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21 mai 2025
AMICAUX, LA FSF CONFIRME LES DEUX MATCHS DES LIONS DU SÉNÉGAL
Comme annoncé il y a quelques jours, l'équipe du Sénégal va disputer deux matchs amicaux avant la fin du mois de mars. Il s'agit des duels face au Gabon et au Bénin.
iGFM (Dakar) Sur ses différentes plateformes, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a confirmé les deux matchs des Lions prévus ce mois-ci en France.
Comme annoncé par iGFM il y a quelques jours, l'équipe du Sénégal va disputer deux matchs amicaux avant la fin du mois de mars. Il s'agit des duels face au Gabon et au Bénin. Ces deux rencontres sont prévues respectivement les 22 et 26 mars 2024 en France (Amiens), confirme la fédération sénégalaise de football sur ses différentes plateformes. Ce sera la première sortie des hommes de Cissé depuis l'échec à la Coupe d'Afrique des Nations 2023 où ils étaient éliminés dès les huitièmes de finale par la Côte d'Ivoire.
AMY DIA RELÂCHÉE ET PLACÉE SOUS CONTROLE JUDICIAIRE
Après plusieurs mois d’incarcération, Ami Dia recouvre la liberté. Arrêtée dans le cadre de l’affaire dite des « Forces spéciales », la responsable du PASTEF a bénéficié ce lundi d’une liberté provisoire.
Après plusieurs mois d’incarcération, Ami Dia recouvre la liberté. Arrêtée dans le cadre de l’affaire dite des « Forces spéciales », la responsable du PASTEF a bénéficié ce lundi d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire, selon Me Moussa Sarr.
Pour rappel, “mère Amy Dia” comme l’appelle communément ses proches, a été placée sous mandat de dépôt le 15 juillet 2022 et poursuivie pour notamment “association de malfaiteurs en relation avec une organisation terroriste”.
LOI D’AMNISTIE, LA CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS CONVOQUÉE CE LUNDI À L’ASSEMBLÉE
Le vote de la loi portant amnistie ne va pas trainer. Comme le veut le Président Macky Sall, il sera voté en procédure d’urgence.
Le vote de la loi portant amnistie ne va pas trainer. Comme le veut le Président Macky Sall, il sera voté en procédure d’urgence. Après avoir reçu le projet de loi ce week-end, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, n’a pas pris son temps. Il a convoqué la conférence des présidents ce lundi à 15 heures pour discuter du “Calendrier de travail pour l’examen des affaires en instance”.
Après cette rencontre, une plénière devrait être convoquée pour passer au vote.
par l'éditorialiste de seneplus, pierre sané
SANOU MBAYE, UN AMI S’EN EST ALLÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - Sanou a été bon. C’était un juste. Il y a des amis pour une page seulement, d'autres pour un chapitre entier, et puis il y a les vrais présents pour toute l'histoire. Le livre s’est refermé. A mon grand regret
Sanou Mbaye demeure un inconnu pour beaucoup de Sénégalais, surtout parmi les jeunes et même les quadragénaires. Il n’était pas un héros public dans notre petit Sénégal, ni un dirigeant politique médiatisé, ni un footballeur de la Ligue 1. Il était banquier africain de la Banque Africaine de développement et il a tôt fait de parcourir l’Afrique au point d’en tomber amoureux. C’est d’ailleurs en Afrique qu’il a rencontré Danielle son épouse de 43 ans maintenant. Sanou avait un attachement charnel avec son continent avant que l’allégeance intellectuelle ne se cristallise. Il nous laisse son livre : ”L’Afrique au secours de l’Afrique”en témoignage de cet amour qu’il portait à l’Afrique.
Sanou et moi nous nous sommes connus en 1981 à Nairobi et depuis nous avons maintenu avec bonheur notre compagnonnage jusqu’à son départ prématuré comme tous les départs. Il a été victime d’un arrêt cardiaque sévère auquel il n’a pas survécu .Il est parti dans la sérénité entouré de sa famille qui s’était retrouvé à Marrakech où il rendait visite à sa fille, son mari et ses petits enfants. Je les ai rejoint dès son hospitalisation. Il a succombé après 8 jours de coma.
Sanou était un vrai gentil, ouvert et confiant. Il était à l’aise dans tous les contextes sociaux, de la mosquée aux restaurants, des réunions de famille aux amphithéâtres de salles de conférences, des conclaves intellectuels à ses compagnons de pèlerinage. Tout en restant lui-même. Entier, parfois candide, toujours malicieux. Sanou a été bon. C’était un juste.
Sanou et moi étions de vrais amis. L'amitié vraie est très rare, c'est une chance si elle nous accompagne toute la vie. J’ai eu cette chance. D’autres amis communs sont partis trop tôt bien sûr, nous nous sommes consolés mutuellement. Cela a été plus éprouvant quand il a perdu deux enfants (un adolescent Babou et un adulte Mohamed) l’un après l’autre. Malgré le soutien de sa famille et de ses amis, ces tragédies l’ont toujours habité. Mais jamais, malgré cela, son optimisme et son sourire sincère ne l’ont quitté. Soutenu par une foi profondément ancrée.
Nos nombreuses discussions étaient toujours enflammées, surtout quand mes arguments n’arrivaient pas à le faire changer d’avis. Ce que je mettais toujours sur le compte de son refus d’écouter, de la mauvaise foi plutôt que de reconnaître mon incapacité à le convaincre, pour se terminer dans de grands éclats de rire, avant d’aborder d’autres sujets, politiques de préférence. « L'amitié véritable pense tout haut, parle toujours vrai, et ne garde jamais rancune. » A part quelques petites fâcheries bien sûr.
Nos enfants ont grandi ensemble et se sont liés d’amitié. Nos deux épouses Danielle et Ndeye sont très proches. Après Nairobi, à Londres nous habitions pas loin les uns des autres. Puis Dakar et la Somone nous ont accueillis ainsi que la politique au Sénégal. La politique, la gouvernance, les relations africaines du Sénégal ont toujours suscité chez nous frustrations au quotidien, emois et indignations lorsqu’on espère tant pour notre pays.
Quand j’étais membre du Secrétariat national du PS, il a fréquenté distraitement le parti étant lui-même rétif à tout ce qui est organisation, structure, procédures réunions. C’était son côté anarchiste non reconstruit. Quand j’ai rejoint le Pastef, il s’est exclamé « Voilà, maintenant tu as rejoint ta bande de militants comme à Amnesty, mais on est vieux maintenant » ! Je lui répondais que la vieillesse est un état d’esprit. Non, répondait-il : c’est un état du corps. N’empêche le plus bel âge de l'amitié c’est la vieillesse, le temps où on accueille et savoure le calme et l’ordinaire.
On dit aussi que l'amitié est un peu comme un livre, il y a des amis pour une page seulement, d'autres pour un chapitre entier, et puis il y a les vrais qui sont présents pour toute l'histoire. Le livre s’est refermé. A mon grand regret.
Sa dépouille sera confiée à la terre de la Somone, village qu’il
aimait tant, mercredi 6 mars à 14h.
Adieu vieux frère.
LE PARI DE L'OUBLI DE MACKY SALL
Selon le texte transmis à l'Assemblée nationale, plus aucune trace des sanctions passées ne subsistera dans les casiers judiciaires. Même les peines de prison seront rayées, et aucune poursuite rétroactive ne sera désormais possible
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 04/03/2024
Le gouvernement a déposé devant le Parlement un projet de loi visant à amnistier certaines infractions à caractère politique commises ces dernières années. Ce texte, s'il était adopté, aurait un impact significatif sur le paysage politique national.
Tout d'abord, le champ d'application de l'amnistie prévue est particulièrement large. Elle concernerait l'ensemble des faits qualifiés d'infractions criminelles ou correctionnelles commis entre février 2021 et février 2024, que ce soit sur le territoire sénégalais ou à l'étranger. Cela inclurait tant les actes de manifestation que ceux réalisés sur les réseaux sociaux ou tout autre média.
Par ailleurs, le bénéfice de l'amnistie serait automatique, de plein droit, pour toutes les personnes rentrant dans le cadre visé, qu'elles aient ou non été jugées pour les faits en question. C'est une amnistie générale et anonyme, sans distinction, effaçant toutes les conséquences juridiques des infractions concernées.
Autre élément clé, l'amnistie entraînerait la disparition pure et simple de l'ensemble des peines, sanctions et restrictions de droits découlant des condamnations prononcées (peines privatives de liberté, amendes, incapacités électorales...). Une réhabilitation pleine et entière pour ses bénéficiaires.
Seuls seraient préservés les droits des victimes, qui pourraient encore réclamer la réparation du préjudice subi. Mais aucune poursuite rétroactive ne serait possible.
Enfin, le projet de loi prévoit d'interdire formellement aux autorités judiciaires et administratives de conserver toute trace des condamnations désormais amnistiées, sauf quelques exceptions.
En résumé, ce texte offrirait une amnistie large et effacerait intégralement le passé judiciaire des personnes concernées, marquant une rupture nette dans l'apaisement recherché par le président Macky Sall.
LE RAPPORT DU DIALOGUE NATIONAL OFFICIELLEMENT REMIS AU CHEF DE L’ETAT
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a reçu, lundi, au palais de la République, le rapport du dialogue national qui s’était tenu les 26 et 27 février au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio
Dakar, 4 mars (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a reçu, lundi, au palais de la République, le rapport du dialogue national qui s’était tenu les 26 et 27 février au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, a appris l’APS de source officielle.
Après avoir reçu symboliquement le document des mains du ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, le président de la République a déclaré avoir pris note des recommandations de cette concertation des forces vives de la nation, a indiqué la même source.
Conformément à la promesse qu’il avait faite à l’ouverture de cette concertation, Macky Sall a assuré qu’il allait saisir le Conseil constitutionnel afin de recueillir son avis au sujet de la date de l’élection et de la gestion de l’après 2 avril, la date marquant la fin de son mandat.
Il n’a pas manqué de magnifier le travail qui lui a été soumis et de saluer “le génie sénégalais à surmonter les difficultés pour renforcer davantage notre système démocratique”.
Plusieurs acteurs de la majorités présidentiels, de la société civile ainsi que des candidats recalés à l’élection présidentielle avaient pris part à cette concertation nationale qui avait été initiée par le président Macky Sall.
Des leaders religieux et coutumiers ont également pris part à cette concertation sanctionnée par la proposition faite par les participants au chef de l’Etat de prendre un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier.
Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat arrive à échéance le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.
Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel n’ont pas participé à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.
La décision de boycott de ce dialogue dit national est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.
La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.
Il s’était notamment engagé le 16 février à “pleinement exécuter” une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.
Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé “contraire à la Constitution”, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.
Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.
Vague de libération d’activistes et de militants politiques
En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.
S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’un “dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.
Selon la loi électorale, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême au Sénégal.
Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie avaient demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de “connexions douteuses”.
L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les accusations portées par le PDS contre des juges du Conseil constitutionnel.
Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report de l’élection présidentielle.
Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.
Ces évènements ont été suivis, quelques jours plus tard, par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.
MACKY SALL POUSSÉ À LA DÉMISSION
Des stratèges de l'APR auraient échafaudé un plan audacieux pour contraindre le chef de l'État à démissionner. Derrière cette manœuvre se cache une volonté de relancer la course à l'investiture au sein du parti présidentiel
Le président Sall est soumis à des pressions par une partie de ses proches qui le pousserait à la démission afin de provoquer l’installation rapide du président de l’Assemblée nationale. Pour eux, c’est la meilleure stratégie pour provoquer la reprise intégrale du processus électoral et permettre de nouvelles candidatures apéristes.
A 29 jours de la fin de son mandat, Macky Sall est un homme sous pression. Il y a la pression provoquée par le report de la Présidentielle, qui charrie beaucoup de controverses et l’incertitude institutionnelle qu’il risque de provoquer. Et certains de ses partisans ont décidé d’en rajouter une couche : le pousser à la démission. C’est une info Le Quotidien : un plan échafaudé par des faucons apéristes pour provoquer une vacance du pouvoir avec un départ précipité du président Sall. L’objectif visé est clair : l’installation du président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop, comme Président de transition, provoquerait la refonte totale du processus électoral. Et ce serait une nouvelle opportunité pour eux de susciter d’autres candidatures apéristes à la Présidentielle.
Reprise du processus
Même si le débat n’est pas tranché par les différents experts, qui ne s’accordent pas sur la question, le scénario de fin de mandat ne va pas entraîner la reprise du processus et la perte des droits acquis pour les 19 candidats à la Présidentielle validés par le Conseil constitutionnel. Les parrains de la démission le poussent à poser cet acte d’ici mi-mars pour permettre l’installation rapide du président de l’Assemblée nationale. Afin de casser le statu quo ante.
Nouvelles candidatures apéristes
Aujourd’hui, le Président Sall se retrouve de plus en plus face à la solitude de ses responsabilités présidentielles. Va-t-il céder aux pressions très intéressées de certains de ses proches, qui n’ont jamais adhéré à la candidature du Premier ministre Amadou Ba ? Quel profit en tirerait-il ? Comme l’a révélé Le Quotidien dans son édition du jeudi, il avait annoncé sa décision ferme de quitter le pouvoir le 2 avril. Une autre décision risquerait une nouvelle fois d’être perçue comme un abandon de poste par le président de la République. Et il sortirait définitivement par une issue dérobée et anéantirait ses 12 ans passés à la tête de l’Etat, cette fois-ci de sa propre main. A moins que ces éléments ne soient plus un marqueur de sa vie après la présidence.
PRÈS DE DEUX MILLIARDS CFA DES SOCIÉTÉS EXTRATIVES DE MATAM AU BUDGET NATIONAL
Les industries extractives présentes dans la région de Matam ont contribué au budget de l’Etat du Sénégal à hauteur de 1 milliard 986 millions 786. 839 francs CFA en 2022, indique l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE)
Matam, 4 mars (APS) – Les industries extractives présentes dans la région de Matam ont contribué au budget de l’Etat du Sénégal à hauteur de 1 milliard 986 millions 786. 839 francs CFA en 2022, indique l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) dans son dernier rapport.
Ce document présenté lundi au cours d’un comité régional de développement (CRD) détaille la contribution au budget national des entreprises exerçant dans la région de Matam, dont la Société minière de la vallée (SOMIVA).
La contribution de la SOMIVA s’élève à 1 milliard 926 millions 926.504 francs CFA, celle de de Kanel Ressources s’établissant à 13 millions 632. 000 CFA contre 6 millions 650 000 francs CFA représentant l’apport de la SOMA au budget du Sénégal.
Le rapport souligne également que pour l’année 2022, la production des industries extractives s’élève à 549 556 tonnes, soit près de 20 000 tonnes de plus que celle de 2021, à 531.520 tonnes.
Il estime à 56 milliards 442 979 011 francs CFA la valeur de la consommation, ajoutant que pour les paiements sociaux, la Société minière de la vallée a dépensé “de manière volontaire” la somme de 54 millions 385 155 francs CFA.
LES 50 ANS DE DES RELATIONS SENEGALO-CUBAINE CELEBRES A DAKAR
L’ambassade de Cuba au Sénégal a lancé, samedi, à Dakar, les célébrations du 50e anniversaire des relations bilatérales sénégalo-cubaines, première d’une série d’actions et d’activités
Dakar, 3 mars (APS) – L’ambassade de Cuba au Sénégal a lancé, samedi, à Dakar, les célébrations du 50e anniversaire des relations bilatérales sénégalo-cubaines, première d’une série d’actions et d’activités, a constaté l’APS.
Cette première activité du cinquantenaire des relations diplomatiques entre Dakar et La Havane a été dédiée à la musique cubaine, la salsa très connue et appréciée au Sénégal.
La prestation a été animée par le groupe ‘’Téranga Orchestra’’, dirigé par le musicien et guitariste Jean Moffé.
‘’Cette cérémonie dédiée à la musique cubaine entre dans le cadre des célébrations du cinquantenaire des relations diplomatiques entre Cuba et le Sénégal’’, précise l’ambassadrice de Cuba au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton.
Elle estime que le choix de la culture n’est pas fortuit. ‘’C’est dans ce domaine que les relations sont plus actives. La preuve, le +Téranga Orchestra+, composé exclusivement de Sénégalais, joue de la musique cubaine’’, a-t-elle fait valoir.
Le groupe de musique chante des thèmes représentatifs du répertoire traditionnel cubain, tels que ‘’Yo soy el punto cubano’’, ‘’Chan Chan’’, la ‘’Guajira Guantanamera’’ et ‘’Santa Isabel de las Lajas’’, entre autres.
Ces airs musicaux ont enchanté le public, qui a reconnu dans ces sons une partie des influences de la salsa mbalax, ainsi que des références d’amour pour la terre natale du son de la guaracha, de la chachachá, de la rumba et du boléro.
Selon Maydolis Sosa Hilton, d’autres activités seront organisées d’ici le 9 août pour mettre en exergue la culture cubaine, notamment la gastronomie et la littérature.
‘’D’autres actions auront lieu au cours de l’année, en collaboration avec d’autres institutions qui, comme la place du Souvenir, ouvriront leurs portes à la collaboration et à l’échange culturel’’, dit-elle.
L’ambassadrice de Cuba au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton, précise qu’outre la culture, les relations diplomatiques entre les deux pays s’étendent aussi à la santé, à l’enseignement supérieur et au tourisme.
‘’Les Sénégalais visitent de plus en plus Cuba. Beaucoup d’entre eux y vont pour se soigner et cela développe le tourisme de santé’’, s’est-elle réjoui.
Le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, a magnifié la ‘’longue histoire’’ entre les deux pays. ‘’Le Sénégal et Cuba ont une relation particulière, beaucoup de Sénégalais sont attachés à Cuba, ne serait-ce que sous le rapport de la musique cubaine. Nous avons grandi en étant bercés par cette musique’’, a poursuivi M. Sy, secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT).
Mme Diouf Ngakane Gningue, administratrice de la place du Souvenir, a souligné ‘’les liens forts et soutenus avec l’ambassade [cubaine à Dakar] et le plaisir de collaborer à la célébration des cinq première décennies d’une union fraternelle dans laquelle la culture joue un rôle fondamental’’.
Abdoulaye Ndiaye, étudiant en quatrième année à l’École nationale des arts et métiers de la culture (ENAMC), a réalisé in situ une fresque de 3 x 2 mètres sous la forme d’une performance. Il y a intégré des symboles identitaires tels que la place de la Révolution, le palmier royal, le tabac et les maracas, le monument de la Renaissance africaine, le baobab et le plat national ‘’thiéboudiène’’.
L’ATTENTE DE LA SUITE À DONNER AU PROCESSUS ÉLECTORAL ET LE BRAS DE FER ENTRE PRO SONKO ET PRO KHALIFA À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les livraisons de ce lundi 4 mars traitent des sujets politiques en lien avec les attentes, développements et contradictions nés de la non-tenue de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février dernier.
Dakar, 4 mars (APS) – Les sujets politiques semblent définitivement installés dans les quotidiens, en lien avec les attentes, développements et contradictions nés de la non-tenue de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février dernier.
‘’Une semaine décisive’’, affiche à ce sujet le quotidien EnQuête en annonçant que le président sortant va recevoir ce lundi les conclusions du dialogue national qu’il a organisé pour déterminer la nouvelle date de la présidentielle et discuter des voies et moyens d’organiser une élection inclusive.
‘’Dans la foulée [de la réception des conclusions du dialogue national, Macky Sall] va saisir le Conseil constitutionnel des propositions’’ faites par les participants à cette concertation tenue les 26 et 27 février, annonce le quotidien EnQuête.
Les participants ont proposé que le chef de l’État convoque par décret les électeurs aux urnes, le 2 juin prochain, pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier.
Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat prend fin le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’élection de son successeur.
Selon le quotidien EnQuête, la volonté de Macky Sall de quitter son poste le 2 avril, date de la fin de son mandat, ‘’risque de poser un vide juridique, car la Constitution n’a rien prévu concernant ‘l’absence définitive du titulaire du mandat présidentiel en cours, sans que son successeur soit élu’’’.
‘’Une semaine décisive pour la suite du processus électoral’’
‘’Une grande bataille juridico-politique risque d’éclater sur la notion de ‘vacance du pouvoir’ et la possible reprise du processus électoral’’, indique le même journal, pendant que Kritik’ s’attend à une ‘’bataille épistolaire entre le palais et le Conseil constitutionnel’’, pour déterminer ‘’la date et les modalités de la passation du pouvoir’’.
‘’Une semaine décisive qui pourra voir l’organe suprême retenir ou récuser les propositions [qui lui seront faites]. Dans tous les cas, ajoute le quotidien Kritik’, c’est le flou total et la décision [des juges constitutionnels] aura son pesant d’or sur la suite du processus électoral.’’
Le Sénégal est en proie à une crise politique après que le chef de l’État a annoncé le 3 février l’abrogation du décret convoquant le corps électoral aux urnes, le 25 février.
Macky Sall a invoqué des suspicions de corruption agitées par le Parti démocratique sénégalais à l’encontre de deux juges membres du Conseil constitutionnel, au sujet du rejet du dossier de candidature de son leader à l’élection présidentielle, Karim Wade, pour double nationalité.
Cette annonce a été suivie, deux jours plus tard, du vote d’une loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.
Dans une décision rendue le 15 février, le Conseil constitutionnel a jugé cette loi contraire à la Constitution.
Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République.
Le 16 février, dans un communiqué, le chef de l’État s’est notamment engagé à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer la date de l’élection présidentielle.
Il a organisé un dialogue national, préalablement au choix de la date du scrutin.
‘’Pro-Sonko et pro-Khalifa s’étripent violemment’’
Selon le journal Le Quotidien, le président sortant se trouve désormais ‘’soumis à des pressions par une partie de ses proches qui le pousseraient à la démission afin de provoquer l’installation rapide du président de l’Assemblée nationale’’.
‘’C’est la meilleure stratégie pour provoquer la reprise intégrale du processus électoral et permettre de nouvelles candidatures’’ au sein de son parti, l’Alliance pour la République, rapporte le même journal en citant des proches de Macky Sall.
Dans une interview publiée par Sud Quotidien, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, une ex-alliée politique de Macky Sall, a fait part de son intime conviction que ‘’le président Macky Sall n’a pas envie de fixer la date de l’élection parce qu’il ne veut pas faire une passation de service avec son successeur’’.
De nombreux quotidiens, dont L’As, reviennent sur le rassemblement tenu ce week-end à Dakar par le Front pour la défense de la démocratie, en vue de la tenue de la présidentielle avant le 2 avril prochain.
Les organisateurs étaient bien partis ‘’pour réussir une belle manifestation. Sauf qu’une scène de pugilat est venue émailler [ce rassemblement]’’, écrit L’As, selon lequel les partisans des opposants Ousmane Sonko et Khalifa Sall ‘’s’étripent violemment’’.
Une ‘’rude rivalité […] qui risque de disloquer la dynamique de l’opposition, qui cherche à réunir toutes ses forces pour faire face au pouvoir finissant de Macky Sall’’, souligne L’Observateur, Vox Populi rapportant, concernant le même sujet, que les altercations entre les deux camps ‘’ont poussé les forces de défense et de sécurité à disperser la foule par des tirs de gaz lacrymogènes’’.
‘’Les sauvageons de l’opposition gâchent la manif’’, titre L’Info, Tribune notant : ‘’Une opposition qui se déchire face à Macky Sall, qui consolide son jeu’’. ‘’Des mots aux projectiles’’, ‘’Taxawu et Pastef ravivent le feu de la violence’’, écrit WalfQuotidien en parlant de la rivalité entre partisans de Khalifa Sall (Taxawu) et ceux d’Ousmane Sonko (Pastef).
Le Soleil, loin de tous ces sujets, revient sur le Forum des pays exportateurs de gaz, auquel Macky Sall a participé à Alger. ‘’Le Sénégal explicite sa stratégie’’, affiche le journal, avant de citer des déclarations du chef de l’État lors de cette rencontre au cours de laquelle il a plaidé ‘’pour une juste rémunération du gaz et une transition énergétique juste et équitable’’.