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18 mai 2025
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 20 MARS
Le président de la République a demandé aux acteurs politiques et aux citoyens de préserver nos acquis démocratiques en allant voter le 24 mars 2024, dans le calme et la sérénité.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 mars 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la tenue ce dimanche 24 mars 2024 de l’élection présidentielle, en félicitant le Gouvernement, les forces de défense et de sécurité et l’Administration sénégalaise dans son ensemble pour toutes les dispositions prises afin d’assurer une bonne organisation du scrutin au Sénégal et à l’étranger.
Le Chef de l’Etat a également salué le bon déroulement de la campagne électorale dans la paix et le respect de l’Etat de droit afin de conforter le rayonnement de la démocratie sénégalaise et la solidité de nos institutions.
Dans cet esprit, le Président de la République a demandé aux acteurs politiques et aux citoyens de préserver nos acquis démocratiques en allant voter le 24 mars 2024, dans le calme et la sérénité.
Poursuivant sa communication sur l’accompagnement de l’Etat pour asseoir le développement des entreprises de presse, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle majeur joué par les médias dans la démocratie et la stabilité sociale.
A la faveur de l’audience qu’il a accordé le lundi 18 mars 2024 à la délégation du Conseil des Diffuseurs et Editeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller au respect des dispositions du Code de la Presse en renforçant la professionnalisation du secteur ainsi que la modernisation soutenue des entreprises de Presse.
A ce titre, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement, notamment aux Ministres chargés la Communication et des Finances de renforcer les ressources allouées au Fonds d’Appui pour le Développement de la Presse et d’engager sans délais, les voies et moyens d’appliquer un régime fiscal adapté aux entreprises de presse, en plus de l’effacement des dettes fiscales de ces dernières pour la période antérieure au 31 décembre 2023.
Le Président de la République a également souligné l’urgence d’un traitement adéquat des redevances dues à l’ARTP, la nécessité d’actualiser le modèle économique de la TNT et d’assurer la viabilité financière et le développement des activités techniques de Télédiffusion Sénégal (TDS SA).
En outre, le Chef de l’Etat a signalé la nécessité de veiller au développement des entreprises de presse publiques (RTS, SN APS, SOLEIL) et d’assurer un financement adéquat à travers une redevance encadrée par une réglementation spécifique, en rapport avec la réorganisation du marché de la publicité.
Enfin, le Président de la République a indiqué, au Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, l’impératif de bâtir avec les acteurs des médias, une Stratégie nationale de Communication (SNC) consensuelle, conforme à la marche résolue du Sénégal vers l’émergence à l’horizon 2035.
Abordant la préservation des archives et de la mémoire historique du Sénégal, le Chef de l’Etat a félicité et encouragé le Commission de Coordination de la rédaction de l’histoire générale du Sénégal pour le travail notable accompli avec la publication de nombreux ouvrages qui doivent être intégrés dans les programmes scolaires et universitaires.
Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Gouvernement, d’accorder une attention particulière à la sauvegarde, à l’entretien et à la vulgarisation de notre patrimoine historique, qui contribue à perpétuer nos valeurs et traditions dans le cadre de la consolidation de la Nation.
Revenant sur la Journée mondiale de l’Eau et de la maitrise stratégique du secteur de l’Eau, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de cette célébration prévue ce 22 mars 2024 pour demander au Gouvernement, notamment au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, de présenter le bilan des investissements et réalisations de l’Etat, depuis 2012, en matière d’accès universel à l’eau.
A cet effet, le Président de la République a souligné l’importance d’accorder une attention particulière aux efforts consentis pour améliorer l’accès à l’eau des populations en milieu rural et d’accentuer le déploiement des programmes de branchements sociaux.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs salué la diversification des sources d’approvisionnement en eau potable avec le développement des projets de dessalement de l’eau de mer, de même que les projets de transfert d’eau dans plusieurs localités pays.
Au regard de la forte urbanisation et des évolutions démographiques du pays, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement de poursuivre avec toutes les parties prenantes, les réflexions stratégiques pour garantir la sécurisation durable de l’approvisionnement en eau dans le périmètre affermé et en milieu rural, avec le renouvellement des forages et réseaux.
Sur le climat social, le suivi et la gestion des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur l’organisation du marché de la ferraille au Sénégal, en demandant au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de finaliser avec tous les acteurs impliqués, notamment les entreprises et les organisations de ferrailleurs, un cadre réglementaire de régulation de l’exploitation, des importations et exportations du marché de la ferraille au Sénégal.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
● la situation de la mise en œuvre du 2e Compact du Millennium Challenge Account (MCA) ;
● l’état d’avancement du Programme d’accès universel à l’électricité ;
● le suivi du démarrage des activités du BRT .
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
● le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication
sur la situation internationale ;
● le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur l’implémentation de la comptabilité analytique hospitalière, la digitalisation du « dossier patient unique » (DPU), la convention hospitalo-universitaire et le Plan national de sécuritaire sanitaire
mondial ;
● le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
● le projet de décret relatif à l’octroi de la dignité d’Ambassadeur émérite du Sénégal ;
● le projet de décret portant création du système national de gestion des données « APIPNR » par voie aérienne au Sénégal ;
● le projet de décret relatif au financement de l’éditeur public national de la communication audiovisuelle (RTS).
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
● Madame Amy MBACKE, Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du
Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est élevée au rang
d’Ambassadeur.
● Monsieur Cheikh Abdou NDIAYE, Secrétaire permanent de la Délégation générale au
Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, est élevé au rang d’Ambassadeur.
● Monsieur El Hadj Mamadou Moussa DIA, Conseiller spécial à la Présidence de la
République, est élevé au rang d’Ambassadeur.
● Madame Maïmouna KANTE, Professeur de l’Enseignement moyen de 1e classe-2
e échelon,
précédemment Directeur de la Formation professionnelle et technique, est nommée
Directeur général de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.
● Madame Awa NDIAYE, Professeur de Lettres, est nommée Président de l’Observatoire
national de la Parité (ONP), en remplacement de Madame Fatou DIOP.
● Monsieur Léonce NZALLY, Administrateur civil principal, est nommé Directeur du contrôle
budgétaire à la Direction générale du Budget du Ministère l’Economie, des Finances et du
Plan, en remplacement de Monsieur Bakar Faye, admis à faire valoir ses droits
● Madame Ndeye Yacine Gueye, économiste de l’éducation, précédemment Directeur de
l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, est
nommée Directrice de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de
l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Fait à Dakar, le 20 mars 2024
Le Ministre du Commerce, de la Consommation
et des Petites et moyennes Entreprises,
Porte-parole du Gouvernement
Abdou Karim Fofana
LE PDS CLARIFIE SA POSITION APRÈS DES DÉCLARATIONS DISSIDENTES
Suite à l'annonce de soutien à Amadou Ba par d'anciens membres, le secrétaire national du PDS sort de sa réserve : "la position ou la décision personnelle de tout militant n'engage que lui. Seul Abdoulaye Wade est habilité à engager le parti"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 21/03/2024
Alors que quelques anciens membres du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ont accentué les spéculations en annonçant publiquement leur soutien au candidat de la coalition présidentielle, Amadou Ba, le parti libéral a tenu à faire le point sur sa ligne directrice.
Dans un communiqué signé mercredi 20 mars 2024 par Saliou Dieng, Secrétaire National chargé des structures, le PDS précise que "aucune des 59 Fédérations que compte le parti n'a pris de décision relative à un éventuel soutien à un candidat". Il ajoute : "Les militantes et militants attendent les orientations du frère Secrétaire Général National, Me Abdoulaye Wade, seul habilité à engager notre parti au vu de nos textes et de notre règlement intérieur".
Une mise au point ferme face aux déclarations de certains "anciens" qui "annoncent leur soutien à Amadou Ba [...] et affirmant qu'ils seraient en phase avec 25 fédérations du parti". Or, insiste M. Dieng, "la position ou la décision personnelle de tout militant n'engage que lui et n'engage aucunement la structure à laquelle il appartient".
Autre élément contesté : la prétendue "instance ou structure intitulée groupe des 'ANCIENS DE L'UJTL'". Le communiqué souligne sans détour qu'"une telle structure n'existe pas dans la nomenclature du PDS".
LE DIRECTEUR DE LA MAISON DE LA PRESSE REJOINT BASSIROU DIOMAYE
« Je viens de signer la charte de la coalition Diomaye Président . Je réponds ainsi favorablement à la main tendue du candidat Bassirou Diomaye Faye qui a sollicité mon soutien à son projet pour le Sénégal », a dit Bara Ndiaye.
L’ancien maire de Méouane et actuel directeur de la Maison de la presse Bara Ndiaye a rejoint la coalition “DiomayePrésident”, a appris Walfnet. « Je viens de signer la charte de la coalition Diomaye Président . Je réponds ainsi favorablement à la main tendue du candidat Bassirou Diomaye Faye qui a sollicité mon soutien à son projet pour le Sénégal », peut-on lire.
Il reste à savoir si Bara Ndiaye va rendre le tablier dans les jours à venir.
par l'éditorialiste de seneplus, ada pouye
CHASSEZ LE MACKY, IL REVIENT AU GALOP
EXCLUSIF SENEPLUS - Il a plié face à la mobilisation citoyenne, mais n’a pas rompu dans ses intentions d’empereur pour jouer dans les coulisses en vue d’un coup KO
Après s’être moqué du peuple du Sénégal avec un ni-ni puéril, après avoir reconduit envers le peuple du Sénégal la violence coloniale d’élimination de l’opposant par la déportation et l’emprisonnement, après avoir poignardé dans le dos le peuple du Sénégal le 3 février 2024 par un coup d’Etat, Macky Sall se donne à nouveau en spectacle en se livrant à une furie d’abrogation, d’amnistie, de générosité fiscale, et comble d’entourloupette il s’auto-absous : « … je n’ai commis aucune faute ». Chassez le Macky, il revient au galop.
Tous les régimes se sont maintenus au pouvoir en s’appuyant sur un appareil répressif, mais ce qui s’est passé sous le magistère de Macky Sall est sans précédent avec le nombre de morts enregistrés, le nombre de prisonniers d’opinion et le nombre de manifestations interdites.
Macky Sall a plié face à la mobilisation citoyenne qui a traversé tous les segments de la société sous le leadership des plateformes citoyennes, mais n’a pas rompu dans ses intentions d’empereur pour jouer dans les coulisses en vue d’un coup KO. Pendant 12 ans sans compter son passage bref au ministère de l’Intérieur, aout 2003-avril 2004, directeur de campagne du candidat Abdoulaye Wade en 2007 et Premier ministre d’avril 2004-juin 2007, Macky Sall connaît bien tous les subterfuges pour saboter le processus électoral en amont et en aval. Tous ces actes de gouvernance renvoient à la volonté de préserver le pouvoir à la manière des ploutocrates.
Nous sommes dans une phase de transition complexe dont les principaux acteurs mesurent de manière différenciée les enjeux. Une transition par le bas (T.L. KARL et P. SCHMITTER) impulsée par les masses sous la forme de mouvement citoyen de vaste ampleur à travers des manifestations multiformes portées par une catalytique de la société civile et des organisations traditionnelles avec les éclairages scientifiques des universitaires flambeau du bouillonnement intellectuel.
En tirant les leçons des mandats qui se sont succédé et des conclusions tirées des Assises nationales, les pistes sont balisées pour un État post-colonial déconnecté de la colonialité, mettre en perspective la dissolution de l’Assemblée nationale, la mise en place de la constituante indépendante et souveraine, l’organisation des Assises de la citoyenneté, verrouiller toutes les velléités de l’exercice autocratique du pouvoir en s’appuyant sur des leviers autogestionnaires autour du quartier, du village comme unité de transformation citoyenne, communautaire politique, sociale, culturelle et économique. Il s’agit d’impulser la dynamique de la refondation de l’État et tuer le monstre de l’hyperprésident et empereur. Plus jamais ça.
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CHEIKH TIDIANE DIÈYE SE RANGE DERRIÈRE DIOMAYE FAYE
Le leader du mouvement Avenir Sénégal Bi nu bëgg a annoncé son retrait de la course ce mercredi 20 mars 2024. Il était présenté comme l’un des plans de substitution à la candidature avortée de Sonko
Cheikh Tidiane Dièye, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, a appelé, mercredi, à Dakar, à voter pour Bassirou Diomaye Faye, après avoir annoncé sa décision de retirer sa candidature.
Il en a fait l’annonce au cours d’une conférence de presse organisée dans la capitale.
Cheikh Tidiane Dièye était présenté comme l’un des plans de substitution à la candidature avortée du leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). Depuis le début de la campagne électorale, il a mis à profit son temps d’antenne au journal diffusé quotidiennement sur la télévision publique, la RTS, pour expliquer le programme du candidat de cette formation politique dissoute, Bassirou Diomaye Faye.
L’universitaire et chercheur a longtemps milité dans les mouvements sensibles à la doctrine tiers-mondiste et dans les plateformes citoyennes, avant de se frayer un chemin vers la politique.
ETU JAAM ENGAGE LE DIALOGUE AVEC LES MÉDIAS POUR UN SCRUTIN APAISÉ
Des recommandations ont été formulées dans le sens de mettre en place un dispositif de sécurité pour les journalistes en vue d’une couverture médiatique adéquate de l’élection présidentielle
Dakar, 20 mars (APS) – La plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité ‘’Ettu Jaam’’ (espace de paix en wolof) a engagé une concertation avec une vingtaine de journalistes pour les ”encourager à favoriser une communication positive et responsable” dans la couverture de l’élection présidentielle de dimanche.
Le but est d’éviter ”la diffusion de messages, contenus et discours haineux susceptibles de créer des tensions entre les parties prenantes au processus électoral’’.
En vue du scrutin de dimanche prochain, la plateforme a pris l’engagement de ‘’travailler pour la paix et la cohésion sociale”, a déclaré sa présidente, Oumou Khairy Niang, à l’ouverture de la rencontre, mercredi à Dakar. Elle estime que “les médias ont un rôle clé pour un scrutin calme et apaisé’’.
Cet exercice est ‘’une consultation entre la plateforme et les médias pour réfléchir sur la responsabilité sociale des médias pouvant renforcer la stabilité sociale’’, a – t-elle précisé.
Elle a souligné que l’idée est de ‘’recueillir leur avis et réelles préoccupations sur la situation et le contexte politique et électoral en lien avec les médias à l’usage des outils de monitoring’’.
‘’C’est une rencontre qui vise à attirer l’attention des journalistes sur les risques liés à un mauvais traitement de l’information dans le contexte électoral, avant, pendant et après l’élection de dimanche prochain’’, a-t-elle expliqué.
Il s’agit d’inciter les journalistes à ‘’s’engager et à se mobiliser pour veiller au maintien de la paix et de la sécurité avant, pendant et après l’élection présidentielle’’, a souligné le facilitateur de la rencontre, le président du Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC).
Il introduisait une présentation sur la communication non-violente qui est ‘’une arme de promotion de la paix et de la stabilité’’.
Les échanges ont tourné autour du rôle et de la responsabilité des médias dans la prévention de la violence et de la cohésion sociale, mais également la liberté de la presse, la démocratie et le respect des droits humains
Des recommandations ont été formulées dans le sens de mettre en place un dispositif de sécurité pour les journalistes en vue d’une couverture médiatique adéquate de l’élection présidentielle et le maintien d’un climat social de paix et de sécurité.
Une recommandation a été émise pour mettre en place un cadre d’alerte précoce afin d’aider les journalistes à s’organiser et prévenir d’éventuels troubles ou autres formes de violences.
Les participants ont élaboré une déclaration d’engagement pour ‘’une couverture responsable et équilibrée’’ de la présidentielle. Elle sera lue vendredi à Dakar lors d’un forum d’appel pour un scrutin apaisé, à l’initiative de la plateforme ‘’Etu Jamm’’
SOUTIEN D’UN CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE, ABDOUL MBAYE OPTE POUR L’ABSTENTION
Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail indique qu’il votera contre la continuité, s’il y a un second tour.
Pour l’élection présidentielle, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a choisi l’abstention. Le candidat recalé à l’élection présidentielle de 2024 décide de ne soutenir aucun candidat. Par contre, au second tour, le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) indique qu’il votera contre la continuité. Toutefois, il demande à ses compagnons et sympathisants de choisir librement le candidat qu’ils considèrent le meilleur. « Candidat à la candidature de l’élection présidentielle de 2024, se considérant spolié par sabotage du support contenant ses parrainages. Le code électoral consensuel de 1993 a rendu impossible la victoire électorale par manipulation du vote au Sénégal », a déclaré Abdoul Mbaye dans un communiqué.
Il ajoute : « J’ai donc choisi de donner du sens à mon vote et de montrer par mon abstention mon refus d’accepter l’établissement d’une liste de candidats en violation de la Constitution (contrôle des parrainages et de la binationalité), par la non-exécution d’une décision de Justice de la CJ CEDEAO (suppression du parrainage décidée dès 2021) et le recours à des injustices flagrantes (tirage au sort discriminatoire, erreurs manifestes dans le contrôle “informatisé” des parrainages et “erreur judiciaire” dans l’appréciation d’une nationalité exclusivement sénégalaise) ».
Toutefois, poursuit-il, au « second tour, s’il y en a un, je voterai contre la continuité d’une gouvernance qui a fait tant de mal à notre pays en détruisant ses fondamentaux moraux, économiques et financiers. Une gouvernance qui a introduit la corruption partout et engagé notre pays dans des impasses budgétaires, d’endettement, d’inflation galopante, de croissance en berne et d’hyper-chômage des jeunes, dont il sera particulièrement difficile de sortir et de se relever », précise l’ancien Premier ministre.
Par ailleurs, Abdoul Mbaye demande à ses compagnons et sympathisants de choisir librement le candidat qu’ils considèrent le meilleur. « Mes compagnons et sympathisants restent bien entendu libres de faire le choix qu’ils considèrent le meilleur pour notre pays et pour sa démocratie. Me concernant, je fais celui de d’abord manifester mon total désaccord avec le processus vicié et inique de confection manipulée de la liste des candidats ; et d’ensuite voter au second tour contre la continuité de la mal gouvernance qui mène le Sénégal à une catastrophe programmée », peut-on lire dans le communiqué.
DES CANDIDATS DÉVOILENT LEURS PRIORITÉS POUR L’ENVIRONNEMENT
La transition énergétique, la conservation de la biodiversité et des forêts ainsi que la création des emplois verts figurent parmi les thématiques environnementales de certains candidats à l’élection présidentielle.
Dakar, 20 mars (APS) – La transition énergétique, la conservation de la biodiversité et des forêts ainsi que la création des emplois verts figurent parmi les thématiques environnementales de certains candidats à l’élection présidentielle du 24 mars.
Le candidat de la coalition Diomaye Président, Bassirou Diomaye Faye, compte réactualiser et renforcer la stratégie nationale de conservation de la biodiversité dont la finalité est de recueillir toutes les informations scientifiques et mettre en œuvre les axes stratégiques pour une conservation efficace de la biodiversité. M. Faye veut aussi œuvrer pour l’amélioration des connaissances sur la biodiversité à travers des études et des recherches dans différents domaines tels que l’écologie, la foresterie, la botanique et la socio-économie.
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Bâ, a promis pour sa part de lancer “un grand projet de restauration des sols” dans le Saloum, afin de permettre à l’agriculture de jouer son rôle dans la souveraineté alimentaire du Sénégal.
“Nous allons lancer un grand projet de restauration des sols ici, dans le Saloum, qui représentait quelque chose dans l’histoire du Sénégal. Nous devons donc travailler à renforcer et amplifier ce rôle-là, parce que le Saloum peut contribuer à la souveraineté alimentaire du Sénégal”, a-t-il dit, lors d’un meeting organisé, lundi à Kaolack (centre), en présence des responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar, dans le cadre de la campagne électorale en perspective du scrutin présidentiel du 24 mars.
Abordant la question de l’emploi des jeunes, Thierno Alassane Sall, candidat de la République des valeurs dit vouloir créer des emplois verts à travers le développement d’une stratégie nationale pour identifier et promouvoir les métiers liés au développement durable. Il a indiqué que ce volet comprendra l’élaboration de programmes de formation adaptés et le soutien à l’insertion professionnelle dans les secteurs verts.
Concernant la transition énergétique nationale, le leader de la République des valeurs veut élaborer et implémenter une stratégie de transition vers les énergies renouvelables, prévoyant la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles et l’intégration des énergies propres dans le mix énergétique national.
Thierno Alassane Sall compte aussi protéger l’environnement marin à travers la mise en place des mesures de sauvegarde des écosystèmes marins et côtiers contre les impacts de l’exploitation des hydrocarbures, incluant la protection des aires marines importantes.
S’agissant de l’érosion côtière, Anta Babacar Ngom, candidate de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC) veut aussi lancer une stratégie de protection du littoral contre l’érosion côtière afin de préserver les côtes et garantir la sécurité aux populations qui habitent les zones côtières. Seule femme candidate à l’élection présidentielle, elle entend mettre en place un programme de villes durables dont ”l’objectif est d’améliorer le cadre de vie de trente villes pilotes”.
Khalifa Ababacar Sall, leader de la collation Taxawu Sénégal, souhaite renforcer les moyens des services des eaux et forêts afin de garantir la protection des écosystèmes et la lutte contre la sécheresse et la désertification. L’ancien maire de la ville de Dakar ambitionne de développer des programmes de reforestation et promouvoir des pratiques agricoles pour restaurer les écosystèmes et prévenir la dégradation des terres.
Il promet aussi d’assurer la protection des zones côtière et des aires marines, de renforcer les capacités d’adaptation des populations et des écosystèmes face aux effets des changements climatiques et de restructurer l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte (ASERGMV) à travers une révision de son articulation avec les eaux et forêts et les collectivités territoriales.
Le candidat Idrissa Seck promet également de renforcer la stratégie nationale de gestion et mise en valeur des déchets et de mettre en place une armée verte de volontaires de reboisement. Il compte aussi travailler pour améliorer le plan de protection du littoral et la dépollution de certains sites stratégiques comme la Baie de Hann et les eaux de la Falémé.
KARIM ET BOUGANE, LES FAISEURS DE ROI
Leurs soutiens potentiels aux différents candidats pourraient s'avérer déterminants pour l'issue du scrutin. Mais jusqu'où iront-ils dans leurs négociations ? Sur quels critères baseront-ils leur choix ?
La campagne présidentielle tire à sa fin et l’incertitude demeure toujours quant à l’issue du scrutin de dimanche prochain. Lequel des 19 candidats pointera en tête à la ferme- ture des bureaux de vote ? Les observateurs donnent leur langue au chat. De l’avis de la majorité d’entre eux, toutefois, le Parti dé- mocratique sénégalais (Pds) du candidat re- calé Karim Meïssa Wade ainsi que la coalition « Gueum Sa Bopp » du prétendant également invalidé Bougane Gueye Dany seront les arbitres de cette élection en ce qu’ils peuvent faire pencher la balance du côté du candidat bienheureux qui bénéficiera du soutien de ces deux poids lourds de la poli- tique nationale. Pour l’heure, ils gardent un silence quant à qui bénéficiera de leurs préférences faisant par-là même monter les en- chères à mesure que la date de l’élection approche. Election à un ou deux tours, qu’importe, les voix de leurs milliers de parti- sans seront déterminantes à l’heure du comptage des votes...
Karim Meissa Wade semble capituler face à l'évidence qu'il ne pourra plus briguer la présidence de la République cette année. Dans un récent message sur les réseaux sociaux, Wade-fils a renoncé à ses ambitions politiques et dit se tenir à l'écoute des directives paternelles pour orienter sa trajectoire. Le choix stratégique du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour l’élection présidentielle devant se tenir dans quatre jours demeure une énigme à la- quelle Abdoulaye Wade devrait mettre aujourd’hui. Dans l’intervalle, les alternatives du Pds se dessinent.
Ce parti qui réalisa la première alternance politique de l’histoire de notre pays et qui rêvait de revenir au pouvoir à la faveur de la pro- chaine élection présidentielle pour la course présidentielle va devoir à présent se contenter d’un rôle, certes important, de faiseur de roi. Maintenant qu’il est sûr que le parti de Me Abdoulaye Wade ne présentera pas de candidat, comment compte-t-il peser sur l’élection présidentielle ainsi qu’il le promet ?
Une alliance avec la majorité sortante s’avère hautement probable. En effet, le risque de frag- mentation soulevé par Woré Sarr en cas de persistance dans l’opposition, force le Pds à re- penser son approche. Parmi les personnalités en jeu telles que Bassirou Diomaye Faye, Kha- lifa Sall, Idrissa Seck, Mamadou Aliou Dia et Amadou Ba, il est plausible que Karim Wade ne favorise aucun des «Patriotes» en raison de la présence de Mimi Touré, icône de la lutte anti- corruption et actrice principale de l’emprison- nement de Karim Wade pour « enrichissement illicite » au terme d’un procès stalinien. Malgré l’élan suscité par la libération de Sonko et Diomaye Faye, le Pds doit rester vigilant après avoir porté des accusations de corruption contre deux juges constitutionnels. En réalité, le plus gros obstacle à un éventuel soutien de Karim Meissa Wade et ses troupes au Pastef demeure Mimi Touré. Laquelle n'a pas des bataillons politiques comme le Pds mais possède une capacité de nuisance, en particulier auprès des chancelleries occidentales et de la communauté internationale d'une manière générale, dont le novice Bassirou Diomaye Faye a le plus grand besoin en ces temps où chaque camp compte ses alliés. Encore qu'en ce domaine, Karim Wade ne soit pas désarmé avec le soutien ô combien déterminant à l'heure actuelle du tout-puissant émir du Qatar !
La présence d'Amadou Ba offre une opportunité de taille au Pds. Les résultats des élections législatives de 2022, où les coalitions Bby et Wallu avaient recueilli 61% des suffrages, suggèrent une victoire potentielle dès le premier tour pour Amadou Ba. C'est un argument de poids pour le Pds. Une alliance avec le Pds pourrait compenser les défections au sein de Benno Bokk Yaakaar et réduire l'influence de certains membres. Il s'y ajoute que les récentes tensions politiques ont permis à Macky Sall d'identifier plus clairement ses alliés potentiels et ceux susceptibles de lui porter préjudice. La position de certains ministres, se tenant à l'écart du candidat de la majorité, accusé de corruption, pourrait peser sur BBY si elle échoue à s'allier avec le PDS.
Dans ce contexte, le Pds pourrait jouer un rôle crucial dans la redéfinition politique post-électorale, notamment en ce qui concerne la présidence de la future Assemblée nationale après son inévitable dissolution devant suivre l'élection d'un nouveau président. Si aucune option ne semble convenir au Pds, le parti d'Abdoulaye Wade pourrait choisir de s'abstenir, fidèle à sa réputation de défendre ses intérêts envers et contre tous. La réponse à ces questions est impatiemment attendue aujourd hui.
Dans ce contexte, le PDS pourrait jouer un rôle crucial dans la redéfinition politique post- électorale, notamment en ce qui concerne la présidence de la future Assemblée nationale après son inévitable dissolution devant suivre l’élection d’un nouveau président. Si aucune option ne semble convenir au Pds, le parti d’Abdoulaye Wade pourrait choisir de s’abstenir, fidèle à sa réputation de défendre ses intérêts envers et contre tous. La réponse à ces questions est impatiemment attendue aujourd’hui.
Autre candidat au centre de toutes les attentions depuis son élimination lors du processus de validation des parrainages, Bougane Guèye Dany le leader de la coalition « Gueum Sa Bopp ». Divers partis politiques et coalitions ont sollicité des audiences auprès de celui qui est aussi le patron du groupe de presse D-Médias pour espérer obtenir son soutien lors de la présidentielle. Récemment, des fake news ont prétendu que Bougane avait rallié la coalition « Diomaye Président». Par ailleurs, des rumeurs ont laissé entendre que le leader de « Gueum Sa Bopp » aurait été pris au piège par l'opposition radicale, se retrouvant entouré des figures du système qu'il prétendait combattre, ainsi que par le biais de négociations avec le président Macky Sall, comme l'a laissé entendre le leader du parti Pastef lors de sa conférence de presse après sa sortie de prison. Selon nos informations, après avoir exprimé sa satisfaction suite à la libération d'Ousmane Sonko dans un message sur Facebook, Bougane Gueye Dany est resté silencieux après la conférence de presse de ce dernier, confirmant ainsi les accusations portées par le candidat Khalifa Ababacar Sall concernant ses pourparlers avec Macky Sall, son ancien ennemi. Lors d'une conférence de presse, Khalifa Ababacar Sall a déclaré avec ironie : « Il ne faut jamais avoir raison trop tôt en politique », affichant un sourire narquois. Il convient de rappeler que lorsque Barthélémy Diaz a été reçu par Macky Sall pour des négociations, Ousmane Sonko s'en était démarqué avant que Khalifa Ababacar Sall et son parti ne soient exclus de la coalition «Yewwi Askan Wii» en raison de ces négociations que Barthélémy Diaz affirme avoir menées avec l'accord de Ousmane Sonko et Khalifa à qui il a rendu compte à son retour.
Bougane Guèye Dany : l'homme clé des coulisses de la présidentielle
Bougane Gueye Dany, toujours attaché à son radicalisme, a été l'un des rares acteurs politiques à maintenir une cohérence remarquable dans son engagement politique depuis 2019.
Une constance que les électeurs lui ont payée puisqu'ils ont été plus de 22 000 voix à voter pour lui aux élections locales, ce qui lui avait permis d'avoir plus de 500 conseillers municipaux élus et diriger cinq villes. Ce sans oublier son enracinement dans les régions les plus reculées du Sénégal. Il s'est toujours engagé avec désintérêt dans une politique fondée sur des idéaux mettant en avant les intérêts de la nation. Connu pour son approche politique pacifique, Bougane Guèye Dany n'a jamais participé à des actes de violence ni tenu des discours incendiaires. Le leader de « Gueum Sa Bopp» a toujours mené ses combats politiques en solitaire, faisant face stoïquement à ses éliminations successives lors des scrutins depuis 2019, ainsi que sur tous les dossiers d'intérêt public qu'il a soulevés. Ce en dépit des obstacles dressés sur son chemin par le régime du président Macky Sall tels que le blocage de ses comptes bancaires et des redressements fiscaux à n'en plus finir visant à affaiblir ou à décourager ses initiatives entrepreneuriales.
Aujourd'hui, ses partisans mobilisés et conscients du poids politique de leur leader, invitent Bougane Guèye Dany à prendre une décision « désintéressée » dans l'intérêt supérieur du Sénégal. Le délégué national de sa coalition a annoncé que sa décision sera rendue publique dans les prochains jours. De toutes façons, à quatre jours du scrutin, elle ne saurait tarder...
Malgré l'effervescence des rassemblements électoraux sur le terrain, les candidats à l'élection présidentielle de dimanche prochain restent donc à l'écoute de Karim Wade et de Bougane Gueye Dany, les véritables faiseurs de roi qui seront déterminants lors du scrutin du 24 mars prochain.
IDRISSA SECK SÉDUIT L’ÉLECTORAT DU PDS
«Le Pds a un candidat : c’est Idrissa Seck. Toute la famille libérale doit me soutenir. Je prie pour que le Pds considère que je suis son candidat naturel. Il y a des démarches dans ce sens et nous avons bon espoir», a dit le leader de Rewmi.
Il était moins audible parmi les candidats et sa campagne discrète avait fini d’étonner plus d’un. Mais Idrissa Seck s’est rattrapé hier dans sa com’ à l’émission Quartier Général de Tfm, lundi. Entre piques et petites phrases, il se pose en candidat du Pds, qui n’en a pas, tire sur Diomaye Faye et Amadou Ba.
C’est un Idrissa Seck qui semble avoir appris des leçons du passé. Invité de Quartier Général de Tfm, le candidat à la Présidentielle dit avoir jeté la rancune à la rivière. Même celle qui l’a séparé de façon douloureuse avec le Parti démocratique sénégalais (Pds). «Le Pds est ma famille naturelle, mon parti de base. Les querelles, les blessures, les plaies, les malentendus sont derrière nous», a-t-il dit. Et le leader de Rewmi, qui estime que «le temps a fait son œuvre». «Le Pds a un candidat : c’est Idrissa Seck. Toute la famille libérale doit me soutenir. Je prie pour que le Pds considère que je suis son candidat naturel. Il y a des démarches dans ce sens et nous avons bon espoir», a-t-il ajouté.
Le leader de Rewmi parle de sa retraite politique
Il est à sa quatrième tentative, après avoir échoué, en 2012, à être quatrième Président. Alors, le leader de Rewmi envisage-t-il de prendre sa retraite après cette élection présidentielle ? Il semble en avoir encore la motivation. «La Constitution a limité l’âge d’être candidat à la Présidentielle à 75 ans. J’ai peut-être encore la possibilité de participer à deux autres élections», a dit l’ancien Premier ministre à l’émission Quartier général de Tfm.
Idy tire sur Diomaye et Sonko : «Il faut un Pacte contre le Projet»
Idrissa Seck se pose en adversaire de premier plan de Bassirou Diomaye Faye et son mentor, Ousmane Sonko à qui, dit- il, il ne faut pas confier le pays. «Je sais comment fonctionne un Etat. Comment trouver des ressources grâce à mes relations internationales. Il ne faut pas donner un pays à un novice. La fonction de président de la République est une fonction supérieure et sérieuse. Quand on n’y est pas préparé, il y a des risques de conduire le pays dans des difficultés», a prévenu l’ancien Premier ministre à l’émission Quartier général de Tfm. Le candidat à la Présidentielle souhaite un débat au 2nd tour, qui est d’ailleurs, à ses yeux, «impératif». Et avec une flèche en direction de l’ex-Pastef et son candidat. « Il faut souhaiter un débat à la place des pierres et des lacrymogènes. Et surtout Pacte contre Projet de Diomaye Faye». Pacte est son programme décliné en Paix-Autorité- Compassion-Travail-Espoir. Il ajoute : «Attention au bruit de la résistance.»
«Il y a une dynamique de changement mais il faut éviter un mouvement de résistance»
Le leader de Rewmi est convaincu, par ailleurs, que «80% des Sénégalais» ont vomi le Pouvoir et son candidat, Amadou Ba. Et il n’en fait pas d’ailleurs un concurrent. «La dynamique c’est la volonté de changement pour les Sénégalais dans leur écrasante majorité. Ils veulent une nouvelle équipe et donc un choix parmi les 18. Ils sont envie de sanctionner. Mais il ne faut pas qu’un mouvement de résistance débouche sur un choix qui soulève des problèmes», a dit le candidat de la coalition Idy2024.