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18 mai 2025
AMNISTIE, DIX ÉLÉMENTS DE LA “FORCE SPÉCIALE” LIBÉRÉS
“Le juge a déjà sorti son ordonnance. Toutes les personnes arrêtées dans cette affaire sont mises en liberté provisoire d’office, à la suite de la loi d’amnistie“, a précisé Me Moussa Sarr.
Les membres de la “Force spéciale”, Pape Mamadou Seck et Cie, ont tous été libérés, à la suite de la loi d’amnistie, selon Me Moussa Sarr. “Le juge a déjà sorti son ordonnance. Toutes les personnes arrêtées dans cette affaire sont mises en liberté provisoire d’office, à la suite de la loi d’amnistie“, précise leur avocat.
Ces dix membres de la présumée “Force spéciale” ont été placés sous mandat de dépôt au mois de juin 2022 par le juge d’instruction du deuxième cabinet, Mamadou Seck.
Pape Mamadou Seck et ses amis étaient poursuivis pour complot contre l’autorité de l’Etat, acte de nature à occasionner des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en vue d’organiser des bandes en leur fournissant des armes, munitions dans le but de s’attaquer à la force publique, détention et transport de produits et substances incendiaires en vue de compromettre la sécurité publique et détention illégale d’armes à feu.
CHEIKH TIDIANE DIÈYE DÉNONCE L’UTILISATION DE L’ARGUMENT DE L’ARGENT PAR AMADOU BA
“C’est facile pour eux de mobiliser. Leur habitude, c’est de sortir beaucoup de milliards et d’aller chercher les gens partout où ils sont, les mettre dans des cars, leur donner de l’argent et des tee-shirts."
Les tirs groupés autour du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar ne cessent d’augmenter depuis la conférence de presse conjointe d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Ces derniers avaient alerté les Sénégalais sur la « fortune injustifiée » d’Amadou Ba. En tournée à Linguère le candidat Cheikh Tidiane Dièye proche d’Ousmane Sonko n’a pas manqué de lancer des pics au candidat de la coalition au pouvoir notamment Amadou Ba.
Cheikh Tidiane Dièye dénonce l’utilisation de l’argument de l’argent à outrance non sans appeler les Sénégalais à rompre avec ce système. “C’est facile pour eux de mobiliser. Leur habitude, c’est de sortir beaucoup de milliards et d’aller chercher les gens partout où ils sont, les mettre dans des cars, leur donner de l’argent et des tee-shirts. C’est facile car tous les partis au pouvoir ont mobilisé de la sorte. Ils sont en train de faire la même chose. Mais je ne vois pas comment lui candidat qui n’est pas même soutenu par son patron pourrait nous créer des difficultés“, a-t-il déclaré.
Le candidat estime que ce qui est en train de se passer autour de nous ce n’est pas seulement une élection au plan politique, mais une révolution citoyenne.
« Lorsque vous voyez ce qui se passe autour de la caravane Diomaye Président, c’est juste phénoménal. Une fois dans les urnes, j’invite les Sénégalais à sanctionner durement ce candidat de la continuité de Macky Sall qui a fait souffrir les Sénégalais durant ces 12 dernières années de son règne”, a-t-il lancé.
LES INVESTISSEURS SOUS TENSION AVANT LA PRÉSIDENTIELLE
Le pays a obtenu 1,9 milliard de dollars de financement du FMI en octobre, une aide perçue comme une force de stabilité pour les finances. Mais les appels du camp Sonko à créer une nouvelle monnaie nationale et renégocier les contrats miniers inquiètent
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 18/03/2024
Les investisseurs internationaux observeront attentivement l'élection présidentielle au Sénégal, prévue le 24 mars, après les reports qui ont provoqué de vastes protestations dans le pays. Le Sénégal, habituellement l'une des démocraties les plus stables d'Afrique de l'Ouest souvent secouée par les coups d'État, a été agité par les tensions depuis début février, lorsque le président Macky Sall a tenté de reporter le scrutin qui était initialement prévu le 25 février de 10 mois, soulevant des craintes de recul démocratique.
Selon une analyse de l'agence Reuters, plusieurs éléments préoccupent les investisseurs :
Au niveau financier, le Sénégal a environ 4,2 milliards de dollars d'obligations internationales en circulation, dont deux émises en euros et trois en dollars américains. Pour les investisseurs détenant ces obligations, l'attention actuelle se porte sur le déroulement pacifique et équitable du scrutin présidentiel. "Le marché scrutera de près pour s'assurer que les électeurs pourront s'exprimer lors d'un vote crédible", a déclaré Yvette Babb, gestionnaire de portefeuille chez William Blair Investment Management, citée par Reuters.
Sur le plan économique, le Sénégal est généralement considéré comme un environnement favorable aux affaires, avec de bonnes perspectives de croissance grâce à des projets gaziers devant démarrer cette année, projets qui devraient faire bondir le PIB à deux chiffres d'ici 2025 selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI). Le pays a obtenu 1,9 milliard de dollars de financement du FMI en octobre, une aide perçue comme une force de stabilité pour les finances publiques. L'arrimage du franc CFA à l'euro est également vu comme un atout pour contenir l'inflation.
Cependant, certains candidats populistes comme Ousmane Sonko pourraient remettre en question ces orientations. Ses appels à créer une nouvelle monnaie nationale et renégocier les contrats miniers et énergétiques inquiètent. Alors que les sondages officiels font défaut, son candidat Bassirou Diomaye Faye est perçu comme un sérieux challenger au président sortant Macky Sall. "Les populations demandent pourquoi l'investissement ne change pas leur vie", analyse Mucahid Durmaz, expert Afrique de l'Ouest chez Verisk Maplecroft, également cité par Reuters.
par Nioxor Tine
DE LA PREMIÈRE ALTERNANCE À LA FIN DU SYSTÈME
Le tollé suscité par le report de la présidentielle traduit l'exaspération de la population face aux dérives antidémocratiques du pouvoir. Derrière les manœuvres électorales, c'est la fin annoncée d'un régime oppressif qui se joue
Habituellement, l’élection présidentielle sénégalaise se tient le dernier dimanche du mois de février de la dernière année du mandat en cours. Cette année, elle va finalement se tenir avec quatre semaines de retard, après moult rebondissements liés à la volonté farouche du président sortant de différer la tenue du scrutin. Cela traduit-il une peur panique face au crépuscule du système d’oppression néocolonial déjà malmené dans les pays frères voisins ?
Si cette volonté de report injustifié a suscité un immense tollé au niveau international, elle a buté sur une désapprobation massive dans notre pays, même si elle n’a finalement été considérée que comme la goutte d’eau qui a fait déborder le vase des violations itératives des normes et principes démocratiques.
Pourtant, les Assises nationales de 2008-2009, dans un remarquable exercice de prospective politique aux conclusions desquelles, le président Macky Sall avait fini par – ou fait semblant de – souscrire, avaient indiqué, entre autres pistes de solution, la refondation institutionnelle, l’émergence citoyenne et l’obtention / parachèvement de nos souverainetés politique, économique et monétaire.
Paradoxalement, depuis le début de la deuxième alternance, une lourde chape de plomb s’est abattue sur notre pays instaurant un autoritarisme pesant sur la vie publique en général et la scène politique, en particulier, tentant de faire tourner la roue de l’Histoire à l’envers et de nous ramener à l’ère de la glaciation senghorienne (voire à celle de la sujétion coloniale).
On en est ainsi arrivé à un stade où des mesures antidémocratiques extrêmes ont eu droit de cité. Il s’agit, notamment de l’interdiction pour les partis politiques de l’opposition d’accéder à leurs sièges pour y tenir leurs réunions ordinaires, de la dissuasion de manifestations par des rafles systématiques de passants dans la rue, d’arrestations arbitraires de supposés militants de l’opposition dans leurs domiciles, de la dissolution du Pastef, 60 ans après celle du PAI….
Si cette stratégie d’asservissement du citoyen a pu prospérer, c’est parce que le régime du Benno-APR a procédé à une instrumentalisation des institutions et à une criminalisation de l’activité politique, avec comme point culminant, la cabale contre le leader du Pastef identifié comme un des principaux obstacles à la perpétuation du système néocolonial. Des lois ont été perverties, de telle manière que les infractions relatives au terrorisme ont été rendues vagues et floues, pour en élargir l’acception, notamment l’article 279-1, assimilant à des actes terroristes, les violences ou voies de fait commises contre les personnes et des destructions ou dégradations commises lors des rassemblements. Il y a aussi eu les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication. Cette législation liberticide sera corsée, au lendemain des émeutes ayant trait à l’affaire Ousmane Sonko – Adji Sarr. Au vu de ces rappels, on appréhende mieux cette obsession du pouvoir apériste à susciter et à entretenir une atmosphère de tension avec une interdiction systématique des manifestations doublée d’un déploiement massif et irréfléchi des forces de l’ordre suivi d’usage abusif de la force. C’est par ces prétextes et provocations, qu’on a embastillé, sans aucune enquête digne de ce nom, des milliers de jeunes gens présumés innocents, sans désigner un quelconque coupable pour tous ces crimes apparentés à des actes terroristes.
Force est de reconnaître, que face à cette réduction sans précédent des espaces civiques, les capacités de revendication, de protestation et d’indignation ont également diminué, avec une propension de larges secteurs de la société civile et de la presse à jouer à l’équilibrisme, se tenant à équidistance entre le bourreau et la victime. C’est donc dans une indifférence quasi-générale, que le régime du Benno-APR a reconduit, comme en 2019, le système inique du parrainage citoyen ainsi que l’éviction judiciaire de concurrents politiques et dénaturé notre processus électoral.
Adossé aux appareils sécuritaire et judiciaire et brandissant l’épouvantail d’un prétendu terrorisme salafiste, le président Macky Sall et les pontes du Benno-APR ont cru pouvoir prendre des raccourcis et s’exonérer de leurs tâches politiques dans un pays aux solides traditions démocratiques.
C’est ce qui explique cette monumentale bévue politique consistant à vouloir prolonger indûment un mandat arrivé à terme, sanctionnée par deux désaveux cinglants du juge électoral suprême qu’est le conseil constitutionnel. On assiste, depuis lors, à un repli désordonné de la coaltion Benno-APR, dont le patron s’est mué en « chantre de la réconciliation nationale », initiateur d’une « généreuse amnistie » votée le 6 mars 2024, avec une célérité, qui interroge sur l’unilatéralité du mode de prise de décision au plus haut sommet de l’Etat, qu’une certaine gauche fait semblant de ne découvrir que maintenant.
En réalité, le président actuel, écarté bien malgré lui, des prochaines joutes électorales par la limitation des mandats et échaudé par les exemples mauritanien et angolais, est en train d’assurer ses arrières. Mais il feint d’ignorer, qu’en garantissant l’impunité à ses collaborateurs zélés, surtout ceux coupables de graves et multiples violations des droits humains, il commet un affront à l’endroit des familles des victimes.
Électoralement et sociologiquement minoritaire, le Benno-APR, son candidat milliardaire et leurs affidés libéraux, socio-démocrates et ex-communistes ne sont plus en mesure de s’opposer à la profonde aspiration populaire au changement et à l’alternative politique tant attendue.
Par Oumar SAKHO
LES POPULATIONS DU DEPARTEMENT DE BAKEL MERITENT D’ACCUEILLIR LA «COALITION DIOMAYE PRÉSIDENT»
Rien n’est trop tard, rien n’est gravé dans le marbre, Monsieur le Président, Ousmane SONKO, il est encore temps de faire un tour dans le département de Bakel et vous ne serez absolument pas déçu, comme lors de votre dernier passage à Bakel juillet 2022
Nous remercions Allah SWT, Le Tout Puissant, Celui dont les Pouvoirs sont au-dessus de tout, de vous avoir fait libéré, ainsi que notre futur et magnifique Président, M. Bassirou Diomaye Diakhar FAYE. Le Peuple sénégalais vous sera toujours reconnaissant, vous êtes une chance et pour le Sénégal et pour l’Afrique tout entière qui aspire à se libérer des chaines du sous-développement et du néo-colonialisme.
Monsieur le Président, nous avons appris, avec une surprise bien amère, que la Grande Caravane de notre Coalition DIOMAYE PRÉSIDENT, contournera les villes et villages soninkés du département de Bakel, de Kidira, de Goudiry et de Kédougou, bref, entièrement la partie Est du pays. En effet, par une vidéo dans laquelle nous apercevons notre camarade Moustapha Mamba GUIRASSY, qui donne les dates et lieux de ladite Caravane, il s’avère qu’une fois à Ourossogui, vous allez bifurquer sur votre gauche, en suivant un itinéraire qui passera par Matam, Podor, Dagana, Saint-Louis, vers le Ferlo, etc., en laissant de côté des dizaines et des dizaines de milliers de militants, de sympathisants du PASTEF. Car de Kanel à Bakel, Kidira, Goudiry, Kédougou, etc., Monsieur le Président, la non considération de l’élite politique sénégalaise reste inexpliquée, au point que beaucoup disent que cette partie du pays que vous avez évitée de sillonner en 2019 lors de la présidentielle de cette même année, est délaissée, elle ne semble pas être considérée comme une partie à part entière du Sénégal, et c’est extrêmement humiliant pour ces populations, mais également pour nous, Patriotes, du pays et de la Diaspora ; car la Diaspora du Département de Bakel a entamé depuis deux ans, un travail acharné sur le terrain, en finançant les différentes sections et cellules du Pastef, en organisant le parti dans les différentes localités du département, en menant une campagne de réinformation intensive et objective auprès des populations, à tel point qu’aujourd’hui, le régime agonisant de Macky Sall désespère de gagner dans ces territoires qui étaient pourtant réputés être son « pré-carré ». Malheureusement, en snobant ces localités, Monsieur le Président, vous donnez raison à ce que beaucoup parmi nous pensons : nous ne sommes absolument pas considérés au Sénégal, et le Pastef, une fois au pouvoir, ne dérogera probablement guère à cette règle.
L’argument selon lequel le temps est court pour tout faire, certes nous l’entendons, mais il n’est pas suffisant et pertinent pour justifier la mise de côté de toute la partie Est du pays, vous délaissez ces territoires soninkés comme ces anciens dirigeants du Sénégal, ce n’est pas un message positif que vous envoyez à ces populations et cela conforte beaucoup dans le sentiment d’être abandonnés par vous aussi.
Rien n’est trop tard, rien n’est gravé dans le marbre, Monsieur le Président, Ousmane SONKO, il est encore temps de faire un tour dans le département de Bakel et vous ne serez absolument pas déçu, comme lors de votre dernier passage à Bakel, ce jeudi 21 juillet 2022, vous avez été reçus et ovationnés par des milliers de personnes, chose qu’on n’a jamais vue dans l’accueil d’une personnalité politique dans cette localité.
Nous vous attendons, Monsieur le Président, avec la Grande Caravane de notre Coalition DIOMAYE PRÉSIDENTE, dans le Département de Bakel, avec une immense ferveur.
DÉCLARATION DE PATRIMOINE, AMADOU BA RÉPOND À BASSIROU DIOMAYE
Bassirou Diomaye Faye, qui a annoncé la publication de sa déclaration de patrimoine hier, a invité le candidat de Benno Bokk Yakaar à sacrifier au même exercice. Ce dernier a répondu ce lundi.
iGFM - (Dakar). Bassirou Diomaye Faye, qui a annoncé la publication de sa déclaration de patrimoine hier, a invité le candidat de Benno Bokk Yakaar à sacrifier au même exercice. Ce dernier a répondu ce lundi.
Amadou Ba est habitué à déclarer son patrimoine. C’est ce qu’a déclaré le Directoire de campagne de l’ex-premier ministre. «Il a eu le faire à chaque fois qu'il a occupé une fonction qui l'exige, et une fois élu, son patrimoine sera rendu public», indique-t-elle, sans, cependant, dire si l’ex-chef du gouvernement va bien faire sa déclaration de patrimoine.
Le camp de Amadou Ba a, lui aussi, fait une invite au candidat des «Patriotes», : «Nous demandons à M. Bassirou Diomaye Faye, avant de faire sa déclaration de patrimoine de nous lister les fonctions qu'il a occupées et l'ayant conduit à gérer des deniers publics avant de demander au candidat Amadou Ba de faire la déclaration de son patrimoine.»
AMADOU BA CHARGE SES RIVAUX
En campagne électorale à Tamba, le candidat de BBY a répliqué aux attaques des leaders de lacoalition «Diomaye Président. Pour Amadou Ba, Bassirou D. Faye et Ousmane Sonko constituent « un danger pour le pays »
A Tamba, Amadou Ba n’a pas manqué l’occasion de répondre à ses détracteurs. «Quand j’ai entendu parler de monnaie alors qu’on tend vers l’intégration, j’ai tiqué», a martelé l’inspecteur des Impôts et domaines de formation. «Un Etat, c’est du sérieux ! Leur objectif, c’est de désintégrer le Sénégal. Ils sont un danger pour le pays», dit-il en allusion à Diomaye Faye et Sonko. «Votez pour l’expérience, l’expertise et la compétence», conseille-t-il.
«Des gens disent qu’ils vous feront des ponts, des rails, et que sais-je, dites-leur que c’est trop tard, Macky a déjà achevé ces chantiers», indique le candidat de Bby. «Le train voyageur arrive bientôt pour répondre», dit-il à ceux qui parlent de la relance du chemin de fer.
«Pour ceux qui parlent de port sec, ils sont restés des siècles sans venir à Tamba. Le port sec est presque fini», exulte le candidat de Macky Sall.
«Je salue la jeunesse, continuera Amadou Ba. Je promets d’être le président de l’emploi des jeunes, avec au moins 1 million d’emplois durant le quinquennat», promet-il. Il compte faire mieux que Macky, qui en est à 600 mille emplois.
Et on pourrait même aller au-delà avec l’arrivée des richesses additionnelles, ajoute-t-il.
A Sidiki Kaba, il promet : «Nos chemins continueront de se croiser toujours. Vous m’avez passé le témoin aux Affaires étrangères, j’ai fait la même chose à la Primature. Vous avez toute ma confiance et ma satisfaction.»
«Je veux être le président de tous les Sénégalais»
Si l’engagement noté à l’accueil réservé à Amadou Ba se traduit dans les urnes, nul doute qu’il sera le 5ème président de la République. «Je veux être le Président du Sénégal certes, mais le Président de tous les Sénégalais», a déclaré Amadou Ba.
De toutes les façons, il a eu droit à un grand accueil. Sidiki Kaba, Mamadou Kassé, le maire, Sina Cissokho, Djimo Souaré et autres responsables ont battu le rappel des troupes. Tous les responsables de la région ont mobilisé pour accueillir le candidat de la Coalition Bby. Mamadou Kassé justifiera lui son engagement par le fait que l’homme est le candidat du Président Macky Sall et celui de la Coalition Bby. Mieux, il présente toutes les qualités qui siéent au poste. Le président du Conseil départemental de Tambacounda de poursuivre : «Nous étions des Sénégalais entièrement à part dont vous avez fait aujourd’hui, des Sénégalais à part entière.» C’est pourquoi, lui témoignera-t-il, «nous sommes unis et solidaires pour vous porter au pouvoir». Avant d’inviter les jeunes à n’avoir aucune crainte et de continuer d’être les fers de lance et de n’accepter jamais que le pays bascule dans des mains inexpertes. Sidiki Kaba lui emboitera le pas pour dire toute sa joie quant à mobilisation faite pour son prédécesseur à la Primature et candidat de Bby. «Vous êtes venus en nombre soutenir le candidat de la Coalition Bby, a-t-il exulté. Sachez que nous n’avons qu’un seul candidat, et c’est Amadou Ba», précise l’actuel Premier ministre.
«Jeudi vous êtes sortis, à travers une grande mobilisation, pour remercier le Président suite à ma nomination. Aujourd’hui, vous êtes sortis à nouveau accueillir Amadou Ba, notre candidat, le candidat de Macky Sall.
Il sera le 5ème président par la grâce de Dieu», se réjouit Sidiki Kaba. Avant de promettre que «l’homme sera dans la continuité, dans l’émergence et dans le programme holistique du président Macky Sall.
Amadou arrive pour consolider les acquis et continuer sur les traces du président Macky Sall», a rassuré Sidiki Kaba. Avant d’enjoindre ses affidés : «Le 24 mars, avant midi, je voudrais entendre crier : vive Amadou Ba.»
«Vous avez fini de montrer la voie», a d’entrée répondu le candidat de la Coalition Bby. «Je suis rassuré par votre mobilisation», a renchéri Amadou Ba.
«Tambacounda est une région d’intégration et d’ouverture. Tambacounda est le Sénégal, voire l’Afrique en miniature», lance-t-il pour haranguer les foules.
RETOUR D’EXIL D’OUTHMANE DIAGNE, FIGURE DE PROUE DE LA “MAFIA KACCI KACCI”
Le coordonnateur de la Mafia Kacci Kaci est de retour au pays après plusieurs mois d’exil. Outhmane Diagne, est sorti du pays après une convocation de la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour l’entendre.
Le coordonnateur de la Mafia Kacci Kaci est de retour au pays après plusieurs mois d’exil. Outhmane Diagne, est sorti du pays après une convocation de la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour l’entendre.
Sur sa page Facebook, il avait annoncé ne pas déférer à la convocation car les limiers allaient l’arrêter pour le faire encore taire.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt international, le membre du PASTEF a été en cavale pendant 11 mois c’est-à-dire depuis avril 2023 pour échapper à la prison.
Ce 17 mars, il a été aperçu à Ziguinchor dans la caravane de Ousmane Sonko et Diomaye Faye dans le cadre de la campagne électorale.
Un retour qui a été facilité par le vote de la loi sur l’amnistie par l’Assemblée nationale pour les faits qui se sont déroulés de février 2021 à février 2024.
LES OPTIONS INCERTAINES DU PDS
Techniquement, la Cour suprême ayant rendu son verdict, le PDS n'a plus de voie de recours judiciaire pour contester le processus électoral. Néanmoins, le parti de l'ancien président Abdoulaye Wade ne s'avoue pas vaincu
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 18/03/2024
Alors que la Cour suprême a définitivement enterré les espoirs du Parti démocratique sénégalais (PDS) de voir la candidature de Karim Wade validée et le processus électoral refondu, la formation historique de l'opposition se retrouve dans une situation délicate à quelques jours du scrutin présidentiel, comme le relate Juliette Dubois pour RFI.
En coulisses, des discussions ont eu lieu ce week-end au sein du PDS pour déterminer la ligne à adopter. Selon un responsable du parti qui s'est confié à RFI, "une communication devrait être faite en début de semaine" pour officialiser la position du parti. Plusieurs options semblent se dessiner.
Techniquement, la Cour suprême ayant rendu son verdict, le PDS n'a plus de voie de recours judiciaire pour contester le processus électoral. Néanmoins, "le parti de l'ancien président Abdoulaye Wade ne s'avoue pas vaincu", assure ce cadre du PDS, qui souligne l'"important réservoir de vote" dont dispose la formation.
Autre inconnue, l'attitude à adopter vis-à-vis du candidat de la majorité présidentielle Amadou Ba. Ce dernier a tenté une ouverture en direction du PDS, évoquant des "valeurs et préoccupations communes". Mais cette main tendue est loin de faire l'unanimité au sein d'un parti qui accuse Amadou Ba d'avoir "corrompu des juges" pour écarter Karim Wade.
D'autres alliances pourraient également être envisagées alors que le PDS et la coalition Yewwi Askan Wi s'étaient unis aux législatives. En 2019, le parti n'avait donné aucune consigne de vote. Sur Twitter, Karim Wade a remercié ses soutiens et appelé à rester "mobilisés", laissant son père Abdoulaye Wade tracer la voie à suivre. Autant d'éléments qui promettent des prochains jours agités en coulisses au sein de cette formation clé de la démocratie sénégalaise.
BOUGANE GUEYE DANY TOUJOURS SANS CANDIDAT
A moins d'une semaine du scrutin du 24 mars 2024, le leader de “Gueum Sa Bopp” n’a toujours pas choisi son camp. Il est resté dans un mutisme intrigant et ne s’est pas encore prononcé sur son choix du candidat qu’il va soutenir.
A moins d'une semaine du scrutin du 24 mars 2024, le leader de “Gueum Sa Bopp” n’a toujours pas choisi son camp. Il est resté dans un mutisme intrigant et ne s’est pas encore prononcé sur son choix du candidat qu’il va soutenir.
Approché par les 19 candidats depuis plusieurs semaines pour les appuyer, le patron de D-média reste dans le clair-obscur. Il préfère prendre son temps pour prendre une décision opportune. Une position qui a été critiquée d’autant qu’ en 2019, il a été l’architecte de la coalition autour de “Idy Président”.
Mamadou Gueye, délégué à la vie politique de Gueum Sa Bopp annonce tout de même que leur leader va bientôt s’exprimer.
Dans les colonnes du quotidien Tribune, Gueye l’original demande «que toutes les cellules sur les 556 communes se tiennent en alerte. Le président Bougane Gueye Dany va parler prochainement pour le choix du candidat».