommes pas là pour faire des bénéfices. Nous sommes là pour gérer le football et c’est d’abord les compétitions. Nous faisons un bilan financier chaque année…. Cette mission de la Cour des Comptes nous a saisi avant la Tabaski. Il s’agit d’une mission de contrôle de la Cour des Comptes. Cela concerne la CAN 2021 et la Coupe du monde 2022. Nous n’avons jamais reçu de l’argent pour gérer une compétition. Nous sommes la seule fédération en Afrique à avoir un manuel de procédure de nos dépenses. Donc, nous n’avions rien à cacher. Demba Diop, c’est avec l’argent du football et non de l’État. Si Lat Dior existe, c’est grâce à nous. Nous avons mis un milliard dans ce stade. Nous avons mis des gazons synthétiques à Sédhiou et Kédougou. Il est arrivé même que nous payons 60 millions en frais de douanes et autres taxes. A cela, il faut ajouter les centres de Guéréo et Toubab Dialaw. Nous n’avons pas d’argent, mais nous savons le trouver. Nous avons fait des résultats et c’est ce qui fait entrer des fonds.
CONTRAT DE ALIOU CISSE…
Nous sommes sur un processus de prolongation avec Aliou Cissé. Il fait du bon travail et son contrat prend fin en août. Il y a les éliminatoires de la CAN 2025 en septembre. Donc, l’idée est de continuer avec lui jusqu’à la CAN 2026 et au-delà. Nous savons qu’on peut aller chercher ce 2e titre. Aliou peut nous mener à la prochaine Coupe du monde et à la CAN.
RENONCIATION A SA CANDIDATURE
Ce n’est pas une information fondée. Nous avons encore du temps. L’AG est prévue en août 2026. J’ai la satisfaction d’avoir tout gagné en tant que président de la Fédération. Aucun texte ne m’interdit de me représenter. Il est hors de question que je me prononce sur cette question. Je le ferai au mois de mars 2025, lors de l’Assemblée générale extraordinaire. Je me prononcerai sur cette question.
LASSINA ZERBO PLAIDE POUR L’INTEGRATION DE LA FACETTE JEUNE ET FEMME
Conseil scientifique des gouvernements en Afrique de l’ouest - L’ancien Premier ministre burkinabè pour justifier sa position, évoque l’aspect jeunesse mais également l’évolution des femmes dans l’espace scientifique ouest-africaine
L’ancien Premier ministre du Burkina Faso, par ailleurs ancien président du comité d’orientation qui a réfléchi sur le conseil scientifique a préconisé l’intégration de la facette jeune et femme dans le Conseil scientifique des gouvernements pour des décisions dans les politiques publiques. Pr Lassina Zerbo qui s’exprimait en marge de l’atelier de consolidation des efforts de promotion du conseil scientifique en Afrique de l’Ouest, organisé par le Réseau francophone international en conseil scientifique (RFICS) en collaboration avec l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), a également évoqué la nécessité d’une diplomatie scientifique inter-générationnelle et inter-genre pour préserver la diversité des espèces et des ressources naturelles.
Prenant part à l’atelier de consolidation des efforts de promotion du conseil scientifique en Afrique de l’Ouest organisé par le Réseau francophone international en conseil scientifique (RFICS), en collaboration avec l’Académie nationale des sciences et techniques du Snégal (ANSTS), Pr Lassina Zerbo, ancien président du comité d’orientation sur le conseil scientifique a indiqué qu’ « On ne peut pas faire de conseil scientifique des gouvernements pour des décisions dans les politiques publiques sans tenir compte du dividende démographique. »
L’ancien Premier ministre burkinabè pour justifier sa position, évoque l’aspect jeunesse mais également l’évolution des femmes dans l’espace scientifique ouest-africaine. « Nous avons une population francophone ouest africaine à majorité jeune. 70 à 75% est jeune. On a aussi une évolution significative des femmes dans l’espace scientifique. Donc, on ne peut pas faire de conseil scientifique sans intégrer ces deux facettes de la population. Et c’est pourquoi l’importance des jeunes et des femmes dans tout ce que nous faisons prend toute cette importance capitale dans tout ce nous faisons en ce moment ».
Par ailleurs, l’ancien président du comité d’orientation du conseil scientifique estime qu’il faut parler de la nécessité d’une diplomatie scientifique inter-générationnelle et inter-genre pour préserver la diversité des espèces et des ressources naturelles et énergétique pour une sécurité internationale réussie. D’après lui, « On se bat toujours pour faire quelque chose mais on doit être plutôt des tenants. Parce que se battre, c’est une chose mais tenir ce qu’on a obtenu, c’est ça la grande difficulté. » A cet égard, il invite à la prise en compte de ces éléments : « J’invite tous les experts ici présents, les académiciens à prendre en compte ces éléments qui sont évoqués par les autorités ici présentes pour qu’on aille de l’avant dans ce conseil scientifique des gouvernements », a conclu Lassina Zerbo.
LE JEUNE CHEIKH TIDIANE NIANG S’ENGAGE CONTRE LE PERIL PLASTIQUE
Confections de sachets en carton et biodégradables - Dans la banlieue de Dakar, plus précisément à Thiaroye Sur Mer, Cheikh Tidiane Niang lutte contre le plastique
Dans la banlieue de Dakar, plus précisément à Thiaroye Sur Mer, Cheikh Tidiane Niang lutte contre le plastique. Dans la journée du 12 juin 2024, on est allé à sa rencontre dans son quartier. Le jeune homme, soucieux de la protection de l’environnement, confectionne des sachets plastiques et biodégradables qu’il propose à une clientèle qu’il accroche principalement sur les réseaux sociaux.
Les conséquences des sachets plastiques sur l’environnement sont importantes. Le péril est ressenti partout ; les zones côtières n’en font pas exception. Cheikh Tidiane Niang a constaté, avec désolation, le piètre décor de la baie de sa commune, Thiaroye Sur Mer, remplie de sachets plastiques. Conscient du danger, il s’est engagé dans la confection de sachets biodégradables. « J’ai commencé la fabrication des sachets biodégradables en 2013, après avoir pris conscience des méfaits du plastique», dit-il, non sans déplorer «l’absence d’une politique étatique forte pour contrôler les importations et (protéger et accompagner) la fabrication locale».
Cheikh Tidiane Niang, maitrise la confection des sachets qui ne portent pas atteinte à l’environnement, qu’il écoule avec beaucoup de difficultés. «Au début, c’était un peu difficile. J’allais dans les marchés pour proposer mes produits. Parfois, on rencontre des gens qui nous motivent. Mais, le plus souvent, nous faisons face à des jugements qui ne donnent aucun crédit à ce que nous faisons». Ses clients, il les trouve sur les réseaux sociaux et sont en majorité des pharmaciens, des propriétaires d’entreprises ou des organisateurs d’événements. Cheikh Tidiane Niang trouve que le Sénégalais est ancré dans l’usage du plastique, au point de ne présager aucune autre alternative. «Nous sommes tellement habitués au plastique qu’il faut une grande sensibilisation pour changer les mentalités», plaide-t-il.
Un marché peu ouvert, une clientèle pas encore très intéressée, ne sont pas les seules difficultés rencontrées par Cheikh Tidiane Niang. «La difficulté principale à laquelle je suis confronté est l’accès au financement. J’aimerai ouvrir des boutiques pour exposer mes produits. Je veux aussi avoir une machine pour travailler. Je confectionne les sachets à la main et ça prend beaucoup de temps. Par exemple, si j’ai une commande dans l’urgence, je suis obligé de recourir aux sachets biodégradables. La confection de 100 sachets en papier peut me prendre toute une journée. Le processus est long. Si j’avais une machine, je pourrais avoir une grande quantité de production et accroître mon chiffre d’affaires»
La protection de l’environnement devra passer par une grande sensibilisation. C’est pourquoi, Cheikh Tidiane Niang a initié une formation pour les jeunes de son quartier, Thiaroye Sur Mer. «J’ai mis en place une association, ‘’And Samm Sunu Environnement’’, pour inciter les jeunes de mon quartier à fabriquer des sachets en papier. Les enfants que je forme vont après exposer leurs produits devant leurs familles. Je cible les enfants des classes de CE1 à CM2 (école élémentaire). Je compte élargir le programme dans d’autres sphères. Mon objectif est de former 1000 enfants dans les régions, en prenant en compte toutes les spécificités», affirme-t-il.
LA CLIENTELE DES TAXIS S’EFFRITE
Le Bus rapid transit (BRT), mis en service le 15 mai 2024, est très prisé par les usagers des transports de masse de la banlieue dakaroise.
Deux mois après sa mise en service pour exploitation commerciale, officiellement le 15 mai dernier, le Bus rapid transit (BRT) continue de gagner la confiance des usagers. Toutefois, cet ancrage ne fait pas que des heureux notamment dans le milieu du transport public de voyageurs.
Le Bus rapid transit (BRT), mis en service le 15 mai 2024, est très prisé par les usagers des transports de masse de la banlieue dakaroise. Ce nouveau système de transport est devenu un véritable concurrent pour des taxis jaunes-noirs et des taxis clandestins appelés «clandos» mais aussi des propriétaires des véhicules particuliers qui font du transport public notamment aux heures de pointe, en allant au travail au centre-ville ou à la descente.
Le prix du transport du BRT, pourtant jugé très cher par des populations au départ, est aujourd’hui considéré très abordable par nombre d’usagers. Si on le compare à celui qu’appliquent les taxis et «Jakartamen». Une accessibilité en termes de coût, 400 FCFA la section et 500 FCFA de la Préfecture de Guédiawaye à Pétersen, en plus du gain de temps, qui explique que de plus en plus de personnes ont recours à ce moyen de transport de masse pour leurs déplacements surtout en direction des zones qu’il désert.
Le Bus rapid transit s’est accaparé une bonne partie de la clientèle des taxis qui habite dans la banlieue de la capitale, Dakar, sur l’axe de son tracé de Guédiawaye à Pétersen, constatent plusieurs clients des transports publics. Conséquence, la voie qu’emprunte le Bus rapid transit n’attire plus certains chauffeurs des jaunes-noirs. Car la clientèle s’y fait rare.
Abdoulaye, ancien employé d’une banque de la place, résidant à Keur Massar, est de ceux-là. «Je roule rarement sur les artères où passe le BRT. Ils (les clients) préfèrent les bus modernes dont les tarifs coutent moins chers et tout le confort qui sied. Le prix d’un voyage en taxi, des Parcelles Assainies au Centre-Ville, vous permet de payer deux voyages avec le Bus rapid transit».
DES TAXIMEN POUR UNE COMPENSATION, LEURS PREOCCUPATIONS N’AYANT PAS ETE PRISES EN COMPTE PAR L’ETUDE D’IMPACT
Un autre taximan enfonce le clou. Selon lui, au-delà du manque à gagner, «l’activité de transport n’est pas rentable. L’état des routes ne nous permet pas réaliser des gains importants. Les pannes récurrentes des véhicules constituent un véritable problème. Pis, l’installation de l’hivernage n’arrange pas les choses. Nous nous rendons chez les mécaniciens fréquemment pour dépanner nos véhicules. En plus, les pluies qui tombent rendent certains endroits de la ville inaccessibles», a-t-il révélé.
Toutefois, malgré l’impact de la percée du BRT sur leur activité, pardon gagne-pain, certains taximen ne perdent pas espoir. Ismaïla Yade, taximan, déclare : «les taximen ont leur clientèle propre. Il y a des gens qui, pour rien au monde, ne vont renoncer à prendre les taxis. Ils sont à l’aise quand ils prennent un taxi. Certains trouvent que nos prix sont élevés. Mais ils ignorent le prix du gasoil. Sans compter le versement journalier de 10.000 FCFA que nous assurons»
A en croire notre interlocuteur, la vraie menace, c’est la concurrence interne dans ce sous-secteur des taxis urbains. «Non, le problème est ailleurs. Le concurrent qui nous crée des ennuis, c’est une entreprise de la place qui opère dans la filière. Elle a mis en place un dispositif avec une plateforme de communication et un tarif qui défient toute concurrence», a déploré M. Yade.
Néanmoins, les taximen réclament des autorités des compensations pour les préjudices subis, parce n’ayant pas été pris en compte par l’étude d’impact du BRT. «Nous réclamons une compensation. Avec la mise en service du BRT, nous avons été lésés car les études menées en amont n’ont pas intégré nos préoccupations et intérêts», défendent-ils. En outre, en cette période d’hivernage qui s’installe dans la capitale, contraints parfois de garer leurs véhicules quand de fortes pluies sont enregistrées à Dakar et sa banlieue, les taximen sollicitent une aide des nouvelles autorités : la baisse du prix du carburant.
QUAND DES PARTICULIERS CHOISISSENT DE GARER LEURS VOITURES POUR PRENDRE LE BRT, EN ALLANT AU TRAVAIL
L’impact du BRT a pris de l’ampleur dans le transport urbain. De Guédiawaye au terminus de Pétersen, en passant par les Parcelles Assainies, Grand-Yoff, Sacré-Cœur, les nouveaux bus se relayent dans les stations sans répit. Un bus toutes les 6 minutes, avaient déclaré les autorités lors de la mise en service officielle. Les rotations sont régulières. En plus, la fluidité du trafic et le confort qu’offre le BRT sont à l’origine du succès de ce sous-secteur des transports publics. A la station de Grand-Médine, toutes les 6 minutes, il y a un départ, direction le Centre-Ville de Dakar. Les craintes de nombreux usagers se sont dissipées. Elles sont relatives aux retards et le déficit du parc automobile. Ainsi, en plus des usagers traditionnels des transports en commun, des gens pourtant «à l’abri du besoin», parce que déjà propriétaires de véhicules, choisissent désormais de garer leurs propres moyens de locomotion pour prendre le BRT. Histoire de faire des économies sur le coût du carburant jugé trop cher.
Ce que confirme un employé d’une entreprise qui a indiqué : «j’ai garé ma voiture. Au lieu de dépenser 2000 FCFA pour l’achat du carburant, je préfère prendre le Bus rapid transit pour aller au travail. Je gagne en temps et ça me permet de faire des économies».
En dehors de la clientèle des taxis et autres moyens de transport qui s’effritent, le BRT, roulant sur des voix dédiées, est également source de désagréments. Sur de nombreuses artères, notamment au niveau des intersections comme sur l’avenue Bourguiba, des embouteillages sont vécus en longueur de journée. Ils se sont mêmes intensifiés. Tous les jours on constate une longue procession de véhicules dans les deux sens, de part et d’autre du tracé du BRT dont le passage des bus nécessite l’arrêt de tous les autres véhicules et moyens de transport et de locomotion. Ce qui ralenti considérablement la mobilité sur cette voie très fréquentée par les automobilistes.
LE SENEGAL CONSERVE LE BON NIVEAU
« Le niveau est bon concernant la qualité des résultats rendus dans les laboratoires biomédicaux » ; c’est l’avis du Professeur Babacar Faye, chef de service de la parasitologie médicale à la Faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
« Le niveau est bon concernant la qualité des résultats rendus dans les laboratoires biomédicaux » ; c’est l’avis du Professeur Babacar Faye, chef de service de la parasitologie médicale à la Faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ce dernier s’exprimait hier, lundi 15 juillet, lors de l’atelier de partage des résultats d’évaluation externe de la qualité pour les analyses en bactériologie et parasitologie, organisé par la Direction nationale des laboratoires.
La Direction nationale des laboratoires dirigée par le Professeur Amadou Moctar Dièye a tenu hier, mardi, un atelier de partage des résultats d’évaluation externe de la qualité pour les analyses biomédicales. Même si le Pr Dièye n’a pas voulu entrer dans les détails de cette restitution devant la presse, il a fait savoir : « pour les laboratoires qui sont performants, nous les félicitons, nous les encourageons. Ceux qui sont moins performants, nous identifions les causes de cette non-performance et nous essayons de mettre en place un dispositif pour corriger ces lacunes et combler les différents gaps, afin que les résultats qui sortent de nos laboratoires soient les plus fiables possibles ».
Pour sa part, le professeur, Babacar Faye, chef de service de la parasitologie médicale à la Faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, soutiendra : « Globalement, nous pouvons dire que le niveau est bon mais il faut toujours améliorer et se maintenir à niveau et c'est dans ce cadre qu'avec la Direction des laboratoires, il y a un accompagnement régulièrement au niveau de ces structures pour la qualité des résultats mais aussi la qualité globale du laboratoire ».
Pour mesurer la qualité des résultats, environ 58 laboratoires ont été enrôlés et ils sont dans les établissements publics de santé, dans certains centres de santé et dans les laboratoires de biologie médicale privée. « Ce sont des analyses importantes par rapport à la prise en charge des patients. Il s'agit d'envoyer des échantillons à différents laboratoires du Sénégal. Nous connaissons d’avance les résultats par rapport à ces échantillons et nous allons voir, après analyse, quels sont les laboratoires qui sont très performants, quels sont les laboratoires qui sont moins performants », a souligné le Professeur Dièye sur la démarche pour mesurer la performance de ces laboratoires.
L'objectif de cet atelier est sans nul doute de partager des résultats qui sont issus du contrôle de qualité effectué par la Direction des laboratoires, mais aussi de rendre performants ces laboratoires de sorte à ce que les résultats qu'ils rendent soient ceux qui reflètent la réalité. Ceci dans le cadre du processus de qualité qui est mis en œuvre dans chaque structure sanitaire particulièrement dans les laboratoires. « Il peut arriver que certains laboratoires se trompent dans le diagnostic d'une pathologie particulière et cela peut entraîner des conséquences. Donc il faut faire en sorte que cela ne se passe pas et que les résultats rendus soient de qualité », a fait savoir le chef de service de la parasitologie médicale à la Faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Pr Faye.
Et d’ajouter : « les analyses biologiques constituent une part importante dans la prise en charge médicale, nous pouvons dire que dans 90% des cas, un patient qui sort d'un cabinet de consultation a un bilan biologique à faire pour diagnostiquer ou confirmer ou voir si le patient est guéri. Donc, l'importance des laboratoires n'est plus à souligner et cela nécessite beaucoup de moyens, du matériel et des réactifs, du personnel qualifié et nous pensons que l'accompagnement se fera pour permettre à nos structures sanitaires d'être performantes dans leurs activités au quotidien ».
Les défis rencontrés au niveau des laboratoires demeurent entre autres des gaps de moyens en termes d'équipements. « Vous savez que la biologie évolue très rapidement. Le matériel et les appareils aussi d'une année à une autre. Nous devons essayer de suivre au maximum cette évolution. Des efforts sont en train d'être faits mais il faut encore les augmenter pour permettre à nos laboratoires d'être au niveau optimum que nous souhaitons pour le bien-être de nos populations » a souligné Pr Faye.
LE SECRETAIRE D’ÉTAT ADJOINT DES ÉTATS-UNIS A DAKAR, MERCREDI
Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique, Kurt Campbell, est attendu mercredi à Dakar pour une visite officielle de quarante-huit heures, a appris l’APS de l’ambassade américaine au Sénégal.
Dakar, 15 juil (APS) – Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique, Kurt Campbell, est attendu mercredi à Dakar pour une visite officielle de quarante-huit heures, a appris l’APS de l’ambassade américaine au Sénégal.
Au cours de sa visite, M. Campbell va rencontrer le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
Il va s’entretenir aussi avec la ministre sénégalaise des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Yassine Fall, selon un communiqué de l’ambassade américaine.
Ses entretiens avec les deux personnalités sénégalaises porteront sur les voies et moyens d’approfondir ‘’le solide partenariat’’ qui existe entre son pays et le Sénégal.
Mercredi à 15 heures, le diplomate américain va participer à la cérémonie de signature d’un accord de financement de la US International Development Finance Corporation avec le groupe sénégalais Vacap SA en vue de la construction d’un hôtel Marriott sur le site de l’ancien hôtel des Almadies, à Dakar.
Vacap Hospitality, une filiale de la holding Vacap SA, de l’homme d’affaires sénégalais Amadou Loum Diagne, a annoncé en mars dernier avoir obtenu un prêt de 81 millions de dollars US, environ 49 milliards de francs CFA, de l’organisme public américain chargé du financement du secteur privé dans plusieurs pays, en vue de la construction d’un complexe hôtelier à Dakar.
‘’Ce crédit de 81 millions de dollars s’inscrit dans le cadre d’un projet de 162 millions de dollars visant à construire un hôtel Sheraton 5 étoiles de 250 chambres et un hôtel Aloft 3 étoiles luxe de 150 chambres à Dakar’’, avait précisé Vacap Hospitality.
Il s’agira de reconfigurer l’ancien village de vacances Club Med de Dakar en complexe hôtelier, selon la filiale de la holding Vacap SA.
La gestion du futur complexe sera confiée à Marriott, un groupe hôtelier opérant dans plusieurs pays.
CETTE AFFAIRE QUI PREND EN OTAGE L’UCAD
L'affaire du mandat du recteur de l'Ucad prend une tournure politique. Alors que le Sudes dénonce des manœuvres pour maintenir l'actuel recteur, le ministre appuie ses accusations et promet d'intervenir
Invité de l’émission « Grand jury » dimanche dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf a fait savoir que le gouvernement va prendre ses responsabilités pour faire respecter l’appel à candidatures pour le poste de recteur de l’Ucad. Cette affaire indigne depuis quelques semaines le Sudes/Esr, section Ucad. Il dénonce un retard dans le lancement de l’appel à candidatures.
Une controverse entoure le prolongement du mandat du recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Depuis quelques semaines, le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal / Enseignement supérieur et de recherche (Sudes/Esr), section UCAD accuse le Conseil d’administration de l’Ucad de vouloir maintenir le recteur actuel dont le mandat arrive à échéance le 22 juillet 2024. Il dénonce ainsi un retard dans le lancement de l’appel à candidatures pour le poste de recteur de l’Ucad et qui, selon lui, « constitue une violation flagrante du décret n° 2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination du Recteur dans les Universités publiques ».
« Selon l'article 2 du décret précité, un comité de validation et de sélection des candidatures doit être mis en place quatre-vingt-dix (90) jours avant le terme du mandat du recteur en fonction. Or, le mandat actuel du recteur expire le 20 juillet 2024, ce qui signifie que le comité aurait dû être mis en place et l'appel à candidatures lancé il y a déjà cinquante-cinq (55) jours. Cette inaction administrative suscite notre indignation et notre profonde inquiétude quant aux conséquences potentielles sur la continuité et la stabilité de la gouvernance de l'UCAD », lit-on dans une lettre adressée au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf.
Ne décolérant toujours pas, le Sudes / Esr section Ucad se dit «inquiet» et «indigné» face «aux atermoiements du Conseil d’Administration concernant le lancement de l’appel à candidatures pour le poste de recteur conformément au décret2021- 846 du 24 juin 2021», dans un communiqué en date du 4 juillet. «Il nous est revenu qu’en sa dernière réunion, le Conseil d’Administration de l’UCAD rechigne à lancer l’appel à candidatures et qu’à la place, il a décidé de commettre un conseiller juridique qui serait celui de l’actuel recteur de l’UCAD pour faire le constat que ce dernier aurait entamé tacitement depuis juillet 2023 un supposé second mandat qui devrait courir jusqu’en 2026», lit-on dans le document. Ce qui fait dire aux syndicalistes « qu’en agissant ainsi, le président du Conseil d’Administration fait preuve de carence en référence aux articles 2 et 3 du décret 2021-846 relatif aux modalités de nomination du Recteur dans les Universités publiques du 24 juin 2021 ».
Face à la presse jeudi dernier, le Sudes/Esr, section Ucad a continué à dénoncer ce qu’il considère comme une situation « scandaleuse qui menace l'intégrité et la gouvernance » de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar et parle encore d’une violation de la loi. « Le 22 juillet 2024, dans moins de deux semaines, le mandat du recteur actuel de l'UCAD arrive à son terme. Pourtant, le Conseil d'Administration de notre université persiste dans son inaction, refusant obstinément de lancer l'appel à candidatures pour organiser la succession. Cette négligence flagrante n'est pas seulement une erreur administrative, c'est une violation pure et simple de la loi », a déclaré Sylvestre Kouakou, leur porte-parole. Et d’ajouter: « En arguant le subterfuge fallacieux et vétilleux de la reconduction tacite depuis juillet 2023 de son mandat qui serait de trois ans au lieu de quatre, le CA de l'UCAD a fait preuve de carence avérée. Il a une interprétation insidieuse de la loi, qui ne trompe personne ». « Le cadre légal est sans ambiguïté. La loi 2015-26 du 28 décembre 2015 relative aux Universités publiques du Sénégal fixe en son article 16 la durée du mandat des recteurs des universités publiques à quatre (4) ans. Chaque université est dirigée par un recteur choisi parmi les professeurs titulaires des universités de nationalité sénégalaise. Il est nommé par décret sur proposition du Ministre de l'Enseignement supérieur pour un mandat de quatre (04) ans, renouvelable une fois... L'actuel recteur de l'UCAD nommé le 22 juillet 2020 ne saurait en aucun cas l'être pour un mandat de trois (3) ans comme semble dire le CA. Ce serait contraire aux dispositions de l'article 16 sus-indiqué », a rappelé M Kouakou.
Invité de l’émission « Grand Jury » sur la Rfm dimanche dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a abordé la question. « Beaucoup de juristes ont lu les textes et ont donné le même point de vue. Il se trouve que ce n’est qu’au sein du Rectorat qu’on a un autre point de vue. Et ce point de vue ne peut pas prévaloir sur celui de tous les autres. Moi, je pensais qu’on allait régler ce problème très facilement, dans la cordialité, dans la diplomatie. Mais à ma grande surprise, ils se sont réunis et le Conseil d’administration de l’UCAD a dit, dans une phrase très simple mais aussi très compliquée qu’ils n’ont pas assez d’éléments pour lancer l’appel à candidatures. Donc, le Conseil d’administration de l’UCAD est en train de nous dire : je ne lancerai pas d’appel à candidatures », a-t-il dit. Et d’ajouter, « je considère que le mandat du recteur est terminé depuis juillet 2023 parce qu’il a été élu pour trois ans, 2020-2023. En 2021, il y a eu ce nouveau décret sur l’appel à candidatures. Donc c’est le texte nouveau qui s’applique. En 2023, le PCA de l’UCAD aurait dû lancer un Appel à candidature, il ne l’a pas fait. C’est une situation de carence. Le ministre de l’époque aurait dû le faire, il ne l’a pas fait. C’est une situation de carence. Et au niveau du Rectorat, ils ont développé une théorie que personne ne comprend par rapport à une reconduction tacite du mandat du Recteur. Maintenant, c’est cette situation de carence qui fait que le Recteur de l’UCAD a un mandat indu d’une année ». Sur ce, il reste ferme. « Le gouvernement prendra ses responsabilités, parce que nous considérons que l’appel à candidatures doit être fait. On n’est plus d’ailleurs dans les délais et on prendra en charge nos responsabilités pour que l’UCAD ne soit pas un îlot d’exception par rapport aux autres universités sénégalaises », a laissé entendre Abdourahmane Diouf.
LA REPLIQUE DE L’APR AU CHEF DE L’ETAT A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Les livraisons de ce mardi évoquent la plaussibleLa réaction de l’Alliance pour la République (APR-opposition) à l’entretien accordé samedi dernier par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à une partie de la presse nationale
Dakar, 16 juil (APS) – La réaction de l’Alliance pour la République (APR-opposition) à l’entretien accordé samedi dernier par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à une partie de la presse nationale et la remise du pré-rapport de la Commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les dépendances du domaine public maritime (DPM) de la région de Dakar sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’48 heures après l’entretien du Président Diomaye Faye, l’APR a organisé un point de presse pour livrer son appréciation des 100 premiers jours, mais également apporter des éléments de clarifications relatives à quelques contrevérités relevées çà et là lors de cette rencontre avec la presse nationale’’, rapporte Les Echos.
Le journal relève que ainsi que ”tour à tour, l’ex parti au pouvoir est revenu sur plusieurs questions abordées par le chef de l’Etat lors de son entretien : des fonds politiques aux questions du prix de l’eau fixé par arrêté interministériel et non par décret, en passant par la justice, les stocks de sécurité ou encore l’anéantissement annoncé des contrats régulièrement signés avec des partenaires”.
‘’L’APR contre-attaque’’, selon Sud Quotidien.
Le journal souligne qu’’’en réplique à l’actuel chef de l’Etat qui a exposé certaines carences dans la gestion de son prédécesseur, lors de la conférence de presse de samedi dernier, à l’occasion de ses premiers cent jours de gouvernance, l’ancien parti au pouvoir sonne la charge’’.
‘’Seydou Guèye et ses camarades ont réfuté, lors d’un point de presse tenu hier, les déclarations du président Diomaye sur les fonds politiques et le dénouement du bras de fer entre son Premier ministre et l’Assemblée nationale, non sans manquer de brocarder le bilan de ses premiers cent jours au pouvoir’’, écrit Sud.
Selon L’As, ”’APR sert un uppercut à Diomaye”. Le journal note que ‘’ l’Alliance pour la République a vertement critiqué le chef de l’Etat après sa sortie samedi dans la presse suite à ses 100 jours au pouvoir”. ‘’Les camarades de Macky Sall ont dit sentir le besoin d’apporter des éléments de clarification à quelques contre-vérités relevées dans l’entretien de Bassirou Diomaye Faye les concernant’’, explique la publication.
”C’est une réplique salée que l’Alliance pour la République (APR) a servi au régime de Diomaye-Sonko, dans une ambiance des jours de pouvoir, des conférences au siège de l’APR plus pour se défendre que pour attaquer’’, note Bès Bi.
WalfQuotidien parle de ”tirs groupés sur Diomaye”.
Les quotidiens se font également écho de la remise, lundi, au Premier ministre Ousmane Sonko, du pré-rapport la Commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les dépendances du domaine public maritime (DPM) de la région de Dakar.
‘’Sonko reçoit un pré-rapport’’, titre EnQuête qui indique que ‘’ce pré-rapport met d’abord en évidence l’état des lieux de l’occupation du DPM. Il analyse ensuite les formules pour formuler des recommandations’’
‘’Le pré-rapport remis au Premier ministre’’, affiche à son tour Vox Populi, annonçant qu’il sera remis prochainement au chef de l’Etat.
Le quotidien Le Soleil met en exergue la volonté des autorités étatiques de promouvoir les véhicules électriques sur la base d’un cadre réglementaire.
‘’Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, a organisé hier un atelier de mise en place du cadre réglementaire sur les véhicules électriques. A cette occasion, les facteurs pouvant favoriser une adaptation efficace des véhicules électriques ont été listés parmi lesquels l’exonération pour réduire les coûts ainsi que l’exonération des pièces de rechange et de maintenance’’, écrit le quotidien national mettant en Une : ‘’l’Etat appuie sur l’accélérateur’’, pour l’introduction des véhicules électriques au Sénégal.