SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 juin 2025
VIDEO
LES EXPLICATIONS DE L'APR SUR LA SUPPOSÉE CAISSE NOIRE VIDÉE PAR MACKY
Suite à la déclaration de Bassirou Diomaye Faye qui a fait savoir qu'il a trouvé une caisse noire vide à son arrivée au pouvoir, les responsables de l'Alliance Pour la République ont apporté des précisions.
iGFM (Dakar) Suite à la déclaration du Président de la République Bassirou Diomaye Faye qui a fait savoir qu'il a trouvé une caisse noire vide à son arrivée au pouvoir, les responsables de l'APR (Alliance Pour la République) ont apporté des précisions, ce lundi, lors d'un point de presse tenu au siège de leur parti.
PLUS DE 13 MILLIONS DE PERSONNES EN AFRIQUE DE L’OUEST MENACÉES PAR LA PAUVRETÉ D’ICI 2050
Pour Madeleine Diouf Sarr, il est impératif d’agir rapidement pour atténuer les conséquences du changement climatique, qui est devenu une réalité indéniable affectant les domaines économiques, politiques et environnementaux.
13,5 millions de personnes dans la région ouest-africaine pourraient basculer dans la pauvreté d’ici à 2050 à cause des chocs climatiques, selon un rapport de la Banque Mondiale publié en 2022. Ce constat est à l’origine de l’atelier de validation des besoins en renforcement des capacités, organisé par la Direction du Changement Climatique, de la Transition Écologique et des Financements Verts du Sénégal (DCCTEFV) les 15 et 16 juillet 2024 à Dakar.
Les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre cherchent activement à renforcer leurs capacités d’adaptation aux effets du changement climatique. Ce, dans le cadre du projet «Mise en œuvre des priorités régionales et nationales d’adaptation en Afrique centrale et de l’ouest » (PACO).
Pour la directrice de la DCCTEFV, Madeleine Diouf Sarr, il est impératif d’agir rapidement pour atténuer les conséquences du changement climatique, qui est devenu une réalité indéniable affectant les domaines économiques, politiques et environnementaux.
« Les vagues de chaleur, les sécheresses et les inondations sont de plus en plus fréquentes et intenses, mettant en péril la stabilité économique et accentuant par voie de conséquence le niveau de vulnérabilité de nos communautés », a-t-elle expliqué.
Mme Sarr a souligné que le changement climatique remet en cause les gains de développement durement acquis, en renforçant les cycles de pauvreté, de fragilité et de vulnérabilité dans le Sahel. Des millions de personnes dans la région sont exposées à l’insécurité alimentaire en raison d’une production agricole insuffisante, exacerbée par les chocs climatiques, la montée de l’insécurité et les prix alimentaires élevés.
« En vue d’atténuer l’impact de cette crise et d’aider nos pays à développer une résilience climatique à long terme, nous sommes tous appelés à poser des actions concrètes et à prioriser l’adaptation climatique pour mettre la région sur la voie d’une croissance durable et inclusive », a-t-elle recommandé.
Madeleine Diouf Sarr fait savoir que le Sénégal, à travers sa Contribution Déterminée au niveau National et son Plan National d’Adaptation, a déjà pris des mesures fortes pour réduire sa vulnérabilité et renforcer la résilience de ses secteurs et écosystèmes face au changement climatique.
La directrice du changement climatique précise que la mise en œuvre de ces mesures nécessitera l’engagement de toutes les parties prenantes, y compris le public, le privé, les organisations de la société civile, les partenaires au développement, les acteurs locaux et les universitaires.
CHANGEMENT CLIMATIQUE, LE SÉNÉGAL PERDRAIT JUSQU’À 8 % DE SON PIB D’ICI 2030
Pour Leila Adamou Arouna, ”il apparaît fondamental de promouvoir des actions de réponses cohérentes et durables basées sur une approche globale visant à renforcer la résilience et l’adaptation des communautés”.
Dakar, 15 juil (APS) – Le Sénégal risque de “perdre jusqu’à 8 % de son PIB d’ici 2030 en raison des changements climatiques”, a indiqué, lundi, à Dakar, Leila Adamou Arouna, chargée du volet pastoralisme durable à la Commission climat pour la région du Sahel (CCRS), sur la base d’une étude de la Banque mondiale (BM).
“Le Sénégal, pays sahélien par excellence, figure parmi les plus vulnérables aux effets des changements climatiques, car son économie dépend fortement de l’agriculture et de l’élevage, qui restent fortement sensibles aux facteurs climatiques”, a-t-elle relevé.
Le Sénégal “pourrait perdre jusqu’à 8% de son PIB d’ici 2030, en raison des effets des changements climatiques, ce qui toucherait en priorité les revenus des personnes vulnérables”, a-t-elle dit, citant la Banque mondiale.
Leila Adamou Arouna intervenait lors d’un atelier de validation des besoins en renforcement de capacités dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques et du projet de feuille de route du groupe de travail national (GTN).
Organisé par la Direction du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts (DCCTEFV) du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de mise en œuvre des priorités régionales et nationales d’adaptation en Afrique centrale et de l’Ouest (PACO).
La Commission climat pour la région du Sahel (CCRS), en partenariat avec le ministère de l’Environnement de la République Fédérale d’Allemagne, appuie, dans le cadre de ce projet, les pays du Sahel dans la mise en œuvre de leurs plans nationaux d’adaptation et de leurs contributions déterminées nationales (CDN).
Les CDN désignent les plans d’action climatique que chaque partie de l’Accord de Paris sur le climat est tenue d’élaborer et de lettre à jour, en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de s’adapter aux effets des changements climatiques.
L’experte rappelle qu’une étude réalisée en avril 2022 par l’Organisation internationale du travail (OIT) avait, entre autres, mis en exergue ”l’impact sur les systèmes biophysiques du Sénégal, la baisse des précipitations et l’augmentation des évapotranspirations”.
”Ces facteurs, dit-elle, ont des conséquences notables sur la baisse de plus de 50% du débit des fleuves Sénégal et Gambie, sur la remontée des eaux marines des cours d’eau de la Casamance et du Sine-Saloum, sur la baisse générale du niveau des nappes, l’assèchement des rivières continentales, ou encore la salinisation des eaux douces et des terres.”
Pour Leila Adamou Arouna, ”il apparaît fondamental de promouvoir des actions de réponses cohérentes et durables basées sur une approche globale visant à renforcer la résilience et l’adaptation des communautés”.
”La coopération régionale est ainsi indispensable pour soutenir les pays les plus vulnérables, notamment ceux de la région du Sahel dans les efforts d’adaptation aux effets des changements climatiques ”, a-t-elle préconisé.
Le colonel Pape Assane Ndour, ingénieur des eaux et forêts et conseiller technique du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique du Sénégal, souligne que ”les changements climatiques constituent un défi commun que les États doivent combattre dans la solidarité”.
Il a indiqué que ”jusqu’à 13,5 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté dans la sous-région, d’ici 2050, du fait des chocs liés aux changements climatiques si des mesures d’adaptation ne sont pas mises en place”.
FACE-À-FACE BASSIROU FAYE AVEC LA PRESSE, LA NOTE D'ALIOUNE TINE
Après son face-à-face avec la presse, à l'occasion de ses 100 jours, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été félicité par le président d’Afrikajom Center
Après son face-à-face avec la presse, à l'occasion de ses 100 jours, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été félicité par le président d’Afrikajom Center, Alioune Tine. Dans un post sur X, il a apprécié la "lucidité sereine" du chef de l'État et a plaidé pour le dialogue et la flexibilité, concernant la question des impôts que doivent payer les entreprises privées, notamment la presse.
"Un président qui démissionne de son parti, qui reconnaît la forte légitimité et le leadership de son charismatique Premier ministre Ousmane Sonko, un Premier ministre débordant d'énergie, fin politicien espiègle et provocateur à souhait. Travailleur boulimique et infatigable, qui jouit de sa confiance totale, de sa profonde amitié et de son admiration sans faille. En retour, Sonko, loyal, reconnaît son autorité. Il faut rappeler ici les mots de Mamadou Dia : ‘Après la prison, j'avais une admiration irrationnelle pour Senghor. J'étais son ‘bayfal’, je suis incapable de haine contre Senghor.’ Dia était un homme de Dieu, un humaniste profond. Une leçon à méditer dans notre long parcours politique. Le chef de l’État est un régulateur efficace qui règle les problèmes sans bruit ni trompette. Bassirou est un président régulateur efficace et discret ; son rôle dans le conflit qui oppose les députés à Ousmane Sonko sur le règlement intérieur de l'Assemblée nationale a été réglé sans bruit ni trompette, en parlant au président de l'Assemblée nationale. C'est cela réguler, en tant que gardien de la Constitution et garant du bon fonctionnement des institutions", lit-on dans son tweet.
Concernant la révision des contrats miniers, selon lui, le chef de l’État a expliqué cela de façon rationnelle, pour tirer le meilleur parti pour le pays. "C'est le bon sens le plus élémentaire. Ailleurs, des leaders sont allés plus loin avec la nationalisation des ressources et cela n'a pas entraîné la fin du monde. Il est donc possible de réviser les contrats miniers ou autres sans difficulté par le dialogue et sans stress. La rupture avec le passé, c'est ça aussi. Les impôts et les ATD (avis à tiers détenteur), en ce moment, cela fait grand bruit, ça fait peur et ça inquiète au-delà des entreprises de presse. Ici, la rupture est brutale. Le président, tout en invoquant la loi et les principes élémentaires qui incombent à tous, reste inflexible : il faut payer l'impôt. C'est un réflexe et une déformation professionnelle qu'il avoue tranquillement. Qui peut contester son raisonnement ? Personne.
Cependant, je plaide pour le dialogue et la flexibilité sur cette question. S'il s'agit de pédagogie, je peux assurer au président que la leçon est sue. Bien sûr même. Beaucoup de patrons touchés m'ont parlé, pas seulement les entreprises de presse. Il y a de l'angoisse, de la peur et du stress qui gagnent du terrain. Il faut les recevoir, les écouter, les rassurer et leur proposer des moratoires", a-t-il précisé.
Il a également salué la nomination du professeur Abdoulaye Bathily, qui cumule un parcours politique, académique et diplomatique comme envoyé spécial.
DES EXPERTS PLACENT LA CAN AU DESSUS DE L'EURO ET DE LA COPA
Dans la nuit de dimanche à lundi, la Copa America 2024 a baissé son rideau sur la victoire de l’Argentine contre la Colombie (1-0). Globalement, le niveau de jeu était assez pauvre à l’instar de l’Euro et définitivement à des années lumières de la CAN2023
iGFM (Dakar) Longtemps taxée de soporifique, la CAN a supplanté l’Euro et la Copa America cette année.
Dans la nuit de dimanche à lundi, la Copa America 2024 a baissé son rideau sur la victoire de l’Argentine contre la Colombie (1-0) au terme d'une finale qui a tourné au chaos. Globalement, le niveau de jeu était assez pauvre, à l’instar de l’Euro, et définitivement à des années-lumière de la CAN 2023.
Inversion des rôles
Ce qui mène à parler d'inversion des rôles. Longtemps taxée de soporifique, la CAN a supplanté l’Euro et la Copa America cette année. En effet, les deux tournois européen et américain ont offert leurs lots de purges respectifs. Entre le niveau de jeu assez bas, hormis celui soyeux, direct et spectaculaire de l’Espagne – fort heureusement récompensée par son quatrième sacre en Europe après sa victoire 2-1 sur l’Angleterre dimanche soir –, des équipes résolument défensives, et des matches hachés outre-Atlantique, les spectateurs en ont eu pour leur compte.
Tenus en haleine du 13 janvier au 11 février derniers durant la CAN 2023, les spectateurs ne se doutaient pas qu’ils assistaient à la meilleure compétition continentale de sélections de l’année 2024. Car, ils étaient servis, en termes de rebondissements, de passion, de folie et même de miracles. On pense notamment au parcours inédit de la Côte d’Ivoire, sèchement battue par la Guinée équatoriale (4-0) à la dernière journée de groupes, repêchée en tant que le moins bon des meilleurs troisièmes, et qui remporté la coupe au bout d’un parcours irrationnel, en renversant le tenant sénégalais en huitièmes, le Mali en quarts dans les ultimes instants, ou encore le Nigeria en finale.
De graves incidents en Copa America
Sur les réseaux sociaux, les observateurs ne font pas la fine bouche. “Si on est honnêtes, en termes de spectacle et d'émotions, cette année : CAN > Copa America + Euro. Froidement”, “Et sans conteste, la CAN a été bien plus passionnante que cet Euro”, “Comme quoi, la CAN cette année a mis une tempête à l'Euro et à la Copa”, peut-on lire sur X.
La Copa America, justement, a, elle, été ternie en plus par des incidents, en finale notamment, lorsque des supporters ont tenté de pénétrer dans l’enceinte du Hard Rock Stadium de Miami via les conduits de ventilation, retardant le coup d'envoi de 1h et 22 minutes. Bref, la CAN tient enfin sa revanche.
FEDE-MINISTERE DES SPORTS, ÇA FOOT LE MALAISE
Avec une actualité bouillante marquée par le report de l’Assemblée générale ordinaire de la Fédération sénégalaise de football, son président, Me Augustin Senghor, s’est exprimé sur le sujet, samedi à la fin de la finale de la Coupe du Sénégal.
Avec une actualité bouillante marquée par le report de l’Assemblée générale ordinaire de la Fédération sénégalaise de football, son président, Me Augustin Senghor, s’est exprimé sur le sujet, samedi à la fin de la finale de la Coupe du Sénégal.
Report de l’Ag ordinaire
«Certains clubs demandaient que l’Ag ordinaire soit reportée pour une raison qui peut être discutée. Cependant, ce qui est important dans cette histoire, c’est que dès que la ministre nous a fait part de sa demande, nous l’avons examinée de manière objective, claire et tranquille. Et nous avons accompli ce que nous devions faire en tant que Comité exécutif, c’est-à-dire démontrer notre détermination et notre intention de mener un exercice qui est un exercice statutaire, ce qui implique une reddition de comptes après chaque exercice. Maintenant, si d’autres ne sont pas prêts, nous n’y pouvons rien, mais nous avons le temps de les attendre pour assister à une Assemblée générale tranquille. C’est l’objectif, et c’est pourquoi nous avons pris la décision en Comité d’urgence de reporter.
Double Contact – Report Ag ordinaire de la Fsf : La lettre inopportune de la ministre des Sports
Il faut savoir que ceux qui contestent notre travail nous rendent plus forts. Ce matin (samedi), nous avons également tenu une réunion d’urgence du Comité exécutif afin de discuter de cette décision et d’harmoniser nos positions. C’est que l’Ago a été reportée au 21 septembre prochain.»
Reddition des comptes
«Nous avons proposé la date du 21 septembre pour tenir la prochaine Ago. Nous avons privilégié l’esprit constructif. Nous ferons parvenir tous les documents nécessaires. Nous ferons publier nos rapports d’activités dans notre site internet. Chaque six mois, nous sommes contrôlés par la Fifa. Nous sommes à l’aise. L’exercice de contrôle et de gestion est normal dans un Etat qui se respecte. Nous sommes partie intégrante de cet Etat.
Professeur Abdoulaye Sakho, agrégé de Droit privé : «Le ministère des Sports ne dispose pas du pouvoir d’annuler une Ag»
Nous travaillons à son service. Donc nous n’avons aucun problème que la Cour des comptes nous demande des informations sur la gestion de la Can 2021 et sur la Coupe du monde 2022. C’est un principe connu de tous.
Et nous leur avons donné ces informations. La Fédération n’a jamais géré de fonds publics. Elle exprime ses besoins qui sont exécutés.»
Pour un retour à la sérénité, au «Manko»
«Ce football nous a procuré de la satisfaction car nous avons tous été unis (Manko), nous avons collaboré et il ne faudrait pas que cela change. Ce facteur est également crucial : c’est grâce à une étroite collaboration où l’Etat, peu importe le régime en place, et la Fédération délégataire de pouvoir ont toujours collaboré, que nous avons pu obtenir de bons résultats.»
CAN RUGBY 2024, VINGT-DEUX LIONNES CONVOQUEES EN STAGE DE PREPARATION
L’entraîneur de l’équipe du Sénégal féminine de rugby, El hadji Omar Cissé, a convoqué vingt-deux joueuses pour un stage de préparation à partir de ce lundi, en perspective de la Coupe d’Afrique des nations de rugby à VII prévu du 24 octobre au 4 novembre
Dakar, 15 juil (APS) – L’entraîneur de l’équipe du Sénégal féminine de rugby, El hadji Omar Cissé, a convoqué vingt-deux joueuses pour un stage de préparation à partir de ce lundi, en perspective de la Coupe d’Afrique des nations de rugby à VII, prévu du 24 octobre au 4 novembre 2024, à Tunis (Tunisie), annonce la Fédération sénégalaise en charge de la discipline.
Le stage d’une durée de huit jours se tiendra au camp Général Mountaga Diallo, ex 23ème BIMA, à Bel-Air, précise la même source.
Douze équipes prendront part à la Coupe d’Afrique de rugby à VII : Afrique du Sud, Botswana, Côte d’Ivoire, Ghana, Ile Maurice, Kenya, Madagascar, Sénégal, Tunisie, Zambie et Zimbabwé.
Les huit premières équipes du classement finale seront qualifiées pour la dernière phase de cette CAN prévue en 2025.
FERMETÉ DU GOUVERNEMENT AU SUJET DE LA NOMINATION D'UN NOUVEAU RECTEUR À L’UCAD
“Le gouvernement prendra ses responsabilités, parce que nous considérons que l’appel à candidature doit être fait", dit le ministre de l'Enseignement supérieur Abdourahmane Diouf
“Le Gouvernement va prendre ses responsabilités”. C’est la position ferme affirmée par le Dr Abdourahmane Diouf en ce qui concerne les violations du Conseil d’administration de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar des délais légaux de lancement de l’Appel à candidature pour la nomination d’un nouveau Recteur.
“Beaucoup de juristes ont lu les textes et ont donné le même point de vue. Il se trouve que ce n’est qu’au sein du Rectorat qu’on a un autre point de vue. Et ce point de vue ne peut pas prévaloir sur celui de tous les autres. Moi, je pensais qu’on allait régler ce problème très facilement, dans la cordialité, dans la diplomatie. Mais à ma grande surprise, ils se sont réunis. Et le Conseil d’administration de l’UCAD a dit, dans une phrase très simple mais aussi très compliquée. Qu’ils n’ont pas assez d’éléments pour lancer l’appel à candidature. Donc, le Conseil d’administration de l’UCAD est en train de nous dire: ‘je ne lancerai pas d’appel à candidature”’, s’est offusqué le ministre de l’Enseignement supérieur, sur les ondes de la RFM.
Avant de poursuivre sur un ton plus ferme : “Je suis totalement contre. Parce qu’ils disent que le mandat du Recteur (Amadou Aly MBAYE) va se terminer vers fin juillet, dans une dizaine de jours. Moi, je constate que le mandat du Recteur est terminé depuis juillet 2023. Parce que le Recteur a été élu pour trois ans, 2020-2023. En 2021, il y a eu ce nouveau décret sur l’Appel à candidature. Donc c’est le texte nouveau qui s’applique. En 2023, le PCA de l’UCAD aurait dû lancer un Appel à candidature, il ne l’a pas fait. C’est une situation de carence. Le ministre de l’époque aurait dû le faire, il ne l’a pas fait. C’est une situation de carence. Et au niveau du Rectorat, ils ont développé une théorie que personne ne comprend par rapport à une reconduction tacite du mandat du Recteur. Maintenant, c’est cette situation de carence qui fait que le Recteur de l’UCAD a un mandat indu d’une année”.
Le Dr Abdourahmane Diouf assure que “le Gouvernement prendra ses responsabilités, parce que nous considérons que l’Appel à candidature doit être fait. On n’est plus d’ailleurs dans les délais. Et on prendra en charge nos responsabilités pour que l’UCAD ne soit pas un îlot d’exception par rapport aux autres universités sénégalaises”.
LES RWANDAIS AUX URNES POUR DES ELECTIONS LEGISLATIVES ET PRESIDENTIELLE
Quelque 9 millions de Rwandais sont appelés aux urnes ce lundi pour les législatives et la présidentielle, des scrutins pour lesquels le président sortant, Paul Kagamé, et son parti sont en lice.
Dakar, 15 juil (APS) – Quelque 9 millions de Rwandais sont appelés aux urnes ce lundi pour les législatives et la présidentielle, des scrutins pour lesquels le président sortant, Paul Kagamé, et son parti sont en lice.
A la tête du pays depuis la fin du génocide rwandais en 1994, Paul Kagame part favori à ce scrutin qui l’oppose comme en 2017 au candidat du Parti démocratique vert, Frank Habineza et au candidat indépendant, Philippe Mpayimana.
Une révision constitutionnelle adoptée par référendum a permis de réduire le mandat présidentiel de sept à cinq ans. Cette réforme remet les compteurs à zéro, permettant ainsi au chef de l’Etat de briguer un quatrième mandat. Les septennats effectués en 2003, 2010 et 2017 ne sont plus pris en compte.
L’élection présidentielle est pour la première fois couplée aux législatives avec 500 candidats en lice pour les 80 sièges de l’Assemblée nationale.
Les électeurs rwandais sont inscrits dans 2.433 bureaux de vote qui seront ouverts de 07H00 à 15H00.
Les résultats définitifs seront proclamés le 27 juillet.
LES RWANDAIS AUX URNES POUR DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ET PRÉSIDENTIELLE
A la tête du pays depuis la fin du génocide rwandais en 1994, Paul Kagame part favori à ce scrutin qui l’oppose comme en 2017 au candidat du Parti démocratique vert, Frank Habineza et au candidat indépendant, Philippe Mpayimana.
Quelque 9 millions de Rwandais sont appelés aux urnes ce lundi pour les législatives et la présidentielle, des scrutins pour lesquels le président sortant, Paul Kagamé, et son parti sont en lice.
A la tête du pays depuis la fin du génocide rwandais en 1994, Paul Kagame part favori à ce scrutin qui l’oppose comme en 2017 au candidat du Parti démocratique vert, Frank Habineza et au candidat indépendant, Philippe Mpayimana.
Une révision constitutionnelle adoptée par référendum a permis de réduire le mandat présidentiel de sept à cinq ans. Cette réforme remet les compteurs à zéro, permettant ainsi au chef de l’Etat de briguer un quatrième mandat. Les septennats effectués en 2003, 2010 et 2017 ne sont plus pris en compte.
L’élection présidentielle est pour la première fois couplée aux législatives avec 500 candidats en lice pour les 80 sièges de l’Assemblée nationale.
Les électeurs rwandais sont inscrits dans 2.433 bureaux de vote qui seront ouverts de 07H00 à 15H00.
Les résultats définitifs seront proclamés le 27 juillet.