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23 mai 2025
LA PISTE TURQUE S’OUVRE A SADIO MANE
En difficulté en Arabie Saoudite, Sadio Mané pourrait envisager un retour en Europe pour répondre à l’intérêt exprimé par Galatasaray. D’après les informations rapportées par le média Turk Scout, le club turc souhaite renforcer son équipe.
En difficulté en Arabie Saoudite, Sadio Mané pourrait envisager un retour en Europe pour répondre à l’intérêt exprimé par Galatasaray. D’après les informations rapportées par le média Turk Scout, le club turc souhaite renforcer son équipe. Cette éventualité est aujourd’hui créditée par les tensions récentes entre l’attaquant des Lions et son entraîneur Luis Castro. Mais aussi des critiques notées de plus en plus sur ses prestations depuis le retour de la CAN avec son club Al-Nassr. Reste à savoir si l’international sénégalais est prêt pour sauter le pas en renonçant à son considérable salaire en Arabie-Saoudite et retrouver les terrains européens.
Sadio Mané pourrait envisager un retour en Europe et répondre à l’intérêt exprimé par Galatasaray qui voit en l’attaquant des Lions du Sénégal une solution pour renforcer son équipe. Selon les informations de ScouTurk, le club de Turquie envisage sérieusement d’incorporer l’international sénégalais lors du prochain mercato estival. Transféré en début de saison à Al-Nassr en Arabie saoudite en provenance du Bayern Munich, Sadio Mané n’a pas eu trop de mal à prendre ses marques aussi bien en championnat avec des débuts convaincants dans la Ligue saoudienne. Il confirmait cette forme lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations où il a délivré trois passes décisives et marqué un but en quatre matchs.
Force est cependant de constater que depuis son retour en Côte d’Ivoire, l’international sénégalais Sadio Mané est sous les feux des critiques. Il a même été écarté par son entraîneur Luis Castro lors de la Ligue des Champions asiatique. Cette décision avait suscité la controverse et largement commentée par la presse locale. Muet lors des trois derniers matchs de son équipe en championnat, Sadio Mané a même commencé à inquiéter certains observateurs qui ne manquent d’ailleurs pas d’évoquer des signes de fléchissement mental et de lassitude physique. Mieux, la presse turque, avance que de premiers échanges entre les représentants du joueur et les responsables du club d’Istanbul auraient déjà été initiés. La même source indique toutefois que les tensions récentes entre Sadio Mané et son entraîneur Luis Castro pourraient changer la donne et influencer la décision du Sénégalais d’envisager un départ dans les mois à venir. La grande équation est de savoir si Sadio Mané sera prêt à renoncer à son salaire considérable au Royaume saoudien pour retrouver les terrains européens.
LE CLOUD, UNE TECHNOLOGIE SUGGEREE AUX ENTREPRISES
Sécurisation et accessibilité des données, l’utilisation du Cloud offre de nombreux avantages pour les entreprises
Le Cloud est une technologie qui permet, à travers des data center, d’accéder à ses données à travers un navigateur et à travers plusieurs supports comme le téléphone smartphone et l’ordinateur. Aujourd’hui, l’utilisation du Cloud offre de nombreux avantages pour les entreprises. En effet, le Cloud permet une haute disponibilité des applications de manière plus sécurisée, avec un coût moins élevés.
L’utilisation du Cloud constitue un réel atout pour les particuliers, les entreprises et les administrations dans un contexte où les centres de données se multiplient dans notre pays. Aussi bien du côté de l’Etat que des opérateurs privés de téléphonie, l’intérêt de mettre en place ces infrastructures de dernière génération ne cessent de croître. «Aujourd’hui, grâce au Cloud, on peut dire que l’entreprise est spécialisée dans son métier. Toutes les parties, infrastructure, sécurité et haute disponibilité des données, sont transférées au niveau de l’hébergement. Du coup, l’utilisateur final a juste besoin de navigateur internet pour accéder à ses données. Et ce qui est intéressant avec le Cloud, c’est que l’utilisateur peut y accéder en déplacement. Donc, que je sois chez moi, au bureau ou en voyage, cela reste fluide et j’ai la possibilité de me connecter sur mon système et de pouvoir travailler comme si j’étais au bureau», explique Alhassane Sow, directeur général de Hpc, une société spécialisée dans la mise en place de solutions de gestion.
Aujourd’hui les entreprises devraient aller vers le Cloud, pour des raisons d’accessibilité et de sécurité. «A tout moment, on peut accéder aux données qui sont stockées et à n’importe quel endroit. Cette accessibilité des données à temps réel est une des raisons pour aller vers le Cloud. Aujourd’hui la sécurité est aussi un élément important pour toute entreprise. En termes de perte de données, le Cloud est moins contraignant», indique Samba Sow, responsable du service technique de Hcp. Selon lui, avec le Cloud, le coût est également moins élevé.
LES OPERATEURS PRIVES STOCKEURS RECLAMENT 2 MILLIARDS A LA SONACOS
Ziguinchor, le spectre des bons impayés hante le sommeil des acteurs de la campagne arachidière - Languis de rester deux mois sans être payés, les Opérateurs privés stockeurs (Ops) de la zone sud sonnent la «révolte».
Languis de rester deux mois sans être payés, les Opérateurs privés stockeurs (Ops) de la zone sud sonnent la «révolte». Ils réclament deux (2) milliards de francs Cfa de de factures impayées à la Sonacos.
Les Opérateurs privés stockeurs (Ops) de la zone sud réclament deux (2) milliards de francs Cfa de de factures impayées à la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos). Mobilisés avant-hier devant l’usine de la Sonacos de Ziguinchor, ils ont élevé la voix pour exprimer toute leur colère. «Voilà deux mois que la Sonacos traîne avec cette facture de deux (2) milliards de francs Cfa. Nous ne pouvons accepter une telle situation qui non seulement nous porte préjudice mais freine toutes nos activités de d’achat de graines dans les campagnes», déclare Assane Mbaye, vice-président national des Ops en transport qui déplore le mutisme des responsables de la Sonacos. «Nous ne pouvons même plus regarder les paysans qui nous ont légué ces graines d’arachide. Ils nous mettent la pression pour recouvrer leur argent. Nous sommes aussi sous la pression des banques qui nous ont octroyé des prêts pour cette campagne», martèle l’opérateur privé stockeur.
Mobilisés devant l’usine Sonacos, ils ont fait savoir qu’ils vont suspendre toutes activités de collecte de graines d’arachide. «Nous allons arrêter tout processus de collecte jusqu’à paiement de notre argent. Vous voyez bien que devant la Sonacos, ce matin (avant-hier lundi, ndlr), il n’y a pas l’ombre de camions chargés de graines», fait constater M. Mbaye qui évoque la particularité de la zone sud par rapport à cette campagne. «Ici, dans la région, il n’y a que la Sonacos comme usine qui peut acheter les graines, comparé à d’autres zones comme Diourbel, Kaolack où les opérateurs ont le choix entre plusieurs usines…», souligne l’acteur de la filière arachidière. Ces Ops n’excluent pas également de priver la Sonacos de noix d’anacarde, lors de la campagne de commercialisation des noix d’anacarde.
LES COMMERCES OUVERTS, LES CLIENTS RARES !
Faible suivi de l’appel a une journée ville-morte de la plateforme «Aar Sunu Election», Sud Quotidien a fait un tour dans la capitale
L’appel de la plateforme « Aar Sunu Election » qui signifie littéralement « Protéger Notre Election » pour une journée dénommée ‘’villes mortes’’ sur toute l’étendue du territoire national hier, mardi 27 février, en guise de protestation contre la confiscation de la volonté populaire n’a pas été suivi par les concitoyens pour diverses raisons. Sud Quotidien a fait un tour dans la capitale sénégalaise. Reportage !
Dans la capitale Sénégalaise (Dakar), tout marche comme si de rien n’était en cette journée de mardi 27 février 2024. Dans cette ville à forte vitalité économique, le secteur des transports, l’un des moteurs déterminants du développement social et économique mais également et surtout signe de mobilité et de commerce est au rythme plus ou moins habituel.
Du rond-point Terminus Liberté 5 en passant par les allées Ababacar Sy, rondpoint Jet d’Eau, avenue Bourguiba, avenue Cheikh Anta Diop, avenue Blaise Diagne, marché Sandaga, avenue André Peytavin, avenue Georges Pompidou, connue sous l’appellation « Ponty », Place de l’indépendance, Boulevard de la République, Corniche, le transport est au rendez-vous. Boutiques, magasins, vendeurs à la sauvette guettent le moindre client. Le dispositif sécuritaire connu ces dernières semaines est allégé, à part quelques ronds-points de la capitale Sénégalaise où les gendarmes règnent en main de maitre avec leur dispositif.
Au centre-ville, comme d’habitude, trouver un lieu où se garer est un chemin de croix. Sur les lieux, les commerces sont au rendez-vous-même si les commerçants disent attendre désespérément les clients qui arrivent au compte-goutte. Modou Fall, vendeur à la sauvette de sous-vêtements sur l’avenue André Peytavin n’épouse pas cet appel à une ville morte de « Aar Sunu Election », même si par ailleurs, il dit comprendre le sens de la lutte. «Nous sommes des jeunes qui ne comptent que sur ce commerce pour assurer notre quotidien. Ça fait si longtemps que le pays est méconnaissable. Ceux qui nous gouvernent n’ont aucune conscience de la souffrance de leurs administrés. Donc, nous ne raterons aucune occasion d’accalmie pour trouver notre gagne-pain ». Mme Diagne, gérante d’agence de transfert d’argent au marché Sandaga, lui emboite le pas. « Il y a si longtemps que l’économie sénégalaise majoritairement informelle croule sous le poids des désidératas des politiques. Donc, demander aux gorgorlous (les débrouillards ou les dégourdis) que nous sommes de respecter ce mot d’ordre est chose très pénible », a-t-elle expliqué. Même son de cloche non loin de Mme Diagne, un vendeur de vêtements d’art, répondant au nom de Bacary Fabouré se confie. « C’est, ce matin (hier) que j’ai appris que la plateforme ‘’Aar Sunu Election’’ a invité les acteurs de la vie socioéconomique à observer la journée ‘’ville morte’’. Ceci, en signe de protestation contre la confiscation de la volonté populaire. Mais, en tant que employé, il m’est difficile de le respecter, même si par ailleurs cela a du sens ».
Sur l’avenue Ponty, Place de l’indépendance, et dans bien d’autres lieux du centre-ville et dans les quartiers, l’activité économique s’effectue sans couac. Les commerces sont ouverts et le seul hic reste la clientèle. Mouhamed Abdoulaye Aidara, vendeur de vêtements à Colobane rencontre sa journée. « Le pays doit remédier rapidement à cette situation. Depuis les derniers événements, l’argent est devenu rare. A Colobane, les boutiques sont ouvertes mais les clients viennent au compte-goutte. Si ça perdure, il n’est pas à craindre de voir certains commerçants fermer boutique parce qu’ils n’arriveront pas à payer les cantines trop chères », s’est-il ainsi plaint. Bref, la ville reprend vie malgré la journée « ville morte » mais la vitalité économique n’est pas encore rendez-vous.
KEEMTAAN GI - LE TEMPS DU DEGEL
Bon comme il est possible de se contenter de peu. Contentons-nous de ce que Macky Sall et ses dialogueurs ont pu nous mettre sous la langue pour deux jours de dialogue. Macky Sall a réussi vraiment à dérouler son agenda politique. En plaçant deux de ses hommes de confiance à la tête de deux commissions (les ministres Ismaïla Madior Fall et Me Sidiki Kaba), le chef de l’Etat a réussi à apaiser tous puisque les 16 candidats retenus par le Conseil constitutionnel vont s’aligner sur le départ du 02 juin. D’autres recalés du genre Karim Wade, Alioune Sarr, Cheikh Tidiane Gadio… pourront être remis en salle après réexamen de leurs dossiers de parrainage. Bon pour Ousmane Sonko, le tailleur-diplomate en chef dit que ses affaires avec Adji Sarr et Mbaye Mbaye Niang, bokoussi. La Société civile va pouvoir garder le filon du suivi électoral. Alors Ousmane Sonko va rester en prison et suivre depuis le Cap Manuel les débats du 02. Mais que non on oublie que l’amnistie va lui donner sa part de liberté. Tout comme son candidat Bassirou Diomaye Faye. Tout le monde est content et tout se passe dans le meilleur des Sénégal possible. Macky Sall va garder le poste jusqu’en fin juin et mieux encore jusqu’en juillet avec de prendre ses clics et clacs pour glaner le titre d’ancien président de la République. Et vous vous rendrez compte dans quelques temps, on sentira que les 16 qui n’avaient qu’une seule préoccupation, c’est qu’on ne leur dit pas qu’ils vont tout refaire à zéro, vont se ramollir tout doucement jusqu’à s’éloigner de AAR SUNU Election puisqu’élection aura lieu le 02 juin. Le temps du dégel est arrivé. Ce pays nak en a vraiment besoin pour ranimer notre économie en veilleuse et surtout que tout l’école s’aplatisse aussi. KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY SALL REÇOIT LES ETUDIANTS ST-LOUISIENS
Une audience qui a failli nous échapper, c’est celle des étudiants st-louis au Palais de la République. Qu’étaient venus faire ces éternels râleurs au Palais de l’avenue Senghor ? Tout ce que l’on sait, c’est que la coordination des étudiants stlouisiens a eu une audience chaleureuse avec le président Macky. Selon nos antennes braquées au Palais, dès le début de l’audience, le chef de l’Etat a fait observer une minute de silence en mémoire des étudiants Alpha Yoro Tounkara et Prosper Senghor décédés récemment lors de manifestations à l’université Gaston Berger de St-louis. Les échanges ont abouti à un consensus sur la nécessité d’éviter la violence pour apaiser l’espace universitaire et prendre en charge les préoccupations d’ordre pédagogique et social qui se posent au sein de l’université Gaston Berger. Très attristé, le président Sall a encore présenté ses condoléances et a décidé d’accompagner les familles des victimes pour les soutenir dans ces épreuves difficiles.
DIALOGUE NATIONAL LE DERNIER « DOOR MARTEAU »!
Les uns sont des candidats fantômes dits « spoliés », représentants syndicaux, industriels ruinés, hommes d’affaires fauchés, anciens ministres ratés ; les autres des chefs « religieux » et « couturiers » paumés pardon coutumiers, chanteurs errants, chefs de villages dépeuplés et autres activistes de la République. Avant-hier, les uns se sont invités au Dialogue national de gré ou de force là où certains ont été officiellement invités. Bref, ils se sont tous rués vers Diamniandio où le président Macky Sall avait le peuple à un Dialogue national. Pour « Le Témoin », ce Dialogue constituait la dernière et unique dernière tribune des adeptes du « Doormarteau ». Autrement dit, ces drôles de personnages ou affairistes qui s’activent dans le chantage, le racket et le trafic d’influence. Une source protocolaire contactée par « Le Témoin » confie que la plupart des marabouts, notables, candidats dits « spoliés » sont venus avec des enveloppes et autres bouts de papier portant une demande d’audience ou une misérable demande du « soukeurou koor » par anticipation et destinés au président Macky Sall. Et de nombreuses mains influentes servant de postiers ont été sollicitées pour acheminer les « marteaux » voire courriers à destination. Si des candidats fantômes sont unanimes que l’argent joue un rôle très important en matière de Dialogue d’Etat, les politologues confirment que le « Door marteau » occupe aussi une place prépondérante dans une assemblée présidée par Macky Sall. Et surtout quand il s’agit d’une dernière assemblée populaire favorable au « Door marteau ».
THIERNO ALASSANE SALL «LES «DIALOGUEURS» ONT LIVRE A 100 % LA COMMANDE DE MACKY SALL»
Thierno Alassane Sall est vraiment dépité du dialogue de Diamnadio. Le Président du parti La République des Valeurs/Réewum Ngor et candidat retenu à la présidentielle dénonce ce qu’il appelle de « haute trahison ». Selon lui, le « Conseil constitutionnel du Sénégal ne peut que persister et signer, que fixer l’élection présidentielle après le 2 avril est anticonstitutionnel ». « Un premier tour de l’élection présidentielle le 2 juin, une prolongation du mandat de Macky Sall jusqu’au mois de juillet au moins, dans l’hypothèse d’un second tour sans contestation ; une tentative de réintégration de certains candidats écartés par le Conseil Constitutionnel, dont un parjure récidiviste », a-t-il fustigé. L’ancien ministre de l’Énergie s’indigne : « triste pays où un parjure a pour avocat le Président de la République et ses obligés », déplore TAS, soulignant que : « Macky Sall et ses complices oublient juste un «détail» :si tous les partis politiques du Sénégal, l’ensemble de la société civile, les candidats officiels ou recalés, se mettaient d’accord, leur consensus ne saurait prévaloir sur la Constitution ». Le candidat à la présidentielle de souligner : « son Assemblée sélectionnée de Diamniadio a moins de légitimité que l’Assemblée nationale du Sénégal. Et on sait la décision irrévocable du Conseil constitutionnel sur le «consensus» de l’Assemblée nationale visant à violer la Constitution et à reporter l’élection présidentielle ». Le Président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor de dire : « Il y a de la haute trahison dans l’air, Macky Sall persistant à piétiner la Constitution. Le Conseil constitutionnel du Sénégal ne peut que persister et signer, que fixer l’élection présidentielle après le 2 avril est anticonstitutionnel. Sauf à se renier ».
AMNISTIE LE FORUM CIVIL DENONCE « UNE VOLONTE MANIFESTE D’ENSEVELIR LA VERITE »
Une loi d’amnistie de faits survenus entre 2021 et 2024, voilà une idée qui déplait clairement au Forum Civil. En effet, le Président Macky Sall, confirmant un débat en cours depuis quelques semaines maintenant, a annoncé ce lundi lors de l’ouverture du dialogue national, la volonté du gouvernement d’adopter dès ce mercredi en Conseil des Ministres un projet de loi visant à faire voter une loi d’amnistie générale sur des faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. A travers une déclaration dont copie nous est parvenue, la section sénégalaise de Transparency International considère ce projet de loi comme « une volonté manifeste d’ensevelir la vérité ». Le Forum Civil appelle le Gouvernement et la Justice du Sénégal à situer d’abord les responsabilités, socle indispensable à ses yeux d’une réconciliation nationale véritable. C’est pourquoi sans tergiverser, Abdoul Maliky Bousso, au nom du bureau exécutif de l’organisation, appelle le Gouvernement et la Justice du Sénégal à situer d’abord les responsabilités, « socle indispensable d’une réconciliation nationale véritable ». « Le Forum Civil rappelle que l’impact d’une réconciliation nationale durable et consensuelle doit reposer sur la vérité et la justice. Une réconciliation préfabriquée ou arrangée même revêtue du voile de la légalité ne générera que de la haine, du ressentiment, de l’incompréhension gros de risques pour l’unité nationale », mentionne- t- on à travers la déclaration. Pour Birahime Seck et compagnie, les Sénégalais ont besoin de connaître la vérité, en situant les responsabilités sur les atrocités que des citoyens ont subies durant les événements survenus entre 2021 et 2024.
154 MIGRANTS CLANDESTINS INTERCEPTES
Par La Marine Malgré un temps peu clément d’un froid et du vent, 154 migrants clandestins se sont essayés à défier les mers pour rejoindre les rives européennes. L’expédition risquée a été heureusement stoppée par la Marine nationale à travers son patrouilleur de haute mer ‘Le Walo » ce lundi ”Le 26 février 2024, le patrouilleur de haute mer Walo a intercepté, à 30 km au sud de Dakar, une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière. Au total, 154 migrants, dont 5 femmes et un mineur, ont été secourus et remis aux services compétents de l’Etat’’, indique la Marine, sur son compte X (ex-Twitter).
11 DETENUS POLITIQUES LIBERES A ZIGUINCHOR
A Ziguinchor, 11 détenus politiques ont été libérés dans la nuit du lundi au mardi. Arrêtés et mis en prison pour la plupart depuis les événements de juin-juillet 2023, 11 détenus dits politiques ont été libérés, dont l’activiste Tom Mbodj entre lundi et mardi, selon la cellule de communication de l’ex parti Pastef. Lemaire de Diacounda, Amadou Sané, affilié à l’ex-Pastef, a bénéficié d’une liberté provisoire. Ces libérations sont survenues dans un contexte où 29 personnes étaient détenues à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor. Pour rappel, Le Président Macky Sall a annoncé une loi d’amnistie qui couvrira les événements survenus entre 2021 et 2024. Dans le cadre de cette démarche, il a exprimé son intention de soumettre le projet de loi d’amnistie dès ce mercredi en Conseil des ministres marquant une étape significative vers la réconciliation et la pacification de l’espace politique sénégalais.
DECES DE EL HADJI ALE NIANG, LA “VOIX” DE BAMBEY
Le président des communicateurs traditionnels de Bambey (centre), El Hadji Alé Niang, est décédé, mardi, à Dakar, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS des proches du défunt. “Pa Alé”, comme il était affectueusement appelé par les habitants de Bambey, était un acteur culturel d’envergure qui a servi pendant de longues années l’administration territoriale. Il a travaillé trente-sept ans à la préfecture de Bambey, comme un commis. Il a occupé les postes de chef du bureau électoral, avant de servir comme comptable et chef de protocole du préfet successivement. “En plus d’être un vaillant agent de l’administration, El Hadji Alé Niang a été un acteur culturel et un promoteur de la culture. Il a tout donné à Bambey qu’il a tant aimé”, a témoigné le journaliste local Malick Ciré Sy. Il a rappelé que le défunt avait vu le jour à Gossas, une commune de la région de Fatick, voisine de celle de Diourbel dont dépend Bambey. ElHadji Alé Niang fut danseur, metteur en scène, chorégraphe et acteur du cinéma, “un passionné de la culture”, selon Malick Ciré Sy. “C’est pourquoi je l’ai surnommé la pieuvre culturelle du Baol”, a-t-il ajouté. Le défunt, dont l’amour pour la culture l’a conduit à jouer dans “Guelwaar”, film de Sembène Ousmane, est l’auteur d’un livre intitulé “Aperçu historique sur le Baol, le Cayor et le Sine”.
JOURNEE VILLE-MORTE UNE AMBIANCE HABITUELLE AU MARCHE CENTRAL DE DIOURBEL
La journée ville-morte décrétée par ‘’Aar Sunu election’’ (Protéger notre élection), une plateforme d’organisations de la société civile réclamant le respect du calendrier électoral, n’a pas été suivie à Diourbel (centre), où l’activité économique fonctionne normalement, a constaté l’APS. Au marché Ndoumbé Diop de Diourbel, règne une ambiance habituelle. Tous les lieux de commerce fonctionnent, commerçants et clients vaquant à leurs occupations. C’est à croire qu’ils n’étaient même pas au courant de l’appel à la journée ville-morte et à la grève générale lancé parla plateforme ”Aar Sunu election” pour demander le respect du calendrier électoral. Trouvé sur son lieu d’activité, Aliou Faye commerçant dit ne pas être au courant d’un tel appel. “Vous savez les temps sont durs et nous n’avons que notre commerce pour subvenir à nos besoins. Observer une journée sans travail pour des raisons politiques n’est pas une bonne solution à mon avis” a-t-il déclaré à l’APS. A l’entrée du marché, les menuisiers sont à fond sur leur travail. Ils font savoir qu’ils n’étaient pas au courant de la grève générale et de la journée ville-morte. Contrairement aux autres secteurs d’activité, le système scolaire est paralysé. Les enseignements sont à l’arrêt dans la quasi-totalité des établissements scolaires du moyen secondaire. De son côté, le secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems) de Diourbel, Modou Thiam a confirmé que le mot d’ordre a été bien suivi à Diourbel, en citant les informations émanant de différents responsables syndicaux.