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25 mai 2025
ENJEUX AUTOUR D’UNE LIBERATION
Campagne de Diomaye, éligibilité de Sonko - Comme une tragédie grecque! Entre suspense, mystère et quiproquos, cette échéance présidentielle n’a pas fini de révéler ses surprises.
L’annulation du report de la Présidentielle va assurément rebattre les cartes dans cette âpre lutte pour le pouvoir. Notamment du côté du parti dissous, principale force de l’opposition, c’est une aubaine pour le candidat Diomaye Faye, déjà en lice. Par contre, si l’élection n’est pas tenue sur la base de la décision des sept «sages», un retour de Sonko sur la scène, va sans doute casser le schéma qui se profile à l’horizon.
Comme une tragédie grecque! Entre suspense, mystère et quiproquos, cette échéance présidentielle n’a pas fini de révéler ses surprises. Après son spectaculaire report le 3 février, ses péripéties et contrecoups, puis la décision du Conseil constitutionnel chamboulant l’agenda précédent, on peut s’attendre à tout. Comme le fait de voir Bassirou Diomaye Faye, candidat en détention, élargi. Une hypothèse plus que plausible dans ce contexte marqué par une vague de libérations de ses camarades militants que son parti qualifiait de «détenus politiques». Le Président Macky Sall, qui s’inscrit dans une dynamique «d’apaisement de l’espace» politique, ira-t-il jusqu’au bout de sa logique pour le faire sortir de sa cellule de la prison de Sébikotane ? C’est pourtant une épine au pied pour lui, alors qu’il y avait un vide juridique pour qu’un candidat à la Présidentielle en prison puisse battre campagne et enregistrer son temps d’antenne. Le message à la Nation sur le report a d’ailleurs gâché cette curiosité puisque Diomaye Faye devait passer à la Rts quelques heures plus tôt. On ne saura jamais ce qu’allait faire le Cnra ! Mais comment réussir une décrispation politique en vue d’engager des concertations pendant que deux Vip politiques croupissent dans des geôles ? Seulement, du point de vue du poids électoral et de la popularité dont jouit sa formation politique, le laisser battre campagne au milieu des foules reviendrait à lui baliser la route du Palais. Et au détriment du candidat du pouvoir.
A un pas de retrouver son éligibilité, Sonko voit sa candidature reportée
Les tractations en vue d’un dialogue et le projet d’amnistie comme cerise sur le gâteau- qui serait abandonné- étaient partis pour remettre Sonko dans le jeu. Et le report aurait permis une reprise totale du processus électoral. En ce moment-là, si le maire de Ziguinchor était rétabli dans son éligibilité, il serait donc à «sa» place, celle de Diomaye. Mais, qu’on le dise ou pas, même si «Diomaye mooy Sonko», cette annulation du report… reporte la candidature du leader de l’exPastef. Amnistie ou pas, le sort de Sonko est manifestement joué au regard du maintien de la liste des 20 candidats retenus. Même libéré et rétabli par le dialogue, la star du Cap Manuel ne peut être candidat pour cette élection présidentielle. Il reste à voir ce que donneront les «consultations»- ou dialogue ?- annoncés par le chef de l’Etat, qui prend acte de l’annulation du report, pour l’organisation d’une élection présidentielle «dans les meilleurs délais».
KATY LENA POSE UN REGARD CINEMATOGRAPHIQUE SUR CETTE MONNAIE
Ses films mettent à l’écran une Afrique contemporaine, les relations qu’elle entretient avec l’histoire, la mémoire, les héritages. Katy Léna Ndiaye qui vit entre Dakar et Bruxelles a présenté «L’argent, la liberté, une histoire du franc CFA».
Bés Bi le Jour |
Adama Aïdara KANTE |
Publication 17/02/2024
Elle est cinéaste, documentariste. Ses films mettent à l’écran une Afrique contemporaine, les relations qu’elle entretient avec l’histoire, la mémoire, les héritages. Katy Léna Ndiaye qui vit entre Dakar et Bruxelles a présenté son dernier documentaire, «L’argent, la liberté, une histoire du franc CFA».
Son dernier film est consacré au franc CFA, une monnaie héritée du système colonial français et qui est toujours en circulation dans une douzaine de pays africains. Katy Léna Ndiaye, dans «L’argent, la liberté, une histoire du franc CFA», propose un voyage à travers l’histoire du continent, de la fin du XIXe siècle à nos jours. Cette monnaie est un puissant symbole de pouvoir et de domination qui est une expression de la souveraineté économique, culturelle, politique. Entre déconstruction du récit classique et extraits d’archives, des économistes, politiques, journalistes, artistes et simples citoyens, discutent avec la réalisatrice, apportant ainsi un regard historique, des éclairages économiques.
L’économiste, Felwine Sarr estime dans ce récit qu’il y a eu une amnésie politique lors des indépendances alors que le vide a été créé par les colons, ce qui fait que «l’empire colonial a disparu mais le système est resté». Lui emboitant le pas, l’historien et homme politique, Abdoulaye Bathily, indique que «c’est un legs historique, un héritage empoisonné». Bon nombre de protagonistes estiment que la monnaie, taillée pour la colonisation, ne saurait développer un pays. «Les fondements et les finalités du franc Cfa restent coloniaux malgré le semblant d’appartenance aux pays».
Katy Léna Ndiaye souligne que l’idée du film, sorti en 2022, est née d’un entretien qu’elle a fait avec un économiste camerounais, Thierry Amougou. «Il me dit que la question du franc Cfa est une interrogation sérieuse, mais n’est jamais prise en compte par nos politiques. Cela m’a intriguée, et partant de cette phrase, je me suis questionnée sur cette monnaie. (…)», a expliqué la réalisatrice. Ce travail, selon elle, lui a pris 7 longues années. Elle ajoute : «Ce documentaire est la somme d’une recherche d’archives, au niveau des personnages protagonistes du film, des économistes, banquiers, journalistes, politiques, historiens, essayistes, qui, eux, sont dans le débat du franc Cfa. Ce film, poursuit la réalisatrice, est dédié aux plus jeunes. Ce n’est pas 1945. C’est une remontée de cette histoire longue du franc Cfa adossé à l’histoire de la traite négrière et au-delà… Cette histoire est narrée comme une fable : ‘’Lébone !…».
LE PNEU AU SECOURS DE L’ENVIRONNEMENT
Réutiliser ou recycler les pneus abandonnés dans l’environnement est l’objectif que s’est fixée l’entreprise «Pneu art Sisko-souma» pour contribuer à la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique.
Réutiliser ou recycler les pneus abandonnés dans l’environnement est l’objectif que s’est fixée l’entreprise «Pneu art Sisko-souma» pour contribuer à la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique. L’initiative lancée pendant le Covid, par trois jeunes de la commune de Dieuppeul-Derklè, fait face au manque de soutien pour créer une économie circulaire autour du recyclage de pneus.
Le pneu constitue la cible privilégiée des manifestants pour intensifier leurs actions lors des émeutes. En ces temps sombres, les traces de pneus brûlés sont visibles sur toutes les rues et ruelles dakaroises, ouvrageant leurs spectres sur le sol. Cette poudre est un carbone noir qui est principalement utilisé pour renforcer les pneus. Selon des études, il contient des particules qui polluent l’air, l’eau et les sols. Ses composants sont toxiques et constituent un problème de santé publique. Les pneus participent au réchauffement climatique par les émissions de gaz à effet de serre. Pour remédier à ce fléau, trois jeunes ont décidé de lancer en 2019 «Pneu art Sisko-Souma» une entreprise de recyclage de pneus, dans un coin niché entre la commune de Derklé et le terrain de Castor. Mamadou, Abdoulaye et Moustapha, tous la quarantaine sonnée, ont commencé avec l’initiative «Set Setal». «Nous habitons dans ce quartier, mais on a constaté que tout le long de la façade du mur du terrain était transformé en dépotoir. Et les gens sont souvent victimes d’agressions. Vu le laxisme de la mairie, on a décidé de tout nettoyer, ensuite paver avec nos propres moyens. Abdoulaye, un plasticien, a donné l’idée d’embellir tout l’espace avec des pneus», a confié Mamadou, un menuisier converti en recycleur. Ils ont alors aménagé la façade avec des chaises, des fauteuils, des motos, des pots de fleur, des matériaux artistiques…
L’endroit est devenu un lieu d’attraction pour les élèves de l’école Khadimou Rassoul pendant les heures de pause. Il est 10 heures, on voit les élèves se presser pour venir s’asseoir confortablement sur un fauteuil, un tabouret… en pneu. Les efforts de ces recycleurs sont souvent chahutés par les camions frigorifiques qui viennent se garer en face de leur site bien aménagé, empêchant l’accès. «Ces camionnettes nous démotivent car elles détruisent tout le temps l’espace qu’on a aménagé et la mairie ne fait rien. Elle se contente juste des taxes que l’entreprise lui verse et se soucie peu de l’environnement qui doit être préservé», déplore Mamadou.
«Manque de soutien pour faire face au pneu»
L’entreprise «Pneu art Sisko-Souma» a volé de ses propres ailes . Ces jeunes ont réalisé des œuvres recyclées dans les jardins de l’hôpital Fann et de Dalal Jam, mais aussi au môle 10 du Port de Dakar. A l’ère ou les problèmes environnementaux sont au cœur des préoccupations, ces jeunes recycleurs ne bénéficient d’aucun accompagnement pour créer une économie circulaire autour du pneu. «On se débrouille avec les moyens du bord. On n’a pas assez de moyens pour collecter les pneus qui sont éparpillés dans l’environnement. Le pneu seul ne suffit pas. Il nous faut d’autres produits qui concourent à la confection. On ne reçoit pas de commandes pour booster notre activité. D’ailleurs, on avait perdu une somme de 5 millions dans un marché qu’on a effectué au Port», a listé Abdoulaye. La lutte contre le réchauffement climatique nécessite la mobilisation de tous les secteurs de l’économie, y compris ceux qui donnent une seconde vie au pneu abandonné. Les défis et les impacts environnementaux soulignent l’importance d’accorder de l’importance au recyclage de pneus.
LE SENEGAL CHUTE D’ENTREE…
L e Sénégal a raté son entrée en lice à la Coupe du monde de Beach soccer en s’inclinant hier, vendredi 16 février, face à la Biélorussie (6- 4).
Le Sénégal a raté son entrée à la Coupe du monde de Beach soccer qui se qui se déroule aux Emirats arabes unis, du 15 au 25 février. Les Lions se sont inclinés hier, vendredi 16 février face à Biélorussie (4-6) pour le compte de la première journée du groupe C. Les champions d’Afrique en titre disputent leur deuxième match demain dimanche 18 février contre la Colombie.
L e Sénégal a raté son entrée en lice à la Coupe du monde de Beach soccer en s’inclinant hier, vendredi 16 février, face à la Biélorussie (6- 4). Menée d'entrée de jeu, la bande à Mandione Diagne (auteur d’un doublé) a attendu la deuxième période pour égaliser. L’équipe sénégalaise s’est véritablement réveillée en fin de match en tentant de revenir au score. Mais le temps restant n’a pas suffi aux Sénégalais pour inverser la situation. Ils finiront par céder face aux coéquipiers de Aleh Hapon (auteur d’un triplé).
Avec cette victoire, la Biélorussie s’empare de la tête du groupe C. Il est suivi par le Japon, favori du groupe C, qui a dominé dans l’autre match du groupe la Colombie (2-3).
Cette défaite place les protégées de Mamadou Diallo (sélectionneur national) à la dernière place et complique la tâche pour la suite de la compétition. Quadruples champions d'Afrique en titre, les Lions devront donc sortir le grand jeu pour rebondir et remonter dans le classement du groupe. Les Lions disputeront demain dimanche 18 février, face à la Colombie. Une deuxième journée qui s’annonce déterminante pour les équipes notamment pour le Sénégal. Un deuxième revers mettrait définitivement fin aux espoirs des demi-finalistes lors de la précédente édition du Mondial dans ce groupe C. A rappeler que l'Egypte, l'autre représentant africain du tournoi a perdu son duel dans la poule A contre les Emirats Arabes, pays hôte (1-2).
Par Khady Sy Ba
SŒUR YOLANDE DIEME, DEUX VOCATIONS EN UNE VIE
Qui suis-je pour présenter une femme au parcours si exceptionnel ? Comment dévoiler devant cette auguste assemblée le parcours d’une parfaite inconnue ? Mais j’ai été rassurée, dès la page de couverture, par les images qui mettent en évidence le titre...
Dakar Harmattan, Sénégal, 2024, préface de Alpha Amadou Sy
C’est avec une grande appréhension que j’ai accepté l’honneur qui m’a été fait de présenter le livre qui nous réunit aujourd’hui, car parler de l’ouvrage équivaut à parler de son auteure, Sœur Yolande Diémé.
Qui suis-je pour présenter une femme au parcours si exceptionnel ? Comment dévoiler devant cette auguste assemblée le parcours d’une parfaite inconnue ? Mais j’ai été rassurée, dès la page de couverture, par les images qui mettent en évidence le titre du roman. Des images très familières, parce que je suis née et j’ai grandi dans l’une des maisons situées derrière l’École Notre Dame de Lourdes, qui était et demeure notre adresse, et où l’on venait s’amuser -le plus souvent en cachette-ou observer la statue de Marie et les pigeons qu’on appelait « pitakhou Mariama ». En outre, beaucoup de personnages cités dans l’ouvrage me sont familiers : Pr Alpha Sy, le Père Giraldo, le Gouverneur Mbagnick Ndiaye. Finalement, Sœur Yolande ne m’est pas si étrangère. Elle est aussi une ancienne élève du Collège Ameth Fall, futur Lycée Ameth Fall.
L’on dit chez nous que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, que la fortune sourit aux audacieux. Sœur Yolande, votre prénom, d’origine grecque, évoque l’aube-première lueur du soleil qui commence à blanchir l’horizon. Votre prénom préfigure votre destin. Vous avez suivi cette voix intérieure qui vous invitait à être au service de Dieu et des humains, notamment des enfants. En a résulté votre double vocation : Sœur de la Présentation de Marie et éducatrice.
La narration à la première personne nous plonge, dès les premières lignes, dans la vie de l’auteure. « Sœur Yolande Diémé est une Joola, fille de la Casamance, née en 1939 d’une famille très nombreuse. Ses parents nés animistes embrasseront le christianisme. »
Ses études l’ont conduite, après le certificat et l’entrée en sixième, à Saint-Louis l’obligeant ainsi à traverser le pays « du sud au nord ». Quatre années passées au collège Ameth Fall lui ont permis de découvrir la vie à l’internat, à côté de la vie en communauté, les différences culturelles, de comparer la simplicité de la vie au village au « raffinement saintlouisien ».
En 1959, après la troisième, Sœur Yolande refusa de revenir à Saint-Louis sous prétexte qu’elle serait envoyée en France. Aussi, décida-t-elle d’être enseignante. Elle ignorait cependant qu’elle avait rendez-vous avec le destin. Recrutée par les Sœurs de la Présentation de Marie de Bignona, elle deviendra vite religieuse. Ce destin va la conduire en France en 1960, malgré la réticence de sa mère. Après tout, une sœur, la famille en comptait déjà. Comme à Saint-Louis, la narratrice sera marquée, en France, par la différence de culture, les habitudes alimentaires, l’individualisme et la rigueur climatique.
De retour après trois ans passés en France, sœur Yolande fut affectée à Élana, un village à côté d’Affignam, non loin de Bignona. Elle prononça ses premiers vœux le 22 août 1963, avec l’aval de ses parents. Elle repartit en France, pour prononcer ses vœux temporaires ; c’est la phase pratique de la vie religieuse basée sur la Constitution avant les vœux perpétuels. Entre temps, Sœur Yolande retourna au pays natal après un voyage mouvementé. Après l’apprentissage, les responsabilités. En 1970, Sœur Yolande retourne à Lyon comme Conseillère Régionale de la Mission Française. En 1975, elle séjourna à Rome pendant un an à la demande de la Supérieure Générale. L’occasion fut mise à profit pour continuer ses études religieuses. En 1979, vingt ans après son séjour en tant que collégienne, le destin ramena Sœur Yolande à Saint-Louis où elle devait prendre les rênes de l’administration de l’École Notre Dame de Lourdes.
Un autre combat commence, des défis à relever. Après l’obstacle culturel du premier séjour, place à l’écueil religieux. C’était l’après indépendance ; la perception des Chrétiens avait bien changé. Il fallait ranger tous les signes d’identification à la religion et se faire discret, sous peine d’essuyer des jets de pierres. Des coups, Sœur Yolande savait en prendre ; mais elle savait aussi en rendre dans les limites du respect. C’est tout le charme de sa personnalité. En attestent ses combats de principe gagnés lors de son premier séjour en France, lors de l’épisode du chien « raciste » à Élana.
À Saint-Louis, l’audace de Sœur Yolande a vite porté ses fruits. Grâce au soutien, un jeudi, de l’Imam Sow, elle put obtenir le respect et la reconnaissance des populations de Sor en seulement deux mois. Les relations entre chrétiens et musulmans étaient pacifiées.
Le succès donnant des ailes, Sœur Yolande convoqua un jeudi encore les parents d’élèves en présence de l’Evêque, pour faire part de sa résolution d’afficher les signes chrétiens et de reprendre les prières dans l’établissement. Ce fut le boycott par les musulmans qui retirèrent les enfants, mais le début d’une ère nouvelle pour l’établissement. Le vœu de Sœur Yolande sera exaucé au bout de deux mois et l’École Notre Dame de Lourdes va vite renaître de ses cendres et se développer. De deux classes en 1979, elle passera à six. La qualité de l’enseignement et la discipline ont fini de convaincre les populations de confession musulmane. En 1985, Sœur Yolande dut retourner à Bignona pour être directrice de l’École de la Présentation de Marie. Elle reviendra à Saint-Louis en 1992, après sept ans d’absence pour des raisons de santé. Mais son séjour ne sera pas de tout repos. Elle se rendra de nouveau en France de 1993 à 1994.
Sœur Yolande avait bien vieilli. Ses enfants de 1979 lui avaient donné de nombreux petits-enfants à éduquer. Mamie devait construire un jardin d’enfants. Mais l’espace faisait défaut. Grâce au partenariat, elle réussit à faire construire douze classes.
Tout travail bien fait mérite reconnaissance. Sœur Yolande sera décorée à Louga par le Président de la République Abdoulaye Wade, sur proposition de son ministère de tutelle. En fin stratège, Sœur Yolande mettra cette décoration à profit pour obtenir un terrain à Boudiouck au nom de sa congrégation avec l’appui des autorités administratives. C’est là-bas que sera érigée l’Institution Présentation de Marie.
Après la reconnaissance humaine, le couronnement divin. La célébration en 2002 du cinquantenaire de l’arrivée des Sœurs en Casamance lui permettra de renouer le contact avec la Supérieure générale, la Révérende Mère Angèle. Ce qui lui valut le financement de son projet d’établissement à 100% par les Sœurs d’Italie et de France.
En 2004, la retraite sonna, mais Sœur Yolande devait respecter une promesse, la contrepartie de la subvention française, et retourner en France pour aider ses sœurs aînées sous le poids de l’âge. Elle fit le vœu d’y rester jusqu’à la fin de ses jours. Entre temps, l’IPM ouvrit ses portes en 2007, sous la direction de la Sœur Jeanne Marie avec 24 classes fonctionnelles.
Le 1er janvier 2012, le destin va ramener Sœur Yolande au Sénégal, un an après le rappel à Dieu de sa sœur aînée. Elle était venue pour trois mois mais c’était sans compter avec la détermination de la Sœur Supérieure Provinciale qui l’a convaincue de rester au bercail. « Ses sœurs avaient besoin de ses cheveux blancs ». C’était elle « l’aînée, le repère ».
On n’enseigne pas seulement ce que l’on sait, on enseigne ce que l’on est, déclarait Jean Jaurès. Sœur Yolande, vous êtes un modèle de rigueur, de sérieux, de persévérance, de citoyenneté active, une éducatrice qui a su imprimer la marque de sa personnalité, de son identité.
Aujourd’hui, du haut de ses quatre-vingt-cinq ans, ayant consacré l’essentiel de sa vie à former des hommes et des âmes, elle reprend son parcours du sud au nord pour nous proposer cet ouvrage de 99 pages et 9 chapitres. Le chiffre 9 est symbole d’achèvement et de réalisation. Vous avez achevé votre ouvrage avec l’évocation de la mort-celle de votre sœur de sang et de votre sœur de congrégation.
Pour nous, c’est un nouveau cycle qui commence après la publication de cette œuvre autobiographique. Vous avez utilisé tous les moyens de transport possible pour accomplir votre sacerdoce. Au tour du public de voyager à travers votre récit de vie. Au tour du roman, produit des cheveux blancs, d’éclairer la vie des plus jeunes pour que continuent à naître d’autres vocations. Que d’autres œuvres suivent ! Puisse l’école continuer à être, comme l’a souhaité Abbé Alex Mbengue, « une pépinière d’hommes [et de femmes] qui contribuent à la santé physique, intellectuelle et morale de leur pays ».
APPEL A LA PRIERE ET A L’HUMILITE
En cette première semaine de Carême, deux prêtres livrent des enseignements sur l’humilité et la prière, pour nous aider à bien vivre notre foi en Dieu qui doit passer respectivement par cette valeur et ce pilier
Denise ZAROUR MEDANG et Yves TENDENG |
Publication 17/02/2024
En cette première semaine de Carême, deux prêtres livrent des enseignements sur l’humilité et la prière, pour nous aider à bien vivre notre foi en Dieu qui doit passer respectivement par cette valeur et ce pilier. Si l’abbé Stéphane Raoul Coly, Vicaire de la Cathédrale de Saint-Louis du Sénégal, rappelle aux fidèles chrétiens leur condition humaine qui appelle à l’humilité, Abbé Rémi Mingou, Vicaire à la Fondation Saint Maurice des Hlm de Dakar, les exhorte à mettre en valeur le pilier de la prière. Enseignements !
ABBE STEPHANE RAOUL COLY SUR L’HUMILITE : «Le jeûne est une révolte intérieure pour prendre sous contrôle notre chair qui nous induit souvent en erreur»
«Avec cette célébration des Cendres, nous entamons les quarante jours de jeunes et de pénitence. Pour entrer en jeûne, on a besoin de revisiter qui nous sommes, ce que nous sommes et ce que nous serons. Les Cendres symbolisent le fondement du Carême et de la conversion. Quand on appliquera ces Cendres sur chacun de nous, cette parole est prononcée : «tu es poussière et tu retourneras poussière». Ceci nous rappelle notre finitude, notre légèreté. La poussière est tellement légère au point qu’elle se laisse entrainée par le vent d’un point à un autre. Nous sommes tirés de cette poussière-là ; ceci dit que nous sommes composés de ce qu’on peut considérer comme moins signifiant, plus malléable et manipulable. Si nous comprenons cela, nous ne pouvons pas prendre des airs de grandeur, de supériorité vis-à-vis de nos frères et sœurs. Nous tirons notre importance dans notre petitesse. Cette eucharistie touche du doigt ce que nous sommes vraiment et nous appelle à l’humilité. Il n’y a pas de différence entre cette poussière qui vient à chaque fois se coller à nos fenêtres, sur nos vitres, sur nos lunettes, et ce qui compose notre corps. Le plus que nous avons, est que nous sommes tous une masse de poussière, un assemblage de cet élément, sur lequel Dieu a infusé son Esprit et a donné vie. C’est cet Esprit qui fait que nous ne sommes pas dispersés comme la poussière qui est à l’épreuve du Vent. L’Esprit contient et retient tout ce qui est poussière en nous pendant que nous sommes en vie et que nous Lui laissons prendre en possession notre corps.
«LE JEUNE… DEVELOPPE EN NOUS LA CAPACITE DE S’OFFRIR A DIEU FACE A N’IMPORTE QUELLE SITUATION»
Toutefois, à la fin de notre vie, de la même manière que la poussière collée à un élément finit par s’envoler, s’effriter ; aussi notre corps composé de cette poussière se détériorera progressivement jusqu’à sa disparition totale. Mais puisque nous ne sommes pas que poussière, notre âme continuera sa vie, du moment où elle est habitée par l’Esprit du Seigneur qui est permanent et incorruptible, inaliénable. Pour mieux vivre notre temps de Jeûne, Il est bon que nous nous rappelions tout cela. Parce que notre mode de vie est basé sur le perfectionnement de notre corps, sur sa beauté extérieure, son éclat (certes il faut en prendre soin). Mais au fond, celui-ci est appelé à disparaitre. Le jeûne est la promotion d’une vie plus intérieure, une prise de conscience de ce que nous sommes vraiment. Une révolte intérieure pour prendre sous contrôle notre chair qui nous induit souvent en erreur. Oui je dis bien une révolte : quand nous pratiquerons les différents exercices du Jeûne comme la privation de nourriture, nous disons à notre corps que c’est nous qui le contrôlons et que désormais nous sommes prêts à le maîtriser, surtout quand il nous rend faible devant une certaine situation. Et ce jeûne est offert à Dieu. Dans le jeûne, nous nous privons du nécessaire pour nous rappeler que Dieu nous est encore plus nécessaire. C’est orienter nos désirs vers Dieu et se concentrer sur notre relation avec Lui, en repoussant tout ce qui est distraction, perdition. Le jeûne, chers frères et sœurs, développe en nous la capacité de s’offrir à Dieu face à n’importe quelle situation. Même la faim ne pourra nous dérober de notre profond amour pour notre Dieu. Alors, malgré les difficultés de la vie, nous garderons toujours notre foi.
«LA MAIN DE DIEU NOUS EST TENDUE DURANT CE CAREME, A NOUS DE S’Y AGRIPPER POUR SORTIR DU GOUFFRE DU PECHE»
Le Carême pour nous, est un temps de «Renouvellement». Le Carême nous offre un temps de retraite. Un temps de ressourcement spirituel. Comme le peuple d’Israël, Dieu nous a libérés de l’esclave auquel nous étions soumis. Il nous faut maintenant marcher résolument vers sa promesse. Dieu ne nous laisse pas avancer seuls, Il nous accompagne. Et la lumière que nous voyons scintiller devant nous est celle du ressuscité. Cette lumière nous encourage et absorbe toute notre fatigue. La main de Dieu nous est tendue durant ce Carême, à nous de s’y agripper pour sortir du gouffre du péché. Le péché fait obstacle à l’alliance que nous avons nouée avec Dieu lors de notre baptême. Il nous éloigne de nos engagements et nous refuse la lumière divine. Mais Dieu, dans sa Miséricorde, vient vers nous et cherche à renouveler cette alliance. Dans le désert de notre Carême, Il pose les nouvelles bases de son alliance. A l’instar de Moïse, Il nous donne des tablettes où Il a écrit ses préceptes. Si nous voulons être renouvelés et vivre sous son ombre, vivons selon ses nouvelles règles qui nous libèrent de toutes emprises du péché. Avec le Christ à nos côté, nous sommes sûrs d’y arriver. Dépouillons-nous de ce qui nous encombre et modelons notre vie de foi sur la parole de Jésus : «convertissez-vous et croyez à l’évangile». Nous ne pouvons pas sortir de ce Temps de Carême sans sentir l’odeur du renouveau. C’est le temps du rapprochement entre Dieu et les hommes. Que le Seigneur Jésus nous accompagne durant ce temps saint de l’Eglise. Qu’Il nous donne le courage et la force de résister au mal et de sortir vainqueur de nos combats. Lui qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !»
ABBE REMI MINGOU, VICAIRE A LA FONDATION SAINT MAURICE DES HLM DE DAKAR : «C’est à chacun de nous, de trouver ces moments d’intimité avec Dieu, car… propice pour cultiver cette rencontre avec Dieu»
«En ce premier vendredi de Carême, temps par excellence de conversion et de renouveau spirituel, je vous exhorte, en ce jour, de mettre en valeur le pilier de la prière à savoir cette intimité avec Dieu dans une attitude d’humilité. Comment prier ? Nous l’avons entendu le Mercredi des Cendres dans la liturgie. Pour prier, retires toi. Prie ton père qui voit dans le secret, il te le rendra. Il est recommandé par l’Eglise, une prière silencieuse, le cœur à cœur avec Dieu dans une attitude d’adoration. Une Prière de louange, Dieu magnifié pour sa bonté. C’est à chacun de nous, de trouver ces moments d’intimité avec Dieu, car ce temps nous est propice pour cultiver cette rencontre avec Dieu. Trouvons des moments propices pour ce cœur à cœur avec Dieu pour louer, adorer celui qui, par amour, à donner sa vie pour nous. Alors que notre prière s’élève comme de l’encens, pour la gloire de Dieu et pour notre sanctification».
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«AAR SUNU ÉLECTION» APPELLE A LA VIGILANCE ET A LA MOBILISATION
En conférence de presse hier, vendredi 16 février 2024, le mouvement citoyen « Aar Sunu Élection » (Protégeons notre élection) a salué la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l'élection présidentielle du 25 février 2025 au 15 décembre
En conférence de presse hier, vendredi 16 février 2024, le mouvement citoyen « Aar Sunu Élection » (Protégeons notre élection) a salué la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l'élection présidentielle du 25 février 2025 au 15 décembre. Composé de différentes composantes de la société civile, le mouvement citoyen s’est dit fier de cette “première victoire” et reste “mobilisé pour accompagner cette décision forte du Conseil constitutionnel”.
“Nous restons debout pour que rendez-vous soit pris avec le peuple sénégalais afin que cette souveraineté qu’on a tenté de lui usurper lui revienne de droit. Et ceci ne sera effectif que le jour du scrutin. Tant qu’on ne nous aura pas dit que l’élection présidentielle se tiendra le 3 ou le 10 mars, nous n’avons pas encore atteint notre objectif”, a déclaré le porte-parole Elimane Kane. Poursuivant ces propos, le président de Legs Africa est revenu sur l'itinéraire de la marche du mouvement prévue aujourd'hui, samedi 17 février. « La marche est prévue aujourd'hui à 11 h, du rond-point Sipres sur la voie de dégagement nord (VDN) au rond-point Liberté 6 ». « Aar Sunu Élection » dit être “tombé d’accord avec l’autorité sur l’axe choisi”. Mais confie M Kane “Nous n’avons pas encore reçu le courrier du préfet, mais nous avons pleine confiance que ce courrier arrivera et qu’il sera positif, qu’il ne va pas interdire cette marche”.
“Il ne faut pas qu’on dorme sur nos lauriers en pensant que tout est réglé”, avertissent les membres. Dans la foulée, ils alertent à propos “d’un piège” que constitueraient les concertations annoncées par Macky Sall. “Le président s’engage à exécuter pleinement la décision du Conseil constitutionnel. Mais, par ailleurs, il annonce qu’il va organiser des concertations pour le faire et c’est ça le piège. Si on s’engage à des concertations non encadrées, on dépasserait la date du 2 avril”, prévient le président de l’ONG 3D.
Selon « Aar Sunu Election », du matériel électoral est sur place : "Nous savons de source sûre que les bulletins sont disponibles et le matériel électoral disponible”. Le mouvement « Aar Sunu élection » a donc proposé les dates du 3 ou 10 mars 2024 pour permettre aux candidats à la Présidentielle de rattraper les jours de campagne perdus et préserver leur droit d’avoir une campagne électorale de 21 jours. Et de réitérer : « Mais du point de vue technique et matériel, le Sénégal est prêt à organiser l’élection ce 25 février »,
LE FLNG DANS LES EAUX SENEGALO-MAURITANIENNES
Le projet Gand Tortue Ahmeyim (Gta), en phase d’exploitation, avance à grand pas. L’Unité flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG) a accosté hier, jeudi 16 février 2024, dans les eaux Sénégalo-mauritaniennes, annonce la Compagnie BP.
Le projet Gand Tortue Ahmeyim (Gta), en phase d’exploitation, avance à grand pas. L’Unité flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG) a accosté hier, jeudi 16 février 2024, dans les eaux Sénégalo-mauritaniennes, annonce la Compagnie BP.
L ’Unité flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG), composante essentielle du projet de Gaz naturel liquéfié (GNL) Grand Tortue Ahmeyim (GTA), est arrivée à «destination à la frontière maritime Sénégalomauritanienne», renseigne un communiqué de la société BP. Ce qui augure de belles perspectives pour ces deux pays riverains qui comptent beaucoup sur les revenus gaziers pour booster le développement durable. Le FLNG GIMI est au cœur du développement de la phase 1 du projet GTA, exploité par BP et ses partenaires, Kosmos Energy, Petrosen et SMH.
Son développement devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL par an. Ce projet innovant devrait produire du GNL pendant plus de 20 ans, permettant ainsi à la Mauritanie et au Sénégal de devenir une importante plateforme du Gaz naturel liquéfié au niveau mondial.
Emil Ismayilov, senior vice-président de BP pour la Mauritanie et le Sénégal, a déclaré : «L’arrivée à bon port du FLNG marque une nouvelle étape pour la phase 1 du projet GTA, et témoigne de l’engagement de notre équipe et de nos partenaires à mener à bien ce projet en toute sécurité. Les personnes impliquées dans le projet ont relevé de nombreux défis y compris la pandémie de Covid-19 pour orchestrer cette véritable prouesse technique. Nous nous concentrons pleinement sur l'achèvement du projet en toute sécurité, et sur l’ouverture d’un nouveau chapitre de l’énergie en Mauritanie et au Sénégal.»
La phase 1 du projet GTA produira du gaz à partir de réservoirs situés en eau profonde (à environ 120 km des côtes), via un système sous-marin et jusqu’à l’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), qui traitera initialement le gaz en éliminant les composants d’hydrocarbure plus lourds. «Le gaz sera ensuite transporté par gazoduc vers le FLNG, situé au niveau de la plateforme de GTA, où il sera refroidi par cryogénie dans les quatre trains de liquéfaction de l’unité flottante, puis stocké avant d’être transféré vers des méthaniers», expliquent les responsables de la compagnie et partenaires. «GIMI peut stocker jusqu’à 125 000 m3 de GNL», précise la source.
Détenu et exploité par Golar LNG, le FLNG GIMI a pris la mer en «novembre 2023, depuis Singapour, et a parcouru 9 000 milles nautiques jusqu’au site», souligne la note. Plus de 36 millions d’heures ont été consacrées à sa construction. Avec des puits situés à des profondeurs d'eau allant jusqu’à 2 850 m, le développement de la phase 1 du projet GTA dispose de l’infrastructure sous-marine la plus profonde d’Afrique. Cet investissement de plusieurs milliards de dollars s’est vu attribuer le statut de Projet national d’importance stratégique par les présidents de la Mauritanie et du Sénégal.
BABACAR GUEYE ET AUTRES TABLENT SUR LE 3 OU 10 MARS
La Synergie des organisations de la société civile pour la sauvegarde de la paix (SOS PAIX) salue la décision du Conseil constitutionnel de maintenir l’élection présidentielle en annulant tous les actes de report pris par le président de la République ...
La Synergie des organisations de la société civile pour la sauvegarde de la paix (SOS PAIX) salue la décision du Conseil constitutionnel de maintenir l’élection présidentielle en annulant tous les actes de report pris par le président de la République et l’Assemblée nationale.
Lors d’une conférence de presse tenue hier, vendredi 16 février, le professeur Babacar Guèye et ses camarades de SOS PAIX qui regroupe 19 organisations de la société civile, demandant la tenue de cette présidentielle dans la limite temporelle de l’expiration du mandat du président de la République, ont proposé la date du 3 ou 10 mars prochain.
Les 19 organisations de la société civile engagées dans la lutte contre la tentative du président de la République et de l’Assemblée nationale de reporter la prochaine présidentielle et regroupées au sein de la Synergie des organisations de la société civile pour la sauvegarde de la paix (SOS PAIX) applaudissent des deux mains le Conseil constitutionnel après sa décision sur le maintien de cette élection.
Face à la presse hier, vendredi 16 février, le professeur Babacar Guèye et ses camarades se félicitant de cette « décision historique de nature à renforcer non seulement le prestige et la crédibilité de l’institution mais également à contribuer grandement à restaurer l’image du Sénégal », ont appelé à l’accélération de la cadence du processus électoral en vue de la tenue de l’élection avant le 2 avril prochain.
Dans leur déclaration lu par le doyen Djibril Gningue, la plateforme SOS PAIX est même allée plus loin en proposant que la date de cette élection soit fixée soit le 3 mars, soit le 10 mars prochain afin, dit-elle, de rester dans le cadre de la limite temporelle de l’expiration du mandat du président de la République. « Nous ne rejetons pas l’idée de concertation ou dialogue entre les acteurs mais nous disons que la priorité aujourd’hui, c’est la date de l’élection présidentielle. Il faut d’abord régler cette question avant de parler de quoi que ce soit puisque nous sommes tenus par les délais », a fait remarquer pour sa part Ababacar Fall, Sg du GRADEC avant d’insister. « Si on veut rester dans le cadre de la Constitution, le premier tour de l’élection présidentielle doit se tenir le 03 mars ou au plus tard le 10 mars pour une passation de pouvoir le 2 avril ».