Baadoolo - L’exilé parmi nous
Il a le don d’ubiquité. Karim fait à la limite du «kokeuli». Depuis Doha, il a la télécommande et dicte la chaîne à suivre : Assemblée Tv. Et on y voit qu’un film et ses intrigues qui se jouent entre les acteurs des différents groupes parlementaires. Et un acteur principal encore en arrière-plan. Il faut vite zapper cette séquence. Bon, le père aussi avait la télécommande de Versailles. Mais «l’émir» du Qatar, l’exilé parmi nous, semble sûr du dénouement du film : le report. On verra.
Zahra Iyane Thiam au secours de Amadou Ba : «Rien ne devrait justifier le report de l’élection»
Zahra Iyane Thiam n’est pas du tout favorable à la mise en place de la Commission d’enquête parlementaire. Sur iRadio, la directrice générale de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex) déclare : «Le Sénégal est une grande démocratie. Et à ce jour, rien ne devrait justifier le report de l’élection puisque toutes les conditions sont réunies. Nul ne doit saper les nombreux sacrifices qui ont été faits pour que le Sénégal puisse être une nation qui compte au niveau mondial». La responsable de l’Apr, qui dit être «étonnée de l’attitude» de ses camarades de la majorité, a volé au secours de Amadou Ba. «Puisqu’il est le candidat choisi par le Président de notre coalition Benno bokk yaakaar, la seule attitude qui vaille aujourd’hui, c’est d’avancer en rang serré avec lui pour le porter à la tête du pays», a prôné l’ancienne ministre.
Adoption de la Commission d’enquête parlementaire :Le Forum du justiciable souligne la présomption d’innocence des juges constitutionnels
Suite à la mise en place de la Commission d’enquête parlementaire portée par les députés du Parti démocratique sénégalais et adoptée par l’Assemblée nationale, mercredi, le Forum du justiciable rappelle, dans un communiqué, qu’un juge constitutionnel «bénéficie du droit au respect de la bonne réputation et doit être considéré innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvée par une décision de justice». Cette organisation de la société civile dirigée par Babacar Ba appelle alors au «respect de la présomption d’innocence des membres de cette haute juridiction» et invite les acteurs politique à «s’abstenir de tout acte qui pourrait contribuer à déstabiliser les institutions» et à «plonger le pays dans une crise institutionnelle stérile et sans fondement»
Université numérique Cheikh Hamidou Kane : Pr Ousmane Sall et Jean-Louis Correa, nouveaux vice-recteurs
Ousmane Sall et Jean-Louis Correa ont été élus vice-recteurs de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (Un-Chk). Les deux professeurs ont été choisis à ce poste par leurs pairs à l’issue d’un vote. Enseignant-chercheur et directeur actuel du Pôle d’innovation, d’expertise pour le développement (Pied) de l’Un-Chk, M. Sall est professeur titulaire des Universités (Cames) spécialisé en web sémantique alors que M. Correa est enseignant-chercheur et actuel directeur des études, de la recherche et de l’innovation (Deri). «Les Vice-recteurs ont été installés dans leurs nouvelles fonctions ce 1er février 2024. L’élection des vice-recteurs a été faite conformément au décret n° 2022- 1158 du 23 mai 2022, fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Université virtuelle du Sénégal devenue Université numérique Cheikh Hamidou Kane», renseigne un communiqué de l’établissement.
Rencontre entre Awalé et Birame Soulèye et Cie : Ass Diouf roule vers Diomaye
Avec à sa tête Birame Soulèye Diop et Guy Marius Sagna, une délégation de la coalition «Diomaye Président» a été reçue, ce mercredi, par Abourahmane Diouf. Au cœur du conclave, des négociations en vue d’un soutien du leader de Awalé au candidat en détention. Si, officiellement, rien n’a filtré de ses pourparlers politiques, Bés bi a appris que Guy Marius Sagna et ses camarades ont pu trouver «un accord» avec l’opposant recalé aux parrainages. «Pour ne pas aller plus vite qu’eux au risque de froisser, nous préférons leur laisser le soin de communiquer sur ça», confie une source proche de Birame Soulèye. De son côté, Mountakha Fall, responsable Communication du parti Awalé, a annoncé une déclaration en ce sens dans les prochaines heures.
Diamel Gawdal : Un homme d’une quarantaine d’années s’est suicidé
Un homme âgé d’une quarantaine d’années s’est suicidé à Diamel Gawdal, une localité de la commune de Bokidiawé, située dans le Dande maayo nord, selon le correspondant de E-Media à Matam. C’est dans la nuit du lundi 29 janvier dernier que le nommé Moussa Haby Diaw s’est tranché la gorge avec un couteau dans sa chambre, d’après plusieurs sources. Marié et père de trois enfants dont deux filles et un garçon, cet ancien émigré de retour a eu à faire quelques pays d’Afrique comme le Congo Brazza, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie avant de revenir au bercail. Certains confient que la victime ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. La gendarmerie est descendue sur les lieux du drame pour mener l’enquête.
KEEMTAAN Gi - «CES AUTRES RENTIERS DE LA TENSION»
Le drame, en Afrique, c’est de voir des aspirants au pouvoir se métamorphoser sitôt élus ou après quelques années d’exercice du magistère suprême. L’homme au visage d’agneau peut se révéler être en moins de temps qu’il n’en faut en méchant loup. Surtout si l’on arrive avec l’idée de régler des comptes à des gens avec qui on a eu des contentieux antérieurs ou dont le crime est de vouloir être Califes à la place du Calife que vous êtes devenu. Dans les régimes dictatoriaux des premières années de nos glorieuses indépendances, où l’on faisait peu cas du respect des droits de l’Homme, on coupait les têtes ou faisait disparaitre ces empêcheurs de gouverner sans avoir de comptes à rendre. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et la toute-puissance des organisations de défense des droits de l’homme, c’est l’exil forcé ou la prison pour faire taire ces messieurs et dames qui ont le toupet de s’opposer aux nouveaux monarques au pouvoir. Ça vous fait penser à un pays à la démocratie très chahutée depuis quelques années ? On peut bien se désoler de la trajectoire prise par ce charmant pays qui vit des moments d’incertitudes à quelques heures du démarrage de la campagne électorale et où l’on agite sournoisement l’idée d’un probable report de la présidentielle. Un report motivé par des calculs politiciens fort douteux. Report qui se justifie d’autant moins dans un pays ou aucune institution n’est en crise et où tout marche même si on peut déplorer les erreurs d’appréciation des Juges du Conseil constitutionnel concernant la candidature de Karim Wade. Le chaos que l’on agite dans des discours martiaux et virils pourrait ne point venir d’opposants ou de populistes que l’on toise avec la haine au cœur comme s’ils n’étaient pas des Sénégalais. Il pourrait plutôt venir de gens qui n’ont cessé de déclarer qu’ils ne laisseraient pas ce pays, qu’ils croient être leur propriété, à des aventuriers qui se trouvent être des membres de la plus grande formation politique du pays. Un parti dont ils n’espéraient guère voir un des responsables faire valider sa candidature pour la présidentielle. C’est dans ces moments troubles que l’on nous tympanise avec l’idée d’un report du scrutin et la formation de je ne sais quel gouvernement d’union nationale de transition. A tous ces « rentiers » de la tension – l’expression est empruntée à un proche du Chef — qui se sont réfugiés dans les dédalles du pouvoir. A tous ces gens, donc, on est tenté de demander d’arrêter de jouer avec le feu après avoir fait traverser le pays dans des zones de turbulences à cause de leurs calculs machiavéliques. Ce pays qu’on leur a confié dans la paix, ils doivent avoir l’élégance et la courtoisie de nous le rendre dans le même esprit et partir. KACCOOR BI - LE TEMOIN
AUDITION PARLEMENTAIRE DE HAUTS MAGISTRATS FACE A…ABDOU MBOW
Décidément, c’est le Sénégal des institutions à l’envers ! Le temps d’une enquête parlementaire, le député Abdou Mbow devient le « doyen » des juges d’instruction parlementaire. « Sa Thiès » va instruire pour ne pas dire « auditionner » à charge ou à décharge. Une grande première dans l’histoire judiciaire du Sénégal constate « Le Témoin » quotidien. Car, en sa qualité de Président de la Commission d’enquête parlementaire, Abdou Mbow va auditionner de hauts magistrats du Conseil constitutionnel dans l’affaire de « corruption » présumée dont ils sont accusés. Hier, jeudi, la Commission a tenu sa première réunion après sa création par résolution N° 01/2024 du mercredi 31 janvier 2024. La rencontre a ainsi permis de former le bureau composé des membres du groupe parlementaire Bby, ceux du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement du Pds etc. Le bureau est ainsi composé : Président : Monsieur Abdou Mbow, Président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar ; - Vice-président : Monsieur Mamadou Lamine Thiam, Président du Groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement ;-Rapporteur : Monsieur Saliou Dieng, membre du Groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement. Les autres membres de la Commission d’enquête sont : M. Ibrahima Baba Sall (Benno Bokk Yaakar), M. Seydou Diouf (Benno Bokk Yaakar), M. Cheikh Seck (Benno Bokk Yaakar), Mme Astou Niaye (Benno Bokk Yaakar) , Moussa Diakhaté (Benno Bokk Yaakar) et Mme Syra Ndoye Sall (Représentante des Non-inscrits)
TEMPS D’ANTENNE (CNRA) TROIS MINUTES POUR CONVAINCRE
Top, c’est parti ! Les 20 candidats à la présidentielle auront 21 jours pour se faire connaitre par les populations et trois minutes chaque jour pour convaincre les citoyens à travers la télévision nationale. Les vilains, les beaux, les médiocres, les éloquents, les impertinents, les brillants, les nuls et les mal fagotés vont se faire découvrir. Et par « force dolé mbam » ! D’ailleurs, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a donné le feu vert médiatique à travers un communiqué fixant le nombre, la durée, les horaires et les modalités de diffusion du journal de la campagne pour la présidentielle du 24 février prochain. Ainsi, chaque candidat aura droit à trois minutes en temps d’antenne chaque jour durant toute la durée de la campagne électorale, soit 21 jours du 4 février à minuit au 25 février à 00h. Le Cnra a également pris des dispositions concernant la diffusion du journal de la campagne lorsqu’il coïncidera avec un match de la Coupe d’Afrique des Nations (Can), notamment les demi-finales, le match pour la troisième place et la finale. Dans ce cas, la structure présidée par Babacar Diagne a prévu de décaler le passage des candidats. Il se tiendra après les matches. Sur ce point également, le Cnra a précisé que si ce cas de figure se présente, le présentateur du journal est tenu d’annoncer l’heure de la tenue du journal dans celui de la vieille. Dans sa note, il est écrit que la première tranche sera diffusée à 19h et la deuxième à 20h40. Pour les passages, chaque candidat passe selon un rang décidé par le Cnra. Ainsi pour le 4 février, Idrissa Seck va passer en premier, il sera suivi d’Amadou Bâ dans la première tranche. Dans la deuxième, Aly Ngouille Ndiaye passe devant Bassirou Diomaye Faye. Seulement voilà : le CNRA est resté muet sur les conditions dans lesquelles le candidat-détenu Bassirou Diomaye Faye pourra faire sa déclaration de 3 mn !
CAMPAGNE CARCERALE 2024 LES CONDITIONS DE DETENTION DE DIOMAYE DENONCEES
Plus de 24 heures après le refus du doyen des juges de lui accorder la liberté provisoire, Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle, voit ses conditions de détention durcies par l’administration pénitentiaire. Dans un communiqué, les responsables de la coalition « Diomaye Président » ont alerté le peuple sur cette situation. « Une modification unilatérale de ses jours de visite. Désormais, le candidat Bassirou Diomaye Faye ne peut recevoir de visites que les mardis et mercredis, et ce dans l’enceinte même de la cour. Une interdiction de communications téléphoniques sous prétexte que le candidat favori à l’élection présidentielle, dont la campagne commence dans deux jours, entretient des conversations dont l’objet est politique » lit-ont dans le texte. Les responsables de l’état-major politique de « Diomaye Président » dénoncent également un harcèlement continu. La cellule du candidat Bassirou Diomaye Faye est désormais perquisitionnée à tout bout de champ. Ils ajoutent en cela une absence de mesures sécuritaires malgré son statut de candidat à la présidentielle et des alertes multiples sur de probables altérations de la nourriture qui est servie. La coalition « Diomaye Président » dénonce cet acharnement contre son candidat qui est victime d’une énième violence du principe d’égalité entre les candidats à l’élection présidentielle
IL N’Y A AUCUNE RELATION ENTRE LA COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE ET LA TENUE DES ÉLECTIONS, SELON BIRAHIM SECK
"Le PDS et le BBY veulent entretenir un amalgame pour faire croire aux Sénégalais qu’il y a une relation entre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et le report des élections. Il doit être levé sans équivoque”,
Le coordonnateur du forum Civil est catégorique après le vote de la résolution pour la mise en place de la commission d’enquête parlementaire. Selon Birahim Seck, il n’y a aucune relation entre cette commission d’enquête parlementaire et la tenue de la Présidentielle le 25 février prochain.
“Cette commission d’enquête parlementaire ne peut pas entraîner un report des élections. Nous avons suivi l’actualité au niveau de l’Assemblée nationale. 120 députés ont pu voter la réquisition permettant de mettre en place une commission d’enquête parlementaire. C’est un droit qui est conféré aux parlementaires, il n’y a aucun problème. Le PDS et le BBY veulent entretenir un amalgame pour faire croire aux Sénégalais qu’il y a une relation entre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et le report des élections. Il doit être levé sans équivoque”, a-t-il déclaré.
De plus, le coordonnateur du Forum civil rappelle que le processus pour la tenue de la Présidentielle est déjà lancé. “Un décret a été pris pour convoquer les Sénégalais à une élection présidentielle ; des dépenses ont été effectuées, la campagne électorale se pointe à l’horizon. Il faut impérativement que cette élection puisse se tenir et qu’on cesse de nous parler de report. Il n’y a aucune relation possible à établir entre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et le report d’une élection qui doit se tenir le 25 février”, a-t-il ajouté.
BURKINA FASO, LE CAPITAINE TRAORÉ N’EXCLUT PAS LE DÉPLOIEMENT DE TROUPES RUSSES SUR LE TERRAIN
Le chef de l’Etat burkinabé a admis que des troupes russes pourraient être déployées sur le terrain pour combattre les djihadistes dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, si nécessaire.
“Cent spécialistes militaires russes sont arrivés dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou”. Cette annonce avait été publiée, mercredi 24 janvier, par des canaux Telegram proches des renseignements russes. Le capitaine Ibrahim Traoré, Président du Burkina Faso, a démenti mardi les informations sur la présence de ces mercenaires russes sur les lignes de front, dans la guerre de son pays contre les groupes armés.
Mais le chef de l’Etat burkinabé a admis que des troupes russes pourraient être déployées sur le terrain pour combattre les djihadistes dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, si nécessaire. Comme le Niger et le Mali, le Burkina Faso est tourné vers Moscou pour une coopération militaire et économique à la suite de la détérioration des liens avec son allié traditionnel, la France.
L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE DURCIT LES CONDITIONS DE DÉTENTION DE BASSIROU DIOMAYE
Les soutiens de Bassirou Diomaye Faye tirent la sonnette d’alarme sur les conditions de détention de leur candidat. Ils estiment que l’administration pénitentiaire vient de corser l’addition alors qu’ils s’attendaient à mieux pour ce candidat.
Les soutiens de Bassirou Diomaye Faye tirent la sonnette d’alarme sur les conditions de détention de leur candidat. Ils estiment que l’administration pénitentiaire vient de corser l’addition alors qu’ils s’attendaient à mieux pour ce candidat à l’élection présidentielle de février 2024 qui d’ailleurs est invité par le CNRA à venir enregistrer sa première déclaration à la télévision nationale samedi prochain. Malheureusement constatent-ils: ” Une modification unilatérale de ses jours de visite : Désormais le candidat Bassirou Diomaye Faye ne peut recevoir de visites que les mardis et mercredis. Et ce, dans l’enceinte même de la cour. Une interdiction de communications téléphoniques sous prétexte que le candidat favori à l’élection présidentielle dont la campagne commence dans deux jours entretient des conversations dont l’objet est politique”, signale la coalition “Diomaye Président” dans un communiqué.
Les partisans de Diomaye de dénoncer “un harcèlement continu”: ” La chambre du candidat Bassirou Diomaye Faye est désormais perquisitionnée à tout bout de champ. Une absence de mesures sécuritaire malgré son statut de candidat à la présidentielle de février 2024 et des alertes multiples sur de probables altérations de la nourriture qui lui est servie. Le candidat Bassirou Diomaye Faye ne prend plus le petit -déjeuner”, informent les membres de la coalition “Diomaye Président” qui dénoncent “cet acharnement” contre leur candidat.
“Nous dénonçons fermement cette énième violation du principe d’égalité entre les candidats à l’élection présidentielle. Nous réclamons la libération immédiate de Bassirou Diomaye Faye pour qu’il participe activement à la campagne électorale. En tout état de cause, l’Etat de Sénégal a la responsabilité d’assurer sa protection s’il décide injustement de le maintenir dans les liens de la détention. En somme, Macky Sall, Aïssata Tall Sall (ministre de la Justice) et Amadou Ba (candidat de la majorité) seront tenus pour responsables de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale du candidat Bassirou Diomaye Faye“, ajoutent les soutiens de Diomaye.
LE TRONÇON AUTOROUTIER MBOUR-THIADIAYE OUVERT À LA CIRCULATION
« Les travaux se poursuivront sur le reste du projet long de cent kilomètres pour que tout le tronçon Mbour -Fatick-Kaolack soit ouvert à la circulation au premier trimestre de 2025 », a indiqué Mansour Faye.
Mbour, 2 fév (APS) – Le tronçon autoroutier Mbour-Thiadiaye, prolongement de l’autoroute AIBD-Mbour, a été ouvert jeudi à la circulation de façon provisoire pour un usage gratuit des populations, comme annoncé il y a quelques jours.
« Aujourd’hui, pour rendre la mobilité acceptable pour les populations, nous avons convenu de l’ouverture provisoire du segment Mbour- Thiadiaye, sur une vingtaine de kilomètres qui sera mise en circulation gratuitement [au profit] des populations qui devraient se rendre à Thiadiaye », a dit le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye.
À en croire M. Faye, d’autres travaux sont attendus pour que la sortie au niveau de Thiadiaye soit finalisée « dans les délais ».
Il a assuré que « tous les ponts qui traversent l’autoroute seront finalisés ».
Selon le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, la sécurité du segment mis en circulation a été prise en compte avec le concours des forces de défense et de sécurité, surtout de la gendarmerie, mais aussi la limitation des vitesses.
Long de 100 kilomètres, le projet autoroutier Mbour-Fatick-Kaolack est financé par Exim Bank China à hauteur de 81,45%, le reste, c’est-à-dire 18,55%, relevant de l’État du Sénégal.
« Les travaux se poursuivront sur le reste du projet long de cent kilomètres pour que tout le tronçon Mbour -Fatick-Kaolack soit ouvert à la circulation au premier trimestre de 2025 », a indiqué Mansour Faye.
Le maire de Thiadiaye, Oumar Youm, a exprimé le « bonheur » des populations des communes traversées par ce projet.
Ce projet autoroutier prévu sur plus de 100 kilomètres, est « unique dans la sous-région », a dit M. Youm, qui l’a jugé « extrêmement ambitieux ».
L’édile de Thiadiaye, par ailleurs ministre des Forces armées, estime qu’au-delà de la commune qu’il dirige, « c’est toutes les communes traversées par le projet qui seront boostées sur le plan économique ».
Lancés le 22 avril 2022, les travaux de l’autoroute Mbour-Fatick Kaolack devront durer 45 mois.
FIN DE VOYAGE POUR LES FRANÇAIS VERS NIAMEY
Des compagnies aériennes comme Air Burkina ou Royal Air Maroc ont décidé d'interdire l'embarquement de passagers de nationalité française à destination du Niger
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 01/02/2024
Selon des informations obtenues mercredi par l'Agence France-Presse (AFP) auprès de sources aéroportuaires, des compagnies aériennes comme Air Burkina ou Royal Air Maroc ont décidé d'interdire l'embarquement de passagers de nationalité française à destination de Niamey, la capitale du Niger.
"Selon les autorités nigériennes, tout passager de nationalité française n’est plus autorisé à rentrer sur le territoire nigérien, par conséquent ces derniers ne seront plus acceptés sur nos vols sur cette destination", indique une note interne d’Air Burkina consultée par l'AFP. De son côté, Royal Air Maroc a confirmé à l'AFP que "les passagers français à destination de Niamey ne peuvent plus embarquer à bord [de ses avions] sans autorisation spéciale des autorités nigériennes".
Ces dernières semaines, plusieurs Français se sont également vu refuser l'embarquement à leur arrivée à l'aéroport de Niamey, selon des sources aéroportuaires citées par le journal Le Parisien.
Ces décisions interviennent dans un contexte de dégradation des relations entre la France et le Niger, dirigé depuis juillet par une junte militaire. Celle-ci avait rapidement exigé le départ des soldats français déployés contre les djihadistes et dénoncé des accords de défense avec Paris. L'ambassadeur de France avait quitté le pays fin septembre et l'ambassade a officiellement fermé ses portes début janvier, continuant ses activités depuis Paris, selon les ministères français et nigériens des Affaires étrangères.
L’IMMUNITÉ VACCINALE COLLECTIVE, UN OBJECTIF TOUJOURS PAS ATTEINT
Le docteur Ibou Guissé, en service au Service national pour l’éducation et l’information sur la santé (SNEIPS), a souligné la nécessité d’une meilleure prise de conscience de l’importance de la vaccination contre la Covid-19.
Dakar, 2 fév (APS) – Le docteur Ibou Guissé, en service au Service national pour l’éducation et l’information sur la santé (SNEIPS), a souligné la nécessité d’une meilleure prise de conscience de l’importance de la vaccination contre la Covid-19 dont le taux de 30 pour cent au Sénégal, ce qui ne permet pas au pays d’atteindre l’immunité vaccinale collective, correspondant à un taux de vaccination de 70%.
« Pour atteindre l’immunité vaccinale collective, il faut que 70% de la population soit vaccinée. Actuellement, le taux vaccinal est de moins 30% mais on ne peut pas considérer cela car la protection ne dure que 6 mois », a déclaré le médecin.
Le docteur Guissé s’exprimait en marge d’un atelier d’information et de partage sur l’intégration de la vaccination contre la Covid 19 dans les soins de santé primaires, à l’initiative de l’Association des journalistes en santé population et développement (AJSPD) et du projet Usaid Breakthrough Action.
« En un moment donné, tout le monde s’est relâché, même dans nos structures sanitaires, on ne faisait plus le Test de diagnostic rapide [TDR] », a déploré le médecin, selon lequel le virus de la Covid-19 « a besoin de nous pénétrer, de se fixer, d’utiliser le matériel génétique qui se trouve sur nos cellules pour se multiplier ».
« Nous avons mené une enquête de prévalence qui a montré que 90% de la population était en contact avec le virus. Plus les gens sont vaccinés, plus la circulation du virus est moyenne », a-t-il dit, en faisant état d’un « nouveau virus de la Covid-19 qui fait que la personne ne tousse pas, n’a pas de fièvre ».
Il note toutefois, pour rassurer, que le vaccin contre la COVID 19 est intégré dans le programme élargi de vaccination (PEV).
« Nous avons eu à faire avec un virus qui est un micro-organisme qui n’est pas visible à l’œil nu, malgré qu’il soit redoutable et qu’il a réussi à détruire le tissu socio-économique mondiale », note-t-il.
« La circulation des rumeurs n’a pas facilité les choses, et cela a créé le flou chez les populations. Malgré tout, il a été démontré que ces vaccins sont inoffensifs, sûrs et efficaces. Le seul but de ces vaccins est d’aider le corps humain à développer des anticorps », a expliqué docteur Guissé.
Le vaccin n’est pas obligatoire, cependant il faut aider les gens à prendre conscience de l’importance de cette vaccination, dit-il.
Eugène Kaly, président de l’Association des journalistes en santé population et développement, a rappelé que « le rôle du journaliste, c’est toujours d’informer ».
« Cette session de formation est une opportunité pour tous les membres de [cette association] de pouvoir sensibiliser davantage les populations sur la vaccination contre la COVID 19. Il faut rappeler aux Sénégalais que la maladie est là et qu’il est important de se faire vacciner’’, a insisté le journaliste.
LA COMPOSITION DU BUREAU DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE CONNUE
Ladite commission vise à élucider les conditions d’élimination de certains candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain.
La Commission d’enquête parlementaire (créée par résolution n° 01/2024 de ce mercredi 31 janvier 2024) s’est réunie, le jeudi 1 février 2024, à 17 heures, dans la salle de la Commission des Finances, à l’effet de former son bureau ainsi composé:
Président: Monsieur Abdou Mbow, Président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar;
Vice-président: Monsieur Mamadou Lamine Thiam, Président du Groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement:
Rapporteur: Monsieur Saliou Dieng, membre du Groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement
Les autres membres de la Commission sont :
1. M. Ibrahima Baba SALL: Benno Bokk Yaakar:
2. M. Seydou Diouf: Benno Bokk Yaakar:
3. M. Cheikh Seck: Benno Bokk Yaakar;
4. Mme Astou Niaye: Benno Bokk Yaakar:
5. Moussa Diakhaté: Benno Bokk Yaakar:
6. Mme Syra Ndoye Sall: Représentante des Non-inscrits.
Pour rappel, ladite commission vise à élucider les conditions d’élimination de certains candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain.
Le BigDeal
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SÉNÉGAL AUJOURD'HUI ET DEMAIN
Initiative d'un débat public structuré à cheval entre 2023 finissant avec son lot d'incertitudes et ses promesses d'un Sénégal du pétrole et du gaz pour… 2024 et ses bonnes résolutions
C'est assurément le « Débat de l'Année », si bien nommé « Le BigDeal ». Initiative d'un débat public structuré à cheval entre 2023 finissant avec son lot d'incertitudes et ses promesses d'un Sénégal du pétrole et du gaz pour… 2024 et ses bonnes résolutions.
Avec *Dr. Mame Aby Seye - Déléguée Générale DER/FJ
*Dr. Mabouba Diagne - Banquier International d'Investissement, Vice-président BIDC, Entrepreneur et Fondateur des Fermes « Gade gui »,
*Omar Dioum - Administrateur Directeur Général de FBNBank - Sénégal,