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25 juin 2025
L'ARGENT ET LA LIBERTÉ, L'ÉNIGME DU FRANC CFA
De la création du franc CFA sous le régime de Vichy à sa pérennité controversée aujourd'hui. La réalisatrice Katy Lena Ndiaye dissèque avec brio l'évolution de cette monnaie qui lie encore l'Afrique à la France
(SenePlus) - La réalisatrice sénégalaise Katy Lena Ndiaye s'est lancée dans un ambitieux projet cinématographique : réaliser un documentaire retraçant toute l'histoire du franc CFA de 1945 à nos jours. Intitulé "L'argent, la liberté, une histoire du franc CFA", ce film présenté au dernier Fespaco a pour objectif de donner des clés de compréhension sur cette monnaie encore utilisée dans 14 pays d'Afrique de l'Ouest, souvent décriée mais méconnue du grand public.
Comme le rapporte un article de RFI, ce projet a germé il y a 10 ans après une discussion avec l'économiste camerounais Thierry Amougou. "Le franc CFA, c'est vraiment une question sur laquelle il faudra bien un jour qu'on s'arrête", avait-il lâché. Cette déclaration a poussé Katy Lena Ndiaye à se plonger dans les livres et les archives pour retracer le passé colonial de cette devise. Pendant 7 ans, elle a collecté témoignages et images pour donner corps à sa narration.
Son documentaire adopte un ton pédagogique pour présenter de manière accessible les rouages économiques et politiques qui ont présidé à la création du franc CFA en 1945. En s'appuyant sur des intervenants de renom comme l'économiste sénégalais N'Dongo Samba Sylla ou l'écrivain sénégalais Felwine Sarr, le film décrypte avec justesse les relations asymétriques qui unissent encore la France à ses anciennes colonies utilisatrices du franc CFA.
Pour illustrer de manière poétique les liens qui unissent les pays concernés, la réalisatrice a choisi de filmer des images de tisserands, évocatrices du tissage de liens économiques et humains. Son documentaire passionnant parvient à la fois à dresser un récit historique précis tout en interrogeant de manière pertinente les enjeux actuels liés à cette monnaie souvent décriée.
Présenté au Fespaco, le plus grand festival de cinéma africain, "L'argent, la liberté" a reçu une mention spéciale du jury, récompensant la qualité de ce travail de mémoire et de pédagogie sur un sujet d'importance pour le continent. Un documentaire majeur, qui devrait être diffusé plus largement dans les mois à venir pour faire mieux connaître cette thématique stratégique qu'est le franc CFA.
CHEIKH DIENG PRÉCONISE LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Le parti Feep Tawfekh dénonce les gesticulations de l'opposition qu'il accuse de chercher à détourner l'attention
Le parti Fraternité et éthique pour le progrès et la prospérité tawfekh (Fépp tawfeex) de Cheikh Dieng pense que le chef de l’Etat doit mettre fin à la crise en gestation entre l’exécutif et le législatif. Le parti réclame tout simplement la dissolution de l’Assemblée nationale.
Dissolution de l’Assemblée nationale. C’est ce qu’exige le parti Fraternité et éthique pour le progrès et la prospérité Tawfekh (Feep Tawfekh), membre de la mouvance présidentielle dirigé par l’actuel directeur de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Cheikh Dieng. «En ce qui concerne la déclaration de politique générale, le bureau politique de Feep Tawfekh regrette les gesticulations immatures d’une minorité de politiciens en mal de popularité qui cherchent à détourner l’attention sur le vrai débat qui concerne la réécriture du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. En conséquence, le bureau politique exige la mise à jour du règlement intérieur qui ignore encore le poste de Premier ministre et demande la dissolution de l’Assemblée nationale», a fait savoir d’emblée le bureau de Féep Tawfekh. Et de poursuivre : «dès lors, le peuple souverain, arbitre du jeu démocratique, se choisira une nouvelle majorité confortable capable de porter le Projet pour lequel il a un espoir immense et qu’il a plébiscité le 24 mars dernier».
Faisant le point sur la situation de l’Assemblée nationale, les camarades de Cheikh Dieng qui saluent la posture de leur leader aux côtés de la mouvance présidentielle tancent l’opposition. «Le bureau politique de Féep Tawfekh condamne avec la dernière énergie la décision illégale et irresponsable prise par le bureau de l’Assemblée nationale de surseoir au débat d’orientation budgétaire. Cette posture politique de Benno bokk Yaakaar dénote surtout de l’état d’esprit autocritique, fébrile et malsain d’une ancienne majorité aujourd’hui déchue et qui a du mal à assumer son nouveau rôle d’opposant», renseigne le communiqué parvenu à «L’As».
Ainsi l’instance de Feep Tawfekh considère que les agissements de certains acteurs politiques qui tirent à boulets rouges sur le régime du président Bassirou Diomaye Faye ne sont qu’une ruse pour détourner l’attention des Sénégalais. «Les audits lancés semblent leur donner le tournis. Alors, toutes les occasions sont bonnes pour jeter le discrédit sur le travail important abattu depuis l’installation du nouveau gouvernement», indique le bureau politique.
LE SAMES DÉNONCE UN NÉPOTISME À OUTRANCE AU MINISTÈRE DE LA SANTÉ
Les nominations "fantaisistes" et la prise en compte insuffisante des revendications des travailleurs de santé sont dénoncées par le syndicat qui exige une correction diligente de la part du ministre
Comme à l’accoutumée, le syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (Sames) est monté au créneau pour dénoncer les nominations de «camaraderie» du ministre de la Santé. Dans un communiqué, il déplore le fait que le ministre procède à des nominations basées sur la camaraderie.
Le Syndicat automne des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal est très remonté contre le ministre de la Santé à cause des nominations, dit-il, de camaraderie qu’il est en train d’opérer au sein du ministère. Le bureau exécutif national (Ben) du Sames rejette avec une extrême fermeté les récents actes de nominations effectués par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, au détriment du corps des médecins pharmaciens et chirurgiens-dentistes. Ainsi le bureau exécutif national rappelle au ministre en charge de la Santé que le fait de mettre un agent économiste à la tête d’une division technique de lutte contre le SIDA constitue une insulte grave à la communauté scientifique «malgré toutes les avancées obtenues dans ce domaine, sous la conduite d’un médecin infectiologue de renommée mondiale, ayant cumulé des décennies de recherche et d’enseignement dans le domaine, et aux états de service irréprochables».
Cependant, le BEN exige du ministre de la Santé Ibrahima Sy une réparation immédiate de ces impairs, «seul gage d’une poursuite correcte de collaboration entre lui et les médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes». L’urgence dans le secteur de la Santé, selon le Sames, c’est de procéder à une prise en main sérieuse des revendications des travailleurs, «une correction diligente et sans faiblesse aucune des dérives notées dans la gestion des services de santé, mais non des nominations népotiques, à la limite fantaisistes», indique-t-il dans un communiqué.
Le syndicat invite le ministre de la Santé d’inscrire ses actes dans le sillage du «Jub Jubël Jubënti» et non dans des nominations avec des penchants de camaraderie. «Nous demandons aux camarades de se tenir prêts pour défendre la corporation et user de tous les moyens légitimes pour une satisfaction intégrale des préoccupations des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes», prévient le Sames.
« LA QUALITÉ DES EAUX DES LACS NE PRÉSENTENT AUCUN DANGER POUR LE SÉNÉGAL »
A l'occasion d'un atelier de bilan, Cheikh Tidiane Dièye s'est voulu rassurant sur la qualité des eaux des lacs, soumises à un strict suivi selon lui
Le ministre de l'hydraulique et de l'Assainissement a présidé hier l'atelier de restitution et de capitalisation de la participation du Sénégal au 10e Forum international de l'eau. Cheikh Tidiane Dièye en a profité pour rassurer les Sénégalais sur la qualité des eaux des lacs au Sénégal.
La qualité des eaux des lacs ne présente aucun danger pour le Sénégal. Cette assurance est du ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye. Il s'exprimait ainsi lors de l'atelier de restitution et de capitalisation de la participation du Sénégal au 10e Forum international. Il souligne qu'il y a un suivi permanent sur le lac. « La qualité de l'eau est suivie au quotidien. Des structures du ministère sont sur place et pas seulement sur le lac mais sur toutle tracé du fleuve. C'est pourquoi tout ce qui se passe bien en amont sur la Falémé et autres nous tient à cœur, et est une source majeure et constante de nos préoccupations. C'est pour rassurer les Sénégalais que la qualité de lac ne présente aucun danger pour le Sénégal et nous le garantissons puisque l'eau que nous buvons àDakar vient du lac de Guiers», affirme Cheikh Tidiane Dièye. Il promet d'ailleurs d'effectuer une visite dans les prochains jours pour voir les installations et les dispositifs de sécurité. «On veillera à ce que les efforts permettant de garantir la qualité de l'eau soient maintenus. Évidemment, nous veillerons aussi pour voir les pratiques autour, que ça soit des industriels et autres, des normes sont établies et cela, le gouvernement est en train de le suivre pour anticiper et faire en sorte qu'on reste dans les standards appropriés pour pouvoir continuer à utiliser cette eau pour la consommation domestique et pour l'agriculture», ajoute le ministre.
Le satisfecit du ministre
Revenant par ailleurs sur la participation du Sénégal au 10e forum international de l'eau, le ministre indique que la participation du Sénégal a été remarquable sur tous les plans. «De la cérémonie d'ouverture aux rencontres bilatérales en passant par le Pavillon Sénégal, notre pays a réaffirmé son leadership et son ambition pour la promotion de l'accès universel à l'eau et à l'assainissement», indique le ministre. Il précise aussi que le Sénégal, en tant que nation engagée dans la préservation des ressources en eau, a pris part activement aux débats et aux échanges qui ont eu lieu à Bali. «Nous avons partagé nos expériences, nos défis et nos réussites dans la gestion de l'eau et l'accès aux services d'eau et d'assainissement, tout en apprenant des meilleures pratiques et des innovations développées par d'autres nations. Dans cette même perspective, le Sénégal a partagé les résultats de la mise en œuvre du «Blue Deal pour la sécurité de l'eau et de l'assainissement pour la paix et le développement», a dit Cheikh Tidiane Dièye.
ISMAÏLA MADIOR FALL FAIT SON MEA-CULPA
Après avoir affirmé que la loi d'amnistie couvrait l'affaire des gendarmes Badji et Sambou, l'ancien ministre Ismaïla Madior Fall est revenu sur ses propos et a reconnu son "inadvertance"
L'ex ministre de la Justice n'a pas tardé à réagir par rapport à sa sortie polémique sur l'affaire Fulbert Sambou et Didier Badji. En effet, après avoir soutenu que l'amnistie couvre ces affaires, Professeur Ismaïla Madior Fall est revenu sur sa position en affirmant que cette affaire n'a aucun rapport avec la loi d'amnistie et parle « d'inadvertance » de sa part. Un rétropédalage qui fait suite à une avalanche de critiques contre l'ex garde des Sceaux.
Même un professeur de droit de la trempe d'Ismaël Madior Fall n'est pas infaillible par rapport à l'interprétation de la loi. Si, en effet, depuis plusieurs années, une certaine doxa pense à tort ou à raison que la raison politique dicte les raisonnements juridiques de l'éminent constitutionnaliste, cette fois-ci, c'est le principal concerné qui «confesse» son erreur. Invité de l'émission MNF sur 7tv, l'ancien ministre de la Justice a répondu de manière affirmative quand la journaliste lui a demandé si la loi d'amnistie couvre les affaires Fulbert Sambou et Didier Badji.
Une réponse qui a suscité une levée de boucliers contre l'universitaire, poussant ce dernier à revenir sur sa position. « ...Réagissant à une curieuse relance inattendue sur l'éventuelle intégration de l'affaire Didier Badji et Fulbert Sambou dans le champ d'application de la loi d'amnistie, j'ai spontanément et par inadvertance répondu par «en principe oui», rappelle Professeur Fall avant de confesser : «Je tiens à préciser que cette affaire n'a aucun rapport avec la loi d'amnistie. Ma réponse est tout simplement un lapsus dont je voudrais m'excuser auprès des téléspectateurs et de toutes les personnes que ces propos auraient choqués».
Toutefois, force est de dire que cette amende honorable de la part de l'ex chef de la diplomatie sénégalaise fait suite à une avalanche de critiques après sa sortie sur 7tv à commencer par l'ancienne Première ministre Aminata Touré. Tirant à boulets rouges sur son ancien collègue et camarade de parti, elle déclare : «Nous avons entendu avec effarement, de la bouche de l'ancien garde des Sceaux Ismaïla Madior Fall que l'affaire des gendarmes portés disparus Didier Badji et Fulbert Sambou serait couverte par la loi d'amnistie, Ah bon !»
Soulignant dans la foulée que le constitutionnaliste est mis en demeure d'expliquer aux Sénégalais le lien de la disparition par noyade des deux gendarmes et les événements politiques amnistiés.
Par ailleurs, elle pense que cette sortie de l'ancien ministre de la Justice est une raison de plus pour révoquer cette loi d'amnistie «qui porte atteinte aux droits des victimes», se désole l'ancien président du CESE. L'actuel directeur de la CDC qui a fait plusieurs mois de prison à cause d'un post sur Facebook relatif à cette affaire, parle quant à lui d'un «aveu implicite» de l'ex-garde des Sceaux. Mais Fadilou Keita promet que ce dossier sera tiré au clair.
Rappelons que les gendarmes Didier Badji et Fulbert Sambou ont été déclarés « disparus » depuis le 18 novembre 2022 par les autorités sénégalaises de l’époque. Le corps sans vie de Sambou a été retrouvé et remis à sa famille. Celui de Badji est toujours introuvable.
par Momar Dieng
UN LAPSUS RÉVÉLATEUR SUR LE SORT DE DIDIER BADJI ET FULBERT SAMBOU ?
Si l'ancien ministre de la Justice s'est ensuite rétracté, ses propos originels suggérant un possible lien avec les événements politiques amnistés ont provoqué l'indignation et relancé les soupçons sur les circonstances réelles de cette affaire
L’affaire Didier Badji-Fulbert Sambou est-elle couverte par la loi d’amnistie votée par les députés sous l’ancien régime le 6 mars 2024 et concernant les événements meurtriers survenus au Sénégal entre février 2021 et février 2024 ? A la question balancée par la journaliste Maimouna Ndour Faye sur le plateau de 7Tv, le Pr Ismaila Madior Fall, ancien ministre de la Justice, a répondu : « oui, en principe c’est inclus là-dedans », ajoutant que « la loi d’amnistie est large, hein. On y a mis tous les événements… »
Les gendarmes Didier Badji et Fulbert Sambou, sous-officiers des armées sénégalaises, ont été déclarés « disparus » depuis le 18 novembre 2022 par les autorités sénégalaises de l’époque. Le corps sans vie de Sambou a été « retrouvé » et remis à sa famille. Mais celui de Badji reste introuvable.
L’affirmation d’Ismaila Madior Fall est lourde de conséquences. Elle pourrait suggérer que les deux sous-officiers ont pu être éliminés pour diverses raisons dont une dite d’Etat que le régime de Macky Sall n’aurait pas voulu assumer. Une interprétation raisonnablement admissible d’autant plus que les conditions dans lesquels Didier Badji et Fulbert Sambou ont été déclarés disparus n’ont jamais été clairement explicitées par les autorités sénégalaises. La fébrilité du pouvoir à la simple évocation du dossier et sur les mystères qu’il porte ont couté plusieurs mois de prison à un responsable du parti Pastef, Fadilou Keïta, coupable de s’être interrogé - par amitié - sur le sort des deux gendarmes ?
La « bévue » oratoire de l’ex garde des Sceaux est-elle révélatrice d’une vérité cachée ?
Selon l’ancienne première ministre Aminata Touré, « Ismaila Madior Fall est mis en demeure hic et nunc d’expliquer aux Sénégalais quel est le lien entre la disparition par noyade supposée des deux gendarmes et les évènements politiques amnistiés ».
D’après elle, les propos de l’ex garde des Sceaux sont « une raison de plus pour révoquer cette loi d’amnistie qui porte atteinte aux droits des victimes ».
Le rétropédalage d’Ismaila Madior Fall ne s’est pas fait attendre. Dans un post tiré de sa page Facebook et rapporté par la plateforme Ma Revue de Presse, il s’explique :
« Je tiens à préciser que cette affaire n’a aucun rapport avec la loi d’amnistie. Ma réponse est tout simplement un lapsus dont je voudrais ‘excuser auprès des téléspectateurs et de toutes personnes que ces propos auraient choqués ». Il souligne avoir répondu « spontanément » et « par inadvertance » « à une curieuse relance inattendue » de la part de notre consoeur.
BOUGANE GUEYE ANNONCE UNE CONFÉRENCE PUBLIQUE LE 16 JUILLET
Selon un communiqué de son mouvement, il appelle à une «conférence publique sur les 100 jours de Diomaye/Sonko».
Tout comme le leader du PASTEF qui a animé une conférence publique avec les Jeunesses Patriotes du Sénégal (JPS) au Grand Théâtre, le leader de la coalition Gueum Sa Bopp va lui aussi tenir sa conférence le mardi 16 juillet au Grand Théâtre.
Selon un communiqué de son mouvement, il appelle à une « conférence publique sur les 100 jours de Diomaye/Sonko ».
Il va aborder les thèmes « du clientélisme, du populisme, du surendettement et de la misère » des Sénégalais qui couronnent selon lui les trois mois de gestion du nouveau régime.
Dans une récente vidéo partagée sur Seneweb, Bougane Guèye a exprimé ses doutes quant à la capacité de ce tandem à diriger le pays. «Tous ces politiciens n’ont jamais rien réalisé dans le pays», avait-il déclaré.
«Ce ne sont pas ces gens-là qui vont changer le Sénégal», remet une couche le leader de «Gueum sa bopp». Ces propos reflètent une profonde désillusion face aux promesses de changement portées par les autorités actuelles.
LE FRAPP CONDAMNE LA DÉCORATION DU GÉNÉRAL KANDÉ PAR LA FRANCE
Les activistes pensent que cet acte, bien qu’il puisse sembler honorifique, « est en réalité une manœuvre néocoloniale déguisée ».
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (PRAPP) a déposé, ce vendredi, à l’ambassade française au Sénégal une lettre pour contester la décoration du général Kandé par le président français Emmanuel Macron. Les activistes pensent que cet acte, bien qu’il puisse sembler honorifique, « est en réalité une manœuvre néocoloniale déguisée ».
Le Front soutient aussi que cette décoration illustre une tentative de perpétuation de l’influence francaise en Afrique sous le couvert de relation bilatérale et s’interroge sur les motivations réelles de cette démarche qu’il juge «inacceptable et représente une ingérence flagrante dans les affaires souveraines du Sénégal ».
Parlant de la présence de l’armée française au Sénégal, le FRAPP exige au président Bassirou Diomaye Faye de se prononcer sur le retrait definif de la base militaire français installé à Dakar et ce dans les plus brefs délais. Il estime en effet que la diminution du nombre n’impacte en rien sur leur pouvoir de contrôler les États néocolonialistes.
En effet, selon le porte-parole du jour Souleymane Gueye, membre du secrétariat exécutif national, l’accord de défense signé en décembre 2023 entre le gouvernement française et celui du Sénégal prévoyant une réduction défectif des militaires français est insuffisant. Donc, poursuit-il «nous demandons au gouvernement actuel d’aller plus loin que cette réduction d’effectifs c’est-à-dire vers le retrait définitif de ces militaires françaises ainsi que toutes les forces militaires étrangères et dans un délai très court ».
PAPE GUÈYE S’ENGAGE AVEC VILLARREAL
L’international sénégalais s’est engagé avec le Sous-marin jaune jusqu’en juin 2028. Il va retrouver la Liga deux ans après son prêt satisfaisant au FC Séville.
Sur son site officiel, Villarreal a annoncé l’arrivée de Pape Gueye. L’international sénégalais s’est engagé avec le Sous-marin jaune jusqu’en juin 2028.
Pape Gueye a officiellement quitté l’Olympique de Marseille ces derniers jours, ayant mené son contrat à son terme. Aucune entente n’a été trouvée entre le club et le joueur pour prolonger l’aventure. Ni l’un ni l’autre n’ont montré une grande volonté de poursuivre l’histoire. Et c’est peut-être très bien ainsi.
Gueye va retrouver Marcelino
Lors de la présaison dernière, Gueye faisait pourtant partie des plans du club et surtout de Marcelino, qui en avait fait un titulaire indiscutable lors des matchs amicaux, sachant pourtant qu’il ne pourrait pas jouer les premiers matchs en raison de sa suspension.
Malheureusement pour le milieu sénégalais, il n’aura disputé aucun match officiel sous les ordres du coach espagnol, renvoyé en septembre en raison des mauvais résultats et de la pression des supporters. Mais finalement, ce n’était que partie remise. Selon les informations de Fabrice Hawkins, journaliste de RMC Sport, Pape Gueye va s’engager dans les prochains jours en faveur de Villarreal. Toujours selon notre confrère, l’ancien Havrais a refusé des propositions de clubs de Ligue 1, comme Lyon, Monaco ou Rennes, ne voulant plus jouer en France ailleurs qu’à l’OM. Il va retrouver la Liga deux ans après son prêt satisfaisant au FC Séville.
LES VÉRITÉS DE BIRANE NDOUR SUR LA SITUATION FISCALE DE GFM
Le DG de GFM a expliqué les défis financiers auxquels son groupe fait face, notamment avec une masse salariale pour 700 employés et le versement des trois principales taxes : le VRS, la TVA, et le BRS.
Dans une émission spéciale diffusèe sur la TFM, Birane Ndour, Directeur général du Groupe Futurs Médias (GFM), a pris la parole pour clarifier la position du groupe sur les questions fiscales. Contrairement aux accusations fréquentes, il a affirmé fermement que GFM s’acquitte de ses impôts. "Je ne dirigerai jamais un groupe qui ne s'acquitte pas de ses impôts. GFM paie ses impôts", a-t-il déclaré.
Cependant, le Directeur General du Groupe Futurs Médias a admis sur le plateau que, comme de nombreuses entreprises, GFM a des dettes fiscales. Il a expliqué : "Le bon discours serait de dire que GFM doit de l'argent au Fisc, comme presque toutes les entreprises, et je pense que c'est normal”. Il a également révélé que les comptes du groupe sont bloqués depuis des semaines. Malgré cela, Birane precise que GFM a maintenu sa dignité, rappelant que la Direction générale du groupe est habituée à gérer des Avis à Tiers Détenteur (ARD).
Par ailleurs, Birane Ndour a expliqué les défis financiers auxquels GFM fait face, notamment avec une masse salariale pour 700 employés et le versement des trois principales taxes : le Versement de la Retenue à la Source (VRS), la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), et le Bordereau de Retenue à la Source (BRS).
L’administrateur de GFM a toutefois, exprimé ses felecitations et son soutien au Gouvernement pour sa gestion fiscale tout en soulignant la nécessité d'éviter une fiscalité punitive. Il a conclu en soulignant l'importance de la presse pour la démocratie : "Quand vous asphyxiez la presse, vous asphyxiez une partie de votre démocratie."
Ces déclarations, selon Birane Ndour viennent éclairer la situation financière de GFM et démontrent la résilience et l'engagement du groupe à respecter ses obligations fiscales tout en luttant pour sa survie et celle de ses employés dans un contexte économique difficile.