Baadoolo - «Thierno Ndiaye Gniby»
On a failli avoir un Amy Ndiaye Gniby bou goor. TAS a failli être lynché par des députés libéraux dont cette Fam qui le défendait pourtant il y a quelques années. Il ne restait qu’un coup de pied au ventre. Bon, deugg deugg nak, ce parlement ne tient plus debout depuis son installation. Il est à terre. C’est un Grand théâtre et des comédiens. Il y a quelques mois, lorsque l’exPastef accusait des juges de tous les maux, beaucoup s’en étaient offusqués, dénonçant un manque de respect à la justice. Faire le procès du Conseil constitutionnel aujourd’hui avec ces lourdes charges de corruption présumée et des noms, c’est discréditer une institution. Mais il faut chercher l’erreur. Et son auteur.
La carte électorale de la Présidentielle 1214 bureaux de plus par rapport aux Législatives
L’Administration a préféré cette fois-ci verrouiller la carte électorale. L’opposition et la société civile ont dénoncé ce «manque de transparence». Bés bi a pu jeter un coup d’œil sur cette carte électorale. Pour la Présidentielle, il y a 15 633 bureaux de vote au Sénégal et 807 à l’étranger. Ce qui fait un total de 16 410, soit une augmentation de 1214 bureaux par rapport aux élections législatives de 2022 où le nombre de bureaux de vote était de 15 196.
Affaire Fortunes Capital de feu Kaladio Garde à vue prolongée pour Alassane Ba et Cie
Ça s’emballe pour les anciens cadres de Fortunes Capital, la holding de feu Abdoulaye Elimane Dia «Kaladio». Alassane Ba, Directeur général de la Srt et ex-Dg de Atra) a passé sa 3e nuit, hier, au commissariat du Plateau, après ses auditons à la Division des investigations criminelles (Dic), a appris Emedia. Quant à son successeur à la tête de Atra, Idrissa Diakhaté, ex-Dg Physalis, il a été placé en garde à vue en même temps que Ibra Fall Diagne, coordinateur technique, au commissariat de 4ème de la Médina. Ils sont tous poursuivis abus de confiance, abus de biens sociaux, détournement de fonds et faux et usage de faux. Tous les mis en cause pourraient faire face au procureur ce jeudi. Une affaire qui est loin de connaitre son épilogue.
Derklé Une dibiterie prend feu
Un drame a été évité de justesse à Derklé. Alors que les populations sont traumatisées par l’effondrement d’un immeuble à Khar Yalla qui a coûté la vie à 7 personnes, une dibiterie a pris feu ce mercredi matin. Les sapeurs-pompiers qui étaient déployés sur les lieux, hier, ont vite maîtrisé le feu. Les causes de l’incendie ne sont pas encore connues.
Présidentielle de février Abdoulaye Tounkara lance «Alternative pour le Sénégal du futur»
En direction de la Présidentielle du 25 février, Mame Abdoulaye Tounkara a lancé, mardi, Alternative pour un Sénégal du futur (Asf)/Joxante cër. Mouvement politico citoyen regroupant des associations civiles, personnalités indépendantes et hommes politiques, l’organisation «entend jouer sa partition dans la gouvernance» du pays. «Cette volonté de vouloir participer pleinement à ce rendez-vous électoral si particulier, qui exclut le Président sortant et qui met en compétition une vingtaine de candidats, ne peut être que pertinente pour plusieurs raisons», a fait noter le leader de l’Asf dans une déclaration à l’issue de l’Assemblée générale du mouvement. C’est pourquoi, a justifié M. Tounkara, « la gravité de l’heure nous incite à nous adresser, dans un premier temps, au peuple sénégalais et, au-delà, à tous les candidats de toutes obédiences afin de pouvoir accompagner l’un d’entre eux, via un minimum de convergences, selon notre vision».
Kaolack 7 cas de rougeole enregistrés
La rougeole commence à faire des ravages. Et c’est Kaolack qui a été contaminée. «Au total, nous avons eu à enregistrer 7 cas de rougeole», a informé le médecin-chef du district sanitaire de Kaolack. Docteur Niène Seck a assuré, cependant, que la prise en charge a été effective au niveau des structures de santé. «La campagne a été lancée. Elle a permis de vacciner plus de 6 000 enfants. Nous avons eu à faire une riposte vaccinale dans 5 postes de santé de la commune de Kaolack et de Kahone», a-t-elle dit.
Sa demande de Lp rejetée selon sa coalition Diomaye battra campagne en prison
Le candidat Bassirou Diomaye Faye va battre campagne en prison. Le doyen des juges d’instruction a ordonné le rejet de la demande de liberté provisoire introduite par ses avocats, selon un communiqué de la coalition Diomaye Président. Qui rappelle pourtant que le chef de l’Etat, recevant les candidats recalés à la Présidentielle, aurait déclaré que «c’est aux avocats de faire la démarche» devant aboutir à une liberté provisoire du candidat. «Pour la première fois dans notre histoire politique, un candidat accusé et même pas encore jugé, donc qui garde ses droits politiques encore intacts, est empêché de battre campagne. Cet acte inexplicable est l’achèvement d’un long processus d’atteinte aux libertés fondamentales, enclenché depuis maintenant 12 ans. Tout début ayant une fin, cette atteinte prendra fin dans exactement 25 jours», lit-on dans le communiqué.
LA SETER VA ACCUEILLIR SEPT NOUVELLES RAMES
Le directeur général de la société d’exploitation du train express régional (SETER) a annoncé, mercredi, que sa structure s’apprête à accueillir sept nouvelles rames entre fin 2024 et début 2025.
Dakar, 31 jan (APS) – Le directeur général de la société d’exploitation du train express régional (SETER) a annoncé, mercredi, que sa structure s’apprête à accueillir sept nouvelles rames entre fin 2024 et début 2025.
« Par rapport à la forte demande […] l’Etat a commandé de nouvelles rames qui sont en construction », a indiqué Charles Civreis, directeur général de la SETER, en marge d’une cérémonie marquant la célébration des deux années d’exploitation du train express régional (TER).
« Il y a sept nouvelles rames qui vont arriver fin 2024 et début 2025 pour combler cette demande supplémentaire de voyages », a-t-il dit.
Charles Civreis a par ailleurs salué la « grande performance » des employés du TER, qui leur a valu la « satisfaction » des clients.
« Nous avons sondé plus de 3000 de nos clients dans les gares pour savoir ce qu’ils pensent du TER, et à 97%, les clients ont dit qu’ils étaient très satisfaits et ils ont fait savoir à plus de 95% qu’ils appréciaient le degré de propreté trouvé dans les trains et au niveau des gares ainsi que la ponctualité du train », s’est félicité le directeur de la SETER.
par Karim Wade
CETTE ÉLECTION S'APPARENTE À UN SIMULACRE
Il est intolérable que le Conseil constitutionnel soit utilisé pour exclure un candidat ayant renoncé à sa double nationalité, tout en autorisant d'autres binationaux à concourir. J'attends avec impatience les conclusions de la commission d'enquête
Nous avons remporté une première victoire décisive contre le coup d'État électoral. L'Assemblée Nationale a approuvé la création d'une commission d'enquête pour examiner les circonstances de mon élimination injuste, ainsi que celle d'autres candidats, de l’élection présidentielle du 25 février 2024. C'est une avancée majeure pour prévenir le chaos et sauvegarder la démocratie au Sénégal.
Notre prochaine lutte est le report de cette élection présidentielle, qui s'apparente à un simulacre . Nous exigeons l'instauration d'une Cour constitutionnelle véritablement indépendante avec des juges impartiaux, honnêtes, et dévoués aux intérêts de notre nation, à l'image des grandes démocraties de ce monde. Chaque citoyen sénégalais devrait pouvoir se tourner vers cette cour pour défendre ses droits.
Ces propositions font partie de mon programme ambitieux pour le Sénégal, un programme que les actuels "sages" du Conseil constitutionnel tentent de m'empêcher de mettre en œuvre. Il est intolérable que le Conseil Constitutionnel soit utilisé pour exclure un candidat ayant renoncé à sa double nationalité, tout en autorisant d'autres candidats binationaux à concourir. Quel scandale ! Quelle injustice !
J'attends avec impatience les conclusions de la commission d'enquête. Ce sera un moment décisif pour notre démocratie. Ce sera ainsi le début d'une ère de justice et d'équité dans notre système électoral
Vive les députés de notre Assemblé Nationale !
Vive le Sénégal !
Vive l’Afrique !
THIERNO ALASSANE VA SAISIR LA JUSTICE APRÈS SON AGRESSION À L'ASSEMBLÉE
Le député et candidat à la présidentielle annonce son intention de porter plainte, demandant une réaction aussi prompte de la part des autorités que celle observée dans l'affaire Amy Ndiaye Gniby
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 01/02/2024
Le député Thierno Alassane Sall a fait savoir, dans un message publié sur les réseaux sociaux ce mercredi 31 janvier 2024, son intention de déposer une plainte à la suite d'une agression physique subie plus tôt dans la journée à l'Assemblée nationale.
Il indique avoir été pris dans une altercation avec des élus du Parti démocratique sénégalais (PDS) lors d'une session consacrée au vote d'une commission d'enquête sur l'élimination de Karim Wade, candidat du parti.
"Face à cette violence inqualifiable, je porterai plainte. Les auteurs de l'agression, clairement identifiés sur les vidéos, doivent répondre de leurs actes", déclare fermement le député Thierno Alassane Sall.
Il demande à l'Assemblée nationale et à la justice de réagir avec célérité et équité, à l'image de l'affaire Amy Ndiaye Gniby.
Le candidat à la présidentielle dénonce la manœuvre menée selon lui par le PDS et la coalition au pouvoir pour reporter l'élection sous prétexte d'une commission d'enquête.
Soutenu lors de son agression par des élus d'opposition, M. Sall entend défendre les principes démocratiques au moyen de cette plainte qu'il compte déposer prochainement.
MULTIPLE PHOTOS
CUBA, C'EST LE CINÉMA
À la poursuite d'un cinéma authentique mettant l'homme au centre de récits ancrés dans le réel, Christian Thiam a fait escale à Cuba pour découvrir le modèle de production et de formation développé depuis des décennies
Un cinéma factuel, qui cherche à raconter des histoires objectives et à les montrer sans coupures ni manipulations, fait partie du palmarès du producteur et réalisateur sénégalais Christian Thiam, très intéressé à interagir avec la manière dont Cuba défend une cinématographie authentique, jalouse de l'esthétique, de la sauvegarde du patrimoine, et attachée à ses racines.
En visite à la mission diplomatique de la plus grande des Antilles dans cette capitale mercredi, Thiam a avoué être attiré par la défense de l'identité cubaine et le programme d'enseignement supérieur cubain dans le soi-disant septième art, que ce soit grâce aux réalisations de l'Institut Cubain de l'Art et de l'Industrie Cinématographiques, ICAIC, ou de la célèbre École Internationale de Cinéma et de Télévision de San Antonio de los Baños, EICTV.
Lors de ses entretiens avec madame l'ambassadeur Maydolis Sosa Hilton, le professeur de l'Université Virtuelle du Sénégal, qui considère que "Cuba, c'est le cinéma", a reçu des informations détaillées sur l'appel à candidatures pour le nouveau cours régulier de l'EICTV, ainsi qu'un dossier sur les structures culturelles du pays qui constituent le circuit académique, de production et d'événements qui culmine chaque année avec le Festival du Nouveau Cinéma Latino-américain à La Havane.
En ce qui concerne l'académie, il a été rappelé que l'EICTV est considérée comme l'une des plus importantes institutions de formation audiovisuelle au monde, créée en 1986 sous les auspices de la Fondation du Nouveau Cinéma Latino-américain, en particulier pour les étudiants du Sud, où l'Afrique a joué un rôle important au cours des 38 dernières années. En outre, des milliers de professionnels et d'étudiants de plus de 50 pays sont passés par ses salles de classe, ce qui en fait un espace de diversité culturelle.
L'éminent cinéaste s'est également intéressé à la défense du patrimoine, puisque la cinémathèque de l'ICAIC conserve plus de 3 500 titres nationaux protégés sur différents types de supports. Parmi eux, l'exposition Patrimoine de Grade I au Registre National des Biens Culturels, qui comprend 21 films datant d'avant le triomphe révolutionnaire de 1959, 47 films de fiction, 59 documentaires et 17 films d'animation.
L'un des "joyaux de la couronne", a-t-on dit, est la sauvegarde de 1493 éditions du "Noticiero ICAIC Latinoamericano" , déclaré par l'UNESCO comme registre de la mémoire du monde.
Des paramètres rigoureux de contrôle climatique dans sept chambres fortes de haute technologie, des services innovants de numérisation et de restauration, le catalogage, ainsi qu'une photothèque et une vidéothèque, complètent le travail d'un groupe de professionnels hautement qualifiés.
Chercheur assumé, à la recherche d'essences où l'homme est l'acteur de son propre rapport au monde, adverse ou heureux selon les cas, Christian Thiam a apporté plusieurs réalités au cinéma.
De ses débuts de cinéaste en 2009 avec le documentaire "Samba Kane : Life in Prison", sur un exilé sénégalais condamné à perpétuité aux Etats-Unis, au célèbre "Casa Di Mansa" sur le conflit dans la région sud de la Casamance, il a exploré des sentiments réels, des chroniques de vie à travers des faits raciaux, la justice, la tolérance, l'identité et, bien sûr, l'amour.
Son premier long métrage de fiction, "Mami Watta", sorti en 2021, a également représenté le Sénégal dans plusieurs festivals internationaux. Delia, une jeune fille issue d'une communauté de pêcheurs de la banlieue de Dakar, découvre qu'elle a le pouvoir de prédire l'avenir, et la tragédie frappe à sa porte générant des conflits qui auront des conséquences néfastes pour le quartier.
CORRUPTION, LES SOUPÇONS D’ABDOU KARIM FOFANA SUR LE RAPPORT DU FORUM CIVIL
Le porte-parole du gouvernement et le Forum civil ne parlent pas le même langage sur la corruption au Sénégal. Abdou Karim Fofana n’a tardé à réagir au rapport de Transparency International publié mardi.
Le porte-parole du gouvernement et le Forum civil ne parlent pas le même langage sur la corruption au Sénégal. Abdou Karim Fofana n’a tardé à réagir au rapport de Transparency International publié mardi. Et le Sénégal est toujours dans la zone rouge, sur la base de l’Indice de perception de la corruption (Ipc) 2023 avec une note de 43/100.
«Cette société civile nous a habitués à ce type de publications erronées surtout en période électorale», tonne-t-il sur les ondes de la Rfm. Selon Abdou Karim Fofana, de «réelles avancées» ont été notées dans la transparence de la gouvernance depuis 2012 avec notamment la création de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), entre autres mécanismes.
«Ce que l’organisation dirigée par Birahime Seck ne dit pas, c’est que le Sénégal a la sixième meilleure note en Afrique, alors qu’il était 17ème en 2012. En effet, sur le continent, notre pays n’est devancé que par le Cap-Vert, le Rwanda, l’Île Maurice, le Botswana et est à égalité avec le Ghana», a-t-il souligné, ajoutant qu’en 2012 le Sénégal était classé 94ème place de l’indice de Transparency international avec une note de 36.
«Douze ans plus tard, le pays est classé 70ème avec une note de 43». Les résultats des enquêtes Afrobaromètre les plus récentes, menées dans 39 pays en 2021/2023, montrent qu’une majorité d’Africains affirment que la corruption a augmenté dans leur pays au cours de l’année précédente. Au Sénégal, 73% des personnes interrogées ont répondu que la corruption a «quelque peu augmenté» ou a beaucoup augmenté.
LE REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE, PROCHAINE LUTTE DU PDS
Karim Wade jubile. Au terme de la plénière de ce mercredi sur la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur les accusations portées sur des membres du Conseil constitutionnel, le candidat recalé a réagi.
Karim Wade jubile. Au terme de la plénière de ce mercredi sur la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur les accusations portées sur des membres du Conseil constitutionnel, le candidat recalé a réagi. Pour lui, la prochaine étape reste le report de la présidentielle.
"Nous avons remporté une première victoire décisive contre le coup d'État électoral. L'Assemblée Nationale a approuvé la création d'une commission d'enquête pour examiner les circonstances de mon élimination injuste, ainsi que celle d'autres candidats, de l’élection présidentielle du 25 février 2024. C'est une avancée majeure pour prévenir le chaos et sauvegarder la démocratie au Sénégal.
Notre prochaine lutte est le report de cette élection présidentielle, qui s'apparente à un simulacre . Nous exigeons l'instauration d'une Cour Constitutionnelle véritablement indépendante avec des juges impartiaux, honnêtes, et dévoués aux intérêts de notre nation, à l'image des grandes démocraties de ce monde. Chaque citoyen sénégalais devrait pouvoir se tourner vers cette cour pour défendre ses droits.
Ces propositions font partie de mon programme ambitieux pour le Sénégal, un programme que les actuels "sages" du Conseil Constitutionnel tentent de m'empêcher de mettre en œuvre. Il est intolérable que le Conseil Constitutionnel soit utilisé pour exclure un candidat ayant renoncé à sa double nationalité, tout en autorisant d'autres candidats binationaux à concourir. Quel scandale ! Quelle injustice !
J'attends avec impatience les conclusions de la commission d'enquête. Ce sera un moment décisif pour notre démocratie. Ce sera ainsi le début d'une ère de justice et d'équité dans notre système électoral."
41 MILLIONS DE PERSONNES ONT VOYAGÉ PAR LE TER EN 2023
Le Train express régional (TER), devenu un moyen de transport « incontournable » depuis sa mise en service en décembre 2021, a convoyé 41 millions de passagers en 2023 selon le DG de SENTER.
Dakar, 31 jan (APS) – Le Train express régional (TER), devenu un moyen de transport « incontournable » depuis sa mise en service en décembre 2021, a convoyé 41 millions de passagers en 2023, a-t-on appris mercredi du directeur général de la société nationale de gestion du patrimoine du TER (SENTER), Abdou Ndéné Sall.
« Le TER est un moyen incontournable pour transporter des personnes, structurer les territoires et accélérer le développement économique, et en 2023, 41 millions de personnes ont voyagé dans le TER », a-t-il dit dans un discours prononcé à l’occasion de la célébration des deux années d’exploitation du Train express régional.
Le TER, en son stade actuel, est « une desserte de base appelée à connaitre d’autres exploitations », a-t-il annoncé.
Ce nouveau moyen de transport « […] permet de régler les problèmes de mobilité et d’anticipe sur le développement des zones futures, en mettant en service 200 trains par jour dans le confort et la régularité », a souligné Abdou Ndéné Sall.
Le TER, en étant un moyen de transport accessible, joue également « un rôle social majeur », selon lui.
Il a également indiqué que dans un contexte de réchauffement climatique, le TER représente aussi « un modèle de développement collectif et moins polluant ».
« Il apparait ainsi comme l’une des solutions majeures pour réduire les émissions de gaz CO2 », a soutenu le directeur général de la SENTER, ajoutant que le TER offre au Sénégal l’opportunité de « se conformer aux engagements internationaux » dans ce domaine.
Abdou Ndéné Sall a salué la coopération entre la SETER, la SENTER et l’ensemble des prestataires. « C’est vraiment une prestation qui fait que nous avons de meilleures opportunités et pratiques sur la chaine de valeur », a-t-il relevé.
« Vous avez pu montrer que le Sénégal est partie prenante du TER, car en effet, nous avons acheté de nombreuses prestations localement, nous avons eu plus de 700 entreprises locales qui ont contribué au TER depuis le lancement de l’exploitation », a de son côté noté Charles Civreis, directeur général de la société d’exploitation du train express régional (SETER).
Il a annoncé qu’en 2023, 341 entreprises ont été des prestataires de la SETER pour un montant de 7,5 milliards de FCFA.
L’exploitation du TER a également permis d’offrir « des centaines d’emplois », a-t-il dit, précisant que « 535 personnes s’occupent au quotidien du nettoyage des rames, des quais, plus de 500 personnes font le désherbage des voies et plus de 60 personnes s’occupent de la sécurité des emprises ; tout cela pour qu’on reste à un niveau de qualité ».
M. Civreis a de la même manière salué la qualité des prestations offerte par les employés de la SETER.
« Vous pouvez être fiers, fiers aussi de votre résilience car malgré certaines difficultés, le TER a pu rouler pendant deux ans », a-t-il dit à leur endroit, avant de demander aux employés de rester à ce niveau de performance.
« C’est important que le TER puisse conserver ce niveau de performance, donc il ne faut pas baisser la garde ; car nous constatons très souvent un phénomène de sur-confiance ; quand tout va bien, il ne faut surtout pas que cela s’installe », a-t-il insisté.
LIBERTÉ PROVISOIRE REFUSÉE À BASSIROU DIOMAYE FAYE
Le doyen des juges d’instruction de Dakar, Omar Maham Diallo, a rejeté ce mercredi 31 janvier la demande de liberté provisoire introduite par Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle du 25 février prochain
Le doyen des juges d’instruction de Dakar, Omar Maham Diallo, a rejeté ce mercredi 31 janvier la demande de liberté provisoire introduite par Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle du 25 février prochain, a annoncé sa coalition.
En avril 2023, Bassirou Diomaye Faye avait été arrêté et placé en garde à vue pour « diffusion de fausses nouvelles, outrage à magistrat et diffamation envers un corps constitué ». Il lui est reproché d'avoir critiqué la célérité des magistrats qui avaient décidé de juger Ousmane Sonko dans le procès en diffamation intenté par le ministre Mame Mbaye Niang.
La Coalition « Diomaye Président » informe que « le mardi 30 janvier 2024, le doyen des juges a ordonné le rejet de la demande de liberté provisoire ». La coalition relève, pour le déplorer, que pour « la première fois dans notre histoire politique, un candidat accusé et même pas encore jugé, donc qui garde ses droits politiques encore intacts, est empêché de battre campagne ».
Ils considèrent cette décision comme « inexplicable » et « l'achèvement d'un long processus d'atteinte aux libertés fondamentales, enclenché depuis maintenant 12 ans »
LA COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE PREND FORME
120 députés ont acté ce mercredi, la création de la commission visant à faire la lumière sur l'élimination de Karim Wade et le processus électoral en amont du scrutin. Celle-ci dispose de six mois pour enquêter
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 31/01/2024
Cent vingt députés ont voté en faveur de la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire qui aura pour mission "d'informer l'Assemblée sur le bien-fondé des contestations qui jalonnent le processus électoral pour le scrutin présidentiel du 25 février 2024", comme le stipule l'article 2 du projet de résolution, selon les informations du site d'information Seneweb.
Les travaux de cette commission consisteront à faire la lumière sur des soupçons de collusion, de contusion et de corruption ayant conduit à l'élimination de Karim Wade de l'élection présidentielle, mais ils porteront aussi sur l'ensemble du processus électoral. Ce que des députés de l'opposition dénoncent, craignant que le champ d'intervention de la commission n'aille jusqu'à la proclamation des résultats, comme l'a affirmé le député Ayib Daffé.
Composée de onze membres issus des différents groupes parlementaires, excepté du groupe Yewwi qui a décidé de ne pas y siéger, la commission devra désigner son bureau et mener ses enquêtes dans un délai de six mois. En attendant ses conclusions, les députés du Parti démocratique sénégalais estiment que le scrutin du 25 février devrait être suspendu et reporté.