SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
19 mai 2025
DES MEMBRES DE LA FAMILLE LIBERALE LANCENT UN CADRE DE CONCERTATION
“Ce cadre a pour objet de sauvegarder les acquis de près d’un demi-siècle de luttes ayant permis au Sénégal d’emprunter une nouvelle trajectoire prometteuse faite de progrès démocratiques et d’émergence économique et sociale”
Dakar, 14 mars (APS) – Un cadre de concertation regroupant des personnalités des deux régimes qui se sont succédé au pouvoir depuis 2000, a été porté sur les fonts baptismaux, mercredi, à Dakar, avec l’ambition de “sauvegarder les acquis d’un quart de siècle” obtenus par la ”famille libérale”, leur camp politique.
“Ce cadre a pour objet de sauvegarder les acquis de près d’un demi-siècle de luttes ayant permis au Sénégal d’emprunter une nouvelle trajectoire prometteuse faite de progrès démocratiques et d’émergence économique et sociale”, a déclaré Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires.
Le Sénégal, “à la croisée des chemins, vit un tournant décisif de son histoire politique”, a relevé M. Diagne, porte-parole du jour des initiateurs de ce cadre de concertation.
“Face à cette situation, des partis, mouvements et personnalités politiques d’obédience libérale et profondément attachés aux valeurs libérales et démocratiques, ont décidé de porter sur les fonts baptismaux un cadre de concertation des libéraux et démocrates du Sénégal”, a-t-il expliqué.
Se disant “totalement engagés pour l’organisation d’une élection libre, transparente, démocratique et inclusive”, les animateurs de ce pôle encouragent et soutiennent “les initiatives en faveur d’un dialogue permanent, dans le respect de la loi, et de la préservation des intérêts supérieurs de la nation sénégalaise”.
Selon Modou Diagne Fada, par ailleurs président du parti Les Démocrates Réformateurs (LDR/Yessal), “face aux nouvelles menaces multiformes, induites entre autres par le populisme et le fondamentalisme religieux qui pèsent gravement sur les traditions de tolérance œcuménique et le destin de ce pays”, ces libéraux “ont décidé de conjuguer leurs efforts afin de pérenniser cette trajectoire de progrès insufflée par la gestion libérale de près d’un quart de siècle”.
“Pour nous, l’avenir du Sénégal ne peut se construire, de façon durable, dans la prospérité et la solidarité qu’avec une famille libérale réunifiée capable de continuer l’œuvre de construction nationale”, a soutenu Modou Diagne Fada.
Il a précisé que l’ambition première des promoteurs de ce nouveau cadre de concertation est de “travailler à la réalisation de l’unité de la famille libérale dont le père fondateur en Afrique et au Sénégal est le président Abdoulaye Wade”, au pouvoir de 2000 à 2012.
Aussi le nouveau “cadre de concertation des libéraux et démocrates du Sénégal” lance-t-il “un appel au rassemblement de tous les partis, mouvements ou personnalités d’obédience libérale du Sénégal”, en les invitant à “se démarquer de toutes les formes de violences et à renforcer leurs dynamiques de fraternité agissante, dans l’excellence, pour préserver, avec patriotisme et responsabilités, les acquis légués par les bâtisseurs de la nation sénégalaise”.
La nouvelle entité politique envisage la tenue d’un séminaire “dans les meilleurs délais”, pour partager avec tous les acteurs concernés, les missions qui lui sont assignées.
Selon Oumar Sarr, ministre des Mines et de la Géologie, le “cadre de concertation des libéraux et démocrates du Sénégal” est un mouvement “en cours de construction”.
Il compte dans ses rangs de nombreuses personnalités des régimes des présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall, dont l’ancien maire des Parcelles assainies, à Dakar, Moussa Sy, l’ancien édile de Ziguinchor et secrétaire général de l’Union centriste du Sénégal (UCS).
Il y a aussi l’ancien ministre Mamadou Lamine Ba et Thérèse Faye Diouf, actuelle ministre de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire.
«L’INDUSTRIE, MA CULTURE ET MA SOLUTION POUR L’EMERGENCE»
Seule femme, candidate à la Présidentielle du 24 mars 2024, Anta Babacar veut révolutionner l’éducation et en faire le moteur clé du développement. Mais aussi miser sur les Tic et l’industrie.
Seule femme, candidate à la Présidentielle du 24 mars 2024, Anta Babacar veut révolutionner l’éducation et en faire le moteur clé du développement. Mais aussi miser sur les Tic et l’industrie.
«Reconstruire le système éducatif en phase avec les ambitions économiques : Faire du Sénégal, d’ici 2029, une plateforme d’excellence des services du ‘’savoir’’ fondée sur une grappe structurante de systèmes éducatifs afin de se doter d’un capital humain de performance». C’est là l’une des priorités de Anta Babacar Ngom. Dans son programme, la candidate à la Présidentielle entend mettre en place une nouvelle politique éducative dont la priorité sera accordée à l’enseignement. 3 filières seront créées, et à partir de la classe de 3ème, les élèves pourront choisir entre l’enseignement général, technique, ou professionnel.
Autorité des infrastructures numériques et création de 500 000 emplois
La présidente de l’Alternative pour une relève citoyenne (Arc) compte aussi mettre sur pied une Autorité nationale pour la sécurité des infrastructures numériques (Ansin), autorité nationale en matière de cybersécurité. Dans ce programme, la ville de Kayar sera la Vallée du Sénégal. Dans le même sens, elle propose d’assainir et de dynamiser le secteur des Technologies de l’information et de la communication. Et c’est sur cette politique des Tic qu’elle compte créer «500 000 emplois nets directs d’ici 2029».
Pêche et industrie
Anta Babacar s’engage à moderniser la pêche en instaurant «un moratoire de cinq ans sur la pêche industrielle dans les eaux territoriales pour permettre la régénération de nos stocks halieutiques et mettre fin au pillage de nos ressources par les flottes étrangères». Dans cette dynamique, elle annonce un Programme de relance accélérée de la pêche et de l’économie maritime de 500 milliards sur cinq ans. Par ailleurs, la cheffe d’entreprise, patronne du Groupe Sedima, croit en l’industrie. «C’est sa culture, sa solution, pour la vraie émergence du Sénégal. À travers cette stratégie, elle vise à stimuler tous les secteurs d’activité, par la création des conditions d’éclosion d’entrepreneures et d’entrepreneurs sénégalais capables de soutenir la productivité et de propulser leur nation vers de nouveaux sommets de prospérité et de développement», lit-on dans son programme.
UN MYTHE PRIS AU SERIEUX PAR LES POLITICIENS
Diama Alwaly, Fodé Ass, Diagnoum Diawbé et Barobé, situés respectivement dans les communes de Guédé Village, Fanaye et Boké Dialloubé, sont des localités connues dans le département de Podor où ni autorité politique ou administrative ne s'y hasarde
Bés Bi le Jour |
Demba NIANG (Correspondant) |
Publication 14/03/2024
Lors de sa tournée économique au nord en juin 2021, le président Macky Sall aurait fait un détour par Matam pour se rendre à Nguidjilone pour ne pas traverser Ndouloumadji (village d’origine de son père) connu pour être une localité hostile aux élus. Ces villages étiquetés hostiles aux autorités politiques et administratives qui y mettent les pieds sont nombreux dans le Fouta, notamment dans le département de Podor.
Diama Alwaly, Fodé Ass, Diagnoum Diawbé et Barobé, situés respectivement dans les communes de Guédé Village, Fanaye et Boké Dialloubé, sont des localités connues dans le département de Podor où ni autorité politique ou administrative ne se hasarde à y fouler les pieds. Car elles seraient protégées mystiquement par leurs anciens habitants du temps des razzias maures et des bergers peuls (rouggo en Pulaar) et de l’obligation du paiement d’impôts à l’époque coloniale. Toutes ces pratiques très loin derrière nous, ces localités sont toujours évitées par les acteurs politiques. En ce temps de campagne, les candidats avertis ne prendront pas le risque de battre campagne dans ces différentes localités. Amadou Pam raconte : «L’ancien maire de Guédé Village a été désigné parrain d’une activité culturelle à Diama Alwaly mais le maire et son adjoint n’ont pas voulu y aller à cause du mythe reconnu à ce village. Finalement, en tant que conseiller, j’ai amené le soutien du maire et parrain.» Il ajoute : «Je sais que les politiciens n’y vont pas, ceux qui sont au pouvoir comme ceux de l’opposition.»
«Je ne conseillerai à aucune autorité de se rendre dans ces villages»
A l’autre bout de la commune de Guédé Village, Fodé Ass est connu pour être un village où les politiciens ne vont pas, que ce soit le maire de la commune ou les autres acteurs politiques de la commune. Diagnoum Diawbé et Barobé sont réputés, non seulement hostiles aux élus politiques mais aussi aux autorités administratives. A. Kane raconte : «Avant les années 2000, lors de la période des inscriptions sur les listes électorales, j’ai persuadé un homme de tenue en charge des inscriptions de quitter l’un de ces deux villages que vous avez cités (notre interlocuteur refuse de donner le nom du village) mais il a refusé par peur d’être radié. Et pourtant il a fini par l’être. Car quelques années plus tard, un de nos parents l’a rencontré à la gare routière de Tamba où il était devenu un grand coxeur.» Il conclut : «Je ne conseillerai à aucune autorité politique ou administrative de se rendre dans ces villages-là.»
Ces villages mystiques sont bien évités en ce temps de campagne. Avertis par leur lieutenant sur place dans le département de Podor, les 19 candidats à l’élection présidentielle du 24 mars prochain ne seront pas les premiers à briser ce mythe devenu une réalité.
LA CAMPAGNE AFFECTEE PAR LES RIGUEURS DU RAMADAN
Malgré l’atmosphère festive des rassemblements et des caravanes, la campagne est marquée par les rigueurs du mois de ramadan qui affectent le rythme et l’ambiance sur le terrain.
Alors que la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain en était hier à son quatrième jour, les 19 candidats en lice continuent de sillonner le territoire national. Malgré l’atmosphère festive des rassemblements et des caravanes, la campagne est marquée par les rigueurs du mois de ramadan qui affectent le rythme et l’ambiance sur le terrain.
Dèthiè Fall promet un Sénégal meilleur
Dans une déclaration, le candidat Déthié Fall s’est engagé à transformer le pays et fait de l’égalité des chances, de l’équité territoriale, de la baisse du coût de la vie, de la santé, de l’éducation, de la sécurité, de l’amélioration du cadre de vie des priorités absolues. « Nous irons à la rencontre de tous les Sénégalais pour leur assurer un Sénégal digne d’être vécu », a-til affirmé, soulignant que toutes ses promesses pourront être réalisées grâce aux ressources et aux compétences disponibles. Déthié Fall a chaleureusement accueilli Abdou Seck dans sa coalition, rappelant les valeurs fondamentales de «DETHIEFALL 2024» axées sur l’espoir, la vérité, l’engagement patriotique et le développement socio-économique. « Nous avons partagé les difficultés des populations et nous nous engageons à les aider à changer cette situation», a déclaré Dèthiè Fall, tout en rappelant les couleurs distinctives de sa coalition.
Aliou Mamadou Dia promet des lendemains qui chantent pour Yeumbeul
Lors d’une visite à Yeumbeul, Aliou Mamadou Dia, le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a réaffirmé l’importance de la santé dans son programme politique, promettant à la grande localité de la banlieue la mise en place d’une structure médicale de niveau deux en cas de victoire électorale. S’adressant également à la jeunesse et aux femmes de Yeumbeul et de Keur Massar, il a promis un soutien accru en matière de formation et d’entrepreneuriat, annonçant la création de la plus grande industrie de recyclage au Sénégal à Mbeubeuss, ainsi qu’un musée célébrant la culture de Yeumbeul et un important incubateur d’emplois pour les jeunes de Keur Massar et de Yeumbeul. L’atmosphère festive de la rencontre a été marquée par les félicitations et les encouragements adressés au maire de Yeumbeul, Babacar Gaye, en présence d’une foule enthousiaste.
Pape Djibril Fall s’engage pour une pêche durable…
Pape Djibril Fall a effectué une visite à Ouakam où il a rencontré la coalition nationale pour une pêche durable et a signé son pacte. Il a promis que s’il est élu président de la République, les contrats opaques seraient réexaminés et que la situation juridique de tous les contrats de pêche déjà signés serait également revue. Soulignant l’importance de l’industrie de la pêche pour les communautés côtières, le journaliste candidat a affirmé son engagement envers la transparence et la durabilité. Après sa rencontre avec les pêcheurs, Pape Djibril Fall s’est rendu au mausolée de Seydina Lymamoulaye, à Yoff, où il a rappelé l’importance de la spiritualité et de la paix qui émanent de ces lieux. Il a conclu en invitant les électeurs à le rejoindre demain à Rufisque pour poursuivre le dialogue et partager sa vision pour l’avenir du pays.
Mahammad Boun Abdallah Dionne aussi
Venui lui aussi à Ouakam, le candidat Mahammad Boun Abdallah Dionne a rencontré les pêcheurs poursigner le pacte de la coalition nationale pour une pêche durable. Il a promis d’annuler tous les accords de pêche actuels afin de dissuader les jeunes de se tourner vers l’émigration clandestine. L’ancien Premier ministre a souligné l’importance de la souveraineté économique et indiqué que, dansson programme, il met en avant une politique de pêche durable pour le Sénégal. « Plus de 600 000 Sénégalais dépendent de la pêche, soit au moins 17 % de la population», a-t-il illustré appelant à un renouvellement politique pour répondre aux besoins du secteur. S’il est élu, il prévoit une politique de subvention spéciale avec un programme couvrant 80 % des besoins en carburant et en taxes pour les pêcheurs. Boun Abdallah Dione a également promis que les revenus des accords de pêche avec l’Union européenne, actuellement inférieurs à 10 milliards, seront réaffectés à la pêche industrielle pour le renouvellement des équipements.
Boubacar Camara présente sa vision à Keur Massar et à Pout
Lors d’une visite à Keur Massar, Boubacar Camara, candidat du «Parti de la Construction et de la Solidarité», a souligné l’importance d’avoir un leader qui aime son pays et soutient ses citoyens. Énumérant les défis auxquels le Sénégal est confrontés, il a déclaré que le pays a besoin d’un «docteur», faisant référence à lui-même et mettant en avant ses qualités. Il a également critiqué les actions du gouvernement actuel. À Pout, Boubacar Camara a affirmé que les cinq maux du Sénégal seront guéris par le cinquième président. Il a exposé sa vision pour l’avenir du pays, mettant l’accent sur la nécessité d’un leadership fort et engagé pour surmonter les défis nationaux.
Aly Ngouille Ndiaye promet la réconciliation nationale à Ndiassane
Au cœur de la ville sainte de Ndiassane, Aly Ngouille Ndiaye, candidat de la coalition «AlyNgouille 2024», a souligné l’importance de réconcilier les Sénégalais après les élections. Il a annoncé son intention de présenter une loi rectificative pour réaffecter les fonds destinés aux daaras, en allouant 60 milliards de francs pour le recrutement d’instituteurs dans les daaras et la reconstruction de ces écoles coraniques.
Des caravanes festives à travers le pays pour Bassirou Diomaye Faye
Quant à l’équipe de campagne de Bassirou Diomaye Faye, en l’absence de son candidat pour cause d’emprisonnement, elle organise partout à travers le territoire national. Ces rassemblements tenus en présence de nombreux responsables et alliés de la coalition sont marqués par une atmosphère festive. Des images de Bassirou Diomaye Faye aux côtés d’Ousmane Sonko sont visibles partout. Cette stratégie de campagne met en avant l’unité et la détermination de la coalition «Diomaye Président» à mobiliser les électeurs en vue des prochaines élections.
Cheikh Tidiane Dièye dénonce la pauvreté à Tivaouane
En visite à Tivaouane, Cheikh Tidiane Dièye, candidat de la coalition « président Bi Ñu Bëgg», a rappelé les liens étroits qui l’unissent avec Ousmane Sonko et a dénoncé la pauvreté persistante dans la capitale de la Tidjanya. Il a promis d’améliorer les conditions de vie dans ce département avec l’arrivée au pouvoir d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye pour changer le système en place.
YOUSSOUF SABALY MET UN TERME A SA CARRIÈRE INTERNATIONALE
Convoqué pour la première fois en équipe nationale en novembre 2017, Youssouf Sabaly est souvent perturbé par les blessures. Sa dernière sélection remonte à septembre 2023 contre l’Algérie (0-1).
Alors que le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, va publier sa liste pour les matches amicaux de mars, ce vendredi, l’homme aux dreadlocks devra composer sans un de ses cadres, Youssouf Sabaly. En effet, le latéral droit de 31 ans a décidé de mettre fin à sa carrière internationale.
Une décision « personnelle », selon les informations de Dsports. Youssouf Sabaly aurait eu une discussion avec Aliou Cissé, et le mieux pour lui serait de se retirer pour se consacrer à son club, le Betis Séville.
Convoqué pour la première fois en équipe nationale en novembre 2017, Youssouf Sabaly est souvent perturbé par les blessures. Sa dernière sélection remonte à septembre 2023 contre l’Algérie (0-1). Au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, il avait cédé sa place en seconde période à cause d’une blessure. Depuis lors, il n’est plus apparu sous le maillot des Lions.
LES CHEMINS DE FER DOIVENT ETRE MODERNISES ET RELANCES
Aly Ngouille 2024 était en campagne électorale à Thiès pour les besoins de la présidentielle du dimanche 24 mars prochain.
Aly Ngouille 2024 était en campagne électorale à Thiès pour les besoins de la présidentielle du dimanche 24 mars prochain. Dans la capitale du Rail, il a déclaré que « les Chemins de fer, d’abord, doivent être modernisés, relancés ». C’est d’autant plus impératif pour lui que « nous avons, aujourd’hui, un potentiel important, parce que pour développer le transport, c’est effectivement par les chemins de fer qu’il faut commencer »
Dans tous les pays au monde qui se sont développés, c’est par les chemins de fer que cela s’est fait ». Aujourd’hui, souligne Aly Ngouille, « malgré la cherté des tarifs du Train express régional (Ter),moi, je l’ai utilisé pendant plusieurs mois quand j’allais au bureau et ça n’a rien à voir avec les autres systèmes de transport. Les chemins de fer ça permet, également, en matière de transport de marchandises, de pouvoir sillonner le Sénégal, un pays où nous avons la chance d’avoir des minerais de fer qui, aujourd’hui, ne sont pas exploités ». Le disant, ils avait de quoi il parlait en tant qu’ancien ministre des Mines! Le candidat à la présidentielle dit envisager, « si nous accédons au pouvoir, de développer des unités sidérurgiques qui nous permettront également de pouvoir développer en même temps les chemins de fer du moment où nous produirons le fer ici ». Vantant toujours les immenses avantages que notre pays pourrait tirer de l’exploitation de son fer, Aly Ngouille Ndiaye a expliqué à des centaines de Thiessois venus l’écouter que « non seulement on peut en consommer pour le bâtiment mais encore pour faire des chemins de fer et, par conséquent, même si dans un premier temps, on ne peut pas faire des wagons, on pourra en acheter ».
Selon l’ancien ministre de l’Intérieur, « il n’y a que les chemins de fer qui peuvent assurer le transport de masse partout, surtout celui de marchandises et c’est ça qui préserve également nos routes, parce qu’on ne peut pas, tout le temps, mettre des camions sur nos routes ». En effet, estime-t-il, « non seulement le transport de marchandises par les camions crée des accidents mais également ça pose des problèmes d’entretien de la voirie ». Dans tous les cas, soutient-il, « Thiès, c’est également le hub du Chemin de fer et il faut aujourd’hui renforcer cela ».
Thiès a un potentiel économique important mais pas suffisamment exploité
Le candidat de la coalition «Aly Ngouille 2024» dit avoir constaté avec désolation que « Thiès est une région qui a un potentiel économique important, mais pas suffisamment exploité ». En effet, a indiqué celui dont le dernier poste au gouvernement a été le ministère de l’Agriculture, « dans le domaine agricole, Thiès peut encore faire beaucoup de performances, et justement, dans notre programme, l’agriculture occupe un rôle important. L’agriculture, parce que nous avons comme objectif numéro 1 d’aller vers la souveraineté alimentaire au terme de notre premier mandat. Et la souveraineté alimentaire c’est l’agriculture, mais accompagnée de la transformation » a-t-il expliqué. Le candidat à la présidentielle dit envisager, s’il accède au pouvoir en avril 2024, de « mettre en place un fonds d’impulsion pour le développement de l’industrie ». Car, a-t-il expliqué, « il faut produire mais aussi transformer parce que si vous produisez et que vous ne transformez pas, que vous ne conservez pas également, ça ne servira à rien du tout. C’est cet ensemble-là qui peut créer des emplois pour la jeunesse du Sénégal et par conséquent la jeunesse thiessoise, Thiès étant aujourd’hui un département extrêmement important qui dispose également d’un potentiel important en matière agricole. Un département qui a également un potentiel important en matière minière ».
LE SOUTIEN DE MACKY SALL À AMADOU BA ET LA REQUÊTE DU PDS DEVANT LA COUR SUPRÊME À LA UNE DE LA REVUES DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les livraisons de ce jeudi évoquent Le soutien du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR) à Amadou Ba, son candidat à la présidentielle et l’audience de la Cour suprême sur la requête de suspension du processus électorale.
Dakar, 14 mars (APS) – Le soutien du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR) à Amadou Ba, son candidat à l’élection présidentielle et l’audience de la Cour suprême sur la requête de suspension du processus électoral introduite par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés sont au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Macky remet à l’eau son dauphin’’, affiche à la Une le quotidien Bës Bi.
‘’Amadou Ba avait suspendu sa campagne, mardi, pour répondre à l’appel du président de la République. Les craintes suscitées par cet épisode ont été dissipées, hier, en réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de l’APR. Une rencontre très scrutée, d’autant plus que les rumeurs circulaient sur un autre candidat que Macky Sall aurait choisi à la place de son ex Premier ministre. Macky Sall a donc décidé de siffler la fin de la récréation en convoquant en urgence le SEN pour confirmer son dauphin et le remettre à l’eau. Il a demandé aux responsables de son parti, jusqu’ici enclins à saboter la campagne de leur candidat, à se retrousser les manches et d’aller à l’assaut des électeurs’’, rapporte le journal.
Selon WalfQuotidien, ‘’l’APR fait enfin bloc autour de Amadou Bâ’’’. ‘’Le malaise au sein de l’APR, à l’origine du manque de soutien des leaders d’envergure à Amadou Bâ, vient d’être mis fin par Macky Sall, président de la coalition Benno Bokk Yaakaar. A l’issue de la réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de son parti, il a donné des instructions, à tous les responsables de descendre sur le terrain, y compris lui-même’’, écrit Walf.
Les Echos note que ‘’Macky Sall soutient Amadou Ba du bout des lèvres et s’abat sur les Sages’’. ‘’Des choses graves se sont passées dans ce pays. Le Conseil constitutionnel a outrepassé ses prérogatives (…)’’, a déclaré Macky Sall. Le journal fait état de la ‘’colère noire’’ du patron de l’APR sur ‘’la validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye et l’invalidation d’autres’’.
Selon Le Quotidien, ‘’Macky Sall remet son soutien à Amadou Ba’’ et ‘’demande à ses militants et responsables de soutenir leur candidat pour la victoire finale’’. ‘’Macky Sall +libère+ l’APR pour la victoire du candidat Amadou Ba, le 24 mars’’, titre Sud Quotidien.
‘’Macky Sall met en branle sa machine électorale et va battre campagne’’, dit Vox Populi.
Le Témoin note que ‘’l’APR soutient sans enthousiasme Amadou Ba’’. ‘’Il le soutient à la manière dont la corde soutient le pendu’’, commente la publication.
Le Soleil rapporte que ‘’le SEN de l’APR exhorte les responsables, militants et sympathisants de reprendre le travail politique électoral dans un élan unitaire et solidaire autour du candidat de la coalition BBY et de la grande majorité présidentielle’’.
Le même journal signale que la Cour suprême va statuer vendredi sur ‘’la requête de suspension du processus électoral’’ introduite par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés.
Selon le quotidien EnQuête, ‘’le PDS engage le combat suprême’’. ‘’La Cour suprême va statuer, ce vendredi, en audience publique spéciale, sur le recours du PDS. Les Libéraux invoquent des audios sur des échanges entre Amadou Ba et des membres du Conseil constitutionnel (….)’’, rapporte le journal.
La Cour suprême va examiner en audience publique, vendredi, à partir de 9 h 30 mn, les requêtes en référé pour excès de pouvoir contre les décrets fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin, a appris l’APS de source judiciaire.
Cette requête en référé émane notamment de Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy, et Mayoro Faye, des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS), une formation politique opposée à la tenue de l’élection présidentielle, le 24 mars au motif que son candidat a été injustement écarté de la course.
LES PHOSPHATES ET LA MODERNISATION DU SECTEUR FERROVIAIRE AU CENTRE DU DISCOURS
Le leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall était hier à Thiès pour la quatrième journée de sa campagne électorale.
Le leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall était hier à Thiès pour la quatrième journée de sa campagne électorale.
Devant une grande foule, il a d’abord regretté que la région, malgré ses immenses potentialités, tarde à connaître son envol économique. Pour en donner la preuve, il a listé les nombreuses ressources dont dispose la capitale du Rail et la région qu’elle polarise. Ce qui, d’après lui, pouvait en faire la capitale économique du pays.
Prenant l’exemple du phosphate, Khalifa Sall a exprimé tout son regret de constater que «c’est ici à Thiès qu’il y a le phosphate et pourtant les paysans ne trouvent de l’engrais qu’après avoir produit d’énormes efforts parce que l’essentiel de ce produit est vendu à l’étranger alors que l’agriculture ne peut se développer sans engrais» a-t-il dit. Selon lui, c’est la même chose pour l’eau et les terres. Lesquelles «pouvaient faire de Thiès la région la plus développée du pays si toutefois les autorités les avaient mises à la disposition des populations dévouées au travail et qui ont toujours lutté pour l’intérêt général» a-t-il ajouté.
Abordant la question relative au chemin de fer, il a insisté sur son importance car «c’est le moteur incontournable pour relever le défi de la mobilité des citoyens et des biens». C’est pourquoi Khalifa Sall a promis que s’il est élu président de la République, il va moderniser les infrastructures ferroviaires et promouvoir la diversification des modes de transport. Ceci aux fins «d’améliorer l’accessibilité des zones enclavée par la construction de gares modernes et fonctionnelles aux standards internationaux à Thiès, Guinguinéo, Koungheul et Tambacounda» a-t-il promis. Le train permettra aussi d’acheminer de manière rapide et sûre les marchandises et accélérer leur commercialisation entre les zones rurales et les centres urbains.
Très attaché à la relance du chemin de fer qui figure en bonne place dans son programme, le candidat Khalifa Sall a promis devant de nombreux militants acquis à sa cause de faire de ce mode de transport un moyen de renforcement de l’intégration sous-régionale. Pour cela, il compte lancer des projets d’infrastructures de transport routier et ferroviaire avec les Etats voisins.
ALIOU CISSE ANNONCE SA PREMIERE LISTE POST CAN
Le Sénégal va se mesurer à Amiens en France, respectivement aux Panthères du Gabon (22 mars) et quatre jours plus tard au Bénin (26 mars).
Quelques semaines après l’élimination de la CAN et la prolongation de son contrat à la tête de la sélection nationale, Aliou Cissé reprend la parole lors de sa conférence de presse prévue demain, vendredi 14 mars. Ce sera à l’occasion de la publication de la liste des joueurs convoqués dans le cadre deux prochains matchs amicaux. Le Sénégal affrontera respectivement le Gabon le 22 mars et le Bénin le 26 mars à Amiens en France.
Après une élimination en 8e de finale de la dernière CAN et la prolongation de son contrat entrevue par la Fédération sénégalaise de football, Aliou Cissé prend la parole ce vendredi pour la publication de la liste des joueurs convoqués pour les deux prochains matchs amicaux prévus lors de la trêve internationale du mois de mars.
Le Sénégal va se mesurer à Amiens en France, respectivement aux Panthères du Gabon (22 mars) et quatre jours plus tard au Bénin (26 mars). Pour cette première liste post CAN, le sélectionneur national devrait rester dans la continuité. S’il devrait garder son noyau des joueurs ayant participé à la dernière CAN, des changements sont attendus pour pallier l'absence de certains cadres. C’est le cas de Idrissa Gana Guèye, blessé, Cheikhou Kouyaté qui manque de temps de jeu avec Nottingham Forest ou tout bonnement le défenseur Youssouf Sabaly qui, selon une information publiée par D sport, aurait mis un terme à sa carrière internationale.
Dans cette voie, on avance l’arrivée dans la sélection de nouvelles têtes telles que Arouna Sangaté, le défenseur du Havre (France). Le nom du milieu de terrain du RS Berkane (Maroc) Mamadou Lamine Camara, un des artisans de la victoire des Lionceaux à la CAN U20, revient également parmi les joueurs Tout comme Amara Diouf (Génération Foot) qui a déjà été appelé en sélection A.
POUR LE PDS, UNE BATAILLE JOUÉE D'AVANCE
Lamine Thiam, Karim Meissa Wade et leurs alliés espèrent obtenir gain de cause. Pourtant, la jurisprudence de la Cour suprême et du Conseil constitutionnel leur est défavorable
La Cour suprême a fixé pour demain, vendredi 15 mars 2024, à 09 h 30 mn, l’audience de référé sur la requête abréviative du processus électoral en cours pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain, déposé le 11 mars dernier par Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy et Mayoro Faye. Cependant, au regard de la jurisprudence de cette haute juridiction et du Conseil constitutionnel sur cette question, l’annulation des décrets organisant le scrutin du 24 mars 2024, comme le veulent les libéraux, reste très peu probable.
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) sera bientôt édifié sur la requête abréviative du processus électoral en cours pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain, déposé le 11 mars dernier, auprès de la Cour suprême, par Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy et Mayoro Faye. En effet, le juge des référés de la haute juridiction a fixé pour demain, vendredi 15 mars 2024, à 09 h 30 mn, l’audience de référé sur cette requête. Lors de cette audience, la Cour suprême va également statuer sur les autres recours déposés par les mêmes responsables libéraux. Il s’agit du recours pour excès de pouvoir contre le décret n°2024-690 du 06 mars 2024 abrogeant le décret n°2023-339 du 16 février 2023 et fixant la date de la prochaine élection présidentielle, le décret n°2024-691 du 06 mars 2024 portant convocation du corps électoral et le décret n°2024-704 du 07 mars 2024 fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024.
L’obstacle de la jurisprudence de la cour suprême et du Conseil constitutionnel
Il faut dire que ces recours introduits par Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy et Mayoro Faye, dans le but de faire annuler le processus électorale en cours, auront du mal à prospérer devant la Cour suprême, nonobstant la programmation de l’audience par le juge des référés. Et pour cause, ne faisant pas partis de la liste des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour cette élection, Karim Meissa Wade et sa bande n’ont ni intérêt encore moins la qualité à agir au plan juridique pour contester ces actes de gouvernement du président de la République qui, du reste «bénéficient d’une immunité juridictionnelle absolue».
D’ailleurs, la jurisprudence de la Cour suprême (arrêt n°19 du 17 mars 2016 affaire Ousmane Sonko C/Etat du Sénégal) conforte l’idée du rejet de ce recours des libéraux.
En effet, dans sa décision, la Cour suprême avait motivé son rejet des recours pour excès de pouvoir de l’actuel maire de Ziguinchor en soutenant que ces actes «constituent des actes de gouvernement insusceptibles de recours pour excès de pouvoir».
Ensuite, le Conseil constitutionnel avait clairement exclu du champ d’interprétation de la Cour suprême le décret fixant la date de l’élection présidentielle et celui convoquant le corps électoral, en déclarant dans le considérant 7 de sa décision du 15 février dernier qu’en tant que juge de la régularité des élections nationales, l’article 92 de la Constitution lui «confère compétence pour connaître de la contestation des actes administratifs participant directement à la régularité d’une élection nationale, lorsque ces actes sont propres à ce scrutin».