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26 juin 2025
LE RAPPORT DE L’ASSISES DE LA JUSTICE SERA REMIS AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE JEUDI
Le rapport final des assises nationales de la Justice sera remis, jeudi, au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, lundi à Dakar, le professeur Babacar Guèye, facilitateur de cette concertation citoyenne tenue du 28 mai au 4 juin
Le rapport final des assises nationales de la Justice sera remis, jeudi, au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, lundi à Dakar, le professeur Babacar Guèye, facilitateur de cette concertation citoyenne tenue du 28 mai au 4 juin derniers, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.
Il a fait cette annonce, lundi, lors de la cérémonie d’ouverture de la table ronde nationale d’évaluation du processus électoral au Sénégal, notamment de la présidentielle du 24 mars dernier.
Le professeur Babacar Guèye répondait à une interpellation du directeur exécutif de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, sur la date de dépôt du rapport final des assises de la Justice organisées dans le cadre de la quatrième édition du Dialogue national.
“Nous comptons beaucoup sur ce rapport dont la mise en œuvre des conclusions pourrait améliorer” le fonctionnement de la justice, a indiqué M. Cissé.
Babacar Guèye a été désigné facilitateur des assises de la Justice par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
6834 CANDIDATS PLANCHERONT POUR LE BACCALAUREAT A LOUGA
L’Académie de Louga va présenter 6.834 candidats au baccalauréat, dont 4.049 filles, soit 58,61% de l’effectif total des élèves, a indiqué à l’APS son chargé de communication, Ousmane Kane.
Louga, 2 juil (APS) – L’Académie de Louga va présenter 6.834 candidats au baccalauréat, dont 4.049 filles, soit 58,61% de l’effectif total des élèves, a indiqué à l’APS son chargé de communication, Ousmane Kane.
Le baccalauréat général démarre ce mardi sur l’ensemble du territoire sénégalais.
‘’L’Académie de Louga présentera 6.834 candidats au bac, dont 4049 filles (58,61%)’’, a déclaré le chargé de communication.
Il a signalé que ‘’le nombre de centres d’examen n’a pas évolué par rapport à la session de 2023’’.
La région compte ainsi 27 centres, dont 5 à Kébémer, 9 à Linguère et 13 à Louga.
“Les candidats du public représentent 5.756 (84,23%), contre 1.073 candidats individuels (15,70%)”, a-t-il précisé.
Il a relevé “une prédominance des séries littéraires avec 5.928 candidats (86,74%) contre 906 candidats pour les séries scientifiques (13,26%)”.
Comparé à l’année dernière, ‘’les effectifs de la présente session ont connu une hausse de 237 candidats’’, a précisé le chargé de communication.
VERIFIER L'INFORMATION, C'EST FAIRE PREUVE DE PROFESSIONNALISME, D'ETHIQUE ET DE RESPONSABILITE
Après 30 années d'existence, la radio continue de se distinguer par son professionnalisme. Son directeur général, Baye Oumar Gueye, revient sur les défis à relever pour préserver cette identité dans un paysage médiatique en mutation
La radio Sud Fm fête ses trente (30) ans d’existence. Hier, lundi 1er juillet, le Directeur général de «Sen Radio», Baye Oumar Gueye, a célébré ce trentenaire de la première radio privée du Sénégal dont les programme ont été officiellement lancé le 1er juillet 1994, en présence de plusieurs chefs d’Etat notamment Alpha Oumar Konaré du Mali, Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya de Mauritanie et Abdou Diouf du Sénégal. Dans cet entretien, il revient sur ses ambitions ainsi que son engagement à faire rayonner ce média qui reste un exemple dans l’espace médiatique.
Quel sens donnez-vous à la célébration de ce 30e anniversaire de Sud Fm ?
Trente (30) ans de Sud Fm, c’est trente (30) ans de regroupement, de passion, de vie professionnelle. Imaginez, c’est plus d’un quart de siècle au service de l’information. Aujourd’hui, toute la famille est là. Tous les anciens ; je dis tous. C’est-à-dire personne n’a maqué. Et ceux qui ne sont pas là ont envoyé des podcasts où chacun manifestait son appartenance à l’esprit et à la famille. Et cela nous rappelle le sens que les pionniers ont donné à cette radio. C’est-à-dire, travailler professionnellement, en incarnant la rigueur, le professionnalisme mais surtout en gardant le sens de cette famille là. Et c’est celle-ci qui a démontré quelque part qu’il était important, à un moment donné de l’histoire, de mener un travail dans le cadre d’un esprit d’organisation. Et c’est la manifestation de la solidité du travail qui a été jusque-là mené. C’est un héritage qu’il importe de perpétuer. Là où c’est beau, c’est quand ceux qui étaient à l’origine fassent le déplacement pour venir témoigner, avec des anecdotes à l’appui. Quelque part, pour dire merci encore une fois, par la grâce de Dieu, nous avons réussi. Nous avons réussi non seulement à matérialiser une idée mais à matérialiser un esprit mais surtout en partageant des valeurs. Et ce sont ces valeurs là qu’il importe de perpétuer, pour les transmettre aux autres générations.
Sud Fm, c’est trente (30) ans au service de l’information
Voici plus d’un quart (1/4) de siècle que Sud est au service de l’information, avec une permanence dans sa ligne éditoriale qui témoigne de notre professionnalisme et de notre respect à nos auditeurs qui ne cesse de nous faire confiance. Tout parcours à ses hauts et ses bas. Nous avons toujours faits preuve de résilience pour juguler les difficultés. Cet anniversaire de Sud Fm souligne davantage l’esprit de famille qui est le label de Sud Fm, inculqué par le père fondateur. Le professionnalisme, la rigueur et le sens de la responsabilité continuent d’être notre boussole. A preuve, tous les anciens de Sud Fm se sont succédé à l’antenne, pour témoigner de leur attachement à cette radio qui leur a permis de faire leur premiers pas. Les auditeurs qui, eux aussi, sont venus témoigner de leur attachement nous donnent l’espoir que ce qui est devant sera meilleur. Cette journée exaltante ne fait que nous booster, nous donner de l’élan.
Quels sont vos chantiers ?
Nous sommes toujours dans le cadre des réformes. Nous sortons de situations extrêmement difficiles pour ne pas dire incertaines. Aujourd’hui, nous sommes en train de nous reprendre petit à petit. Ce que nous ne devons pas oublier, c’est que nous avons réussi à relever le défi du maillage du territoire. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, quelque part où vous vous trouvez, vous pouvez capter les ondes de Sud Fm. L’internet aussi n’est plus un problème parce qu’à travers le monde, vous pouvez suivre le programme de Sud Fm. Le sens donc à donner aux défis c’est, entre autres, le développement du digital. On est en chantier pour un autre studio et développer aussi les autres studios, avec des caméras robots, pour permettre de travailler et de mettre l’accent sur la production, la diversifier mais avec un contenu de qualité. Mais là où également c’est intéressant, c’est de renforcer les stations régionales. Renforcer les stations régionales, c’est de développer le numérique et le digital… et de rendre aussi l’entreprise beaucoup plus attractive pour gagner encore des marchés mais ne pas oublier en faisant la dichotomie entre la dimension administrative de l’entreprise et la dimension média de l’entreprise qui consiste à permettre aux journalistes de travailler dans d’excellentes conditions. Et, sur ce plan-là, il n’y a pas encore de mal parce que, quelque part, les conditions minimales sont assurées pour ne pas dire aujourd’hui qu’il nous faut véritablement élargir le maximum possible le spectre pour rendre, encore une fois, accessible, attractive et permettre aux auditeurs qui nous font confiance, qui se réjouissent du travail, de pouvoir continuer à le faire.
Sud Fm se distingue par son rôle dans la diffusion d’une bonne information en ces temps où la presse est souvent critiquée pour la diffusion de fausses nouvelles et la désinformation. Que comptez-vous faire pour préserver cette identité ?
Nous n’avons pas le choix. Parce que le filtrage, c’est une spécificité de Sud. C’est-à-dire, avant que l’information ne sorte, avant que quelque part une opinion ne soit diffusée, il faut vérifier, il n’y a pas de secret, mais aussi équilibrer l’information. C’est aussi faire preuve de professionnalisme, d’éthique et de responsabilité. Et nous allons continuer en formant. La formation est importante. Former veut dire que même ceux qui ont des retards vont être aidés à se recycler. La formation, c’est également un défi parce que c’est dans la continuité que nous assurons à être le meilleur et nous devons le rester. C’est pour ça que la formation doit être continue. La main dans la main, dans un climat apaisé, nous parviendront à relève tous les défis.
ÉDITION 2024 DU CONCOURS GENERAL SENEGALAIS, 100 LAUREATS OBTIENNENT 112 DISTINCTIONS
Cent candidats au Concours général sénégalais 2024 ont obtenu 64 prix et 48 accessits, soit 112 distinctions au total, dont 63 reviennent à des élèves des classes de première, a annoncé le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy
Diamniadio, 1er juil (APS) – Cent candidats au Concours général sénégalais 2024 ont obtenu 64 prix et 48 accessits, soit 112 distinctions au total, dont 63 reviennent à des élèves des classes de première, a annoncé le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, lundi, à Diamniadio (ouest).
‘’Nous avons enregistré 112 distinctions : 64 prix et 48 accessits. On note 63 distinctions pour les candidats des classes de première et 49 pour ceux des classes de terminale’’, a précisé M. Guirassy lors d’une conférence de presse.
Cinquante-quatre lauréats des prix revenant aux élèves de première se sont inscrits dans l’enseignement public, les élèves des écoles privées ayant obtenu neuf prix.
Quarante et un des lauréats des classes de terminale vont dans des écoles publiques, contre huit prix pour leurs camarades de l’enseignement privé.
Les écoles publiques ont remporté 84,82 % des distinctions (prix et accessits) au Concours général sénégalais de cette année, et celles du privé 15,17 %.
Les filles ont obtenu 57 distinctions, soit 50,98 %, avec 36 prix et 25 accessits.
Les garçons ont remporté 55 distinctions, dont 32 prix, soit 49,02 %.
Le nombre de lauréats est de 100, dont 53 filles.
‘’L’édition 2024 du Concours général sénégalais s’est déroulée dans de bonnes conditions’’
Cinquante-cinq des 100 lauréats sont des élèves des classes de première. Trente-six d’entre eux sont des filles.
Vingt-huit des 45 lauréats des classes de terminale sont des garçons.
Les résultats du Concours général sénégalais ont été proclamés mardi 11 juin, à la faculté des sciences et techniques de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, selon le ministre de l’Éducation nationale.
‘’L’édition 2024 du Concours général sénégalais s’est déroulée dans de bonnes conditions. L’organisation a été satisfaisante. Les sujets ont été […] d’un niveau d’exigence conforme aux épreuves habituelles du Concours général’’, a signalé Moustapha Guirassy.
Selon lui, il y avait en tout 3.203 candidats, dont 1.865 filles (58,22 %), contre 3.054 en 2023.
Les épreuves portaient sur 32 disciplines, dont les langues (l’allemand, le français, l’anglais, l’arabe…), la citoyenneté et les droits de l’homme, l’éducation physique et sportive, l’histoire et la géographie, les mathématiques, les sciences de la vie et de la terre.
La construction mécanique, la dissertation philosophique, l’électronique et l’électrotechnique, les études islamiques, les sciences économiques et les techniques comptables faisaient partie aussi des disciplines dans lesquelles les candidats ont été évalués.
‘’Pour être candidat au Concours général, l’élève doit avoir une moyenne générale semestrielle au moins égale à 12/20 et une moyenne de 14/20 au moins dans la discipline choisie’’, a rappelé le ministre de l’Éducation nationale.
Pour obtenir le premier prix dans chaque discipline, il fallait avoir une note supérieure ou égale à 16/20, une note supérieure ou égale à 15/20 pour le deuxième prix, puis 14/20 pour le troisième prix, 13/20 pour le premier accessit et 12/20 pour le deuxième, a ajouté Moustapha Guirassy.
LES GRANDS PAS DU SÉNÉGAL POUR LA SOUVERAINETÉ VACCINALE
Depuis plusieurs années, le pays reste dans le processus de création de vaccins pour assurer sa souveraineté mais aussi se lancer dans le marché international. Aujourd’hui, tout est fin prêt selon les décideurs
Depuis plusieurs années, le Sénégal reste dans le processus de création de vaccins pour assurer sa souveraineté mais aussi se lancer dans le marché international. Aujourd’hui, tout est fin prêt selon les décideurs. L’Institut Pasteur de Dakar a été choisi pour la production à travers son projet Madiba. Seulement, il faudra attendre l’obtention du brevet de la maturité 3 pour faire la commercialisation mais, pour y être, le Sénégal doit démarrer la production des premiers vaccins qui doivent être soumis à l’Oms pour le contrôle qualité.
Les voix s’agitent de plus en plus sur le démarrage attendu de vaccins produits au Sénégal. Au plus haut niveau, les autorités font la promotion du hub vaccinal installé dans la localité de Diamniadio. Les réglages continuent de se faire et les acteurs s’activent sur la recherche pour la production de vaccins de qualité pouvant concurrencer les leaders d’Afrique mais aussi du monde.
Au niveau de la réglementation, le Sénégal a été évalué sur la base de l’ancien programme. Ce qui ne lui confère pas encore le niveau de maturité 3 dans la production de vaccins. Cependant, il détient le quitus de l’Organisation mondiale de la santé pour la production de vaccins. Et ce n’est qu’après l’évaluation favorable des premiers vaccins que le Sénégal pourra entrer dans le cercle des pays d’Afrique ayant obtenu le niveau de maturité 3 et être le premier pays de l’Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, le Sénégal travaille pour être aux normes requises pour la production. Maintenant que c’est fait dans le projet Modiba piloté par l’Institut Pasteur de Dakar, l’étape suivante est celle de la production afin d’obtenir le niveau de maturité 3 qui confirme que le système de réglementation du Sénégal est stable, performant et intégré.
Selon la directrice générale de l’Agence de réglementation pharmaceutique, Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye : « ce qui est ressorti de l'évaluation de l’Oms à Dakar du 28 avril au 4 mai, est que sur les 9 fonctions réglementaires, les 7 étaient de niveau de maturité 3.
Pour les vaccins, qui est la huitième fonction, nous sommes de maturité 3, mais il faut que l'Institut Pasteur de Dakar déclenche la production de Madiba qui est prévue en cette fin juillet pour qu'on soumette de nouvelles données. Parce que celles sur lesquelles l’Oms avait fait l'analyse sont de 2019 du fait que l'Institut Pasteur était en arrêt de fabrication. Donc, on suspend ce niveau de maturité 3 sur les vaccins, on attend la production de l'institut Pasteur».
Et d’ajouter : « en début 2023, au mois de mai, le Sénégal était passé à 33 recommandations de l’Oms qu’il fallait satisfaire pour devenir un pays producteur de vaccins. En Décembre de cette même année, on était à une seule recommandation qui constituait à rendre les clés du laboratoire de contrôle qui était en perfectionnement avec le laboratoire du bio-vaccin. En décembre 2023, l'auto-évaluation du Sénégal a donné un niveau de maturité 3 sur les 9 fonctions réglementaires »
Pour les experts, la première chose pour un pays producteur de vaccins, c’est de libérer des lits de vaccins reconnus pour être commercialisés. Et c’est sur quoi est attendu le Sénégal pour l’obtention de son niveau de maturité 3. « Tout ce qui est effort autour du projet de Madiba, autour de l'Institut Pasteur, est soutenu par ce niveau de maturité 3. La deuxième chose, c'est le marché commun sous régional qui donne le quitus à la crédibilité du médicament. Quand une Agence est de niveau de maturité 3, il atteint le seuil d'être vulgarisée et reconnue sur le plan national et international » a fait savoir Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye.
LE PROJET MADIBA
L'Institut Pasteur de Dakar a été choisi par le Sénégal pour la production de vaccins. Rappelons juste qu’il ne sera pas à sa première expérience puisque depuis 1937, il produit le vaccin contre la fièvre jaune. L’Institut Pasteur est désormais l'un des quatre producteurs de ce vaccin agréés par l'OMS dans le monde, le seul en Afrique. Cependant, il est en arrêt de production depuis quelques temps. Avec ce projet Madiba, le pays compte accélérer la cadence avec un grand "vaccinopole" implanté à Diamniadio. Un outil qui devrait permettre d'abord de multiplier la production sénégalaise du vaccin contre la fièvre jaune, passant de 5 millions de doses annuelles à 15 voire 30 millions, selon les estimations à terme. D'autres vaccins pourront être produits sur place, comme celui contre la rougeole et la rubéole, ou encore celui contre le choléra. L’Agence de la réglementation pharmaceutique (Arp) annonce ainsi les premières productions pour fin juillet courant.
159 487 CANDIDATS AU BAC
Les épreuves du premier tour du baccalauréat général démarrent ce jour, mardi 2 juillet, sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 159 487 candidats répartis dans 486 centres d’examens en quête de leur premier diplôme universitaire.
Les épreuves du premier tour du baccalauréat général démarrent ce jour, mardi 2 juillet, sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 159 487 candidats répartis dans 486 centres d’examens en quête de leur premier diplôme universitaire.
C’est parti pour le premier tour des épreuves du baccalauréat général au Sénégal ! Ce mardi 2 juillet 2024, 159 487 candidats tentent de décrocher leur premier diplôme universitaire, soit une hausse de 4 378 prétendants par rapport à l’année dernière. Selon l’Office du Bac, les candidats sont répartis en 499 jurys et 486 centres d’examens. Le nombre de présidents de jurys est de 696 et celui des examinateurs est de 10 008. Quant aux surveillants, ils sont au nombre de 16 000. Pour cette édition 2024, les candidats sont également avertis. Le téléphone portable est formellement interdit dans les centres d’examens.
En effet, l’année dernière, le nombre de candidats au baccalauréat était de 155 109 répartis dans 495 jurys. Au total, quelques 77284 candidats ont été reçus au Baccalauréat général 2023 à l'issue des deux tours. Le Sénégal avait ainsi enregistré un taux de réussite de 51,54%. Même s'il avait connu une légère baisse, comparé à celui de l'année 2022 qui était de 51,99%, les autorités avaient affiché leur satisfaction par rapport aux résultats du Bac. Selon elles, ces dernières années, il y a eu une progression concernant la réussite au baccalauréat. La légère baisse ne change pas la tendance générale de la hausse de l'accessibilité du Baccalauréat. Pour les performances du baccalauréat de l’année 2023, la région de Matam est arrivée en tête, avec un taux de réussite de 70,90%, selon l'Inspection d'Académie. A Fatick, le taux de réussite est de 48%. Quant à la région de Saint-Louis, elle a réalisé un taux de réussite de 48,93% au Baccalauréat, toutes séries confondues. L'Académie de Ziguinchor a enregistré un taux de réussite de 44,52%, soit moins bien qu'en 2022.
Contrairement à l’année 2022- 2023 marquée par de fortes tensions politiques avec comme conséquence des fermetures d’écoles et des arrestations d’enseignants, l’année scolaire 2023-2024 s’est poursuivie sans dommages collatéraux.
Alors qu’en début d’année, l’école sénégalaise risquait de se confronter à une année mouvementée à cause de plusieurs facteurs dont la situation politico sociale tendue, les lenteurs notées dans la satisfaction des points de revendications signés d’accord partie entre les syndicats d’enseignants et l’Etat du Sénégal mais également le contexte électoral tendu avec les protestations d’enseignants contre le report de l’élection présidentielle, il y a eu plus de peur que de mal.
ABABACAR FALL DU GRADEC PRECONISE L’ARBITRAGE DU CHEF DE L’ETAT AU SUJET DE LA POLÉMIQUE AUTOUR DE LA DPG
Le bras de fer que mènent depuis quelques jours le Premier ministre, Ousmane Sonko, et le bureau de l’Assemblée nationale sous contrôle des députés de l’ancienne coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, ne laisse pas indifférent Ababacar Fall du Gradec
Le Secrétaire général du Groupe de Recherche et d'Appui Conseil pour la Démocratie Participative et la Bonne Gouvernance (Gradec) préconise l’intervention du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, dans la résolution de la tension actuelle qui oppose son Premier ministre et le bureau de l’Assemblée nationale autour de la déclaration de politique générale. Interpellé sur cette question hier, lundi 1er juillet, en marge de la Table ronde des parties prenantes au processus électoral organisée par le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), Ababacar Fall a, en effet, estimé que ce différend n’est pas du domaine « juridique mais plutôt politique ».
Le bras de fer que mènent depuis quelques jours le Premier ministre, Ousmane Sonko, et le bureau de l’Assemblée nationale sous contrôle des députés de l’ancienne coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, ne laisse pas indifférent Ababacar Fall, expert électoral et Secrétaire général du Groupe de Recherche et d'Appui Conseil pour la Démocratie Participative et la Bonne Gouvernance (Gradec). Interpellé sur cette question hier, lundi 1er juillet, en marge de la Table ronde des parties prenantes au processus électoral organisée par le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), l’expert électoral a estimé que cette « semblant de crise factrice que certains veulent créer entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif n’est pas juridique mais plutôt politique ». Aussi préconise-t-il l’intervention du chef de l’Etat pour siffler la fin de la récréation.
Selon lui, le président de la République, après échange avec le président de l’Assemblée nationale et les responsables du groupe parlementaire Benno et Yewwi doit mettre en œuvre les prérogatives que lui confère la Constitution pour convoquer une session extraordinaire de l’Assemblée nationale consacrée à la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et permettre ainsi au Premier ministre de faire sa DPG dans la légalité. Revenant sur l’origine de cette crise, Ababacar Fall rappelle que lorsque le poste de Premier ministre a été supprimé, les dispositions relatives à ce poste ont été également abrogées au niveau du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Poursuivant son explication, il souligne qu’avec la restauration de ce poste de Premier ministre, la modification du règlement intérieur pour remettre les dispositions qui avaient été abrogées avec la suppression de ce poste de Premier ministre n’a pas été faite. Selon lui, c’est cela qui fait qu’on est dans la situation actuelle qui fait que le Premier ministre d’un point de vue légal ne peut pas faire de déclaration de politique générale du fait que le Règlement intérieur qui régit le fonctionnement de l’Assemblée nationale ne le reconnait pas.
« La solution est très simple, les deux groupes parlementaires devraient discuter pour essayer de trouver un accord en vue de procéder à la mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et le problème est réglé. Ceux qui ont perdu la présidentielle doivent savoir raison garder et essayer de mon point de vue d’accompagner leurs successeurs à la tête de l’Etat, les nouvelles autorités au pouvoir qui bénéficient de la confiance de l’écrasante majorité des Sénégalais ».
ALIOU GNINGUE PREND LES COMMANDES DE LA MAIRE DE SANDIARA
Le sous-préfet de Sessène, Richard Birame Faye, a installé officiellement, lundi, Aliou Gningue, dans ses nouvelles fonctions de maire de Sandiara, en remplacement de Serigne Guèye Diop, démissionnaire suite à sa nomination au poste de ministre
Sandiara, 2 juil (APS) – Le sous-préfet de Sessène, Richard Birame Faye, a installé officiellement, lundi, Aliou Gningue, dans ses nouvelles fonctions de maire de Sandiara (Ouest), en remplacement de Serigne Guèye Diop, démissionnaire suite à sa nomination au poste de ministre de l’Industrie et du Commerce.
‘’ J’ai un sentiment de fierté et de responsabilité. Les conseillers m’ont choisi pour cet espoir qu’ils portent sur moi pour travailler au service des populations de Sandiara’’, a-t-il dit après son installation.
Aliou Gningue a obtenu 40 voix sur les 55 conseillers que compte la commune de Sandiara, au terme du vote des conseillers municipaux.
Il a dit considérer ”cette élection comme un sacerdoce”.
M. Gningue s’est engagé à être ‘’le maire de toute la population de Sandiara. ‘’Je serai à leurs côtés, pour travailler à satisfaire leurs besoins’’, a t-il rassuré encore.
Aliou Gningue a promis d’œuvrer pour ‘’l’accès universel aux services vitaux de base à savoir l’électricité, l’eau, l’assainissement, la santé et l’éducation’’.
”Il est extrêmement important que ces services soient mis à la disposition des populations de Sandiara”, a-t-il souligné
Pour cela, l’édile de Sandiara compte s’inscrire dans la continuité.
”Le plan que nous avons pour le développement de Sandiara s’articule autour de la continuité, en y apportant des changements très significatifs pour le développement de la commune dans les trois prochaines années’’, a-t-il déclaré, tout en soulignant que la commune de Sandiara regorge ”un potentiel extrêmement important en (matière) d’agriculture et d’élevage”.
LES DEMARCHES DE BBY POUR EMPECHER LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les livraison de ce mardi mettent en exergue les démarches des députés de la coalition Benno Bokk Yaakar, dans leur bras de fer avec le gouvernement, pour empêcher la dissolution de l’Assemblée nationale et les problèmes liés à la pression fiscale.
Dakar, 2 juil (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent en exergue les démarches des députés de la coalition Benno Bokk Yaakar, dans leur bras de fer avec le gouvernement, pour empêcher la dissolution de l’Assemblée nationale et les difficultés de certaines entreprises sénégalaises face à la pression fiscale et à la concurrence des multinationales.
‘’Comme annoncé lors de leur conférence de presse de la semaine dernière, les députés de la coalition Benno Bokk Yaakar, actuellement majoritaire à l’Assemblée nationale vont entreprendre les démarches pour modifier l’article 87 de la Constitution. Abdou Mbow et Cie sont déterminés à enlever au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, son pouvoir de dissolution du parlement”, rapporte Les Echos qui titre ”les députés de Benno à fond dans leur projet’’, titre la publication.
Le journal annonce que ‘’la proposition de loi est en rédaction et une session extraordinaire envisagée pour son examen’’.
L’As signale que ”plus de 100 députés sont favorables à l’initiative’’. Selon le journal; ‘’l’annonce du président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar d’introduire une proposition de loi visant à empêcher le président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale n’est pas un simple effet d’annonce”. ”L’idée fait son petit bonhomme de de chemin au sein de l’hémicycle. Selon des informations plus de 100 députés ont manifesté l’intérêt faire passer la proposition’’, écrit la publication.
Le gouvernement et l’Assemblée nationale sont en conflit après que le Premier ministre Ousmane Sonko a exigé la modification du règlement intérieur de l’institution parlementaire avant de faire sa déclaration de politique générale devant les députés. En réaction, le Bureau de l’Assemblée nationale a annulé, samedi, la tenue du Débat d’orientation budgétaire.
Selon L’As, ”le bras de fer entre le Premier ministre et l’Assemblée nationale va bientôt connaitre son épilogue. En effet, de sources bien informées au sein de l’institution parlementaire, le président Amadou Mame Diop a pris langue avec les différents groupes parlementaires pour dépasser la crise”.
Source A donne la parole au constitutionaliste Mawa Ndiaye pour apporter des éclairages sur ce projet de suppression du pouvoir de dissolution de l’Assemblée nationale par l’exécutif. ‘’Selon le constitutionnaliste, les députés ont certes, le pouvoir de proposer une loi et de l’adopter mais pour son application, il faut l’intervention du président de la République qui doit procéder à sa promulgation. Seulement, ce dernier dispose de possibilité pour ne pas promulguer celle loi’’, rapporte la publication.
Il ajoute dans les colonnes du même journal : ‘’Le chef de l’Etat est obligé de motiver son refus de une loi, la Constitution lui donne un délai de six jours pour saisir le Conseil constitutionnel. Et à l’expiration de ces délais constitutionnels, la promulgation est de droit, il est pourvu par le président de l’Assemblée nationale’’.
D’autres quotidiens ont mis en relief les difficultés du monde des entreprises au Sénégal.
EnQuête relève qu’après ”les Grands moulins de Dakar rachetés à des centaines de millions d’euros par les Américains de Seabord, Patisen racheté par des dizaines de millions d’euros par la marocaine, Al Mada, Avisen racheté par Olam, c’est au tour de la Sédima de subir l’assaut des multinationales qui, à partir du Sénégal, visent le marché de la CEDEAO”.
A propos des ”entreprises en difficulté”, L’Observateur qui s’est entretenu avec le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal, Adama Lam, affiche à la Une: ”L’ampleur du mal’’, M. Lam aborde, entre autres, la situation difficile que traversent les entreprises sénégalaises, la pression fiscale, les pertes d’emplois.
Le Soleil s’intéresse aux difficultés de la filière mangue des Niayes en période d’hivernage. ”La pluie favorisant l’éclosion de mouches de mangue, les acteurs se démultiplient pour en exporter le maximum afin d’éviter toute interception. A la date du 28 juin, 3500 tonnes déjà exportées’’, écrit le quotidien national, qui titre ”Campagne 2024 d’exportation de la mangue des Niayes : la course contre la montre des exportateurs’’.
SGO ENREGISTRE UNE PRODUCTION D’OR DEFICITAIRE
L’année 2023 a été particulièrement difficile pour Sabadola Gold Opération (SGO), «en raison de la baisse des teneurs de minerais de l’ordre de 15% par rapport à son budget».
Sabadola Gold Opération (SGO) a rendu public hier, lundi 1er juillet 2024, son rapport de développement durable au Sénégal pour l’année 2023. Ce document révèle que la production d’or de SGO, en 2023, a été déficitaire, avec 294 onces, soit un peu plus de 9 tonnes d’or produites, contre 358 onces en 2022. Malgré ces contreperformances économiques et financières, la Contribution économique et sociale au Sénégal de la société minière a nettement progressé, passant de 219 milliards FCFA en 2022 à 277 milliards FCFA en 2023.
L’année 2023 a été particulièrement difficile pour Sabadola Gold Opération (SGO), «en raison de la baisse des teneurs de minerais de l’ordre de 15% par rapport à son budget». Cette information a été livrée par le Directeur général de l’entreprise minière, Abdou Aziz Sy, qui présentait hier, lundi 1er juillet 2024, son Rapport de développement durable au Sénégal pour l’exercice 2023. Selon lui, cela est lié aux difficultés rencontrées face au minerai réfractaire de Massawa mais aussi à l’occupation de leurs gisements par des orpailleurs. «Notre production de 2023 a été déficitaire. Nous avons produit 294 onces, soit un peu plus de 9 tonnes d’or et qui est en deçà des objectifs et en chute libre de 18% par rapport à notre production de 2022 qui était de 358 onces c’est-à-dire 11 tonnes. Heureusement que les coûts de l’or ont augmenté de 9% pendant la même période», a-t-il fait part.
Les charges d’exploitation de la société ont, quant à elles, suivi le chemin inverse, passant de 691 dollars once en 2022 à 774 dollars once en 2023. Le chiffre d’affaire annuel de SGO a régressé de 10%, passant de 393 milliards FCFA en 2022 à 354 milliards FCFA en 2023. Malgré ces contreperformances économiques et financières, le Directeur général de SGO indique que leur Contribution économique et sociale au Sénégal a quant à elle nettement progressé. «En effet, notre Contribution économique au Sénégal est passée de 219 milliards en 2022 à 277 milliards FCFA en 2023. Le montant de notre Contribution économique au Sénégal représente à peu près 1,7% du PIB (Produit intérieur brut) national et 81% de notre chiffre d’affaire de 2023», se réjouit-il.
En outre, les achats locaux passent de 132 milliards FCFA en 2022, représentant 76% des revenus de l’entreprise, à 145 milliards en 2023. Les paiements au gouvernement en termes de taxes, redevances, impôts et dividendes ont passé de 85 milliards Fcfa en 2022 à 132 milliards en 2023, soit un bond de 34%. La masse salariale passe de 34 milliards Fcfa en 2022 à 35 milliards Fcfa en Selon Abdou Aziz Sy, ces chiffres illustrent que notre crédo de partage des bénéfices même en cas de conjoncture est une réalité chez nous.