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19 mai 2025
LE MARCHÉ À JEUN
Le panier de la ménagère s’appauvrit et peine à se garnir à cause de la conjoncture, de la rareté de certaines denrées et de leur cherté. Comme d’habitude depuis ces dernières années, le Ramadan fait flamber les prix des denrées de grande consommation
Le panier de la ménagère s’appauvrit et peine à se garnir à cause de la conjoncture, de la rareté de certaines denrées et de leur cherté. Comme d’habitude depuis ces dernières années, le Ramadan fait flamber les prix des denrées de grande consommation durant la période. Un tour au marché Saint-Maur de Boucotte a permis de faire le constat.
La hausse des prix des denrées de grande consommation pèse lourdement sur le panier de la ménagère dans la commune de Ziguinchor. Légumes, fruits de mer ou de l’arboriculture, viande rouge ou blanche, poissons, sucre, riz, huile, fruits…, tout est cher. La population, généralement les femmes, dénonce la cherté des produits. Elles se sentent sous pression à cause de cette situation. «Nous n’avons pas le choix. Nous devons présenter un bon plan pour la rupture du jeûne et un bon Ceebu jën pour le dîner. Mais tout est cher. Quoiqu’on nous donne, cela ne suffit jamais. Nous-mêmes, on appuie les hommes dans la dépense, mais malgré tous les efforts, nous avons du mal à nous procurer tout le nécessaire», rouspète Awa Mbaye. La jeune dame, teint clair, continue à se plaindre tout en emballant du piment sec dans des sachets. «Même le petit pot de nescafé est passé de 600 à 900 francs, le prix plancher du poisson, c’est 2000 francs. Ce mois de Ramadan coïncide vraiment avec une conjoncture.»
L’on se bouscule, l’on se dispute en ce mois d’abstinence et de dévouement pour se frayer un chemin. C’est dire que le marché est très animé et bien approvisionné. Le seul hic reste la cherté des produits. Le sac de riz de 50 kg est à 20 mille francs, le bidon de 20 litres d’huile à 19 mille, le kg de sucre à 650 francs, le kg de viande rouge à 4000 francs, le poulet à partir de 4500 francs.
Le poisson reste l’aliment le plus rare en ce mois de Carême qui coïncide avec le Ramadan. Au niveau de l’espace dédié au poisson au marché Boucotte, une table sur trois est vide. La demande étant supérieure à l’offre, le prix du poisson monte. Les femmes font le tour des tables, demandent les prix et avancent sans acheter. Une attitude qui fâche évidemment les vendeurs. «Il vaut mieux acheter que de faire des va-et-vient. Le poisson manque. Il n’y en a même pas au niveau du téfesse (quai de pêche)», se lamente un vendeur. Adja confirme : «Je viens du téfesse, il n’y a rien là-bas. Je vois qu’il y en a peu ici, mais c’est trop cher.» La dorade est à 3500 francs et le petit morceau du gros poisson, communément appelé «teul», se vend à partir de 2000 francs. L’oignon, le lait, la tablette d’œufs et les légumes sont dans la même dynamique de hausse. «Les affaires ne marchent plus. Il n’y a pas d’argent dans ce pays. Le pouvoir d’achat des gens a chuté, alors que les produits ont connu une hausse», croit s’avoir Hamed, gérant d’un magasin de produits de grande consommation à l’intérieur du marché Boucotte. «Oh, les produits sont chers, les prix sont insupportables, on a vraiment besoin d’aide, qu’on baisse un peu ces prix, surtout le riz», plaide la vieille Dominga. Elle n’a encore rien acheté, elle sonde les prix avant de se décider. Fatou Kouyaté renchérit : «Le plus dur, c’est le riz, le kg est à 500 francs, c’est insupportable. S’agissant des légumes, les prix restent abordables.»
ARRESTATION D’UN FAUX DENTISTE, LES PRÉCISIONS DE L’ONCD
Le démantèlement d’un cabinet paramédical clandestin à Guédiawaye, après l’arrestation d’un faux dentiste relatée dans la presse, a fait réagir l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Sénégal (Oncd).
Le démantèlement d’un cabinet paramédical clandestin à Guédiawaye, après l’arrestation d’un faux dentiste relatée dans la presse, a fait réagir l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Sénégal (Oncd). La structure a tenu à faire des éclairages par rapport à cette affaire qui s’est ébruitée à la suite de graves complications rencontrées par un patient après son traitement dans ledit cabinet. «Nous sommes interpellés ces derniers temps relativement à une histoire concernant un faux dentiste. Vous imaginez que nous soyons interpellés à ce sujet. Alors nous tenons à clarifier pour dire déjà, comme tout le monde, que c’est une information que nous avons vue dans les médias. Ce qui est déplorable et regrettable», déclare Mme Myriam Thérèse Arlette Dia Ntab, présidente de l’Oncd, qui s’exprimait en conférence de presse samedi dans les locaux de l’Oncd. Et le pire aurait pu se produire. «Cela aurait été regrettable que cette personne perde la vie suite vraiment à une telle erreur. Et c’est aussi le lieu de déplorer peut-être la courroie de transmission parce qu’on voit que le médecin-chef, toujours selon les médias, a été interrogé et il semblerait qu’il dise que ce n’est pas le premier cas. Et je crois que c’est le moment de rappeler à ces médecins-là que dans un cabinet paramédical, il ne faut pas qu’il y ait de fauteuil dentaire. Franchement, on peut nous aider pour arrêter cet état de fait. La preuve, ce sont des cabinets dont nous ignorons l’existence. Voilà, c’est la porte ouverte à quelque chose qui pouvait être dramatique. Nous, à notre niveau, nous avons même eu à porter plainte par rapport à certains qui voulaient abonder dans ce sens, et ce procès a été gagné», avance la présidente de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Sénégal.
HAUSSE DE TEMPÉRATURE, CE QUE PREDIT LA METEO
Dans les régions de Thiès, Louga, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Kédougou, Tambacounda et Matam, le Ramadan sera compliqué durant la période du 13 au 19 mars 2024.
Dans les régions de Thiès, Louga, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Kédougou, Tambacounda et Matam, le Ramadan sera compliqué durant la période du 13 au 19 mars 2024. Selon un bulletin conjoint publié par l’Anacim et le ministère de la Santé, les températures varieront entre 41, 42, 43 et 44°C.
Le Ramadan va être encore être plus difficile pour les populations de certaines régions du pays. Dans un bulletin conjoint, l’Anacim et le ministère de la Santé annoncent «des températures élevées durant la période du 13 au 19 mars 2024 dans la partie centre-ouest, sud et sud-est du Sénégal». Dans le document, ils font savoir que «des coups de chaleur et un sentiment d’inconfort seront probablement ressentis dans les régions de Thiès, Louga, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Kédougou, Tambacounda et Matam». Il est ajouté dans le document que «des températures élevées de l’ordre de 41 à 42°C sont prévues sur les régions centre (Diourbel, Fatick et Kaolack) et les départements de Birkilane et Kaffrine au cours de la période allant du 13 au 19 mars 2024». Par ailleurs, soulignent les auteurs, «ces températures atteindront des pics de 43 à 44°C dans Kolda et Sédhiou, et les départements de Tambacounda, Salémata et Kédougou». Ainsi, alertent-ils, «un risque modéré d’occurrence de vague de chaleur est de mise sur les localités susmentionnées».
De ce fait, l’Anacim et le ministère de la Santé recommandent «un suivi régulier des personnes vulnérables et souffrant de pathologies chroniques (diabète, maladie rénale, Hta, affections respiratoires, etc.), surtout dans les localités à risque». Il est également préconisé d’essayer d’obtenir de l’aide en cas de vertiges, de faiblesse, d’angoisse, de soif intense, de maux de tête ou de spasmes musculaires douloureux. Il est demandé de se placer dans un endroit frais le plus vite possible et de prendre sa température, de boire de l’eau pour se réhydrater. En outre, un avis médical est requis si les crampes durent plus d’une heure. De même, il est conseillé de consulter un médecin si l’on ressent «des symptômes inhabituels ou si les symptômes persistent, et d’appeler le 1515 en cas de malaise ou d’urgence».
ALIOU MAMADOU DIA ÉVOQUE SON PROJET DE PROFESSIONNALISATION DES DAARA
“C’est injuste de voir des Sénégalais diplômés des grandes universités arabes en biologie, en mathématiques, en informatique et revenir au pays sans aucune perspective d’insertion“, a-t-il dit.
Tivaouane, 14 mars (APS) – Le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) à la présidentielle du 24 mars, Alioune Mamadou Dia, a décliné jeudi, sa vision d’une professionnalisation des “daaras“ (écoles coraniques), à l’échelle nationale, pour “réparer une injustice qui a trop duré“.
Arrivé mercredi peu avant minuit dans la cité religieuse, Aliou Mamadou Dia, accueilli par une foule nombreuse et déchaînée, a promis de “réparer une injustice qui n’a que trop duré“.
“C’est injuste de voir des Sénégalais diplômés des grandes universités arabes en biologie, en mathématiques, en informatique et revenir au pays sans aucune perspective d’insertion“, a-t-il dit.
“Avec moi comme président de la République, cette politique de deux poids deux mesures sera une histoire oubliée, car nous sommes tous des fils du Sénégal“, a-t-il promis.
Le candidat du PUR prône aussi un retour aux valeurs traditionnelles sénégalaises, estimant que la revalorisation de nos cultures est un préalable à l’essor de notre pays.
“La politique politicienne ne développera jamais notre pays, estime-t-il, il nous faut une rupture totale pour opérer les réglages nécessaires et conformes aux lignes contenues dans la théorie du changement si chère au PUR“.
Il s’est désolé du “contraste saisissant“ entre la richesse du département de Tivaouane et la pauvreté qui sévit dans cette localité
“Tivaouane avec son gaz, son zircon, ses centrales éolienne et électrique, ses riches terres, sa façade maritime, doit bien profiter du capital humain dont regorge le Sénégal pour construire un vrai développement“, a-t-il lancé.
Pour Aliou Mamadou Dia, “il nous manque un bon leadership pour porter tout ce potentiel“.
Il promet qu’une fois élu président de la république, “le visage de Tivaouane, l’un des départements les plus riches du Sénégal va radicalement changer avec (son programme) Nitte Ak Naatangué“ (l’homme et le développement, en langue wolof).
Il a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage à Seydi Elhadji Malick Sy, grand-père de l’inspirateur du PUR, Serigne Moustapha Sy.
FATICK, THIERNO ALASSANE SALL PROMET DES FRUITS PRODUITS EN QUANTITÉ ET EN QUALITÉ
Le leader de “Reewum Ngor” a annoncé qu’une fois élu, il va développer le potentiel agricole de la région en misant sur la transformation des fruits.
Le leader de “Reewum Ngor” veut «développer la transformation des produits locaux dans les localités ». A ce titre, lors de son passage dans la région de Fatick, il a annoncé qu’une fois élu, il va développer le potentiel agricole de la région en misant sur la transformation des fruits. A en croire Thierno Alassane Sall, en promouvant le secteur «des emplois et des usines dans différents domaines pour lutter contre le chômage des jeunes vont être créés ».
«La région de Fatick regorge d’arbres fruitiers qui doivent être transformés localement et exportés. Si je suis élu, je prendrai les mesures nécessaires pour transformer les fruits en quantité et en qualité. Ensemble, nous construirons un Sénégal meilleur car nous avons les mêmes ressources que les pays développés », déclare-t-il.
Une promesse qu’il compte tenir une fois au pouvoir afin de donner aux régions le soutien au développement dont ils ont besoin.
BOUN ABDALLAH DIONNE PRÔNE LE SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE POUR LES JEUNES
Pour pousser les Sénégalais à s’approprier les concepts de civisme et de citoyenneté afin de rendre le pays exemplaire à l’instar des pays asiatiques du Japon et de la Corée, la coalition Boun Dionne entend lancer les prémisses.
Pour pousser les Sénégalais à s’approprier les concepts de civisme et de citoyenneté afin de rendre le pays exemplaire à l’instar des pays asiatiques du Japon et de la Corée, la coalition Boun Dionne entend lancer les prémisses. Pour ce faire, leur leader veut instaurer le service militaire obligatoire pour les jeunes dans le but de régler les problèmes d’incivisme et créer des emplois.
«Nous allons refonder l’idéal républicain. Le service militaire obligatoire ou la conscription, dont un certain nombre de pays du monde reste attachés, demeure une réponse au problème du civisme et de la citoyenneté. Il est aussi une bonne solution pour la formation professionnelle des jeunes, aux fins de leur donner un métier à la fin de leur service militaire », a-t-il affirmé.
Mouhamed Boun Abdallah Dionne promet une fois élu, que les réformes qu’il va entreprendre vont aussi concerner le domaine de la justice. Il y aura un «rééquilibrage des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire ». Et le président de la République ainsi que son ministre de la Justice ne vont plus siéger au Conseil Supérieur de la Magistrature.
Pour rappel, le service militaire est obligatoire au Sénégal de 20 à 60 ans. Mais cette disposition de la Constitution est pondérée par lue recours au volontariat, par souci de réalisme et de manque de moyens.
MALICK GACKOU PROMET UNE PRIME DE NAISSANCE POUR LES ENFANTS
«Une prime de naissance de 50.000 F CFA sera allouée aux enfants de moins d’un an», a déclaré le candidat du Grand Parti.
Le président du Grand Parti voit grand pour cette élection. Il a promis aux jeunes, dès qu’il sera à la tête du pays, de mettre en place un programme qui leur est spécialement dédié.
«Pour redonner espoir à notre jeunesse, nous mettrons en place un Revenu d’Intégration Social de 40.000 par mois pour les jeunes âgés de 18 à 28 ans », annonce Malick Gackou qui estime que ce budget qui va faire 600 milliards va permettre à ceux qui n’ont pas de travail d’être pris en charge par l’Etat.
Pour les étudiants, les bourses vont être augmentées. Chaque étudiant va recevoir une bourse de 50.000 F CFA par mois. «Une prime de naissance de 50.000 F CFA sera allouée aux enfants de moins d’un an».
Le candidat à la présidentielle promet également aux personnes du troisième âge un revenu minimum de 50.000 FCFA par mois pour «éviter toute forme de discrimination, d’isolement social pour les ainés ».
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RECOURS DU PDS À LA COUR SUPRÊME, LA CONVICTION DE BOUBACAR CAMARA
Le candidat à la présidentielle s'est exprimé sur le recours introduit par le PDS et ses alliés pour attaquer le décret de Macky Sall convoquant le corps électoral pour faire annuler l’actuel processus électoral.
Le candidat à la présidentielle s'est exprimé sur le recours introduit par le PDS et ses alliés pour attaquer le décret de Macky Sall convoquant le corps électoral pour faire annuler l’actuel processus électoral.
Pour rappel, la Cour suprême se penchera ce vendredi 15 mars sur le recours en excès de pouvoir du Front démocratique pour une élection inclusive (Fdpei).
Khalifa-Idy en télescopage
Les candidats Idrissa Seck et Khalifa Ababacar Sall ont administré hier une belle leçon à toute la classe politique, pour montrer l’importance des relations de sérénité entre les leaders, pour asseoir une paix durable dans le pays. En effet Khalifa Sall et sa délégation ont sillonné à pied le centre-ville, pour parler directement aux populations. A partir de la Préfecture, ils ont investi le marché central, pour ressortir du côté du passage à niveau qui jouxte le cyber campus, le quartier général de Rewmi. Et l’arrivée devant la permanence de Rewmi a coïncidé avec la sortie du président Idrissa Seck et l’un est allé à la rencontre de l’autre, ce qui s’est traduit par une chaude poignée de mains. Khalifa Sall et sa délégation sont même entrés dans le cyber campus où Idrissa Seck a insisté pour qu’ils restent pour partager son « ndogu », ce qu’ils n’ont pu faire faute de temps. De passage chez Baye Serigne SAMB, le candidat Khalifa Sall a réédité ce coup de maître, en allant saluer cordialement le candidat Boubacar Kamara.
Amadou Bâ au cimetière de Pikine
Le candidat de Bby a écourté sa campagne pour revenir à Dakar. Même s’il semble que le président lui a donné les garantis au téléphone qu’il allait lâcher les brides et permettre aux responsables de l’accompagner, il a mis à profit de son séjour pour se recueillir sur la tombe de sa mère à Pikine.
Vendredi fatidique à la cour suprême
Le recours du Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés contre le décret convoquant le corps électoral pour le 24 mars a été enrôlé par la Cour suprême. Elle entend trancher vendredi 15 mars en audience publique spéciale. Une audience qui sera très bien suivie par les Sénégalais puisque le processus électoral peut connaître un coup d’arrêt sur la chambre administrative donne raison au Pds. Les libéraux ne manqueront de récuser le président Abdoulaye Ndiaye dont le frère a été cité dans ce dossier de corruption à l’origine des maux du Sénégal.
Boun Dionne dépêche une délégation à Thiénaba
Le candidat Mouhammad Boun Abdallah Dionne a dépêché hier une délégation auprès de Serigne Assane Seck, khalife Général de Thiénaba. Elle était conduite par l’ancien ministre Thierno Lô, qui a retracé le parcours de l’ancien Premier ministre, en insistant sur ses compétences, sa connaissance des arcanes de l’Etat et son sens de la mesure. « Mouhammad Boun Abdallah Dionne a le profil de l’emploi », a estimé le Khalife Serigne Assane Seck, parlant de la présidentielle. Il a évoqué en profondeur les relations qui existent entre lui et l’ancien Premier ministre, avant d’énumérer les actes de générosité qu’il a posés à son endroit. « C’est pourquoi, je demande à tout le monde de l’avoir à l’œil, car il s’agit d’un homme de bien et au besoin de lui accorder tout le soutien à l’occasion de ces prochaines échéances électorales », a déclaré le Khalife.
Mballo Dia Thiam et Moussa Cissokho à couteaux tirés
Le syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux (SUDTM) est dans la tourmente. Deux syndicalistes, en l’occurrence Mballo Dia Thiam et Moussa Cissokho se proclament chacun successeur de Sidiya Ndiaye. Ces deux anciens compagnons sont dans une guerre totale pour la succession de Sidiya Ndiaye, décédé le 14 juin passé, à la tête de la fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts/B). Ainsi le syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux (SUDTM) a tenu à la salle des délibérations de la mairie de Rufisque le premier congrès ordinaire dudit syndicat. A l’issue de ce congrès tenu par le camp de Mballo Dia Thiam, il en est ressorti des décisions. A l’en croire, depuis sa création en juin 1994, il y a trois décennies, le SUDTM n’est jamais allé en congrès ordinaire, permettant de ce fait un renouvellement de ses instances ; et la révision de ses textes devenus obsolètes reste une nécessité. Il accuse M. Cissokho d’usurpation du poste de secrétaire général ainsi que la confiscation du patrimoine et des ressources financières du syndicat. A l’en croire, ce dernier a tenu un simulacre de congrès à l’allure d’une assemblée générale, dans la précipitation et dans la quasi clandestinité, le 07 mars passé, à la piscine olympique pour tenter de se légitimer. Mballo Dia Thiam et Cie soulignent qu’il n’a jamais bénéficié d’un quelconque mandat électif au sein du syndicat et n’a jamais dirigé ne serait-ce qu’une sous-section. Par ailleurs, M. Thiam encourage l’intersyndicale dans sa lutte pour faire rentrer les travailleurs des Collectivités territoriales dans leurs droits.
Cinq détenus politiques libérés à Ziguinchor
Arrêtés lors des troubles qui ont secoué le pays en juin 2023 et placés sous mandat de dépôtle 4 juillet 2023, Mohamed Faye (pêcheur), Ibrahima Sané (gérant de station), El hadj Amadou Dia (chauffeur de taxi), Fallou Ndiaye (couturier) et Philippe Moise Basse (élève) ont été élargis de prison hier. Ces 5 manifestants hument l’air de la liberté après 9 mois passés dans les liens de la détention. Ce geste allant dans le sens de la décrispation du climat politico-social est salué par le coordonnateur du mouvement Vision citoyenne. Madia Diop Sané renseigne qu’il reste encore 13 détenus arrêtés pour les mêmes raisons à la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor. Il invite les autorités judiciaires à accélérer leur procédure pour, dit-il, tourner définitivement la page de ces manifestations qui ont secoué la partie sud du pays, en juin 2023. Pour rappel, ces jeunes ont été interpellés durant les troubles qui ont éclaté au Sénégal, suite à la condamnation du leader du parti Pastef, par ailleurs maire de la ville de Ziguinchor, pour corruption de la jeunesse, dans l’affaire Sweet beauté l’ayant opposé à l’ex-masseuse Adji Sarr.
Reprise des liaisons Dakar-Ziguinchor
Macky Sall a réitéré hier, en conseil des ministres, ses instructions pour la reprise, courant mars 2024, des liaisons maritimes Dakar-Ziguinchor, ainsi que sa détermination constante à œuvrer avec toutes les parties prenantes pour une paix définitive et un développement économique et social durable des régions administratives de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. En effet, pour la consolidation de la paix et le développement durable de la région naturelle de Casamance, il a demandé au gouvernement d’accentuer le désenclavement de la région naturelle de Casamance, notamment l’accélération de la finalisation de la Rn4 (route Sénoba-Ziguinchor), la réalisation d’infrastructures socio-économiques de base (routes, pistes, écoles, structures sanitaires), dans certaines zones et d’appuyer la réinsertion sociale des populations de retour dans leurs localités.
Malick Gakou en opération de charme à Pikine
En campagne à Pikine, le leader du Grand parti (Gp) par ailleurs candidat à l’élection présidentielle de 2024 a décliné ses projets pour lutter contre les inondations, la baisse des prix des denrées de première nécessité et le relèvement du budget du ministère des Sports. Pour les inondations, Malick Gakou promet un traitement de choc parce qu’il a eu à faire ses preuves en portant assistance aux populations par l’octroi de motopompes lorsqu'il était président du Conseil régional de Dakar. Il pense que c’est un fils de la banlieue qui peut résoudre le problème des inondations. Il dit avoir un programme spécial pour la banlieue. Malick Gakou a également déploré la cherté de la vie. Il promet la baisse des prix des denrées de première nécessité et le relèvement du budget du ministère des sports qui est négligé.
Moustapha Diop boycotte Amadou Ba
Les relations entre le candidat de Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba et le ministre maire de Louga sont froides. Pour preuve, l’édile de la capitale du Ndiambour n’a pas été aperçu hier lors du passage du candidat de la mouvance présidentielle dans sa ville. Il nous revient que même si Amadou Bâ semble le masquer, le maire Moustapha Diop a donné ordre à ses militants de boycotter l’accueil de Amadou Ba. Il est de même pour les maires qui lui sont favorables. Ainsi sur les 19 communes, seuls 13 maires étaient présents au meeting de Amadou Ba. C’est pourquoi M. Ba a été accueilli par les militants de Mamour Diallo et d’Aminata Mbengue Ndiaye. Boycott logique parce qu’il sait que si Amadou Bâ devient Président, c’est Mamour 94 milliards qui va entrer dans le gouvernement
Les tarifs du BRT fixés
Les bus transit Rapide (Brt) vont bientôt prendre la route après quelques jours d’essai. En fait, le chef de l'Etat a posé hier, en conseil des ministres, le dernier acte pour le démarrage des rotations des bus. Le Conseil a examiné et adopté le projet de décret fixant les tarifs du BRT ainsi que le projet de décret portant approbation des statuts de l’Acadeḿie des Sciences et Techniques du Seńeǵal devenue Acadeḿie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal(ANSTS).
Deux Sg pour un seul ministère
On aura tout vu sous Macky Sall. Le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, en charge des Finances et du Budget a deux secrétaires généraux. Cette situation inédite résulte de la fusion des départements des Finances et de l’Économique lors du dernier remaniement gouvernemental. Ainsi Abdoulaye Samb, Inspecteur du Treś or, est nommé́ Secrétaire général du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, en charge des Finances et du Budget. Aussi, Allé Nar Diop, inspecteur du Treśor, devient Secrétaire général du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, en charge de l’Économie, du Plan et de la Coopération.
Deux SG pour seul ministère (bis)
Restons avec les nominations en conseil des ministres pour dire que c’est la même situation qui prévaut au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation qui a été aussi fusionnée. En effet, l’administrateur civil, Fary Sèye est nommé Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en charge de l’Enseignement supérieur. Khady Diop Mbodji, Inspecteur de l'Éducation devient aussi Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en charge de l’Éducation nationale.
Deux SG au ministère du Tourisme et des Sports
La fusion de départements ministériels a entraîné aussi la nomination de deux secrétaires généraux au ministère du Tourisme et des Sports, en charge du Tourisme. Il s’agit de l’ingénieur des Pêches et de l’aquaculture, Dieǹ e Ndiaye qui est nommé Secrétaire général du ministère du Tourisme et des Sports, en charge du Tourisme. Son collègue Paul Dionne, Administrateur Civil est promu Secrétaire général du ministère du Tourisme et des Sports, en charge des Sports.
Awa Ndiaye virée à la CDP
Elle avait vraiment de la veine. L’ancien ministre sous Me Wade n’a pas chômé sous le magistère du Président Macky Sall. Awa Ndiaye qui a occupé la tête de la présidence de la Commission des Données personnelles (CDP) a été remerciée hier, par le chef de l’Etat. La responsable politique en hibernation a été remplacée par l’ancien chargé de communication du leader de Rewmi, Ousmane Thiongane qui gérait les pages web du président de la République.
Le président de l’Ams nommé PCA de Senter ?
Le président de l’Association des maires du Sénégal hérite-til d’un autre poste ? Tout porte à le croire. Dans le communiqué du conseil des ministres, il a été mentionné qu’un Oumar Bâ spécialiste en décentralisation, a été nommé Pca de Senter, occupait jadis par Moise Sarr. Par ailleurs, l’environnementaliste, Baba Dramé a été nommé Directeur de la Règlementation environnementale et du Contrôle au ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.
AMADOU BA S’ENGAGE A PRÉSERVER L’UNITÉ DE LA COALITION BBY
A Saint-Louis, le candidat de la coalition présidentielle a remercié les responsables et indiqué qu’il allait œuvrer pour l’unité de leur coalition.
C’est en grande pompe que le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar a été accueilli, hier, à Saint Louis. Le ministre Mansour Faye et les autres responsables unis comme un seul homme ont réservé un accueil chaleureux à Amadou Ba. Satisfait, le candidat de la coalition présidentielle a remercié les responsables et indique qu’il va œuvrer pour l’unité de leur coalition. « Je m’engage à préserver l’unité de la coalition Bby quoi que ça coûte », a-t-il dit.
Comme un professeur, Amadou Ba faisait des aller-retour pour détailler des éléments de son programme de campagne. Le Premier ministre s’autorise une correction sur la copie de ses adversaires qui envisagent de sortir de la zone CFA en créant une monnaie locale, une fois au pouvoir. « À l’ère des grands ensembles, aucun État ne peut se construire seul. On ne joue pas avec la monnaie car elle est déterminante dans le développement mais surtout elle participe à la souveraineté d’un pays », soutient-il.
L’assistance adule et scande à tue tête le nom du Premier ministre. Touché par cette belle marque de sympathie, il s’en réjouie avant de déclarer que « Ndar a un avenir radieux du fait de l’exploitation prochaine du gaz » au large de ses côtes.