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18 mai 2025
HABIB SY SE RETIRE
Le désistement de l’ancien ministre d’Etat était attendu. A chacune de ses apparitions publiques au cours de cette campagne électorale, l'ancien maire de Linguère, a appelé à voter pour le candidat du parti dissout, Pastef
Habib Sy, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, a appelé, jeudi, dans son fief, à Linguère (centre), à voter pour Bassirou Diomaye Faye, après avoir annoncé sa décision de retirer de la course.
‘’Je déclare solennellement que j’ai décidé de retirer ma candidature et de soutenir celle de Bassirou Diomaye Faye’’, a-t-il dit devant une foule de militants venus l’acclamer, debout sur le toit ouvrant de sa voiture, accompagné de Diomaye Faye. ‘’Aujourd’hui qu’il [Bassirou Diomaye Faye] est là, présent, et que sa candidature est sauvegardée, ma mission est terminée dans le cadre de la candidature à l’élection présidentielle’’, a-t-il ajouté.
Habib Sy s’est retiré de la course au profit du candidat de l’opposition Bassirou Diomaye Faye. Il s’agit du deuxième désistement en faveur du candidat de Diomaye Président, après celui de Cheikh Tidiane Dièye intervenu mercredi. Ainsi il reste 17 candidats en lice pour l’élection présentielle de dimanche.
Le désistement de l’ancien ministre d’Etat était attendu. A chacune de ses apparitions publiques au cours de cette campagne électorale, Habib Sy, ancien maire de Linguère, a appelé à voter pour le candidat du parti dissout, Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF). Il a notamment mis à profit son temps d’antenne du Journal de la campagne, diffusé quotidiennement sur la télévision publique, la RTS, pour expliquer le programme du candidat de cette formation politique dissoute, Bassirou Diomaye Faye.
”Aux militants de (son) parti, le Parti de l’espoir et de la modernité – Yaakaar U Réew Mi, (ses) amis, sympathisants, parents d’ici et d’ailleurs’’, Habib Sy a demandé, sous les vivats de l’assistance, que, ‘’le jour du vote, tout le monde mette dans l’urne le bulletin de Bassirou Diomaye Faye pour que la victoire soit assurée au premier tour’’.
QUATRE MILLIARDS DE CITOYENS IRONT CETTE ANNÉE AUX URNES DANS 68 PAYS, UN RECORD
”En 2024, la population vivant dans les pays où ont lieu des élections s’élèvera à 4,1 milliards de personnes – soit la moitié des habitants de la planète"
Quatre milliards d’individus, soit la moitié de la population mondiale, sont appelés aux urnes cette année, un fait inédit.
”2024, année électorale record”, titrait le 6 janvier dernier, le quotidien français Le Monde, sur son site internet.
”En 2024, la population vivant dans les pays où ont lieu des élections s’élèvera à 4,1 milliards de personnes – soit la moitié des habitants de la planète. Des examens multiples (présidentiels, législatifs, régionaux, municipaux) seront organisés dans 68 pays”, peut-on lire dans l’article en question.
Parmi ces pays figurent le Sénégal, qui doit élire le successeur de Macky Sall, lors d’une présidentielle dont le premier tour est prévu dimanche 24 mars.
Dix-neuf candidats sont en lice pour cette élection qui se tiendra sans le président sortant, qui a décidé de ne pas briguer un troisième mandat. Et pour la première fois de l’histoire électorale du Sénégal, un président sortant organisera une présidentielle à laquelle il ne participe pas.
Un autre fait inédit est qu’en cas de second tour, le scrutin sera organisé par le président de l’Assemblée nationale, qui devrait succéder au président sortant à l’expiration de son mandat le 2 avril 2024, en vertu d’une décision du Conseil constitutionnel rejetant le report de la présidentiel au 2 juin proposé par le dialogue national de Diamniadio.
Sur le continent, le calendrier électoral de 2024 est chargé. En plus du Sénégal, 19 autres pays devraient organiser des élections présidentielles ou générales (Afrique du Sud, Algérie, Rwanda, Tchad, etc.). Les deux niveaux de ces examens se dérouleront au cours du dernier trimestre de l’année.
Le bal électoral de 2024 dans le monde a été ouvert par le Bangladesh, pays d’Asie du Sud, avec des élections législatives tenues le 7 janvier et remportées par la Ligue Awami, le parti de la cheffe du gouvernement.
A l’instar du Bangladesh, d’autres États parmi les plus peuplés du globe, iront également aux urnes en cette année 2024. La Russie, avec ses 143 millions d’habitants, vient d’organiser un scrutin présidentiel remporté par Vladimir Poutine avec 87 % des votants.
Le Mexique organise son élection présidentielle le 2 juin prochain. Le Brésil, le 6 octobre prochain, et la Turquie, le 31 mars, organiseront des élections municipales cruciales.
Du 19 avril au 1 er mai prochains, l’Inde, devenu le pays le plus peuplé du globe depuis un an derrière la Chine, ira aux urnes pour des élections législatives.
L’Indonésie, le pays qui compte le plus de musulmans, a déjà organisé le 14 février dernier son élection présidentielle, remportée par l’ancien général Prabowo Subianto.
En cette année 2024, l’une des élections présidentielles les plus attendues, est celle du futur président des Etats-Unis, le 5 novembre prochain. Elle devrait voir l’actuel président Joe Biden affronter son éternel rival et prédécesseur Donald Trump.
Au Sénégal, la campagne électorale ouverte avec une semaine de retard, du fait du report du scrutin initialement prévu le 25 février dernier, bat son plein.
BOUBACAR CAMARA PROMET UN FONDS REVOLVING POUR RÉGLER LA QUESTION DU FINANCEMENT
Le candidat à l’élection présidentielle, Boubacar Camara a promis, s’il accédait à la magistrature suprême, la mise en place d’un fonds revolving de 8000 milliards de FCFA entièrement consacré au secteur de l’éducation.
Le candidat à l’élection présidentielle de dimanche prochain, Boubacar Camara a promis, s’il accédait à la magistrature suprême, la mise en place d’un fonds revolving de 8000 milliards de francs CFA entièrement consacré au secteur de l’éducation pour ‘’régler définitivement la question du financement’’.
L’éducation doit être prise en charge par l’Etat avec les financements innovants à partir les ressources naturelles, on n’aura plus de problèmes de ressources mais juste des problèmes d’organisation et d’ajustement, a-t-il dit en prenant part à l’initiative jeudi à Dakar ‘’L’Education face aux candidats’’ de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation (COSYDEP) pour ‘’entendre les candidats sur leur offre programmatique en matière d’éducation’’.
Sur le financement de l’éducation, on met 8000 milliards de francs CFA en fonds revolving qu’on va tirer des ressources naturelles, une partie du pétrole, une partie de l’or une partie du Zircon avec une structuration financière qui permet de constituer le fonds qui va vivre pendant toute l’existence de l’Etat du Sénégal.
Seul candidat à répondre à l’invitation de la Coalition en Synergie pour la défense de l’éducation (COSYDEP), là où neuf autres se sont faits représenter sur les 18 candidats en lice. Pour Boubacar Camara, ‘’on ne peut pas changer l’éducation si on ne change pas le système avec un schéma innovant, un partenariat public-privé, une obligation pour les entreprises qui ont des marchés de l’Etat d’un certain montant de participer à ce fonds’’.
Les entreprises privés devront également participer à ce fonds, a-t-il souligné. ‘’Si vous devez faire une autoroute toutes les localités concernées on calcule en fonction du marché obtenu, la participation à verser au fonds revolving’’, a expliqué Boubacar Camara. ‘’On ne laissera plus aux entreprises le loisir de donner juste, au nom de la responsabilité sociétale, des fournitures, des cahiers, c’est une injure, mais ils devront participer à la construction d’écoles et de classes’’, a-t-il souligné.
En réalité, a relevé le candidat à la présidentielle, ‘’les gouvernants précédents se sont amusés avec l’éducation, ils n’ont jamais mis l’argent qu’il faut pour la réalisation de ces objectifs’’, relevant avoir tiré l’ensemble des concluions, recommandations des différentes concertations ou assises de sur l’éducation, il n’y a jamais eu dans ces documents, un plan pour trouver les moyens financiers.
Il a aussi évoqué les contenus des enseignements avec la volonté d’introduire les langues nationales, mais également l’anglais, surtout l’enseignement des matières scientifiques. ‘’C’est important puisque les publications des recherches sur les nouvelles sciences dans le monde sortent le plus souvent en anglais et il faut attendre au minimum un an pour les voir traduites en français’’, a dit Boubacar Camara. Il a ajouté qu’il y a des documents qui ne sont pas disponibles en français, relevant à ce sujet : ”on est en retard”.
‘’La finalité de l’éducation va être rediscuté pour voir quel type de personne on veut former parce que le colon voulait former des commis pour appuyer l’administration coloniale alors que nous voulons former un capital humain jeune pour développer notre pays’’, a souligné Boubacar Camara.
Les participants à la rencontre, syndicats, parents d’élèves, organisations actives dans le domaine de l’éducation et autres acteurs ont interpellé les autres candidats sur leur offre programmatique.
LES LIONS A L'ASSAUT DES PANTHERES DU GABON CE VENDREDI
Le match amical international devant opposer le Sénégal au Gabon, vendredi, à Amiens (France), intervient à un moment charnière de la vie de l’équipe nationale dont le sélectionneur, Aliou Cissé, a enclenché un processus de rajeunissement de son groupe
Amiens (France), 21 mars (APS) – Le match amical international devant opposer le Sénégal au Gabon, vendredi, à Amiens (France), intervient à un moment charnière de la vie de l’équipe nationale dont le sélectionneur, Aliou Cissé, a enclenché un processus de rajeunissement de son groupe, avec la convocation de jeunes joueurs.
La confrontation contre le Gabon, au même titre que le match amical contre le Bénin, prévu mardi, trouve son importance dans l’ambition du staff sénégalais de donner un nouveau souffle aux Lions.
C’est dire tout l’enjeu, pour les Lions et leur coach, de ces deux rencontres, loin d’être de simples matchs amicaux.
Leader du groupe B des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 avec 4 points, le Sénégal reçoit, le 3 juin prochain, la République démocratique du Congo, classée quatrième lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations.
Une compétition à l’occasion de laquelle les Lions avaient été éliminés dès les huitièmes de finale par la Côte d’Ivoire, pays organisateur du tournoi.
Cette fenêtre FIFA apparait comme un baromètre devant permettre de savoir si Aliou Cissé et ses protégés ont réussi à surmonter la déception née de cette élimination précoce. Le sélectionneur national devrait également en profiter pour ratisser large et redistribuer les cartes.
En l’absence des défenseurs Abdou Diallo et Fodé Ballo-Touré, forfaits, et avec l’arrivée de jeunes pousses comme Mikayil Ngor Faye (Barca B, Espagne), la rencontre face au Gabon, prévue à partir de 19 h GMT au stade La Licorne, à Amiens, va donner l’opportunité d’explorer de nouvelles pistes, comme autant d’alternatives en direction des prochaines échéances.
De la défense à l’attaque, le jeu est ouvert pour marquer les esprits et convaincre Aliou Cissé.
S’agissant des confrontations directes avec le Gabon, la balance penche pour le Sénégal, avec six victoires, un nul et une seule défaite.
Le dernier match amical entre les deux équipes remonte à 1986 avec une victoire des Lions par un but à zéro.
QUATRE MILLIARDS DE CITOYENS IRONT CETTE ANNEE AUX URNES DANS 68 PAYS, UN RECORD
Quatre milliards d’individus, soit la moitié de la population mondiale, sont appelés aux urnes cette année, un fait inédit. ”2024, année électorale record”, titrait le 6 janvier dernier, le quotidien français Le Monde, sur son site internet.
Quatre milliards d’individus, soit la moitié de la population mondiale, sont appelés aux urnes cette année, un fait inédit.
”2024, année électorale record”, titrait le 6 janvier dernier, le quotidien français Le Monde, sur son site internet.
”En 2024, la population vivant dans les pays où ont lieu des élections s’élèvera à 4,1 milliards de personnes – soit la moitié des habitants de la planète. Des examens multiples (présidentiels, législatifs, régionaux, municipaux) seront organisés dans 68 pays”, peut-on lire dans l’article en question.
Parmi ces pays figurent le Sénégal, qui doit élire le successeur de Macky Sall, lors d’une présidentielle dont le premier tour est prévu dimanche 24 mars.
Dix-neuf candidats sont en lice pour cette élection qui se tiendra sans le président sortant, qui a décidé de ne pas briguer un troisième mandat. Et pour la première fois de l’histoire électorale du Sénégal, un président sortant organisera une présidentielle à laquelle il ne participe pas.
Un autre fait inédit est qu’en cas de second tour, le scrutin sera organisé par le président de l’Assemblée nationale, qui devrait succéder au président sortant à l’expiration de son mandat le 2 avril 2024, en vertu d’une décision du Conseil constitutionnel rejetant le report de la présidentiel au 2 juin proposé par le dialogue national de Diamniadio.
Sur le continent, le calendrier électoral de 2024 est chargé. En plus du Sénégal, 19 autres pays devraient organiser des élections présidentielles ou générales (Afrique du Sud, Algérie, Rwanda, Tchad, etc.). Les deux niveaux de ces examens se dérouleront au cours du dernier trimestre de l’année.
Le bal électoral de 2024 dans le monde a été ouvert par le Bangladesh, pays d’Asie du Sud, avec des élections législatives tenues le 7 janvier et remportées par la Ligue Awami, le parti de la cheffe du gouvernement.
A l’instar du Bangladesh, d’autres États parmi les plus peuplés du globe, iront également aux urnes en cette année 2024. La Russie, avec ses 143 millions d’habitants, vient d’organiser un scrutin présidentiel remporté par Vladimir Poutine avec 87 % des votants.
Le Mexique organise son élection présidentielle le 2 juin prochain. Le Brésil, le 6 octobre prochain, et la Turquie, le 31 mars, organiseront des élections municipales cruciales.
Du 19 avril au 1 er mai prochains, l’Inde, devenu le pays le plus peuplé du globe depuis un an derrière la Chine, ira aux urnes pour des élections législatives.
L’Indonésie, le pays qui compte le plus de musulmans, a déjà organisé le 14 février dernier son élection présidentielle, remportée par l’ancien général Prabowo Subianto.
En cette année 2024, l’une des élections présidentielles les plus attendues, est celle du futur président des Etats-Unis, le 5 novembre prochain. Elle devrait voir l’actuel président Joe Biden affronter son éternel rival et prédécesseur Donald Trump.
Au Sénégal, la campagne électorale ouverte avec une semaine de retard, du fait du report du scrutin initialement prévu le 25 février dernier, bat son plein.
CENTRE DE TRANSFUSION SANGUINE, LES COLLECTEURS EN ARRET DE TRAVAIL POUR EXIGER LE PAIEMENT DE LEURS PRESTATIONS
Les prestataires de services des collectes mobiles du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), réunis au sein d’un collectif, ont décidé, jeudi, d’arrêter leurs activités jusqu’au paiement des frais de quatre mois de prestations.
Dakar, 21 mars (APS) – Les prestataires de services des collectes mobiles du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), réunis au sein d’un collectif, ont décidé, jeudi, d’arrêter leurs activités jusqu’au paiement des frais de quatre mois de prestations.
‘’Nous avons décidé aujourd’hui de boycotter toutes les activités de collecte mobile de sang et les collectes de la cabine fixe du CNTS et la banque de sang’’, a déclaré El Hadj Malick Gueye porte-parole du collectif lors d’un sit-in. Depuis plus de 4 mois, les prestataires peinent à percevoir correctement leur dû journalier qui s’élève à 5000 Fcfa, a-t-il précisé.
‘’En période de jeûne, le centre souffre énormément à cause du manque de donneurs. A cela s’ajoute une grève du personnel chargé de collecter ce liquide vital ô combien précieux pour la vie et la survie humaine’’, a expliqué le laborantin, contrôleur qualité et prestataire au CNTS.
Il a prévenu que cette situation ”ne sera pas sans conséquences auprès des patients” et qu’ils tiendront ”les services compétents pour responsable’’. ‘’La mission humanitaire que nous nous sommes assignée nous a toujours motivé à travailler des années sans contrat d’embauche avec plaisir la satisfaction d’avoir assister des malades aux urgences n’nonobstant nos conditions de travail qui nous exposent le plus souvent à des risques sanitaires et sécuritaires’’, a-t-il regretté.
Il a également déploré les ”piètres conditions” de travail, une rémunération ”insatisfaisante” qui les exposent ”de plus en plus au chômage et au manque de motivation à servir les patients qui n’y sont pour rien responsables”. ”Nous avons toutes les compétences requises pour être recrutés, parfois à la demande du CNTS de couvrir les collectes’’, a par ailleurs signalé El Hadj Malick Gueye.
UNE USINE DE DESSALEMENT DE L’EAU DE MER VA BIENTOT VOIR LE JOUR AU LAC ROSE
L’usine sera financée à hauteur de 458 milliards de francs CFA par la société saoudienne ACWA Power. Elle exploitera puis vendra l’eau dessalinisée à la Sen’Eau pour la consommation des Sénégalais.
Une usine de dessalement va voir le jour sur la Grande Côte, au lac Rose. L’usine sera financée à auteur de 458 milliards de francs CFA par la société saoudienne ACWA Power. Elle construira, exploitera puis vendra l’eau dessalinisée à la Sen’Eau pour la consommation des Sénégalais. La cérémonie de signature de ce contrat entre Acwa Power et la SONES sera présidée ce jeudi 21 mars 2024 par le président Macky Sall.
Cette usine de dessalement de la Grande Côte aura une capacité de production de 400 000 m3 d’eau par jour en deux phases de 200 000 m3/j chacune, mobilisables respectivement en 2033 et en 2043. Elle dépassera donc la capacité de production record de KMS3 (Keur Momar Sarr 3) qui est de 200 000 m3/j.
« Ce dimensionnement se justifie par la nécessité de répondre efficacement à la demande en eau potable enregistrant une très forte croissance dans le triangle Dakar, Thiès et Petite Côte. En effet, les prévisions en termes d’évolution des besoins sont préoccupantes à l’horizon 2043. Il faudra mobiliser 2 millions de mètres cubes supplémentaires pour satisfaire la demande », selon une note
Pour amoindrir les incidences de l’énergie sur le prix de vente de l’eau au consommateur, la société saoudienne sera également tenue de construire deux centrales photovoltaïques.
LE DERNIER JOURNAL DE LA CAMPAGNE EN UNE SEULE TRANCHE, VENDREDI
“Exceptionnellement, l’émission du dernier jour de campagne électorale (celle du vendredi 22 mars 2024) sera diffusée en une seule tranche à partir de 22 heures”, indique le régulateur dans un communiqué.
Dakar, 21 mars (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) signale qu'”exceptionnellement”, l’émission du dernier jour de campagne électorale du vendredi 22 mars “sera diffusée en une seule tranche à partir de 22 heures”.
“Exceptionnellement, l’émission du dernier jour de campagne électorale (celle du vendredi 22 mars 2024) sera diffusée en une seule tranche à partir de 22 heures”, indique le régulateur dans un communiqué.
Il ajoute qu’en conséquence, “les candidats ont jusqu’à 20 heures, au plus tard, pour remettre les enregistrements et fiches de montage à la RTS”, la Radiotélévision sénégalaise (publique).
Selon le CNRA, ce réaménagement tient compte de “la décision fixant le nombre, la durée, les horaires ainsi que les modalités de réalisation de l’émission de propagande électorale réservée aux candidats à l’élection présidentielle diffusée par la Radiotélévision sénégalaise (RTS)”.
Le CNRA rappelle par ailleurs que “la veille et le jour de l’élection (le samedi 23 et le dimanche 24 mars 2024) aucun élément de propagande ne peut être diffusé dans les médias”.
BASSIROU DIOMAYE PROMET DE METTRE FIN A LA CHERTÉ DE L’ENGRAIS
A Mbacké, candidat de la coalition ‘’Diomaye président’’ s’engage à améliorer la qualité des semences d’arachide.
Le candidat de la coalition ‘’Diomaye président’’, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a promis, jeudi, d’améliorer la qualité des semences d’arachide et de mettre fin à la cherté à la cherté du prix de l’engrais.
”Nous allons améliorer les semences pour la culture de l’arachide. L’engrais sera accessible parce que l’on ne peut pas avoir une usine qui produit du phosphate aux Industries chimiques du Sénégal (ICS) et à Ndendory et puis avoir un problème de cherté du prix de l’engrais pour les paysans ”, a-t-il expliqué.
Le candidat de la coalition Diomaye président est arrivé peu avant 2 heures du matin à Mbacké. Sur place, une foule nombreuse composée en majorité de jeunes l’attendait au rond-point Darou Salam, à la gare ferroviaire, à la station Elton et au boulevard Ndoyène où il a finalement fait sa déclaration.
Une bonne partie des militants et sympathisants sont venus de la ville de Touba. Ils ont escorté son convoi en dansant sur plusieurs kilomètres et en scandant ‘’la victoire au premier tour pour Diomaye’’. ”Les cultivateurs achètent des sacs d’engrais entre 20 à 30 mille francs CFA”, a-t-il déploré. Il a promis de mettre fin à la cherté de cet intrant s’il remporte la présidentielle.
Bassirou Diomaye Faye a également promis de régler le problème de l’eau et de l’assainissement à Touba, ce qu’a échoué à faire l’actuel régime pendant ses douze années au pouvoir, selon lui. ”C’est un manque de sérieux”, a-t-il fustigé, soulignant qu’il revient à sa coalition de régler ces deux problèmes dans la capitale du mouridisme.
”Nous pouvons le régler le plus rapidement possible, car ça ne demande que du sérieux et de la volonté alors que nous l’avons”, a martelé Bassirou Diomaye Faye. Sa caravane a quitté Mbacké peu avant l’aube pour se rendre à Dahra Djolof pour un autre meeting.
MAKHTAR CISSÉ DESCEND SUR LE TERRAIN
Le ministre de l’Intérieur a indiqué, jeudi, que le matériel électoral est en place dans les deux centres témoins qu’il a visités le même jour à Thiès et ses faubourgs, pour vérifier l’état de préparation du scrutin de dimanche
Le ministre de l’Intérieur Mouhamadou Makhtar Cissé a indiqué, jeudi, que le matériel électoral est en place dans les deux centres témoins qu’il a visités le même jour à Thiès et ses faubourgs, pour vérifier l’état de préparation du scrutin de dimanche.
“Le matériel est en place – les bulletins, les cachets, les listes d’émargement. Les bureaux (de vote) sont aussi en place”, a dit Mouhamadou Makhtar Cissé.
Accompagné d’une délégation de son ministère et du gouverneur de Thiès Oumar Mamadou Baldé, Mouhamadou Makhtar Cissé s’est rendu à l’école élémentaire de Lalane, dans les faubourgs de Thiès et à l’école Sud-Stade dans la commune de Thiès Ouest, deux centres témoins, pour vérifier l’état du dispositif électoral.
Cette tournée est une tradition au ministère de l’Intérieur à l’approche de chaque élection. Elle vise, selon M. Cissé, à s’assurer que le matériel électoral est en place et que toutes les disposions sont prises “pour nous conduire à une élection apaisée, transparente, où le résultat sera sincère et ne sera pas contesté”, a-t-il expliqué. C’est, a-t-il dit, l’objectif que le président de la République a fixé à a son département.
“Nous comptons l’atteindre avec l’aide de Dieu, la collaboration de tous les acteurs”, a dit le ministre de l’Intérieur, convaincu que “si chacun joue son rôle nous aurons un scrutin transparent et incontestable”.
Le ministre de l’Intérieur a mis en garde contre la désinformation et la manipulation. “La première règle de la transparence, c’est l’information et la première règle de l’information, c’est d’aller à la bonne source”, a poursuivi Mouhamadou Makhtar Cissé.
Il rassure que les portes de la Direction générale (DGE) sont “ouvertes” et que dans ce service où il a démarré sa tournée, en présence du directeur de l’Automatisation du fichier (DAF), les commissions travaillent comme il se doit pour la distribution des cartes.
“On a un objectif, c’est un scrutin transparent, mais l’objectif ultime, c’est qu’on ait un pays apaisé, et toute manipulation, toute désinformation qui peut créer de la violence, de la tension doit être évitée”, a-t-il dit. Tout en soulignant qu’“il n’y a pas de boîte noire” dans l’organisation de cette élection, il précise que chaque acteur a son rôle et qu’il ne faudrait pas que les uns empiètent sur les prérogatives des autres.
Parlant des 18 candidats en lice-Cheikh Tidiane s’est retiré mercredi-, il a rappelé que comme le permet la loi électorale, il est possible pour l’électeur de choisir juste cinq bulletins, pour ne pas avoir à les prendre tous. Ce faisant, le temps de vote sera raccourci, et il n’y aura pas besoin de prolonger le scrutin au-delà de 18 heures.