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18 mai 2025
Par Moussa KAMARA
A NOS CARTES !
Dimanche prochain 24 mars, les Sénégalais vont élire leur cinquième Président de la République. Une élection est une sélection. Selon qu’il triomphe au premier ou au second tour, ce président sera bien ou mal élu.
Dimanche prochain 24 mars, les Sénégalais vont élire leur cinquième Président de la République. Une élection est une sélection. Selon qu’il triomphe au premier ou au second tour, ce président sera bien ou mal élu.
Les électeurs figurant dans le fichier national sont bien différents et variés. La plupart des jeunes votants se sont déjà signalés numériquement pour décliner urbi et orbi leur préférence. Le secret du vote, ils s’en moquent éperdument !
Aujourd’hui il suffit de lire un article ou un post pour savoir pour quel candidat roule l’auteur. Ainsi va le pays à l’heure de l’Internet.
Le bétail électoral, terme galvaudé qui désigne ceux qui votent sans lire le programme de leur candidat mais bien pour des raisons parentales ou financières, n’est pas prêt de disparaitre. On a titré ici une fois que les Sénégalais votaient avec les pieds. Parce très peu d’entre eux votent normalement en partie en raison du fait que c’est un pays où la langue officielle est le français que très peu d’entre eux maitrisent correctement.
L’ère numérique semble sonner la revanche de tous les exclus de la société. Ces exclus de la société sont de gros revanchards qui en veulent depuis toujours à l’Etat et à l’élite. Evidemment, cela ne signifie pas forcément l’absence de bonne graines dans les états-majors de l’Opposition et dans les foules drainées lors des meetings de la campagne.
Cette présente campagne très différente des autres par le nombre inédit de candidats et sa durée écourtée ne m’a ni emballé ni séduit.
Suivre une vingtaine de candidats à la télé me semble un supplice impossible à tenir. En trois minutes il est impossible de dérouler un programme électoral pour convaincre. Qu’à cela ne tienne, à part les indécis qui ne choisissent qu’à la dernière minute, tous ceux qui iront voter savent déjà qui ils vont choisir. Ousmane Sonko et Macky Sall qui se combattent par procuration se démènent, publiquement pour l’opposant et subtilement pour l’encore Président.
Chacun des deux a donc un candidat. L’opposant a vu son poulain accepté illico presto parle peuple pastéfien, opposant irréductible.
Le génie de ce peuple a consisté à vendre le slogan Diomaye-Sonko c’est pareil. Evidemment ce slogan ne passe pas partout. Y’en a que ça ne convainc pas. Il est très facile d’embarquer des gens déjà convaincus. Par contre, il a fallu au pouvoir plusieurs messes pour embarquer le gros des troupes qui ne misaient point sur le candidat désigné.
En tout état de cause les dés sont jetés à quelques heures de l’élection. Le 24 ou au second tour, à 20 heures, le nouveau Président sera connu et le lendemain le peuple vaquera à ses besoins.
Par Kaccoor Bi
LES PLUS BELLES DEFAITES DU CHEF
Cette volonté de réduire son opposition à sa plus simple expression et cette frénésie à dissoudre un parti et mettre ses principaux leaders au gnouf pour les réduire au silence constituent assurément les plus belles défaites du chef
Cette volonté de réduire son opposition à sa plus simple expression et cette frénésie à dissoudre un parti et mettre ses principaux leaders au gnouf pour les réduire au silence constituent assurément les plus belles défaites du chef qui va quitter le pouvoir le 2 avril prochain par une porte dérobée de l’Histoire. S’il n’y a pas un second tour à l’issue de l’élection dimanche soir, il pourrait remettre les clefs de la République à son successeur. Sinon, c’est au président de l’Assemblée nationale qu’il les donnera pour quelques jours. Et dans sa retraite en qualité d’ancien président et loin de ses flagorneurs qui sont déjà au service de son Champion, il comprendra le caractère évanescent du pouvoir et que rien de ce qu’il a entrepris pour piétiner ses adversaires n’en valait la peine.
Quand il dit qu’il n’a rien à se reprocher, cela ne peut pas effacer cette tache noire qui le poursuivra partout et qu’il aurait bien pu éviter s’il avait écouté les gens avisés qui lui prodiguaient de sages conseils pour maintenir la paix dans ce pays. Des gens qu’il toisait avec dédain. Résultat des courses, tous les « terroristes » sur qui pesaient de très lourdes charges pouvant leur valoir des dizaines d’années de prison ont tous recouvré la liberté. Et sur les pages de l’Histoire de notre République, il sera écrit que c’est sous son magistère que deux milliers de détenus politiques ont recouvré la liberté sans avoir été jugés.
L’autre tache noire qui le poursuivra comme l’œil de Caïn, c’est la soixantaine de morts qui ont jonché son magistère sans qu’une enquête sérieuse ait été faite pour en identifier et sanctionner les auteurs. Les nombreuses bavures de ses forces de défense et de sécurité ont été abondamment commentées par la presse internationale, entachant ainsi l’image de notre belle démocratie.
En plus de l’admonestation faite à la République par les dirigeants des grandes démocraties du monde et dont le Chef n’est pas près de se remettre. Tout cela fait trop pour un homme qui était chouchouté par la même communauté internationale qui lui faisait miroiter de hautes charges à son départ du pouvoir. On peut alors le comprendre quand il se dit peiné des critiques venant de ces milieux européens et américains. Voir aujourd’hui des gens qu’il a voulu réduire au silence drainer des foules au point que le camp de son champion épie leurs gestes, commentant leurs actions et se met même dans une outrancière manipulation. On peut alors s’écrier avec désespoir : Tout cela pour ça ! L’autre pied de nez, celui qui l’achèvera, sera bien sûr de voir les « bannis » au pouvoir. Ce qui pourrait bien arriver…
PLAIDOYER POUR LA REFORME DU CODE DE LA FAMILLE
La question de l’autorité parentale a été mercredi au centre d’un forum organisé à l’initiative de l’organisation Plan International.
La question de l’autorité parentale a été mercredi au centre d’un forum organisé à l’initiative de l’organisation Plan International. Cette rencontre a été l’occasion pour toutes les femmes de Plan International, en tant qu’organisation intervenant pour le respect des droits des femmes, de porter un plaidoyer en faveur de la réforme du Code de la famille, en son article 277.
«Cette conférence a été organisée par le forum des femmes de Plan International, qui regroupe toutes les femmes travailleuses au sein de notre organisation, pour porter un plaidoyer en faveur de la réforme du Code de la famille en son article 277», a déclaré Mme Thioro Ndiaye Touré, directrice des ressources humaines à l’ONG Plan International.
En tant qu’organisation qui intervient dans la défense des droits des enfants mais aussi les droits des femmes, a fait constater la directrice des ressources humaines à Plan International, «Aujourd’hui, on a vu vraiment une disparité par rapport au Code de la famille qui ne consacre pas la puissance maternelle pour les enfants. Nous savons également que le fait de ne pas octroyer cette puissance au profit de la femme peut impacter de manière significative sur la santé des enfants sur le bien-être de l’enfant», a-t-elle souligné.
Donc, ce plaidoyer, porté devant les partenaires techniques et financiers, mais également devant l’Association des juristes sénégalaises (AJS) et des députés, il s’agira, selon Mme Ndiaye, de chercher à «mieux comprendre quelles sont les réformes ? Quelles sont les voies et moyens qu’on pourra mettre en place pour arriver à ce changement de comportement mais aussi à ce changement des lois ?», a-t-elle conclu.
par Jean Pierre Corréa
QUÉMANDONS LES PROGRAMMES
EXCLUSIF SENEPLUS - Pouvait-on en 15 jours faire de la monnaie un thème de campagne électorale ? Suffit-il de présenter Diomaye Faye comme un stagiaire pour gagner ? Pourquoi ont-ils été sourds à ce qui plombe vraiment le développement du pays ?
La campagne électorale a donc fini de battre son plein. Mais pourquoi nous a-t-elle semblée tellement convenue, et qu’elle a laissé les Sénégalais, au pire, circonspects, et au mieux, amusés.
Les Sénégalais ont-ils besoin d’un programme ? Ils le vivent tous les jours « le programme », ils l’ont sous les yeux, et ils attendent juste celui qui va décliner et incarner tout le spectre de la justice sociale.
Où sont les programmes qui vont réenchanter l’avenir ? Où est le petit frère du mot de deux syllabes qui emporta 40 années de socialisme : SO-PI ? Où est l’idée de « la marche bleue » que n’a pas su faire naitre par exemple « la déferlante Diomaye attendue » ?
Quémandez le prograamme !
De quoi avons-nous entendu parler lors de cette campagne électorale fast-track ? Du protocole du Cap Manuel, du brouhaha fait par le candidat-fantôme qui depuis le Qatar, nous tympanise de ses élucubrations, alors qu’il ne nous a jamais dit qu’il voulait présider ardemment à nos destinées, ce dont son papa rêve tout seul dans son sommeil, sans oublier la dualité de la coalition Diomaye, qui s’est étoffée de tous les « has been » revanchards, donnant à cette force qui se voulait nouvelle, une allure de déjà vu, à savoir la propension de notre classe politique à toujours être en position gourmande de se partager le gâteau, pardon, le gaz et le pétrole…
Oui, on a beaucoup entendu les misères faites au candidat du pouvoir sortant par des hommes qui ont peur de faire partie du pouvoir sorti, ces hommes du gouvernement de Mermoz, comme on les appelle… Leurs manœuvres ont vampirisé l’expression de leur candidat, c’est bien dommage, pour tout le monde, bref, pourquoi avons-nous eu l’impression de quémander leurs programmes ?
Alors qu’il est clair que les foules qu’on voit lors des passages des caravanes politiques, ne se retrouveront jamais dans les urnes, nous sommes confrontés à ces paroles performatives, destinées à nous persuader de la réalité de leurs contenus, hurlées du haut des podiums par ces candidats rusés, qui affirment que tout sera plié en leur faveur dès le premier tour… Cela sans avoir à aucun moment proposé des programmes qui soient propres à réenchanter notre Sénégal, dont les populations ont surtout soif de concorde et de paix.
Si ces prédictions quasiment surnaturelles ne se confirmaient pas, imaginent-ils les dangereuses conséquences qu’en tireraient les partisans des vaincus ?
Pouvait-on en 15 jours, faire de la monnaie, un thème de campagne électorale ? Suffit-il de présenter Diomaye Faye comme un stagiaire pour gagner des suffrages ?
Qui a entendu Aliou Dia du PUR, parler de ses réalisations qu’il a su faire dans d’autres pays et qui fonctionnent ? Qui a écouté les propositions de Boubacar Camara, et qui les a rapprochées de celles de Khalifa Sall, pour en fin de compte imaginer qu’entre tous ces hommes, il est possible de bâtir ensemble un nouveau Sénégal ?
Le secret des pays qui se sont développés réside dans les valeurs et vertus du travail, mais aussi dans l’affirmation fière et assumée d’un certain patriotisme, d’un engagement citoyen, et d’exigences civiques basées sur le respect des autres, le tout disposé dans un Etat égalitaire et méritocratique.
Ils ont omis de nous faire rêver…
Pourquoi tous ont été sourds à ce qui plombe vraiment le développement de notre pays ?
Leur est-il insupportable de constater que des millions de jeunes ont les baskets à Dakar et la tête en Espagne, qu’ils ont besoin d’un mur pour tenir droit et pouvoir espérer que leur inactivité peut devenir espoir ?
Il leur est par contre tout à fait insupportable de voir émerger des idées qui arrivent à convaincre la jeunesse que les opportunités sont ici, chez nous. Qui dit à ces jeunes que le continent qu’ils fuient, est la proie des puissances étrangères, justement parce qu’il a de la valeur ?
En vérité, c’est la crise du sens que traverse le Sénégal depuis plusieurs années qui explique notre crise économique et sociale, parachevée par la perte du sens de la parole publique. Laquelle n’a plus de sens ni de valeur.
Ces hommes nous offraient, qui sait, de « Restaurer la promesse républicaine » et de proposer aux Sénégalais un « désir d’avenir ». Ces derniers le manifestent, ce désir, dans des réseaux citoyens qui appellent à ce partage de valeurs que leur intelligence les autorise à exiger.
Dimanche c’est cela qui se joue. Pas seulement l’expression dangereuse d’une colère aveugle qui nous propulserait dans une obscurité difficile à dissiper dans ce brouhaha doctrinal.
Qu’au moins, ils sachent préserver la paix… C’est trop leur demander ?
MOUHAMADOU MAKHTAR CISSE MET EN GARDE CONTRE LA DESINFORMATION ET LA MANIPULATION
Visite de centres témoins pour vérifier l’état de préparation de la présidentielle 2024 à Thiès, Mouhamadou Makhtar Cissé a constaté l’effectivité de la disponibilité du matériel électoral
Après la Police nationale à qui il a réservé, mardi dernier, sa première visite de différents services relevant de son département en tant que ministre de l’Intérieur (MINT) et où il a réitéré ses gages pour l’organisation d’une élection sans couac, Mouhamadou Makhtar Cissé était hier, jeudi 21 mars 2024, à Thiès. Sur place, il a relevé le déploiement effectif du matériel électoral dans les deux centres témoins qu’il a visités, le même jour, à Thiès et ses faubourgs et mis en garde contre la désinformation et la manipulation.
En déplacement dans la cité du rail hier, jeudi 21 mars 2024, pour vérifier l’état de préparation de la présidentielle du 24 mars 2024 dont son ministère est chargé de l’organisation, Mouhamadou Makhtar Cissé a constaté l’effectivité de la disponibilité du matériel électoral dans les deux centres témoins qu’il a visités le même jour à Thiès et ses faubourgs. «Le matériel est en place – les bulletins, les cachets, les listes d’émargement. Les bureaux (de vote) sont aussi en place», a déclaré le ministre de l’Intérieur à l’Aps.
Accompagné d’une délégation de son ministère et du gouverneur de Thiès Oumar Mamadou Baldé, Mouhamadou Makhtar Cissé s’est rendu à l’école élémentaire de Lalane, dans les faubourgs de Thiès et à l’école Sud-Stade dans la commune de Thiès-Ouest, deux centres témoins, pour vérifier l’état du dispositif électoral.
Cette tournée est une tradition au ministère de l’Intérieur à l’approche de chaque élection. Elle vise, selon M. Cissé, à s’assurer que le matériel électoral est en place et que toutes les disposions sont prises «pour nous conduire à une élection apaisée, transparente, où le résultat sera sincère et ne sera pas contesté», a-t-il expliqué. C’est, a-t-il dit, l’objectif que le président de la République a fixé à a son département. «Nous comptons l’atteindre avec l’aide de Dieu, la collaboration de tous les acteurs», a dit le ministre de l’Intérieur, convaincu que «si chacun joue son rôle nous aurons un scrutin transparent et incontestable»
Le ministre de l’Intérieur a mis en garde contre la désinformation et la manipulation en perspective du scrutin de dimanche prochain. «La première règle de la transparence, c’est l’information et la première règle de l’information, c’est d’aller à la bonne source», a poursuivi Mouhamadou Makhtar Cissé. Il rassure que les portes de la Direction générale (DGE) sont «ouvertes» et que dans ce service où il a démarré sa tournée, en présence du Directeur de l’Automatisation du fichier (DAF), les commissions travaillent comme il se doit pour la distribution des cartes.
«On a un objectif, c’est un scrutin transparent, mais l’objectif ultime, c’est qu’on ait un pays apaisé, et toute manipulation, toute désinformation qui peut créer de la violence, de la tension doit être évitée», a-t-il dit. Tout en soulignant qu’«il n’y a pas de boîte noire» dans l’organisation de cette élection, il précise que chaque acteur a son rôle et qu’il ne faudrait pas que les uns empiètent sur les prérogatives des autres.
Parlant des candidats en lice, qui sont désormais au nombre de 17 - Cheikh Tidiane s’étant retiré mercredi et Habib Sy hier jeudi -, il a rappelé que, comme le permet la loi électorale, il est possible pour l’électeur de choisir juste cinq (5) bulletins, pour ne pas avoir à les prendre tous. Ce faisant, le temps de vote sera raccourci, et il n’y aura pas besoin de prolonger le scrutin au-delà de 18 heures. Après Thiès, le ministre a fait cap sur Mbour.
20 TAXIS VERT ET BLANC REMIS AUX TRANSPORTEURS DE LA LANGUE DE BARBARIE
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a procédé jeudi, à Saint-Louis, à la remise de 20 taxis ”vert et blanc” à deux Groupements d’intérêt économique (GIE) des transporteurs de la Langue de Barbarie
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a procédé jeudi, à Saint-Louis, à la remise de 20 taxis ”vert et blanc” à deux Groupements d’intérêt économique (GIE) des transporteurs de la Langue de Barbarie, a constaté l’APS.
Cette remise entre dans le cadre du Programme national de modernisation du transport public.
Ces taxis ont été remis à deux GIE des transporteurs de Goxu-Mbathie et d’Hydrobase moyennant une contribution symbolique de 1,5 million de francs CFA. Le coût de chaque taxi s’élève à plus de 8 millions de francs CFA remboursable sur 48 mois.
M. Faye, par ailleurs maire de la commune de Saint-Louis, s’est réjoui de l’arrivée de ces taxis qui ”vont contribuer à améliorer la qualité du transport dans la Langue de Barbarie”.
Affichant sa fierté, il a souligné, que ces taxis ”vert et blanc” n’existent pour le moment qu’à Dakar, Touba et Saint-Louis et vont considérablement améliorer les revenus des transporteurs de la Langue de Barbarie.
En effet, ils sont hybrides et roulent au gaz et à l’essence, ce qui leur fera beaucoup d’économie, selon lui.
Babacar Gaye, administrateur du Fonds de développement des transports terrestres (FDTT) a de son côté déclaré que ”cette action vient consolider les efforts consentis en vue de la modernisation de notre système de transport public”.
Elle rejoint le programme national de modernisation du transport public à l’échelle des grandes villes du Sénégal, a ajouté M. Gaye, remerciant les partenaires du FDTT, notamment, le Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD), partenaire de la Mutuelle d’épargne et de crédit des transporteurs (MECTRANS).
VERS L’INTRODUCTION DE L’EDUCATION AU NUMERIQUE DANS LES ECOLES
”Daaray Sembène”, Maison de la pédagogie de l’image, formule dans son rapport quinquennal 2019-2023, plusieurs recommandations, à l’intention du prochain gouvernement, dont l’introduction de l’éducation au numérique dans les écoles...
”Daaray Sembène”, Maison de la pédagogie de l’image, formule dans son rapport quinquennal 2019-2023, plusieurs recommandations, à l’intention du prochain gouvernement, dont l’introduction de l’éducation au numérique dans les écoles pour combattre l’”effritement des valeurs sociales”.
Hadja Maï Niang présentait jeudi le rapport 2019-2023 de sa structure, intitulé ”Planification pour l’amélioration de l’intégrité sociale” (PAIS).
Le rapport qui, selon elle, a diagnostiqué un ”effritement des valeurs sociales” sénégalaises, lié au numérique et à l’audiovisuel, propose comme solution une éducation au numérique dans les écoles, voire jusqu’au niveau du supérieur.
L’étude, face au constat selon lequel la culture est ”souvent associée à un folklore de bas étage”, recommande au prochain gouvernement de ”rehausser la vision de la culture”, devenue un ”fourre-tout”.
Hadja Maï Niang relève pourtant l’importance de la culture pour un pays qui aspire au développement. ”Sans culture, un homme est mort-né, un peuple est mort-né”, dit-elle, ajoutant qu’elle permet de savoir ”d’où on vient et où on va”.
Abordant la question liée à la protection de l’enfance, le rapport dénonce ”l’association de l’apprentissage du Coran au misérabilisme”. Il propose l’ouverture de ”daara” (écoles coraniques) modernes, en régime externat dans tous les coins et recoins du pays. Cela empêchera tout ”subterfuge pour l’exploitation des enfants”, dit Hadja Maï Niang.
Le rapport suggère, en outre, au futur ministère de tutelle de réglementer le transport d’écoliers à bord de motos Djakarta.
”Nous proposons que le futur ministre de la famille associe le statut de femme de ménage à un métier”, a dit l’universitaire. L’Etat peut ouvrir une école de formation de femmes de ménage, relève-t-elle.
Concernant l’alphabétisation des masses, une des missions de son centre basé à Thiès, le document préconise un couplage de la langue officielle, le français, à la langue nationale la plus parlée dans chaque zone du pays, dans les panneaux de signalisation et autres enseignes.
Elle relève une ”incohérence” qui a été un obstacle au développement de l’alphabétisation en langues nationales. Il s’agit de cette discontinuité entre l’apprentissage et la pratique.
Un nombre important de personnes ont appris à écrire et lire en langue nationale, mais ne trouvent dans la vie courante aucun écrit dans ces langues, note-t-elle.
LES DERNIERES HEURES DE LA CAMPAGNE ELECTORALE EVOQUEES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les quotidiens parus ce vendredi évoquent les derniers développements de la campagne électorale qui tire à sa fin pour faire place au scrutin de la présidentielle prévue ce dimanche.
Dakar, 22 mars (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’APS évoquent les derniers développements de la campagne électorale qui tire à sa fin pour faire place au scrutin de la présidentielle prévue ce dimanche.
A quelques heures de la fin de cette campagne-éclair, les journaux insistent sur les dernières cartes jetées par les différents candidats en lice pour tenter de convaincre les électeurs.
‘’Campagne électorale : le dernier rush’’, signale Sud Quotidien. Le journal souligne ‘’qu’à moins de 24 heures de la fin de la campagne électorale prévue ce vendredi à minuit, les candidats au fauteuil présidentiel jettent leurs ultimes forces dans la bataille’’.
Les candidats tentent de ‘’pêcher des voix chez les derniers récalcitrants à leur projet de gouvernance et/ou de conforter leur bastion électoral’’, poursuit Sud Quotidien.
‘’La campagne dans tous ses éclats’’, soutient Le Quotidien dans son titre principal, faisant allusion aux promesses de campagne des différents candidats.
‘’Amadou Bâ le candidat de la majorité sortante, annonce 1000 milliards FCFA à Ziguinchor, tandis que le candidat Boubacar Kamara annonce une enveloppe de 8000 milliards FCFA pour le secteur de l’Education’’, rapporte le journal.
La publication souligne aussi que le candidat Bassirou Diomaye Faye s’est engagé à ‘’résoudre deux problématiques majeures pour les agriculteurs sénégalais : la qualité des semences et le prix élevé des engrais’’.
‘’L’engrais sera accessible’’, promet Bassirou Diomaye Faye dans des propos rapportés par le Quotidien. Le principal candidat de l’opposition souligne la contradiction qu’il y a entre ‘’la production locale de phosphate et la cherté des intrants’’.
Le Conseil constitutionnel n’examine pas le désistement de deux candidats
Sous le titre ‘’Dernières heures pour convaincre’’, le journal Libération rapporte les déclarations de plusieurs candidats. ‘’Je ne suis ni un aventurier ni un démagogue encore moins un populiste’’, fait valoir le candidat Khalifa Sall dans le journal Libération.
‘’Si vous m’élisez, je vous garantis la souveraineté alimentaire d’ici cinq ans’’, déclare le candidat Aly Ngouille Ndiaye dans le même journal.
Plusieurs autres candidats ont aussi retenu l’attention des publications. ‘’Déthié Fall draine les foules à Tivaouane’’ (Vox Populi), ‘’La grande offensive de Anta Babacar Ngom’’ (L’As), ‘’Mame Boye Diao veut redonner espoir aux jeunes’’ (Le Soleil) ou encore ‘’Khalifa Sall prêt à incarner le changement’’ (L’Info).
Les journaux évoquent aussi le désistement de deux candidats de l’opposition en faveur de Bassirou Diomaye Faye. A quelques heures de la clôture de la campagne, ces deux candidats proches de l’ex-Pastef d’Ousmane Sonko ont déclaré avoir désisté en faveur de la coalition ‘’Diomaye Président’’.
‘’Mais les sages du Conseil constitutionnel ont éconduit Habib Sy et Cheikh Tidiane Sy en refusant de prendre leurs courriers de renonciation et leur donnent rendez-vous le 29 mars’’, rapporte Les Echos.
Un scrutin sincère et incontesté
Les assurances du nouveau ministre de l’Intérieur occupent aussi une bonne partie des quotidiens. ‘’Le résultat du scrutin de dimanche sera sincère et incontesté’’, rassure Mouhamadou Makhtar Cissé dans le journal Le Soleil.
Se faisant l’écho d’une visite du ministre de l’Intérieur à Thiès, Le Soleil rapporte que ‘’tout le matériel relatif à un bon déroulement du vote est bien arrivé dans les différents centres de vote de la région de Thiès’’.
‘’Makhtar Cissé inspecte la mise en place du matériel électoral’’, relève à son tour Vox Populi. ‘’Le ministre de l’Intérieur veut s’assurer d’une élection présidentielle apaisée et transparente et dont le résultat sera sincère et incontesté’’, écrit la publication.
ANTA BABACAR COMPTE CREER 5 MILLIONS D’EMPLOIS, DONT 2 DEDIES AUX JEUNES
La candidate de la coalition “Alternative pour la relève citoyenne » (Arc) Anta Babacar Ngom, compte créer 5 millions d’emplois, dont 2 dédiés aux jeunes et 1 aux femmes.
La candidate de la coalition “Alternative pour la relève citoyenne » (Arc) Anta Babacar Ngom, compte créer 5 millions d’emplois, dont 2 dédiés aux jeunes et 1 aux femmes.
« La jeunesse, c’est l’emploi. C’est pourquoi, dans notre programme, nous envisageons de créer cinq millions d’emplois. Parmi ces cinq millions d’emplois, deux seront pour la jeunesse et un million pour les femmes. Nous avons une vision et nous restons ambitieux », a-t-elle déclaré à Richard-Toll.
Selon elle, ce programme et cette vision ambitieuse seront réalisés à travers différents secteurs en renforçant ceux de la pêche, de l’agriculture et du transport. , Pour elle, le développement du Sénégal passe par l’industrialisation à travers la création d’usines dans les domaines de la pêche, de l’élevage et de l’agriculture.
Anta Babacar Ngom promet aussi de mettre en place 250 mille complexes agro-industriels à travers le pays, dont 100 dans la région de Saint-Louis. Elle indique que ces complexes vont générer un million d’emplois pour les jeunes dans différents secteurs de l’entrepreneuriat, ce qui mettra fin à l’émigration irrégulière.
1000 MILLIARDS DE F CFA PROMIS A LA REGION, UN STADE DANS CHAQUE DEPARTEMENT DU PAYS, UN GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE
La Casamance, grenier du Sénégal : c’est le souhait du candidat Amadou Ba qui compte construire un stade dans chaque département du pays
Depuis Ziguinchor où il était en campagne hier, jeudi, le candidat Amadou Ba a déroulé une batterie de promesses pour, dit-il, changer le visage de cette région. Il promet d’injecter une enveloppe de mille milliards de F Cfa exclusivement pour la région de Ziguinchor à travers un programme qui devra permettre dans les trois années à venir de prendre en charge des questions liées à l’assainissement, à la voierie , à l’emploi … « C’est seulement à ces conditions qu’on va pousser la Casamance à devenir le grenier du Sénégal .. », dira le candidat de la mouvance présidentielle qui promet également une fois élu la formation d’un gouvernement d’union nationale, synonyme d’un gouvernement de convergence.
La Casamance, grenier du Sénégal : c’est le souhait du candidat Amadou Ba qui compte construire un stade dans chaque département du pays. « Je veux être le président de l’emploi des jeunes » dira l’ancien Premier Ministre qui émet le souhait d’augmenter les emplois. Un pari qui, selon lui, peut se réaliser surtout à la faveur de cette paix.
Le candidat de la majorité présidentielle compte mettre en branle ce programme dans les meilleurs délais. « Ce programme sera mis en œuvre à partir de juin Je veux que les travailleurs, que les femmes travaillent et aient des financements ». Il est d’avis que la solution de la pauvreté devrait venir de la Casamance.
Et comme si cela ne suffisait pas, l’ancien ministre de l’Economie dit avoir fait ses preuves dans la recherche de fonds contrairement à certains candidats dépourvus d’expérience internationale. Les chantiers de Université Assane Seck seront également achevés et les infrastructures augmentées.
Devant une foule immense de militants et sympathisants fortement mobilisés au rond-point Aline Sitoe Diatta, Amadou Ba exhortera enfin les populations à choisir le chemin de la paix, le chemin de la stabilité qu’il dit incarner. Du Président de la Coalition Doggu Pour un Grand Sénégal Doudou Kà à l’UCS d’Abdoulaye Baldé de l’UCS, en passant par le Ministre Benoit Sambou et la Plateforme des Acteurs pour le travail et la citoyenneté, le Ministre Angélique Manga, Docteur Ibrahima Mendy et autre Ministre Victorine Ndèye, tous les responsables se sont massivement investis pour assurer la grande mobilisation en faveur du candidat de BBY.