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8 juin 2025
MEURTRE DE L’ÉTUDIANT FALLOU SÈNE, L’AUDITION DE 9 ÉTUDIANTS TÉMOINS EN COURS CHEZ LE DOYEN DES JUGES
Fallou Sène a été tué 2018 dans le campus social de l’Université gaston berger (UGB) de Saint-Louis lors d’affrontements entre étudiants et forces de l’ordre, alors que les premiers réclamaient le paiement de leurs bourses.
Fallou Sène a été tué 2018 dans le campus social de l’Université gaston berger (UGB) de Saint-Louis lors d’affrontements entre étudiants et forces de l’ordre, alors que les premiers réclamaient le paiement de leurs bourses. Ses camarades étudiants qui n’ont depuis lors cessé de réclamer justice sur cette affaire, peuvent espérer voir sous peu leur doléance satisfaite, puisque l’audition des témoins par le Doyen des juges est en cours.
L’instruction de l’affaire Fallou Sène, du nom de l’étudiant de 26 ans qui a été tué par balle le 15 mai 2018 à l’UGB, est proche d’être clôturée. En effet, à en croire le journal Les Echos, le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, a entamé l’audition des neuf (9) étudiants désignés comme témoins du crime par la partie civile. « Ces derniers sont en train de défiler dans le bureau du juge », rapporte le journal.
Rappelons qu’au début, devait être auditionné un seul étudiant de l’UGB, témoin des faits. Mais selon toujours, le profil de l’étudiant désigné posait problème, car la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) avait déclaré n’avoir pas connu l’étudiant en question.
La mort de Fallou Sène, étudiant à la Section de Français de l’Unité de formation et de recherches des langues et sciences humaines (UFR LSH) de l’UGB et originaire de Patar dans le département de Diourbel, avait occasionné de vives tensions dans les universités sénégalaises. Chaque année, lors de la journée de commémoration de son décès, ses camarades invitent les autorités à apporter la lumière sur cette affaire.
PRES DE 41 MILLIONS DE PERSONNES ONT VOYAGES PAR LE TER EN 2023
Le Train express régional (TER), devenu un moyen de transport « incontournable » depuis sa mise en service en décembre 2021, a convoyé 41 millions de passagers en 2023
Dakar, 31 jan (APS) – Le Train express régional (TER), devenu un moyen de transport « incontournable » depuis sa mise en service en décembre 2021, a convoyé 41 millions de passagers en 2023, a-t-on appris mercredi du directeur général de la société nationale de gestion du patrimoine du TER (SENTER), Abdou Ndéné Sall.
« Le TER est un moyen incontournable pour transporter des personnes, structurer les territoires et accélérer le développement économique, et en 2023, 41 millions de personnes ont voyagé dans le TER », a-t-il dit dans un discours prononcé à l’occasion de la célébration des deux années d’exploitation du Train express régional.
Le TER, en son stade actuel, est « une desserte de base appelée à connaitre d’autres exploitations », a-t-il annoncé.
Ce nouveau moyen de transport « […] permet de régler les problèmes de mobilité et d’anticipe sur le développement des zones futures, en mettant en service 200 trains par jour dans le confort et la régularité », a souligné Abdou Ndéné Sall.
Le TER, en étant un moyen de transport accessible, joue également « un rôle social majeur », selon lui.
Il a également indiqué que dans un contexte de réchauffement climatique, le TER représente aussi « un modèle de développement collectif et moins polluant ».
« Il apparait ainsi comme l’une des solutions majeures pour réduire les émissions de gaz CO2 », a soutenu le directeur général de la SENTER, ajoutant que le TER offre au Sénégal l’opportunité de « se conformer aux engagements internationaux » dans ce domaine.
Abdou Ndéné Sall a salué la coopération entre la SETER, la SENTER et l’ensemble des prestataires. « C’est vraiment une prestation qui fait que nous avons de meilleures opportunités et pratiques sur la chaine de valeur », a-t-il relevé.
« Vous avez pu montrer que le Sénégal est partie prenante du TER, car en effet, nous avons acheté de nombreuses prestations localement, nous avons eu plus de 700 entreprises locales qui ont contribué au TER depuis le lancement de l’exploitation », a de son côté noté Charles Civreis, directeur général de la société d’exploitation du train express régional (SETER).
Il a annoncé qu’en 2023, 341 entreprises ont été des prestataires de la SETER pour un montant de 7,5 milliards de FCFA.
L’exploitation du TER a également permis d’offrir « des centaines d’emplois », a-t-il dit, précisant que « 535 personnes s’occupent au quotidien du nettoyage des rames, des quais, plus de 500 personnes font le désherbage des voies et plus de 60 personnes s’occupent de la sécurité des emprises ; tout cela pour qu’on reste à un niveau de qualité ».
M. Civreis a de la même manière salué la qualité des prestations offerte par les employés de la SETER.
« Vous pouvez être fiers, fiers aussi de votre résilience car malgré certaines difficultés, le TER a pu rouler pendant deux ans », a-t-il dit à leur endroit, avant de demander aux employés de rester à ce niveau de performance.
« C’est important que le TER puisse conserver ce niveau de performance, donc il ne faut pas baisser la garde ; car nous constatons très souvent un phénomène de sur-confiance ; quand tout va bien, il ne faut surtout pas que cela s’installe », a-t-il insisté.
PRÉSIDENTIELLE, 1214 BUREAUX DE VOTE DE PLUS DÉNOMBRÉS
A moins de vingt-cinq jours de la présidentielle, le processus reste encore flou avec les ombres d’un report qui planent.
Concernant la carte électorale de la présidentielle fixant le nombre de centres et bureaux de vote, elle a été publiée le 26 janvier par la Direction Générale des Elections (DGE). Cependant, selon le quotidien Bès Bi, elle n’est pas encore disponible pour l’opposition et les acteurs de la société civile.
Ainsi, ajoute le canard, après consultation de ladite carte, un surplus de 1214 bureaux de vote a été dénombré entre la dernière présidentielle et celle de 2024. En 2019, la carte électorale comptait 15 633 bureaux de vote au Sénégal et 807 à l’étranger.
A noter que lors des élections législatives de 2022, le nombre de bureaux de vote a été estimé à 15 196.
PRÉSIDENTIELLE, ALIOUNE SARR SOUTIENT KARIM WADE
Que reste-t-il du Collectif des candidats « spoliés » ? À mesure que l’on s’approche de la présidentielle, les candidats qui le constituent se dispersent, chacun choisissant son camp.
Que reste-t-il du Collectif des candidats « spoliés » ? À mesure que l’on s’approche de la présidentielle, les candidats qui le constituent se dispersent, chacun choisissant son camp. Ainsi, la Convergence pour une Alternative Progressiste en 2024 (CAP 2024), dirigée par l’ancien ministre Alioune Sarr a décidé de soutenir Karim Wade. En effet, à travers un communiqué, elle a annoncé «son soutien à la demande du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) visant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire ».
S’agissant de l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, lui également recalé pour défaut de parrainage, il a décidé de rejoindre la majorité présidentielle, en apportant son soutien à Amadou Ba.
LA CANDIDATURE ENTRAVÉE DE DIOMAYE FAYE
Alors que la présidentielle du 25 février approche à grands pas, l'une des principales inconnues reste la capacité d'un des candidats, Bassirou Diomaye Faye, à mener sa campagne depuis sa cellule de détention
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 01/02/2024
Alors que la campagne officielle pour l'élection présidentielle du 25 février s'ouvrira dimanche, un obstacle majeur risque de priver l'un des principaux concurrents de sa capacité à défendre son programme de manière égale. Bassirou Diomaye Faye, candidat autoproclamé "antisystème", est encore détenu à quelques jours du coup d'envoi des opérations de campagne. Comme le rapporte l'Agence France-Presse (AFP), la justice a de nouveau refusé cette semaine de le remettre en liberté, malgré une demande déposée le 22 janvier dernier.
Secrétaire général du parti d'opposition Pastef, dissous depuis, M. Faye est écroué depuis 2021. Arrêté dans le cadre de la confrontation entre sa formation et le pouvoir en place, il a été inculpé pour outrage à magistrat, diffamation et actes pouvant compromettre la paix publique. Désigné candidat de substitution après l'invalidation de celle d'Ousmane Sonko, chef de file emprisonné de Pastef, M. Faye fait figure de sérieux challenger pour le scrutin, en dépit de sa détention.
Or, faute d'une remise en liberté, le candidat risque fort d'être contraint de mener une "campagne virtuelle", selon les termes employés par l'AFP. Privé de déplacements sur le terrain, il pourrait se voir imposer d'importantes restrictions pour défendre sa candidature. Pourtant, les règles de la régulation audiovisuelle prévoient pour tous les candidats un premier message télévisé obligatoire vendredi ou samedi. M. Faye sera-t-il en mesure d'y participer depuis sa cellule ? Rien n'est moins sûr.
Cette situation soulève de légitimes interrogations quant à l'équité et la transparence du processus électoral. Déjà fragilisé par les disqualifications massives opérées par le Conseil constitutionnel et la pression sur les opposants, le scrutin risque d'apparaître entaché si l'un de ses principaux protagonistes ne peut s'exprimer librement. Les propos du camp Faye dénonçant la "volonté de spolier les droits de tout opposant" prennent dans ce cadre un relief particulier. Ils alimentent les tensions préexistantes autour d'élections présidentielles particulièrement ouvertes et indécises.
Reste à savoir si la justice ou le pouvoir en place assoupliront leur position d'ici dimanche, afin de garantir un traitement égalitaire des candidatures. Sans quoi le maintien en détention de M. Faye constituera une sérieuse entrave à la transparence du débat démocratique. Une ombre qui pourrait durablement setter sur la légitimité du prochain président de la République.
LES CHIFFRES CLES DE LA DEROUTE DE YAMOUSSOUKRO
"C'est Foot" fait le point des Lions
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU, Adama AIDARA , Saikou SEYDI, Cheikh DIOP, Papa Madiakhaté SARR, Serigne Saliou Déme et Gorgui Diaw Thiam, envoyés spéciaux à Yamoussoukro. |
Publication 01/02/2024
Ils sont quatre à avoir disputé l’intégralité des quatre matches du Sénégal cette Can, soit 390 minutes. Il s’agit de Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly, Krépin Diatta et Sadio Mané. Dernier rempart des Lions, Mendy a tenu son rang avec seulement deux buts encaissés pour deux clean-sheets. Il aura brillé avec des arrêts de classe contre la Guinée et la Côte d’Ivoire pour maintenir à flot son équipe.
Tour de contrôle de la défense sénégalaise, Kalidou Koulibaly aura connu une compétition mitigée avec toujours ce statut de leader et capitaine mais s’est montré fébrile surtout dans la relance. Repositionné comme piston, Krépin a plus qu’assuré et a fait oublier un Youssouf Sabaly à court de forme.
Avec un but et trois passes décisives, Mané n’avait certes pas les jambes de 2022 mais il a encore été le maillon fort de l’équipe sénégalaise. Désormais 14ème meilleur buteur de la Can ex-aequo avec Vincent Aboubakar et Manucho (9 buts) en plus de 6 passes décisive, il est le joueur sénégalais le plus décisif de l’histoire du Sénégal à la Can puisqu’étant impliqué dans 15 buts en quatre Can.
Lieutenant attiré de Sadio Mané dans l’attaque des Lions, Ismaïla Sarr (325 minutes) a été fidèle à sa réputation entre cette capacité à dérouter n’importe quelle défense mais aussi de passer presque inaperçu dans certains moments en dépit de son but contre le Cameroun et ses deux passes décisives.
Les voyageurs
Impérial depuis ses débuts avec les Lions, Ismail Jakobs n’a pas joué à sa juste valeur durant cette Can avec cette impression de pouvoir mieux faire même s’il a pris part à tous les matchs hormis son remplacement contre la Guinée lors du dernier match de poules et aura disputé au total 387 minutes dans ce tournoi. Option numéro un de Cissé à la pointe de l’attaque, Habib Diallo (293 minutes jouées) a apporté ce jeu de pivot et d’amorceur du pressing des Lions avec à la clé deux buts. Le trio des jeunes, Pape Matar Sarr (263 minutes) - Lamine Camara (263 minutes, 2 buts) – Pape Guèye (239 minutes) aura régné en maitre dans l’entrejeu, pris le pouvoir avec brio au total et leur Can. En deçà de son réel niveau, Abdou Diallo a quand même joué 266 minutes dans ce tournoi.
Les bouche-trous
Trio titulaire lors du sacre en 2022, Idrissa Gana Guèye (70 minutes, une passe décisive) – Nampalys Mendy (102 minutes) et Cheikhou Kouyaté (20 minutes) ont eu très peu d’influence sur cette Can et ont subi de plein fouet la montée en puissance des jeunes loups. Doublures respectifs de Habib Diallo et Ismaïla Sarr, Nicolas Jackson (97 minutes) et Iliman Ndiaye (65 minutes, 1 but et une passe décisive) n’ont véritablement pas brillé. Abdoulaye Seck (94 minutes) a mis tout le monde d’accord avec sa grosse prestation contre la Guinée tandis que Pathé Ciss (36 minutes et Fodé Ballo-Touré (3 minutes) ont eu très peu de temps pour se distinguer.
Les non-alignés
Ils sont six à ne pas avoir disputé aucune minute durant ce tournoi. Si pour les deux gardiens, Mory Diaw et Alfred Gomis, le statut de titulaire indiscutable de Édouard Mendy est passé par là, le zéro pointé de Abdoulaye Niakhaté Ndiaye et Formose Mendy est du ressort des choix de l’entraineur des Lions. Les deux jeunes sont victimes de la concurrence dans la défense sénégalaise mais aussi des quatre matchs chocs joués par le pays de la Téranga dans cette Can. Une première expérience compliquée pour ces deux anciens U20 de la génération 2019. Les deux oubliés de cette Can sont Youssouf Sabaly et Abdallah Sima. Le premier nommé ne s’est pas remis à temps de ses blessures au genou puis au mollet pour espérer pouvoir jouer alors que le second a dû déclarer forfait et quitter le rassemblement après le second match après une blessure à une cuisse.
En septembre, lors de l'annonce de la création de l'AES, le Timbuktu Institute for Peace Studies avait publié un document intitulé "Un pacte kaki : une menace pour l'architecture de sécurité collective de la CEDEAO".
Cette prédiction de menace s'est avérée exacte avec l'annonce du retrait des États du Sahel de la CEDEAO.
Babacar Ndiaye, chercheur principal au Timbuktu Institute, également universitaire, ancien conseiller politique principal à la CEDEAO et fonctionnaire de l'ONUDC, analyse l'évolution de la crise et ses possibles répercussions graves sur les plans économique, sécuritaire et politique à l'échelle sous-régionale.
Par Oumar-Diouf FALL
NON ! CHEIKH TIDIANE COULIBALY NE SERA PAS UN OS POLITIQUE A RONGER!
Aujourd’hui, il n’est plus question de se lamenter sur le cours des choses. A l’instar de ce célèbre philosophe, il nous faut «combattre pour ne pas nous retrouver un cadenas sur la bouche et une prothèse dans la tête »
J’aurai pu me passer de me prononcer sur la fatuité de cette accusation fétide et de nulle pertinence et me contenter de croire que, encore une fois, voilà une gesticulation politicienne d’un groupe politique en désarroi parce que en déroute d’une candidature qui lui offrirait quelque chance de revenir au pouvoir. Encore que, pour l’heure, on n’a pas vu pointer le bout de son nez ce candidat fantôme, tant désiré, fantasmé, déifié parce que fils de son ancien président de père et attendu depuis des lustres. En vain.
Passées les premières clameurs sur cette surprenante et incroyable histoire « d’accusation de soupçons de corruption et de conflits d’intérêt », une histoire qui a désormais pris les allures d’un vaudeville politicien après avoir franchi les travées et dorures de notre si « auguste » assemblée nationale, j’ai décidé de prendre ma plume. Une plume que je me suis jusqu’ici gardé de tremper, à tout va, dans l’encrier et que la chaude actualité et le devoir irréfragable de fraternité m’imposent, en cette fatidique circonstance, de dégoupiller, pour témoigner devant Dieu et les hommes, de ce que je sais d’un homme: Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly.
Quel bonheur de prononcer ce nom !
Cheikh Tidiane, quel bonheur de prononcer ce nom! Parce que non seulement j’assume être son jeune frère, parce que je me sens le petit frère de tous les instants, instants d’épreuves et de gaietés.
Mon bonheur et ma fierté en sont devenus plus insistants parce qu’il porte aussi le nom de mon père, homonyme de mon fils aîné. Il est vrai qu’il y a une part affective de parti pris revendiqué et assumé, un brin d’émotion et de sentimentalisme qui évacueraient toute objectivité. Mais pourquoi m’en priver ou m’en défaire au risque de tomber dans l’irresponsabilité et le raccourci de la démagogie chère à une cohorte d’hommes politiques adeptes de l’adage selon lequel la fin justifie les moyens? C’est justement ce raccourci que viennent de prendre ces « ressortissants » du Pds et de l’Apr pour jeter le discrédit sur un juge constitutionnel dont la compétence technique est reconnue et magnifiée, l’amour du travail, le respect de principes professionnels, l’intégrité, la droiture, la disponibilité, la piété, la générosité et la gentillesse teintée d’un sens de l’humour décapant ont jusqu’ici forgé sa réputation.
Entendons nous bien : il n’est nulle part dit qu’il existe un homme parfait, non plus que Cheikh Tidiane est parfait.
Il est tout aussi vrai qu’ils sont rares les hommes et femmes qui ont une histoire d’une seule pièce, comme le rappelle fort à propos un célèbre penseur. Pour la circonstance, il s’agit d’un homme, d’un père de famille, d’un chef de famille, d’un haut magistrat qui n’inspire point une parfaite indifférence. Au contraire, par sa prestance physique, professionnelle et intellectuelle, notre si cher grand frère inspire tout simplement le respect et la fierté. Respect de la majeure partie de ses collègues magistrats et d’auxiliaires de justice, si l’on s’en tient à leurs nombreux témoignages. Respect et fierté de ses parents, amis et concitoyens de Sokone, notre commune de naissance aux fins fonds du Saloum. Des concitoyens qu’il a couvés de son affection et de son hospitalité et qui ont bien fini de l’observer et de le pratiquer pour se convaincre d’en faire une référence, une icône, en un mot un modèle, pour utiliser un lieu commun.
Cet homme là, personne ne peut le salir, personne ne peut le déstabiliser. Encore qu’il faut savoir que Cheikh Tidiane est non seulement impassible mais, en plus, il n’est pas seul. Au grand dam de ses pourfendeurs flibustiers, ses sentinelles sont aujourd’hui vent debout contre toute tentative d’en faire un os politique à ronger, un butin de guerre dans ce monde cruel et immonde de la pratique politique au Sénégal. Il ne leur sera pas donné l’occasion d’user, comme d’habitude, de mensonges, d’intrigues et de combines pour assouvir un dessein si dégoûtant de rachat politique, de toute façon voué à l’échec.
Le jour où il avait mis hors de cause Me Wade
Tiens, tiens! La sublime curiosité dans cette lugubre affaire, c’est que l’accusation puisse venir d’un parti politique comme le Pds. N’est-ce pas que c’est ce même parti démocratique sénégalais qui avait vanté et mis en relief sous tous les cieux et dans toutes les coutures le professionnalisme, la compétence et le courage du juge Cheikh Tidiane Coulibaly, alors Président de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar qui avait mis, avec ses pairs de séance, hors de cause Abdoulaye Wade alors et toujours secrétaire général de ce parti dans le tragique assassinat de Me Babacar Seye, vice-président du Conseil Constitutionnel en 1993?
Pourtant il n’avait fait que son travail, selon la loi et dans la solitude de sa conscience ! Et comment ! Sont-ils devenus si amnésiques ou ont-ils recommencé la comédie de la danse du ventre pour se donner bonne conscience après les nombreux rendez-vous ratés de leur candidat, Karim Wade, ce formidable joueur d’une fantasmagorie inachevée, que des « militants », navrés, sont obligés de contempler? Hé oui! J’assume en prenant la liberté de dire ce que certains qui me liront ne veulent pas entendre. En attendant de faire face avec beaucoup de délectation a une éventuelle réplique à laquelle je m’empresserai de répondre avec fracas. Que de choses ai-je à dire et à révéler !
Aujourd’hui, il n’est plus question de se lamenter sur le cours des choses. A l’instar de cette célèbre philosophe, il nous faut «combattre pour ne pas nous retrouver un cadenas sur la bouche et une prothèse dans la tête »
Pour finir, je veux m’adresser affectueusement à mon grand frère Cheikh Tidiane: tu es un Sage qui revisite régulièrement le Saint Coran et « l’Esperance en héritage », l’une des trilogies de votre écrivain préféré, l’académicien Jean d’Ormesson. Justement, « la sagesse, c’est savoir ignorer ce qui n’en vaut pas la peine », parole empruntée à un Sage des temps anciens.
Oumar-Diouf FALL
journaliste, Global Executive MBA
ancien Directeur général de SUD FM Sen Radio administrateur et membre du Directoire de ALMADIES Médias…
LA DEMARCHE INNOVANTE DE NUBIANLANE IRAP
À l’approche de l’élection présidentielle, prévue pour le 25 février, le pays se trouve à un carrefour politique décisif, marqué par des aspirations grandissantes en faveur d’une démocratie participative plus affirmée.
À l’approche de l’élection présidentielle, prévue pour le 25 février, le pays se trouve à un carrefour politique décisif, marqué par des aspirations grandissantes en faveur d’une démocratie participative plus affirmée. Dans ce contexte, le cercle de réflexion, Nubianlane IRAP (Initiative de Recherche et d’Analyse Panafricaines) a mis en place une stratégie en deux phases, visant à engager divers acteurs politiques, organisations non gouvernementales, institutions internationales, médias et citoyens sur des questions essentielles relatives à la formation historique des États en Afrique en général et au Sénégal en particulier.
La première phase de cette initiative relève d’une série de webinaires, offrant aux participants l’opportunité de prendre part à des discussions éclairées, épistémologiques sur des sujets essentiels, tels que : la fiabilité du fichier électoral, le processus électoral, la refondation des institutions, la construction démocratique. Ces webinaires serviront de plateforme pour partager des recherches innovantes, des perspectives éclairées et des solutions pratiques aux défis, auxquels l’Afrique est confrontée dans son ensemble.
En complément, Nubianlane IRAP introduit une dimension en présentiel, pour favoriser des échanges directs et une interaction approfondie entre les candidats à la magistrature suprême et les différentes parties prenantes de la sphère publique. Des discussions et des rencontres ont déjà eu lieu, permettant aux intervenants et au public de se connecter de manière significative, contribuant ainsi à l’émergence d’idées novatrices et d’une dynamique nouvelle pour une démocratie endogène.
Les mercredis et les samedis, de 17 heures à 19 heures, les candidats se succèdent, depuis le 17 janvier 2024, pour aborder des thématiques cruciformes dans tout fonctionnement étatique, telles que l’éducation et la citoyenneté, les institutions de la République, les ressources naturelles, ainsi que la sécurité intérieure. Les prochaines rencontres verront la participation d’autres prétendants à la magistrature suprême, à l’instar d’Aliou Mamadou Dia du Parti Unitaire pour le Rassemblement (PUR), et Habib Sy, qui traiteront respectivement des stratégies d’industrialisation, de la justice pénale et des droits humains.
Enfin, Nubianlane et ses partenaires prévoient d’organiser un débat entre ceux et celles qui aspirent à diriger le pays. Ce qui est une première dans l’histoire de la démocratie sénégalaise. Ce débat revêt une importance remarquable, car il s’agit d’une confrontation d’idées, de programmes, mais aussi d’hommes et de femmes. Il est aussi question d’évaluer leur aptitude à faire ce qu’ils disent et à respecter leurs promesses électorales. Des débats de ce genre, sont une affaire d’images : images de légitimité, de crédibilité, de trajectoire, de personnalité (caractère, puissance, subtilité, intelligence, séduction, charisme...). Elles constituent également une mise en lumière des caractères, de l’énonciation, de la rhétorique, des compétences et des visions de chaque candidat.e, facteurs déterminants dans le choix du futur chef de l’État.
Dans une démarche de coopération et d’imputabilité envers le Sénégal, Nubianlane IRAP, Unowas, Afrikajom Center, Politis et Moukat Éditions invitent ainsi les candidats à s’engager pleinement dans ce processus participatif et inclusif, afin de répondre aux attentes et aux aspirations des citoyens.
Par Kaccoor Bi - Le Tèmoin
MISE EN SCENE
Savez-vous les faits pour lesquels Bassirou Diomaye Faye a été arrêté avant que le Proc ne vienne corser son dossier avec d’autres délits imaginaires ?
Petite piqure de rappel qui ne ferait pas mal. Savez-vous les faits pour lesquels Bassirou Diomaye Faye a été arrêté avant que le Proc ne vienne corser son dossier avec d’autres délits imaginaires ?
L’actuel candidat à la présidentielle a été interpelé et envoyé en prison pour diffusion de fausses nouvelles, outrage à magistrats et diffamation envers un corps constitué. Tout cela à la suite de la publication d’un post sur les réseaux sociaux dans lequel il critiquait le comportement de certains magistrats ainsi que le lot de centaines de jeunes gens en prison.
Et depuis quelques jours, on entend du tout sur ces juges qui ne seraient pas des anges, selon la belle et heureuse formule du président du groupe parlementaire de l’armée mexicaine. Deux d’entre ces juges, qui appartiennent à la plus haute des juridictions, auraient été corrompus dans un pays qui ne cesse de s’enliser dans la lanterne rouge de la décrépitude. Ça ne vous choque pas ? Si, si, si, si !!!! Il ne faut pas fermer les yeux sur leurs incartades.
Si les faits sont avérés, que la loi leur soit appliquée dans toute sa rigueur. Tout cela serait très beau si, derrière cette commission d’enquête, il ne se cachait pas des connexions douteuses avec ce report de la présidentielle qui est malicieusement agité par certains députés dont ceux appartenant au camp du fils de Père Wade.
Ok, toute la lumière doit être faite sur ces gravissimes accusations portées contre des membres du Conseil constitutionnel. Mais de là à nous faire gober l’idée d’un report, c’est vraiment nous faire tomber dans des combines politiciennes grosses de dangers pour la République. Surtout que, au niveau de l’armée mexicaine, deux camps se font face. Celui des partisans du report et le camp de ceux qui bandent les muscles pour que le calendrier électoral soit rigoureusement respecté comme l’exigeait le Chef en 2011 lorsqu’il menaçait qu’une journée de plus sur le mandat de son prédécesseur mettrait le pays dans le chaos.
Des détenus sont aujourd’hui en prison pour avoir émis cette hypothèse. Elle est belle, la République ! Quid de ceux qui composent ces deux camps ? On peut les présenter ainsi. Les Amadou Ba et les anti-Amadou Ba. Parce que voilà, c’est sa candidature qui est en jeu puisque c’est lui que l’on soupçonne d’être le corrupteur.
Pensez-vous, que ferait-on du mec si les faits de corruption venaient à être confirmés par la commission d’enquête mise sur pied hier ? Oui, oui, c’est le président du groupe parlementaire de l’armée mexicaine et membre de cette commission qui, pince sans rire, nous fait comprendre que les juges ne sont pas des « Malaka ». Tout est dit. En attendant que le metteur en scène se dévoile !