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23 juin 2025
MBAPPÉ OFFICIELLEMENT PRÉSENTÉ DEVANT PLUS DE 80.000 SUPPORTERS MADRILÈNES
C'est désormais officiel : l'attaquant français est Merengue. Avant sa présentation en grande pompe ce mardi midi, il a paraphé son contrat qui le lie au club jusqu'en juin 2029
Après sept années au PSG, Kylian Mbappé évoluera cette saison au Real Madrid. Le capitaine de l'équipe de France a été présenté ce mardi aux supporteurs madrilènes, dans un stade Santiago-Bernabeu bien rempli par plus 80.000 personnes.
C'est désormais officiel: Kylian Mbappé est un joueur du Real Madrid. Avant sa présentation en grande pompe ce mardi midi, l'attaquant français (25 ans) a paraphé son contrat avec le club merengue. Le capitaine des Bleus est désormais engagé jusqu'en juin 2029 avec le Real Madrid.
Devant les trophées de Ligue des Champions
L'événement a été retransmis en direct sur la chaîne officielle du club. Dans la foulée de sa visite médicale réussie, Kylian Mbappé, en costume avec le président Florentino Perez à ses côtés, a signé son contrat. La star a aussi posé avec son nouveau maillot, floqué du numéro 9, devant les 15 trophées remportés par le club en C1.
"Un rêve exausé"
Kylian Mbappé, dans une ambiance survoltée au Bernabeu: "Bonjour à tous et toutes (en espagnol). Je vais essayer de parler en espagnol. C'est incroyable d'être ici. J'ai rêvé de jouer au Real Madrid pendant des années. Ce rêve est exaucé aujourd'hui, je suis un jeune homme particulièrement heureux. J'aimerais remercier Monsieur le président Florentino Perez qui m'a accueilli chaleureusement dès le premier jour. Il y a eu plein de rebondissements mais me voici. J'aimerais aussi remercier toutes les personnes qui ont travaillé pour que j'arrive ici. On a réussi: je suis un joueur du Real Madrid! Je vois ma famille heureuse, ma maman qui pleure."
"(Il embrasse le blason du club). C'est une journée incroyable pour moi. Depuis que je suis enfant, j'avais un seul rêve, c'était d'être ici. Ca signifie énormément d'être ici pour moi. Merci aux supporters du Real qui me remplissent d'amour depuis des années. J'ai un autre rêve à présent, c'est d'être à la hauteur de l'histoire de ce club, le meilleur au monde. Je vais tout donner pour ce club.
A tous les enfants présents ici, sachez que j'étais comme vous, j'avais un rêve et je l'ai exaucé. Avec détermination, vous pouvez accomplir tout ce que vous voulez. C'es tellement énorme pour moi. Je suis fier d'être ici. Je ne vais pas continuer de parler car sinon je vais verser des larmes. Uno, dos, tres: Hala Madrid!"
Florentino Pérez à Mbappé : "Nous savons que tu es tombé amoureux du Real enfant"
Arrivé sur la scène, Kylian Mbappé a serré la main à son président, avant de saluer chaleureusement Zinedine Zidane. Florentino Pérez a ensuite préparé un discours pour l'attaquant:
"Cher Kylian, bienvenue chez toi. Nous savons que tu es tombé amoureux du Real enfant. On voyait à l'époque cet éclat dans ton regard quand tu regardais ce stade. Tu n'oublieras jamais quand en 2012 Zinedine Zidane t'a invité au club. Tu as su identifier enfant ce que ce club a de particulier. Ce maillot ne baisse jamais les bras, et t'accompagneras dans tout ce que tu entreprendras. Tu as exaucé ton rêve, car tu n'as pas baissé les bras. Tu es ici car tu l'as voulu. Merci d'avoir fait des efforts pour réussir à porter ce maillot.
Tu viens de sortir de ta saison la plus fructueuse. Vous les grands joueurs de foot, vous êtes mes référants pour ces enfants qui vous regardent. Nous n'oublierons jamais ce jour où Kylian a réalisé son rêve. Kylian, bienvenue au Real Madrid."
GARETH SOUTHGATE DÉMISSIONNE DE SON POSTE DE SÉLECTIONNEUR DE L'ANGLETERRE
"Il est temps de changer, il est temps d'ouvrir un nouveau chapitre", écrit l'entraineur dans un communiqué, sans toutefois dévoiler les raisons derrière sa décision.
iGFM (Dakar) Nommé en 2016, Gareth Southgate a démissionné, annonce la Fédération ce mardi 16 juillet. Son parcours s'achève sur une nouvelle défaite en finale de l'Euro.
La décision émane de lui. Gareth Southgate a décidé de quitter son poste de sélectionneur de l'Angleterre, annonce la Fédération sur X ce mardi 16 juillet, renseigne RMC.
Arrivé sur le banc en 2016 après le fiasco contre l'Islande, le natif de Watford a dirigé les Three Lions au cours de 102 rencontres. Gareth Southgate achève son mandat sur une ultime défaite, en finale de l'Euro 2024, face à l'Espagne, dimanche dernier.
"Il est temps de changer, il est temps d'ouvrir un nouveau chapitre", écrit Gareth Southgate dans un communiqué, sans toutefois dévoiler les raisons derrière sa décision.
Un bilan acceptable
Si l'ancien défenseur de Middlesbrough a su pacifier l'environnement autour de la sélection anglaise, il n'aura jamais su triompher avec elle, malgré un réservoir de joueurs impressionnant, ni rendre son jeu particulièrement attractif.
Malgré tout, son bilan reste honorable: une quatrième place à la Coupe du Monde 2018, un quart de finale quatre ans plus tard et, surtout, ces deux échecs en finale de l'Euro.
Celle concédée en 2021 face à l'Italie, à domicile, à Wembley, restera certainement pour lui la cicatrice la plus marquante.
L'Angleterre a changé de visage sous Gareth Southgate
Mark Bullingham, le patron de la FA, lui a rendu hommage, ainsi qu'à son adjoint Steve Holland, également sur le départ: "Ils ont transformé l'Angleterre, offrant des souvenirs inoubliables à tous ceux qui aiment les Three Lions".
"En 25 tournois disputés depuis 1966 avant la prise de fonction de Gareth, nous avions gagné sept matchs à élimination directe. En quatre tournoi, nous en avons remporté quatre. Donc, en huit ans, il a gagné plus de matchs qui comptent vraiment qu'au cours des 50 dernières années", a-t-il ajouté.
Un débat s'ouvre désormais: qui pour succéder à Gareth Southgate à la tête de la sélection anglaise? La presse locale avance le nom d'Eddie Howe, coach de Newcastle, ou de Graham Potter, libre depuis son échec à Chelsea. À moins que la Fédération opte pour un entraîneur étranger. Mauricio Pochettino et Jürgen sont libres, mais souhaitent-ils lier leur avenir à celui d'une sélection maudite depuis son seul titre international, en 1966?
UN TAUX DE MALNUTRITION DE 22% ENREGISTRÉ À MATAM
Les facteurs explicatifs de ce taux sont entre autres la pauvreté, le manque d’éducation nutritionnelle, des facteurs liés à la culture et à la tradition.
Le fléau de la malnutrition sévit dans la région de Matam. Lors d’un atelier de la revue régionale de mise en œuvre des politiques de nutrition tenue jeudi dernier, il a été révélé que le taux de malnutrition dans la région est de 22,2%. Soit sept points de plus que celui au niveau national qui avoisine les 15%.
Les facteurs explicatifs de ce taux sont entre autres la pauvreté, le manque d’éducation nutritionnelle, des facteurs liés à la culture et à la tradition. D’après la responsable technique du Bureau régional du Conseil National pour le Développement de la Nutrition (CNDN) dans la région de Matam et du département de Podor, Aby Ciss Dabo, rapportée par Le Témoin, il faut régler les questions liées à l’éducation afin de réduire ce taux. Elle a annoncé la mise en place de plans d’actions stratégiques pour arriver à bout de la malnutrition dans la région du Nord.
Pour le gouverneur de la région, Mouhamadou Moctar Watt, la réduction passe par l’identification des déterminants, mais aussi la mise en place de mesures pouvant l’éradiquer. Ces résultats sont issus d’une enquête initiée par le CNDN datant de 2023, souligne le journal.
POLÉMIQUE SUR LES FONDS POLITIQUES, PASTEF MET AU DÉFI MACKY
"Bientôt, les Sénégalais seront édifiés sur l’ampleur du massacre perpétré durant ces 12 années de magistère et les conséquences désastreuses qui en découlent", selon le Bureau politique de Pastef.
La polémique sur les « fonds politiques » ne va connaître son épilogue de sitôt. Après la réplique de l’Alliance pour la République (APR), le Bureau politique de Pastef s’est fendu d’un communiqué incendiaire pour rajouter une couche. « (…) le BPN met au défi le Président Macky Sall himself de démentir d’avoir vidé en trois mois, avant son départ, les fonds politiques de la Présidence de la République. Dans cette circonstance, nous demanderons que les preuves de cette boulimie inélégante soient portées à la connaissance de la population », lit-on dans le document parvenu à WalfNet.
Les « Patriotes » enjoignent le Président Bassirou Diomaye Faye et le gouvernement de son Premier ministre Ousmane Sonko à poursuivre, « sans ralentir ni regarder dans le rétroviseur, leur noble mission de soulagement et de libération du peuple, bien que les tenants de l’Ancien et Pathétique Régime, qui a mis à genoux ce pays par des pratiques innommables et inimaginables trouvent encore matière à gesticuler et à narguer de leur arrogance et de leur outrecuidance les Sénégalais. Ignorance, suicide, stratégie d’anticipation ou tout cela en même temps ? Il est vrai que la peur panique peut expliquer leur fuite en avant ».
Ils appellent leurs camarades et alliés à continuer « résolument le travail pour la transformation systémique du Sénégal. « Laissons les Assassins et Pillards de la République ainsi que leurs seconds couteaux et chiens de garde aboyer, monologuer et délirer. Bientôt, leurs cris d’orfraie céderont la place à un silence assourdissant. Bientôt, les Sénégalais seront édifiés sur l’ampleur du massacre perpétré durant ces 12 années de magistère et les conséquences désastreuses qui en découlent. Le compte à rebours est lancé et personne n’échappera à l’obligation de reddition », affirment-ils.
AMADOU BA DONNE RENDEZ-VOUS POUR S’EXPRIMER SUR LES 100 JOURS DE DIOMAYE
L’ancien Premier ministre était à la cérémonie d’inauguration de la grande salle de la maison du Parti socialiste qui porte le nom du regretté Ousmane Tanor Dieng.
L’ancien Premier ministre, Amadou Ba était à la cérémonie d’inauguration de la grande salle de la maison du Parti socialiste qui porte le nom du feu Ousmane Tanor Dieng. Le « chef de l’opposition », est revenu sur le parcours du défunt Secrétaire général du PS et sur le travail qu’il a abattu.
Mais pas que. Pour ce qui s’agit des 100 jours du président Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba a donné rendez-vous très prochainement pour communiquer là-dessus.
Ses camarades de l’APR n’ont pas attendu. Seydou Gueye et Cie ont fait face à la presse lundi pour apporter la réplique au chef de l’Etat.
Dans sa précédente sortie, le candidat malheureux à la dernière Présidentielle réagissait par rapport au naufrage d'une pirogue de jeunes migrants en partance pour l'Europe.
"Ce drame nous rappelle cruellement les dangers de la migration irrégulière et les conditions inhumaines auxquelles sont confrontés ceux qui choisissent cette voie désespérée. Il est de notre devoir de créer des conditions de vie dignes, des opportunités économiques et des structures de soutien qui dissuadent nos jeunes de se lancer dans de telles aventures périlleuses’’, avait-il écrit.
PLUS DE 13 MILLIONS DE PERSONNES EN AFRIQUE DE L’OUEST MENACÉES PAR LA PAUVRETÉ D’ICI 2050 EN RAISON DES CHOCS CLIMATIQUES
13,5 millions de personnes dans la région ouest-africaine pourraient basculer dans la pauvreté d’ici à 2050 à cause des chocs climatiques, selon un rapport de la Banque Mondiale publié en 2022.
13,5 millions de personnes dans la région ouest-africaine pourraient basculer dans la pauvreté d’ici à 2050 à cause des chocs climatiques, selon un rapport de la Banque Mondiale publié en 2022. Ce constat est à l’origine de l’atelier de validation des besoins en renforcement des capacités, organisé par la Direction du Changement Climatique, de la Transition Écologique et des Financements Verts du Sénégal (DCCTEFV) les 15 et 16 juillet 2024 à Dakar.
Les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre cherchent activement à renforcer leurs capacités d’adaptation aux effets du changement climatique. Ce, dans le cadre du projet «Mise en œuvre des priorités régionales et nationales d’adaptation en Afrique centrale et de l’ouest » (PACO).
Pour la directrice de la DCCTEFV, Madeleine Diouf Sarr, il est impératif d’agir rapidement pour atténuer les conséquences du changement climatique, qui est devenu une réalité indéniable affectant les domaines économiques, politiques et environnementaux.
« Les vagues de chaleur, les sécheresses et les inondations sont de plus en plus fréquentes et intenses, mettant en péril la stabilité économique et accentuant par voie de conséquence le niveau de vulnérabilité de nos communautés », a-t-elle expliqué.
Mme Sarr a souligné que le changement climatique remet en cause les gains de développement durement acquis, en renforçant les cycles de pauvreté, de fragilité et de vulnérabilité dans le Sahel. Des millions de personnes dans la région sont exposées à l’insécurité alimentaire en raison d’une production agricole insuffisante, exacerbée par les chocs climatiques, la montée de l’insécurité et les prix alimentaires élevés.
« En vue d’atténuer l’impact de cette crise et d’aider nos pays à développer une résilience climatique à long terme, nous sommes tous appelés à poser des actions concrètes et à prioriser l’adaptation climatique pour mettre la région sur la voie d’une croissance durable et inclusive », a-t-elle recommandé.
Madeleine Diouf Sarr fait savoir que le Sénégal, à travers sa Contribution Déterminée au niveau National et son Plan National d’Adaptation, a déjà pris des mesures fortes pour réduire sa vulnérabilité et renforcer la résilience de ses secteurs et écosystèmes face au changement climatique.
La directrice du changement climatique précise que la mise en œuvre de ces mesures nécessitera l’engagement de toutes les parties prenantes, y compris le public, le privé, les organisations de la société civile, les partenaires au développement, les acteurs locaux et les universitaires.
UNE REUNION CRUCIALE AUJOURD’HUI AU SUJET DE LA CRISE DÉCOULANT DE LA DPG
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a nié hier, devant la presse, tout accord entre les 3 groupes parlementaires comme annoncé par le chef de l’Etat.
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a nié hier, devant la presse, tout accord entre les 3 groupes parlementaires comme annoncé par le chef de l’Etat. Selon lui, la réunion qui devait se tenir vendredi a été décalée à ce matin dans les bureaux de l’Assemblée nationale.
L’ultimatum fixé par le Premier ministre aux députés a expiré depuis hier. Mais le règlement intérieur de l’Assemblée nationale reste inchangé. Afin d’enjamber ce point qui empêche le Premier ministre de tenir sa déclaration de politique générale, une réunion est prévue ce matin. En tout cas, c’est ce qu’a fait savoir hier, lors d’un point de presse animé par l’Apr, le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar,Abdou Mbow. La réunion va se tenir ce matin à l’Assemblée nationale. Elle va réunir, à en croire le chef de file des députés du groupe Benno Bokk Yaakaar, les trois présidents de groupe parlementaire. Cette rencontre sera l’occasion pour les députés de trouver un accord total.
Une déclaration qui contraste avec les propos tenus par le chef de l’Etat au cours de l'entretien qu’il a accordé, samedi dernier, à une partie de la presse. Bassirou Diomaye Faye avait laissé entendre qu’un accord total a été trouvé, vendredi 12 juillet, entre les 3 groupes parlementaires sur la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale à la suite de ses discussions avec le Président de l’Assemblée nationale.
«En sa qualité de président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, je puis vous affirmer ici que cette information n’est pas vraie. On ne lui a pas donné la bonne information puisqu’il n’est pas le président de la République», a déclaré Abdou Mbow selon qui cette réunion annoncée par le président de la République et qui devait se tenir vendredi n’a pas eu lieu. « Etant hors du Sénégal, j’ai demandé, en tant que président du groupe Benno Bokk Yaakaar, à ce qu’on reporte la réunion à la suite d’un accord avec les deux autres groupes parlementaires. Il n’y a eu aucun accord total. Il ne peut pas y avoir un accord total car les présidents des 3 groupes n’étaient pas encore réunis. La réunion doit avoir lieu ce mardi à 10 heures», a précisé le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar.
Lors du point de presse, il a tenu à rétablir la chronologie des faits en vue de désamorcer le bras de fer entre l'exécutif et le législatif. «Le président de la République s’est glorifié devant les Sénégalais d’avoir pris la décision de désamorcer la crise entre l’Assemblée nationale et son Premier ministre. Toutle monde sait qu’il est resté atone depuis le début de la crise. Je tenais à rétablir la vérité que c’est le bureau de l’Assemblée nationale qui a, en toute souveraineté, mandaté le président de l’Assemblée nationale de prendre contact avec le président de la République. Donc, c’est le bureau de l’Assemblée nationale qui a été à l’initiative et non le chef de l’Etat pour dissiper la crise entre l’Assemblée nationale et son Premier ministre, a fait noter Abdou Mbow.
Par Mamadou MBODJI
ON L’A ECHAPPÉ BELLE SOUS MACKY SALL
Dictature dites-vous ? Aujourd’hui, bien des aspects de la symbolisation sociale ont disparu ou perdu de leur fonctionnalité ou efficacité symbolique dans nos sociétés
Aujourd’hui, bien des aspects de la symbolisation sociale ont disparu ou perdu de leur fonctionnalité ou efficacité symbolique dans nos sociétés ! Mais la violence humaine n’est pas une fatalité ! Il y a des schémas à interpeler, à interroger et peut-être à déconstruire !
En revisitant les rapports sociaux entre hommes et femmes, parents et enfants, adultes et enfants, individu et pouvoir, individu et argent, le fonctionnement et la fonctionnalité des institutions de l’Etat, le système judiciaire, les mécanismes culturels de gestion des émotions, la liberté d’expression, la sécurité des individus, etc.
Notre pays est un pays de violence et souvent de violence inouïe les exemples ne manquent hélas pas !
Elle s’exerce directement sans son enveloppe ni sa teneur symbolique ! Elle est crûe, brute, implacable, quasiment sauvage et ingérable, parce que dépourvue de codes et de finalité régulatrice.
La violence est dans toutes les concessions, dans chaque quartier, chaque coin de rue, dans les transports en commun, en voiture, que vous soyez au volant ou comme simple passager, elle est devant chez vous, au marché, à la sortie des banques, dans les lieux de culte et même dans les lieux de sépulture, sans oublier la violence des défaillances des autorités publiques ! Aucun espace de vie n’est épargné !
En gros, les éléments de légitimation de bien des violences mais également d’amortissement de leurs effets ont disparu ou manquent de prégnance, de fonctionnalité et d’opérationnalité dans notre pays. Les transmissions ne s’effectuent plus convenablement. La pensée symbolique comme modalité interne de représentation, de lecture, de décryptage et de vision du monde qui nous entoure semble brouillée, déconnectée !
Les rites indispensables, jusqu’à présent destinés à alimenter et dynamiser les mémoires, à humaniser la pensée et l’imaginaire collectifs et individuels et susceptibles de servir de garde-fou et de guide à l’action sociale, ont déserté l’univers social et culturel.
On ne dispose plus dans l’interaction sociale de filtre, de lexique d’encodage ni de décodage ni de décryptage ! On navigue quotidiennement sans boussole, sans amortisseur, sans frein, les yeux comme bandés, chacun étant mû par le souci de jouissance et de jouissance tout de suite et maintenant, dans une société où pour quasiment l‘essentiel des populations, Demain, c’est aujourd’hui !
Devant la faillite des institutions étatiques c’est souvent par de violentes réactions collectives, populaires, généralement réprimées dans le sang par le pouvoir en face, que les populations essaient et parviennent parfois à chasser du pouvoir les fossoyeurs de l’Etat et de la société ! Les exemples ne manquent pas dans la sousrégion ! Avec des résultats souvent aux antipodes des objectifs visés.
Mais au Sénégal, nous avons opposé une farouche résistance populaire au monstre autocrate, qui était aux commandes de ce pays et qui déroulait son embryon de dictature comme un rouleau compresseur réprimant toute contestation, toute opposition et toute voix discordante, manœuvrant matin, midi et soir pour rester encore au pouvoir.
Le Sénégal n’est pas Haïti !
Mais le Sénégal d’aujourd’hui n’est pas Haïti d’hier ! Nous y sommes allés par les bonnes et belles manières démocratiques de la voie des urnes ! Et avec beaucoup d’élégance et de détermination, de fermeté et de raffinement, mais « nak » sans « Ndiek ni teguin » ! Et le mutant a été mis à terre, déchu.
Aujourd’hui, il continuerait de manœuvrer à distance loin du pays pour -selon certaines indiscrétions- mettre des bâtons dans les roues au nouveau régime. On lui prêterait même le funeste et suicidaire projet d’œuvrer pour revenir lors des prochaines échéances électorales présidentielles aux affaires. Un homme qui avait il n’y a pas longtemps solennellement déclaré qu’il n’avait pas l’intention de briguer un 3ème mandat. Manifestement il n’était pas préparé à l’idée de partir, il ne pensait pas partir ! Il n’en avait nullement l’intention !
Quand il y a quelques années Macky Sall avait été nommé ministre de l’Intérieur, j’avais écrit qu’on lui avait fourgué là un costume trop grand pour lui et qu’ils’évertuait à longueur de journée à « se gonfler » et à bomber le torse pour remplir un tant soit peu ses charges si lourdes et à faire du « Niangal » pour se donner bonne contenance, faire sérieux et lunettes de soleil sur le nez pour peut-être susciter crainte et respect.
En 2012, il nous est d’abord apparu comme un coureur de fond qui avait effectué un bon départ en fanfare et tout en beauté, porté, adoubé et boosté par l’essentiel de la classe politique significative etle blanc-seing de l’essentiel de la société civile, de mouvements sociaux divers et de beaucoup de personnalités civiles indépendantes.
Pour son élection, -et dire que j’avais voté pour lui, ce que des amis continuent de nos jours à me reprocher-, il avait la bénédiction bienveillante d’une autorité morale de la trempe d’Amadou Makhtar Mbow et était flanqué d’un aréopage de grandes personnalités politiques, technocratiques et intellectuelles de la trempe des Niasse, Tanor, Dansoko, Latif, Abdoul Mbaye, Amadou Kane, Mimi Touré, Penda Mbow, Amsatou Sow Sidibé et j’en passe et pas des moindres.
Eh bien, il a trompé tout ce monde même si certains d’entre eux durant tant d’années de compagnonnage se sont tus et ont fermé les yeux sur la répression pénale et policière, physique et sauvage, cruelle et barbare, morale et psychologique que le régime de Macky Sall a exercée sur bien des populations.
Macky, un agresseur d’Etat !
L’on ne succède pas impunément à un Abdoulaye Wade ! Quand un peuple vous élit à la place d’un Abdoulaye Wade, au-delà de l’honneur qu’il vous fait, c’est un cadeau empoisonné qu’il vous remet ! Macky Sall s’est identifié au Père - Wade-, au petit Père - Idy- et à l’agresseur qu’ils ont représenté à ses yeux, pour avoir voulu le mener à l’échafaud. D’où le mutant qu’il est devenu, un individu désocialisé ; un monstre froid, insensible, méconnaissable.
Un « Killer » avec ses adversaires déclarés ou supposés. Mais comme aimait à le dire un ami sociologue, cet homme n’est pas Machiavel !
Macky Sall, ayant compris qu’il n’avait pas la générosité suicidaire ni le populisme de Wade, ni le talent soporifique de « tiathieur » d’Idy, a gardé du premier le caractère démagogique qu’il a conjugué aux aptitudes manœuvrières et contorsionnistes du second, le tout agrémenté de la mégalomanie et des ambitions démesurées qu’ils ont tous les trois en commun. Il est devenu progressivement un mutant cruel, sans aucun état d’âme.
Car là où Wade savait qu’il y avait des limites à ne pas dépasser, Macky Sall lui n’en n’avait cure. C’est un homme qui n’a pas de limites. Si ! La peur ! La peur est l’unique levier de pédale de son mécanisme et de son fonctionnement : c’est à la fois son démarreur, son accélérateur et son frein. Et il n’y a pas de point mort, carla ruse, les manœuvres et la répression prennent le relais.
Les introvertis on gagnerait à toujours s’en méfier ! Ils surprennent toujours amèrement leur monde ! Et à l’époque, j’avais dit que bien que Macky Sall passât pour un introverti, il était loin d’en être un au vu de quelques signes patents qui trahissaient une personnalité sans limites, qui n’allait pas trop ni toujours s’encombrer des codes, lois et conventions de ce pays.
Un pays de deuil et d’injustice…
Il a fait régner dans ce pays, lors ces trois dernières années une atmosphère de peur et de mort, de deuil et d’injustice, de dépit et de révolte, une odeur âcre et tenace de sang et de mort ! Une tension psychologique générale, une morosité sans nom ! Les populations circulaient au ralenti, la boule au ventre, des policiers armés jusqu’aux dents flanqués de leurs impressionnants chars de combats de ville dernière génération, postés à tous les coins de rue, la mine renfrognée !
Ce pays était ainsi scindé en deux : d’un côté ceux qui étaient au pouvoir et alentours, en plus des compatriotes qui ne peuvent concevoir leur existence qu’en étant par tous les moyens proches des cercles et couloirs du pouvoir en place quelle qu’en soit la coloration- et de l’autre côté, le gros des populations les « Coumba amoul ndèye ».
Avec Macky Sall, dans sa fuite en avant face à l’épreuve de sa fin de règne, on n’avait plus le sentiment d’avoir affaire à un adulte doué d’un tant soit peu de bon sens et de raison. Il était un robot froid qui n’avait pas envie de quitter le pouvoir et qui cherchait désespérément à s’accrocher vaille que vaille aux manettes d’un gros avion aux commandes duquel on l’avait vaillamment placé -par erreur ou par manque de vigilance ou tout simplement pour se débarrasser de son encombrant prédécesseur. Lequel avait le funeste projet d’instaurer une dynastie dans notre pays.
Et le monstre, dans ses gesticulations désordonnées et ses actions incongrues, pris de panique, et ferré devant son tableau de bord, actionnait inconsidérément toutes les manettes, appuyait sans distinction sur tous les boutons à sa portée pendant que ses hommes de main massacraient tout obstacle à ses manœuvres, gazaient, bastonnaient, violentaient, arrêtaient, emprisonnaient, torturaient tous ceux qui se dressaient sur son chemin, s’ils réchappaient aux sévices physiques et psychologiques que ses hommes des sales besognes (police ? gendarmerie ? ) et ses nervis leur infligeaient en toute impunité.
En 42 ans de psychologie…
Et aujourd’hui, malgré les 42 ans durant lesquels j’ai pratiqué sans relâche la psychologie clinique et le métier de psychothérapeute à Dakar consistant à écouter, à prendre en charge et à accompagner quotidiennement des patients de tous âges, de toutes catégories et de toutes origines, en souffrance, confrontés à toutes sortes de problèmes, de drames humains, de conflits ou de troubles psychiques, je me demande encore comment notre Sénégal a pu en arriver là, comment l’exercice du pouvoir a pu engendrer ou contribuer à l’éclosion d’un tel mutant et comment on a manqué de vigilance et de « nez » en élisant cet énergumène à la tête de ce pays ?On était dans l’émotionnel et l’on s’était assis sur le rationnel.
Jamais notre pays n’a été le théâtre de telles violences et jamais nos populations dont notre jeunesse n’ont autant subi d’atrocités et n’ont eu autant mal et autant peur ! On demande réparation !
C’est vrai que sous tous les cieux, on s’évertue de tout temps à mettre sur pied des batteries de lois, de codes et normes pour fluidifier, humaniser, codifier, structurer et harmoniser les rapports humains et les interactions au sein des sociétés. Cela permet d’anticiper sur les conditions d’émergence de la violence, sur les modalités et manière de la contenir, mais également sur les conditions et modalités de réparation de ses dommages causés à autrui. Car il s’agit de la contenir lorsqu’elle se déchaîne, à défaut de l’éliminer des interactions sociales qui en sont la matrice, le contenant, le terrain de prédilection et en même temps l’instrument régulateur susceptible de lui servir à la fois de manivelle, de détonateur, d’amortisseur et de frein.
Cela offre des gages mais également des limites, quand bien même les uns et les autres sont fréquemment voire quotidiennement piétinés et franchis ! Peut-être que c’est aussi dans cette compulsion de répétition pour gérer, contenir et prévenir la violence que les sociétés trouvent les ressources de leur stabilité et de leur pérennité sans cesse mises à rude épreuve. La vie comme la violence a besoin d’être codifiée par des rites ! Cette ritualisation offre des gages d’équité qui lui donnent du sens.
Et ce sens communement partagé et véhiculé, a comme objectif ou finalité, le raffermissement, le respect et la preservation de l’interdit, du sacré et du symbolique, qui sont la des remparts contre la barbarie.
UN ANCIEN TIRAILLEUR PORTERA LA FLAMME OLYMPIQUE
L’ancien tirailleur sénégalais, Oumar Diémé, 91 ans, portera, en Seine-Saint-Denis, la flamme olympique le 26 juillet prochain, date d’ouverture des Jeux Olympiques (JO) de Paris, a annoncé l’ambassadrice de France au Sénégal.
L’ancien tirailleur sénégalais, Oumar Diémé, 91 ans, portera, en Seine-Saint-Denis, la flamme olympique le 26 juillet prochain, date d’ouverture des Jeux Olympiques (JO) de Paris, a annoncé l’ambassadrice de France au Sénégal.
‘’Je profite de cette occasion pour lier sport et mémoire et saluer chaleureusement M. Oumar Dieme, ancien tirailleur sénégalais qui portera la flamme olympique le 26 juillet prochain, comme un symbole entre ce passé et ce futur qui nous [la France et le Sénégal] unit. Nous sommes honorés de sa participation’’, a déclaré Christine Farges lors de la réception donnée à sa résidence à Dakar dans le cadre de la célébration de la fête nationale française du 14 juillet.
Pour la diplomate, le choix porté sur M. Diémé démontre le pouvoir du sport comme ‘’vecteur d’inclusion sociale’’ et ‘’d’égalité’’.
‘’La capacité du sport d’être un vecteur d’inclusion sociale, d’égalité entre les femmes et les hommes n’est plus à démontrer, et c’est à cela, aussi, que s’attachera notre compagnonnage sportif’’, a souligné Mme Farges, première femme à occuper le poste d’ambassadeur de France au Sénégal.
Engagé volontairement dans l’armée française en 1953, Oumar Diémé vit aujourd’hui à Badiana, un village de Basse-Casamance (sud).
Onze sportifs sénégalais prendront par aux JO de Paris prévus du 26 juillet au 11 août prochains.
LE FDCU A CONTRIBUE A AMELIORER L’ENVIRONNEMENT DES CULTURES URBAINES
Le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) a contribué à l’amélioration de l’environnement des cultures urbaines, a souligné son administratrice, Ndèye Khoudia Diagne...
Dakar, 16 juil (APS) – Le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) a contribué à l’amélioration de l’environnement des cultures urbaines, a souligné son administratrice, Ndèye Khoudia Diagne en assurant que ce fonds avait réussi à positionner le sous-secteur dans le développement économique de la culture.
L’Etat du Sénégal a transformé, depuis 2023, le FDCU en Fonds de développement des cultures urbaines et des industries culturelles et créatives (FDCUIC), lequel a été lancé le 28 mars 2024 par l’ancien ministre de la Culture Aliou Sow. A la faveur de cette mutation, l’enveloppe financière du fonds est passé de 600 millions de francs CFA à 1 milliard de FCFA.
‘’En plus des chiffres, nous pouvons dire assurément qu’il a contribué à améliorer l’environnement des cultures urbaines. Lors d’un premier appel, on a eu 99 candidatures et cela a doublé presque tous les ans. Et pour 2022, nous avons eu 533 projets reçus. Cela a été très évolutif”, a souligné l’administratrice du FDCU, dans un entretien accordé à l’APS.
L’accès à ces fonds a permis aux bénéficiaires de structurer leurs activités, de payer des impôts et de créer des emplois, a relevé Ndèye Khoudia Diagne également directrice des arts, .
Elle estime que si l’Etat du Sénégal a décidé de transformer le FDCU en Fonds de développement des cultures urbaines et des industries culturelles et créatives, c’est parce que ce sous-secteur occupe une place importante dans le développement de la culture. L’industrie culturelle et créative, a-t-elle rappelé, correspond à cette frange de la culture qui tente de valoriser économiquement la culture.
‘’Ces acteurs des cultures urbaines sont déjà dans cette logique. Ils créent des entreprises, de la valeur ajoutée, paient des salaires et emploient des jeunes’’, a-t-elle fait valoir.
La réalisation d’infrastructures culturelles
Le fonds, selon son administratrice, a permis de réaliser des infrastructures, notamment des maisons des cultures urbaines dans plusieurs zones à Tambacounda et Matam.
”A Nioro, le ministère les a aidés avec le maire à avoir un terrain et s’est engagé à les accompagner, pour qu’ils puissent construire cette maison des cultures urbaines’’, a-t-elle indiqué, ajoutant qu’il y a eu aussi d’autres belles réalisations, comme la radio ‘’Joffnanoor Fm’’ à Diofior et le magazine ‘’Urban news’’, dans la région de Fatick.
Pour Dakar, elle cite ‘’Galsen hip hop awards’’, un concert du mouvement hip gop qui a fait ‘’un bond qualitatif’’ et ‘’Show of the year’’ dont la réplique dans les régions est dénommée ”Show of the year tour’’.
‘’Tous ces bénéficiaires du FDCU ont réussi aujourd’hui à créer ces mini-entreprises culturelles et à côté beaucoup de studios d’enregistrement dans toutes les régions et même dans des localités que beaucoup ne soupçonne pas. J’ai l’habitude de donner l’exemple de Véto qui est un studio d’enregistrement à Ranérou, obtenu grâce au FDCU”, a ajouté Ndèye Khoudia Diagne.
Le FDCU a soutenu 165 projets de cultures urbaines pour un montant global de 600 millions FCFA, dont 28 reliquats de 2021, 36 reliquats de 2022 et 101 subventions entières de 2022, selon elle.
”Tout cela dénote” que le FDCU ”était dynamique”, a-t-elle souligné, notant qu’il y a un fonds derrière qui aide ces porteurs de projets à ”réaliser leurs rêves’’.
Selon elle, au-delà de la mise à disposition de ressources financières, le FDCU ‘’c’est aussi l’accompagnement institutionnel”. Elle explique que les artistes font l’objet d’une recommandation auprès des partenaires de développement, ”pour qu’eux aussi, ils puissent compléter l’effort que l’Etat est en train de faire”.
Outre le mouvement hip hop, le FDCUIC s’ouvre à d’autres sous-secteurs des arts. Il a connu aussi une mutation juridique et institutionnelle.
Le Fonds de développement des cultures urbaines, devenu Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives, est passé de 600 millions de francs Cfa à 1 milliard FCFA et jouit d’une autonomie de gestion.
Le directeur général de l’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), Cheikh Ndiaye, son PCA Moustapha Dieng, ont reçu en juin le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr.