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23 juin 2025
EURO 2024 : L'ESPAGNE, CHAMPIONNE POUR LA 4ÈME FOIS
L'Espagne s'est imposée face à l'Angleterre (2-1) au terme d'une finale disputée mais très maîtrisée, à l'image de l'ensemble de sa compétition, ce dimanche 14 juillet à Berlin.
L'Espagne s'est imposée face à l'Angleterre (2-1) au terme d'une finale disputée mais très maîtrisée, à l'image de l'ensemble de sa compétition, ce dimanche 14 juillet à Berlin. La Roja signe sa renaissance après dix ans sans trophée en remportant le quatrième titre de championne d'Europe de son histoire après ceux de 1964, 2008 et 2012. Comme en 2021, les Anglais s'inclinent à nouveau en finale et échoue à décrocher leur premier titre depuis 1966.
Fidèles à leur habitudes, les Espagnols ont pris le jeu à leur compte dès les premières minutes de la rencontre, forçant les Anglais à se regrouper devant leur surface pour contenir leur avancée. Le contraste entre les deux formations est d'ailleurs rapidement devenu saisissant, comme souvent face à la Roja : alors que les hommes de Southgate ont eu toutes les peines du monde à se projeter vers l'avant, les Espagnols n'ont eu aucun mal à s'inviter dans leur surface, sur une percée de Nico Williams envoyée en corner par Stones (12e), suivie d'une retournée acrobatique de Le Normand (13e).
Après quinze premières minutes apathiques, les Three Lions sont finalement sortis de leur torpeur grâce à une bonne combinaison entre Saka et Walker, dont le centre en retrait n'a pas trouvé preneur devant le but espagnol (16e). Si la domination de la Roja était bel et bien en place (70% de possession) mais stérile après 20 minutes, sans aucun tir cadré à signaler pour les joueurs de Luis de la Fuente malgré l'activité débordante de l'impétueux Lamine Yamal sur l'aile droite.
Côté anglais, la plupart de leurs assauts ont été tués dans l'œuf par le pressing espagnol, à l'exception d'une chevauchée solitaire de Shaw qui a bien profité de la récupération de Mainoo mais qui n'a pas débouché sur une occasion concrète (25e). Passée la 30e minute, la montée en puissance des Anglais a commencé à se faire sentir avec des duels de plus en plus disputés entre deux équipes. Juste avant la mi-temps, Morata a été lancé dans la surface mais a manqué d'adresse pour mettre dans le vent Guéhi et s'offrir une fenêtre de tir (42e). Dans la foulée, Foden s'est offert la meilleure occasion anglaise en reprenant un coup franc au second poteau sans parvenir à prendre de vitesse Unai Simón (45e+1).
La résilience anglaise n'aura pas suffi
Après avoir vu les Anglais équilibrer les débats lors des 45 premières minutes, les joueurs de la Roja ont passé la vitesse supérieure malgré la perte sur blessure de leur maître à jouer Rodri. Servi au second poteau par une passe parfaitement ajustée de Yamal, Nico Williams n'a eu qu'à croiser son tir pour ouvrir le score pour la Roja dès l'entame du second acte de cette finale (47e).
Très percutant sur son côté, le joueur de Bilbao s'est ensuite procuré une nouvelle frappe croisée (49e) et un tir à 25 mètres qui a frôlé le poteau gauche de Pickford (56e). Proches de voir ses hommes craquer après ce début de période canon des Espagnols, Southgate a ensuite fait sortir son capitaine Harry Kane, bien trop discret, en faveur du joker Ollie Watkins qui avait décroché la victoire en demi-finale pour les Three Lions.
Après une tentative ratée (64e), Bellingham a offert un ballon en retrait à Palmer, entré en jeu trois minutes plus tôt, qui a égalisé pour l'Angleterre d'une frappe à ras de terre déviée juste devant le gardien espagnol (73e). Déjà barré par Pickford un quart d'heure plus tôt, Yamal a une nouvelle fois eu l'occasion de doubler la mise mais n'a pas assez enroulé son tir pour tromper le gardien anglais (81e). Mais à force de dominer, Oyarzabal a fini par trouver la faille pour la Roja après un centre à ras de terre poussé dans le but anglais du bout du pied (86e).
L'Espagne conclu donc son championnat d'Europe avec un bilan parfait de sept victoires en autant de rencontres disputées et décroche le quatrième sacre de son histoire après ceux de 1964, 2008 et 2012. Elle devient la nation la plus titrée de l'histoire de la compéition et signe le retour des Espagnols au sommet du football européen.
LE SÉNÉGAL VA PARTICIPER À LA CAN PRÉVUE DU 18 AU 29 JUILLET
L’équipe nationale masculine du Sénégal de rugby prendra part à la prochaine édition de la Coupe d’Afrique de rugby à XV prévue du 18 au 29 juillet au Mandela National Stadium en Ouganda
Dakar, 14 juil (APS) – L’équipe nationale masculine du Sénégal de rugby prendra part à la prochaine édition de la Coupe d’Afrique de rugby à XV prévue du 18 au 29 juillet au Mandela National Stadium en Ouganda, a appris l’APS d’un communiqué de la Fédération sénégalaise de rugby.
Huit équipes participeront au tournoi. Il s’agit de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Kenya, de la Namibie, de l’Ouganda (pays hôte), du Sénégal et du Zimbabwe.
Les Lions du Sénégal joueront, samedi prochain à 10h GMT, leur premier match contre le Kenya.
La délégation sénégalaise partira, mardi, pour l’Ouganda
En perspective de cette compétition, le sélectionneur de l’équipe masculine du Sénégal de rugby à XV, Sékou Sakho a publié, vendredi, une liste de 28 joueurs pour la première phase de cette CAN.
Qui a dit qu’un PM ne peut pas recevoir un Ambassadeur qui a déjà présenté ses lettres de créances au Président ? Quel péché commet Sonko en recevant des diplomates ? A quelle conditions le duo Sonko-Diomaye va -t-il survivre ? - Explication de Mademba
Le journaliste Mademba Ndiaye plaide pour une bonne campagne de promotion du Pacte national de bonne gouvernance démocratique auprès des différentes composantes de la société comme les médias, les rappeurs et les chefs religieux afin de soutenir l'adoption de cet outil de gouvernance par le président Diomaye Faye, dont le régime est victime d'une certaine perception dû à son caractère bicéphale.
Le Pacte national de bonne gouvernance démocratique (PNBGD) est un bon outil de gouvernance conçu par des organisations de la société civile au plus fort de la dernière campagne électorale et destiné aux gouvernants.
Seulement, cet outil est très peu connu par les Sénégalais alors même que sa mise en œuvre par le nouveau gouvernement de Diomaye Faye se fait encore attendre bien qu’il l’eût bel et bien signé comme 12 autres anciens candidats à la présidentielle du 24 mars 2024. La mise en oeuvre du Pacte et la nouvelle Assemblée changera certianement la perception que les citoyens ont de l'Exécutif actuel.
L’architecture du nouveau gouvernement interpelle bien des observateurs du fait de son caractère bicéphale même si ce n’est pas une première au Sénégal. En effet, quelques décennies plus tôt, les premiers dirigeants du Sénégal indépendant étaient presque dans la même situation.
Toutefois, Senghor et Mamadou Dia étaient dans un bicéphalisme formel donc constitutionnellement organisé, selon Mademba Ndiaye. Les problèmes sont survenus quand l’une des personnalités a voulu passer outre la constitution pour poser des actes.
Le régime Sonko-Diomaye va-t-il échapper à une crise? Rien n’est moins sûr. En tout cas, pour le moment des actes posés par l’un et de l’autre ne sont pas toujours et forcément bien perçus à tort ou à raison puisque contrairement à Senghor et Dia, Diomaye et Sonko sont dans un bicéphalisme informel.
En effet, ce bicéphalisme informel du régime de Diomaye-Sonko pose un problème de perception auprès des citoyens à tel enseigne que certaines actions normales posées par le Premier ministre sont perçues comme anormales par certains observateurs.
Toutefois, les prochaines législatives devraient clarifier cette situation pour que chacune des deux personnalités sache les prérogatives constitutionnelles qui lui sont dévolues constitutionnellement parlant.
Pour que le duo continue de travailler en parfaite harmonie, selon Mademba Ndiaye, il faudrait que le Premier ministre fasse tout faire pour éviter de donner l'impression qu'il grignote les prérogatives du président de la République, montrer tout simplement du respect au chef de l'Etat en dépit de la vieille amitié qui les lie et des fonctions que chacun est amené à occuper du fait de la tournure des événements qui se sont succédé sous le magistère du précédent régime.
Le duo en tout état de cause devrait tout faire pour éviter le clash, car tout premier clash sera pratiquement un crash parce que ce sera très dur pour la suite pour les deux dirigeants qui ont connu l'amère saveur de leur militantisme et qui sont partis du bas niveau au sommet de la tour, de la prison à la présidence pour l'un et de la prison à la Primature pour l'autre.
par l'éditorialiste de seneplus, ibe niang ardo
LES TOUT-PETITS DAMNÉS DU SYSTÈME
EXCLUSIF SENEPLUS - La violence dans notre société prend racine dans l'inégalité des chances offertes aux enfants, dont les talibés. Cette situation banalisée par le Sénégal choque pourtant des visiteurs étrangers
Ibe Niang Ardo de SenePlus |
Publication 14/07/2024
Il est beaucoup question de Système de nos jours. Les hommes politiques l’invoquent aussi bien pour damner nos déficits que pour susciter nos espoirs. Et effectivement, ils n’ont pas tort. Un État moderne ne peut exister sans un système en son sein. C’est cela qui fait que nous formons un corps vivant dynamique (un système) propulsé par un jeu de sorts et ambitions, dans une trajectoire théoriquement bien ferrée et dirigée vers une destination rêvée.
Mais ce système pour nous aurait déraillé depuis que le colon, chef de gare, a sifflé le départ en 1960 - les rails ayant été sciemment minés. Comprenez-moi, je suis fils de cheminot et j’ai grandi proche des trains et rails. Par conséquent depuis 1960 nous nous sommes habitués à une incompréhensible violence qui ne peut s’expliquer que par le cumul de défaillances et vaines tentatives de nous en sortir. Une répétition sempiternelle de la même sanction de nos politiques de développement d’un régime à un autre : “Échec et mat”! Sans jamais s’en indigner et avec cela un cortège de violence qui s’endurcit sous le voile d’un étrange stoïcisme. De ce système, je m’intéresse aujourd’hui à un seul pan, en dehors des priorités publiques qui se prétendent inclusives : les enfants en bas âge abandonnés à leur sort de mendiants errants dans les rues nuits et jours.
Quelle grave banalisation de la violence dans notre société
L’histoire édifiante que je m’en vais vous raconter, pour en tirer avec vous les leçons, s’est passée ici il y a un mois et j’en suis moi-même acteur.
Un couple de retraités que nous avions connu mon épouse et moi en Suisse et dont le mari était à la tête d’une très importante société européenne, était arrivé au Sénégal dans le cadre d’un tour d’Afrique. Une fois chez nous, dernière étape du tour, tout s’était si bien déroulé jusqu’au moment où la dame, face au nombre d’enfants constatés dans la rue, ne pouvant plus se retenir d’émotion, fut prise de sanglots, déclenchant ainsi un traumatisme qui a gâché le reste du voyage. Sur le moment, je ne pouvais m’expliquer de si intenses émotions pour “si peu”, car il n’y avait pas eu d’agression physique de la part de ces marmots, habitué que je suis que la violence ne commence qu’à partir de ce moment.
Un mois plus tard, de retour chez eux, le mari contacte mon épouse pour lui faire part de leur intention de contribuer à la prise en charge de ces enfants avec des fonds qu’ils ont décidé d’octroyer à une ONG, à elle d’identifier, capable de les utiliser à bon escient. Ils n’avaient donc pas oublié, leur sensibilité ayant été réellement mise à rude épreuve par cette situation paradoxalement banalisée par nous, parents de ces enfants. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Avec l’aide diligente de mon épouse, la convention de financement avec une ONG de la place est aujourd’hui signée, engageant leur fondation familiale mondialement connue dans un financement gratuit. J’ai compris alors combien la situation des enfants en bas âge mendiants dans la rue était d’une extrême violence. Aussi devons-nous en prendre la pleine mesure au lieu de tourner le regard ailleurs, aidés en cela par le terme euphémique de “talibé”. Ces victimes de notre société n’en sont pas moins membres à part entière, d’égale dignité et droit que n’importe quel autre fils du pays, fut-il haut dignitaire. Et quand abandonnés comme ils sont à ce cruel sort, ils sont torturés, violés et tués, quelles qu’en soient les circonstances, chacun de nous commet solidairement un fratricide ou un parricide. Soixante-quatre ans d’indépendance, cinq présidents qui se sont succédés et toujours une aggravation de la situation en lieu et place d’une solution. Tant qu’on n’a pas trouvé une solution fondée sur une éducation égalitaire de qualité pour l’ensemble de nos enfants sans exception, nous demeurons dans un perpétuel système, générateur par défaut de désordre et violence.
Dans une société humaine, les sorts et activités sont liés les uns les autres
Juste ! Il y a une interconnexion de tout ce monde qui n’exclut rien qui en fasse partie. Ce phénomène des enfants dans la rue est là depuis le temps de Senghor et il faut se poser la question de savoir où sont passés ceux qui alors avaient cinq ans, il y a quinze ans et avant. Notre encombrement des rues vient plutôt de là. Nombre d’entre eux, vous pouvez les retrouver “coxeurs” dans tous les lieux où s’activent des marchands ambulants où dans les marchés et les garages de transports en commun. Ils se sont connectés à cette communauté sans normes, snobée par l’élite et qui joue sa survie en comptant surtout sur la force d’une masse critique intimidante, plutôt que de se conformer tout simplement aux règles. Enfin, ces enfants défavorisés ne sont pas des idiots. Ne pas leur offrir les mêmes opportunités que leurs concitoyens privilégiés est une ultime tare qui plombe notre système économique. L’effectif des filles dans nos écoles, la place des femmes dans notre économie aujourd’hui, alors que ce genre était proscrit d’enseignement tout comme ces mendiants il y a à peine quelques décennies, suffit à valider mon propos.
Cette situation obère nos chances de juguler la montée de la violence dans nos cités, car elle est la base d’un écosystème social tapis de souffrance rageante et d’injustice.
À ces pauvres enfants, pourvu que la récente alternance politique soit pour eux et notre pays le rendez-vous avec la chance de tourner définitivement cette page de notre histoire.
Au président de la République, je voudrais l’inviter humblement à prendre cette situation pour chose inacceptable, incompatible avec l’écosystème moderne juste et émancipateur que l’on attend de son magistère, sans quoi il ne réussira qu’à faire pire que ses prédécesseurs.
Ibe Niang Ardo est président du Mouvement citoyen Jog Ci.
ABDOULAYE BATHILY, ENVOYÉ SPÉCIAL DU CHEF DE L’ETAT
Le président Bassirou Diomaye Faye a déclaré avoir convaincu le professeur Abdoulaye Bathily de devenir son envoyé spécial sur les questions Internationales
Dakar, 14 juil (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a déclaré avoir convaincu le professeur Abdoulaye Bathily de devenir son envoyé spécial sur les questions Internationales.
‘’J’ai pu convaincre le professeur Abdoulaye Bathily (pour faire de lui) mon Envoyé spécial pas seulement sur cette mission de médiation dans laquelle la CEDEAO m’a impliqué, mais aussi sur d’autres missions pour lesquelles, j’aurai besoin de son expérience, de sa respectabilité et de sa stature’’, a dit le président Faye, samedi soir, en conférence de presse.
Le président Bassirou Diomaye Faye a fait cette annonce en répondant à une interpellation sur sa mission de médiation auprès de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), qui ont décidé de quitter la CEDEAO et de constituer une confédération.
Avant d’accepter ce poste d’Envoyé spécial Abdoulaye Bathily ‘’m’a régulièrement conseillé par rapport aux prises de position’’, a dit Bassirou Diomaye Faye, en soulignant que le Sénégal était un vivier de ‘’grands hommes’’ qui aiment fondamentalement leur pays.
Le chef de l’Etat a d’ailleurs rendu hommage à ces ‘’grands hommes, connus ou moins connus, vivants ou illustres disparus qui se sont beaucoup sacrifiés. En reposant sur eux, on peut bâtir des consensus forts au niveau national, dans la sous-région mais aussi au niveau international’’.
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L'AVENIR DE L'AFRIQUE SE JOUE DANS L'UNITÉ
Babacar Ndiaye évoque les récents coups d'État en Afrique de l'Ouest comme une grave menace à l'unité régionale. Pour le diplomate, la dislocation du continent accroîtrait sa vulnérabilité face aux chocs exogènes
Ce dimanche 14 juillet 2024, l'émission "Objection" de Sud FM a accueilli Babacar Ndiaye, diplomate chevronné et chercheur principal à Timbuktu Institute. Son intervention a dressé un tableau saisissant les enjeux géopolitiques actuels pour l'Afrique, en particulier l'Afrique de l'Ouest.
Ndiaye a souligné l'urgence pour le continent de resserrer ses rangs face aux turbulences mondiales. « La fragmentation de l'Afrique est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre », a-t-il déclaré, pointant du doigt les récents coups d'État militaires qui menacent la stabilité de la CEDEAO.
Le diplomate a également abordé la crise migratoire, qu'il qualifie de « métaphore de l'échec des politiques de jeunesse ». Il appelle à une approche holistique pour épuiser ce phénomène qui prive le continent de son capital humain.
Face à la guerre en Ukraine et à ses répercussions sur l'Afrique, Ndiaye se met en garde contre le risque d'une nouvelle « balkanisation » du continent. Il exhorte les dirigeants africains à renforcer l'unité régionale et à se concentrer sur la résolution des problèmes internes.
« L'avenir de l'Afrique se joue maintenant », conclut Ndiaye, soulignant l'importance cruciale pour le continent de parler d'une seule voix sur la scène internationale.
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ABDOURAHMANE DIOUF FAIT LE POINT SUR LES DOSSIERS BRÛLANTS ET CONTROVERSÉS
Le ministre s'est employé à justifier l'action du gouvernement Diomaye, tout en reconnaissant l'ampleur des chantiers à mener dans l'enseignement supérieur
Ce dimanche 14 juillet 2024, Abdourahmane Diouf, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, était l'invité de l'émission "Grand Jury" sur RFM. Dans un entretien fleuve, il a dressé un bilan sans fard des 100 premiers jours du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, tout en défendant avec vigueur les actions entreprises.
"Nous avons hérité d'un passif considérable", a martelé Diouf, justifiant ainsi les importantes levées de fonds et l'endettement du nouveau gouvernement. "Nous sommes comme un bon père de famille qui doit faire face aux dépenses urgentes", a-t-il argumenté, promettant une gestion plus rigoureuse des finances publiques à l'avenir.
Sur le front de l'enseignement supérieur, le ministre a abordé plusieurs dossiers brûlants. Il a notamment évoqué les résultats du baccalauréat, annonçant un taux de réussite d'environ 50%, soit près de 74 000 nouveaux bacheliers à orienter. Diouf s'est engagé à trouver une place pour chacun d'entre eux, tout en reconnaissant le défi que représente la dette de 14 milliards de francs CFA envers les établissements privés.
Le ministre n'a pas éludé les controverses, notamment celle concernant la nomination des recteurs d'universités. Il a fermement défendu la nécessité de respecter les procédures d'appel à candidatures, y compris à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, promettant que "le gouvernement prendra ses responsabilités" face aux réticences.
"Nous ne sommes pas dans la dissertation, mais dans l'action", a conclu Abdourahmane Diouf, illustrant la volonté du gouvernement Diomaye de marquer une rupture avec les pratiques passées. Une ambition qui ne manquera pas d'être scrutée de près dans les mois à venir.
AVC, UN NEUROLOGUE ALERTE SUR LES CAS D’HOSPITALISATIONS DE SUJETS DE PLUS EN PLUS JEUNES
"La moitié des malades que nous hospitalisons en neurologie à Fann pour AVC n’ont pas 50 ans", a révélé le Pr Diop.
Dakar, 14 juil (APS) – Le chef de service de neurologie de l’hôpital de Fann a alerté, samedi, sur l’ampleur des Accidents cardiovasculaires (AVC) chez les sujets jeunes dont l’âge est en dessous de 50 ans.
‘’L’âge de ceux qui font les AVC est de plus en plus jeune. La moitié des malades que nous hospitalisons en neurologie à Fann pour AVC n’ont pas 50 ans’’, a déclaré le neurologue par ailleurs Directeur général de la recherche et de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur.
Il prenait part au 5e congrès de l’association sénégalaise de neurologie qui se tient du 11 au 15 juillet à Dakar sur le thème ”Troubles du mouvement et maladies neurologiques’’.
Selon le spécialiste, les thèmes abordés durant cette rencontre vont permettre de rassembler des chercheurs, des neurologues à travers le monde avec une bonne masse critique qui vient de l’Afrique pour recueillir les données les plus récentes en termes de connaissance et de prise en charge.
”Ces thèmes sont extrêmement difficiles”, a-t-il reconnu.
”Chaque jour, la maladie que l’on reçoit, c’est l’AVC, il y’en a beaucoup. Au moins, la moitié des lits de nos services est occupée par les AVC”, a expliqué le professeur Diop.
Interpellé sur les causes de l’augmentation des cas d’AVC, le chef de service de neurologie de l’hôpital de Fann a indexé l’alimentation et la sédentarité, entre autres.
”La 2e maladie” neurologique, c’est l’épilepsie, a t-il relevé, soulignant que ”près de 75% des enfants qui souffrent d’épilepsie, quand on les reçoit très tôt et qu’ils soient sous traitement, au bout de 5 voire 15 ans de traitement, ils peuvent guérir de leur épilepsie’’.
Pr Diop a également cité d’autres maladies notamment les migraines et les maux de tête.
”L’une des raisons est due au manque de sommeil, la pollution de la ville qui fait que lorsque l’oxygénation n’est pas bonne, cela donne des maux de tête. A côté des maux de tête qui n’ont rien de physique, il y en a qui sont liés au stress du mal être et aux difficultés de la vie. Les gens, au moindre petit problème, le cachent dans leur corps et dans la tête, ce qui va générer des insomnies et entrainer des maux de tête”, a t-il expliqué.
”Il y a tout un ensemble de maladies où les gens ont des problèmes de marche soit parce qu’ils ont des problèmes de nerfs à cause des effets du diabète qui détruit les nerfs sans aucun signe. Et quand ils viennent chez nous, les nerfs sont très souffrants; soit ils ont des problèmes lombaires parce qu’ils ne font pas suffisamment de sport ou ils ont eu des traumatismes en soulevant des charges très lourdes”, a énuméré le spécialiste.
Le Sénégal dispose de deux services de neurologie, celui de l’hôpital Fann créé depuis 1957, et un autre à l’hôpital de Pikine, mis sur pied 10 ans après le premier.
AES, LE PRÉSIDENT FAYE COMPTE MENER SA MISSION AVEC HUMILITÉ
‘’La CEDEAO traverses des difficultés. Nous le constatons. On ne peut pas dire qu’une organisation bâtie sur des objectifs d’intégration politique et économique se renforce lorsqu’il y a des Etats qui veulent en sortir’’, a-t-il souligné.
Dakar, 14 juil (APS) –Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a fait part de sa détermination à mener avec humilité sa mission de médiation dans le différend opposant la CEDEAO aux trois pays s’étant dernièrement constitués en Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel.
Désigné Médiateur par ses pairs de la CEDEAO dans la crise qui oppose l’organisation sous régionale au Burkina Faso, au Mali et au Niger, le président Faye a déclaré samedi dans la soirée à Dakar qu’il comptait mener sa mission avec ‘’humilité’’ mais ‘’sans illusion’’.
‘’Je ne me fais pas d’illusion, j’y vais avec beaucoup d’humilité’’, a-t-il notamment dit.
Bassirou Diomaye Faye qui sera accompagné de ses pairs dont le président togolais Faure a promis qu’il fera ce qu’il ‘’croit devoir faire’’ à savoir ‘’parler, discuter, travailler à réconcilier les positions’’.
Selon lui, ‘’quelle que soit la décision que prendra l’AES, ce sera une décision qu’on respectera parce que ce sont des Etats souverains’’.
‘’J’ai la chance où la malchance de ne pas avoir été là quand les sanctions étaient prises par la CEDEAO contre les Etats de l’AES. Ces Etats ne me regardent (pas) comme étant quelqu’un parmi ceux qui les ont sanctionnés. Donc ils ont cette facilité à me parler plus qu’ils ne peuvent le faire avec les autres. C’est un atout qu’il faut mettre au service de la communauté’’, a-t-il fait valoir.
‘’La CEDEAO traverses des difficultés. Nous le constatons. On ne peut pas dire qu’une organisation bâtie sur des objectifs d’intégration politique et économique se renforce lorsqu’il y a des Etats qui veulent en sortir’’, a-t-il souligné.
Il a précisé qu’il n’a pas attendu d’être nommé Médiateur pour parler avec les chefs d’Etat de ces pays.
Le président sénégalais s’est déjà rendu au Mali et au Burkina Faso.
‘’Je respecte leur souveraineté, mais j’ai essayé d’attirer l’attention de mes homologues de ces pays qui traversent une situation que l’on connait et à laquelle nous sommes très solidaires pour essayer de les faire revenir autour de la table de négociation’’, a-t-il souligné.
Il a insisté sur le fait que les pays de la CEDEAO et ceux de l’AES ont de nombreux défis en commun tel que la lutte contre le terrorisme et les trafics d’êtres humains et de substances illicites.
TRUMP CIBLÉ PAR UN TIREUR, LA SÉCURITÉ DÉPASSÉE
L'ancien président a été touché par une balle à l'oreille droite en plein meeting. Une personne présente a été tuée et deux autres blessées grièvement. Le suspect a été abattu par le Secret Service. Des questions majeures sur les défaillances de sécurité
(SenePlus) - Donald Trump a échappé de justesse à un attentat lors d'un meeting de campagne samedi, une attaque qui redéfinira sans aucun doute la course à la Maison Blanche tout en soulevant de sérieuses interrogations sur les failles de sécurité entourant le candidat républicain.
Selon des sources de Reuters, Trump a été touché par une balle à l'oreille droite au début de son discours. Immédiatement couvert par ses agents de sécurité, il est rapidement réapparu, le visage maculé de sang, serrant le poing en l'air et articulant silencieusement "Combattez ! Combattez ! Combattez !".
"J'ai été touché par une balle qui a traversé la partie supérieure de mon oreille droite. Il y a eu beaucoup de saignement", a déclaré plus tard Trump, 78 ans, sur sa plateforme Truth Social.
Le FBI a identifié dans la nuit le "sujet impliqué" comme étant Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park en Pennsylvanie, un électeur républicain selon les registres de l'État. Le suspect a été abattu par le Secret Service selon les premières informations.
Une personne présente au meeting a été tuée et deux autres blessées grièvement. Les forces de l'ordre n'ont pas encore établi le mobile de cette attaque.
"Il n'y a pas de place pour ce genre de violence en Amérique. Nous devons nous unir en tant que nation pour la condamner", a réagi le président démocrate Joe Biden, que Trump doit à nouveau affronter en novembre.
Cette attaque soulève d'énormes questions sur les défaillances de sécurité du Secret Service, chargé d'assurer la protection à vie des anciens présidents comme Trump.
"Comment un sniper avec un fusil complet a-t-il pu ramper jusqu'au toit le plus proche du meeting sans être repéré ?", s'est indigné le militant conservateur Jack Posobiec sur X (anciennement Twitter).
Les tirs semblent être venus de l'extérieur du périmètre sécurisé. Lors d'un briefing, des responsables du FBI ont admis être surpris que le suspect ait pu tirer plusieurs coups de feu.
La commission de surveillance de la Chambre des représentants, contrôlée par les républicains, a convoqué la directrice du Secret Service, Kimberly Cheatle, pour témoigner le 22 juillet. "Les Américains exigent des réponses sur la tentative d'assassinat contre le président Trump", a-t-elle déclaré.
Cette attaque ravive les craintes d'une escalade de la violence politique alors que le pays semble profondément divisé à l'approche de l'élection de novembre. Selon un récent sondage Reuters/Ipsos, deux Américains sur trois redoutent des violences post-électorales.
"Cette attaque horrifique n'a pas sa place dans notre pays et doit être condamnée unanimement et avec force", a dénoncé le speaker républicain de la Chambre Mike Johnson, tandis que le leader démocrate du Sénat Chuck Schumer se disait "horrifié".
Certains alliés républicains de Trump estiment que l'attaque était politiquement motivée, accusant les démocrates d'attiser un "climat de violence" par leur "hystérie" sur les dangers d'une réélection de l'ancien président.
Bien que sérieusement entaché par des poursuites judiciaires, Trump fait figure de favori pour l'investiture républicaine qu'il devrait décrocher lundi à la convention de Milwaukee. Les investisseurs parient déjà sur un regain de ses chances de reconquérir la Maison Blanche après cette démonstration de sa détermination à "combattre".