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8 juin 2025
BIGNONA, QUATRE SOLDATS TUÉS DANS L’EXPLOSION D’UNE MINE
Les faits se sont déroulés jeudi soir sur l’axe Diokadou-Kadialock dans le département de Bignona, en zone militaire n°5. Ils étaient en route pour une vaste opération de ratissage
Quatre soldats sénégalais ont péri dans l’explosion d’une mine, a appris lesoleil.sn auprès d’une source militaire. Les faits se sont déroulés jeudi soir sur l’axe Diokadou-Kadialock dans le département de Bignona, en zone militaire n°5. Ils étaient en route pour une vaste opération de ratissage menée dans cette partie de la Casamance.
A noter que trois blessés sont également enregisrés dans les rangs des Jambars.
LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO EXIGE LA LIBÉRATION DE BAZOUM
Mohamed Bazoum n’est pas libre de ses mouvements depuis le renversement de son régime par l’armée. Ce vendredi, la Cour de Justice de la CEDEAO a rendu un arrêt ordonnant sa libération ainsi que sa femme et son enfant.
Mohamed Bazoum n’est pas libre de ses mouvements depuis le renversement de son régime par l’armée. Ce vendredi, la Cour de Justice de la CEDEAO a rendu un arrêt ordonnant sa libération ainsi que sa femme et son enfant détenus à Niamey. La Cour appelle les putschistes à remettre en liberté le président élu à la tête du Niger en avril 2021 et ceci sans conditions.
En donnant raison aux avocats de Bazoum, la Cour qui siège à Abuja au Nigeria met encore plus la pression sur le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP), qui a pris le pouvoir le 26 juillet grâce à un coup d’Etat militaire.
Avant ce verdict, la Cour avait rejeté la demande de levée de sanctions imposées au Niger par la CEDEAO.
LES LIONS AU MILIEU DU «RING DE LA LEGITIMITE»
En Angleterre, le « Boxing Day » va se disputer. Cette période faste du 26 décembre au 2 janvier durant laquelle les équipes jouent chaque deux jours prend le dessus. Tout s’y joue. Le titre, la relégation et même les places européennes.
Les anglais de la sélection sénégalaise ne pourront pas être disponibles à tant pour rejoindre le groupe d’Aliou Cissé. En effet, la période de la Coupe d’Afrique des Nations, n’étant pas durant une période de trêve internationale, la FIFA ne peut nullement imposer aux clubs de libérer les joueurs.
En Angleterre, le « Boxing Day » va se disputer. Cette période faste du 26 décembre au 2 janvier durant laquelle les équipes jouent chaque deux jours prend le dessus. Tout s’y joue. Le titre, la relégation et même les places européennes. Du côté sénégalais, cinq joueurs sont concernés et occupent des places aussi importantes les unes des autres dans leurs clubs. Moussa Niakhaté et Cheikhou Kouyaté avec Nottingham Forest, Idrissa Gana Gueye avec Everton, Nicolas Jackson avec Chelsea et Pape Matar Sarr avec Tottenham.
La multiplication des efforts et le peu de temps de repos dont ils disposeront entre les matches seront peu positif pour l’équipe nationale du Sénégal. Un risque élevé de blessures sera couru par ces joueurs. Déjà, sur les cinq, deux constituent l’entrejeu des champions d’Afrique et un forme la paire de défenseurs centraux avec Kalidou Koulibaly. Leur fraîcheur physique est primordiale.
Moussa importantissime
D’abord, ceux du bas de tableau. Nottingham Forest est actuellement 16e de Premier League à cinq points du premier relégable. Une situation pas très confortable pour les doubles vainqueurs de la Ligue des Champions durant les années 70. L’objectif de maintien sera le mot d’ordre du club jusqu’à dix journées de la fin. Pour le réussir, les trois matches en sept jours entre le 23 et le 30 décembre seront importants. D’abord face à Bournemouth (23 décembre), puis face à Newcastle (26 décembre) et enfin face à Manchester United (30 décembre). Steve Cooper et ses hommes devront batailler dur pour engranger le maximum de points lors de ces sorties. Depuis son retour de blessure, Moussa Niakhaté s’est mué en patron dans la défense des Reds. Solide et propre dans ses interventions, l’international sénégalais de 27 ans est devenu incontournable dans le dispositif de Cooper. Difficile de l’imaginer sur le banc durant cette période. Son compatriote aura moins de problème puisqu’il n’a été titularisé qu’une seule fois depuis le début de la saison (week-end dernier face à Wolverhampton). Même s’il est assez souvent entré en jeu, Cheikhou n’a pas le même statut que Moussa. Mais, tous les deux sont des éléments de base de Cissé et leur présence à la Coupe d’Afrique des Nations ne sera pas une surprise
Gana à préserver
Le doyen de l’entrejeu. Le doyen de cette sélection tout simplement, Idrissa Gueye vivra sans doute sa dernière Coupe d’Afrique des Nations. L’ancien parisien continue de livrer de belles prestations dans le meilleur championnat d’Europe. Dans une équipe d’Everton qui reprend du poil de la bête avec deux victoires d’affilées face à Newcastle (3- 0) et Chelsea (2-0). Les Toffees sort à nouveau de la zone rouge malgré la déduction de 10 points, il y a quelques semaines. Gana Gueye enchaine les titularisations et redevient l’homme fort de l’entrejeu de Sean Dyche. Le calendrier d’Everton n’est pas des plus simples. Un déplacement à Tottenham le 23 décembre, un match à domicile face à Manchester City le 27 décembre et un autre déplacement à Wolverhampton le 30 décembre. Sean Dyche ne pourra pas s’autoriser de faire tourner son onze de départ. A 34 ans, le champion d’Afrique est de plus en plus important en club comme en sélection. Une usure avant d’arriver en Côte d’Ivoire ne serait pas une bonne nouvelle pour Aliou Cissé.
Jackson, celui qui s’impose
Avec la pléthore de blessures au sein de Chelsea et la méforme offensive des hommes de Mauricio Pochettino, Jackson est appelé à disputer des minutes. Même s’il manque encore d’efficacité, l’ancien joueur de Villarreal est parmi les deux seuls attaquants disponibles avec Armando Broja. Titulaire à 12 reprises sur 15 (un seul match raté sur suspension), Nicolas est le premier choix en pointe. Deux déplacements pour les Blues, le 24 face à Wolverhampton et le 30 face à Luton. Ils accueilleront les Eagles de Crystal Palace, le 27 décembre. L’international sénégalais n’est pas un titulaire avec la sélection mais compte énormément dans la rotation.
Le Pape du peuple
Sans doute, celui qui prend le plus d’importance, dans les deux camps. Que ça soit en club ou en sélection, Pape Matar Sarr est une pièce maitresse. Son apport dans le jeu de Tottenham depuis le début de cette saison ne passe pas inaperçu. C’est simple, le club londonien n’a perdu que 2 matches de championnat sur les 12 qu’il a joués en tant que titulaire. Celui face à Chelsea, les Spurs ont fini le match à 9 et celui face à Wolverhampton, il sort sur blessure. Il manque deux matches. Face à Manchester City (nul 3-3) et contre Aston Villa (défaite 2 buts à 1). A son retour face à Newcastle, Tottenham regagne (4-1). Suffisant pour montrer que Ange Postecoglou ne se passera pas du milieu de terrain formé à Génération Foot lors du choc face à Everton (23 décembre), contre Brighton (28 décembre) et face à Bournemouth (31 décembre). Ces matches comptent pour les Spurs dans la course au titre et aux places en Ligue des Champions.
wiwsport.com
LA NON-PARTICIPATION DE SONKO À LA PRÉSIDENTIELLE SERAIT UN ÉCHEC DU F24
C’est à croire que cette décision est comme du baume au cœur pour des acteurs de la société civile. Une décision de justice accueillie positivement par Mamadou Mbodj qui dit « saluer les juges ». Pour lui ce fut un combat mais qui se poursuit.
C’est à croire que cette décision est comme du baume au cœur pour des acteurs de la société civile. Une décision de justice accueillie positivement par Mamadou Mbodj qui dit « saluer les juges ». Pour lui ce fut un combat mais qui se poursuit.
La décision du tribunal hors classe de Dakar annulant la radiation de Sonko des listes électorales sonne comme « une victoire » pour certains de ses souteneurs en l’occurrence Mamadou Mbodj de la plateforme F24. Interpellé sur cette décision de justice, il s’en est réjoui car cela confirme le juge Sabassy Faye. Ce qui prouve encore selon lui, qu’il y a des juges « courageux, dignes », qui disent le droit. « Quand nous avons écouté le plaidoyer ses avocats nous avons compris qu’il serait difficile aux juges de donner un autre verdict. Que les autorités prennent les dispositions et que Sonko puisse retirer ses fiches de parrainage car il est candidat et que le meilleur gagne car il revient aux sénégalais de choisir leur candidat», a déclaré Mamadou Mbodj.
« C’est notre combat car la non-participation de Sonko à cette élection serait un échec de F2, de tous les sénégalais qui ont une once de dignité et du sens de l’honneur. Il est inacceptable que dans un pays par le mensonge, la calomnie qu’on diabolise un candidat et le priver de ses droits », a regretté M. Mbodj.
L’analyse de Mamadou Sy Albert
Le leader de Pastef peut après retrait de ses fiches de parrainages se faire parrainer par les 13 députés de son parti dissous. En effet, Bassirou Diomaye Faye a déjà eu recours au parrainage citoyen. Et Sonko ne peut garantir le soutien des maires ou des présidents des conseils départementaux. Une très bonne stratégie de l’avis de Mamadou Sy Albert. « Si jamais Sonko est bloqué pour une raison ou une autre, Diomaye sera investi au nom de Pastef. Ils iront jusqu’au bout et Sonko s’il a les fiches, il va faire ses parrainages de même que Diomaye et tous les deux doivent déposer au Conseil constitutionnel.
Si tous les deux candidats sont validés, nécessairement l’un va se désister au profit de l’autre. Et l’on devine que c’est Sonko qui sera le candidat logique du Pastef et Diomaye va se retirer », a analysé Mamadou Sy Albert. Seulement un autre cas de figure est bien possible assure l’analyste politique. L’entrée d’un Joker dans le jeu si toutefois les deux candidatures d’Ousmane Sonko et de Diomaye Faye sont toutes invalidées par le conseil constitutionnel. « Là il y’aura un troisième candidat et sera Cheikh Tidiane Dièye ou un autre», ajoute l’analyste.
Babacar Fall expert électoral et membre du Gradec : « la question des délais est importante en matière d’élection »
A en croire Babacar Fall du Gradec la réintégration de Sonko est réglée par le Code électorale en son article 47, dès l’instant que le juge qui a eu à connaitre cette affaire a pris la décision. «Cette décision devient exécutoire. Cela veut dire que la décision devrait être portée à la connaissance du ministre de l’Intérieur, qui a en charge les services techniques comme la DAF qui gère le fichier, et Sonko devrait être réintégré immédiatement », a assuré l’expert électoral.
Selon ce dernier, même si par ailleurs, les avocats de l’état ont la possibilité de faire un pourvoi en cassation devant la Cour suprême. Mais il fait signaler, dit-il que « ce pourvoi en cassation n’est pas suspensif. La décision prend effet immédiat. Pour le moment, il y a une décision prise par le juge et l’administration doit l’appliquer car la question des délais est importante en matière d’élection. »
AZIZ FALL REVALORISE LA GRAND-MERE DANS LA MODERNITE
Edition : «Saara et les vagues de l’atlantique» présente à St-Louis ce samedi
Aziz Fall étonne dans un ouvrage qui part d’une grand-mère qui façonne un être particulier, le petit-fils, pour en ressortir une trame sur les enjeux de la modernité. « Saara et les vagues de l’Atlantique », édité par l’Harmattan Sénégal sera présenté au public St-Louisien ce samedi à la maison de Lille.
Parvenir à évoquer les souvenirs d’une éducation reçue de sa grand-mère pour en faire un récit de vie à offrir en exemple constitue le charme d’un ouvrage qui se lit d’un seul trait. C’est à ce niveau qu’il faut saluer l’œuvre que vient de publier Aziz Fall, le conseiller spécial du directeur général de la Sénélec et administrateur général de la Fondation Sénélec.
Dans la quatrième de page, il est écrit que « la voix de la grand-mère, Saara, cristallise les sons et vibrations d’une enfance faite d’apprentissage. C’était un apprentissage inconscient, mais dynamique. Cette grand-mère si spéciale et si ordinaire en même temps demeure le prétexte idéal pour revisiter un monde d’antan qui laissait l’humanité s’exprimer de manière prévisible et conventionnelle. (…) Saara n’est pas seulement la tendre grand-mère d’Abdassis, elle représente surtout cette figure reconnaissable par une majorité de Sénégalais dont la présence rappelle cette étape initiatique de l’existence ».
Ce livre est « plus qu’un bébé, toute une vie » dira l’auteur lors d’une émission sur Seneweb Tv qui avait déjà publié « Les promesses d’une devise » en 2018. « La figure de Saara est l’illustration de l’âme, de la personnalité, des enseignements de ma grand-mère. C’est un hommage rendu à celle qui m’a élevé, qui m’a fait. Elle constitue la boussole de mon existence, même si quand j’étais jeune, on se chamaillait tout le temps. Cet hommage, c’est témoigner au-devant du monde, la grandeur de Saara. Les vagues de l’Atlantique, c’est l’écho de notre jeunesse, mais l’élément référentiel incontournable pour tout St-Louisien, c’est l’Océan atlantique.
A titre personnel, quand je quittais Dakar pour aller en Europe dans le cadre de mes études, lorsque l’avion décolla, je regardais en bas les vagues de l’Atlantique. Cela me rappelait les liens plus que cutanés symbolisés par l’océan atlantique » explique Aziz Fall.
L’analyse est tentée sur l’évolution de nos relations avec la mer surtout d’une vision de la jeunesse à ce qu’elle représente aujourd’hui. « Je ne suis pas le seul à avoir une relation avec la grand-mère. Une dimension spéciale et consensuelle de cette figure de grand-mère. Chaque fois que ceux qui n’avaient pas la chance de vivre avec la grand-mère, rendaient visite à celle-ci, c’était un plaisir parce qu’on savait que c’est toujours un moment agréable parce qu’elles ont participé à façonner notre existence dès le départ en nous éduquant, en nous donnant le sens de la bonté et de la décence. Chaque sénégalaise, chaque sénégalais directement ou indirectement, a une relation spéciale avec sa grandmère. Elle continuera à jouer un rôle important de notre système social. Vivre à l’ombre de la grand-mère était une bénédiction. Je pouvais me permettre n’importe quelle bêtise», a souligné Aziz Fall.
L’ouvrage sera alors une occasion pour l’auteur de délivrer et de continuer à rendre hommage, à sublimer et même à vénérer la grand-mère parce qu’elle est dépositaire des meilleures valeurs revendiquées par la société. « C’est le dernier sanctuaire dans un monde tourbillonnant où la perte de repères devient incontournable et si on revient aux enseignements des grand-mères, et qu’on se donne comme sacerdoce de prendre en compte leurs enseignements, je suis persuadé qu’on sera toujours sur le bon chemin quelle que soit l’orientation professionnelle qu’on se donne dans la vie », estime l’auteur. Ce dernier n’a pas manqué de dénoncer le fléau de la migration irrégulière à travers l’atlantique. « Il faut être honnête pour dire qu’il y a des problèmes dans le système de fonctionnement du terminal social. Il faut faire appel à la responsabilité de chacun, ceux qui occupent les positions de leadership. Je ne limite pas ceux-ci aux sphères politiques et économiques, mais chacun par son fait peut avoir une influence sur un groupe d’individus. Il est important d’arriver à un moment de pause pour se demander pourquoi on est arrivé à une telle situation de détérioration sociale » dira Aziz Fall. Un ouvrage à lire
LIGUE1, LES CHOCS DES HUITIEMES DE FINALE
La huitième journée de la Ligue 1 sénégalaise de football sera marquée par le choc Jaraaf- AS Pikine au stade Iba Mar Diop et le déplacement du leader Teungueth FC à Thiès pour y affronter la Sonacos de Diourbel.
Dakar, 15 déc (APS) – La huitième journée de la Ligue 1 sénégalaise de football sera marquée par le choc Jaraaf- AS Pikine au stade Iba Mar Diop et le déplacement du leader Teungueth FC à Thiès pour y affronter la Sonacos de Diourbel.
quatrième pour le compte de la huitième journée du championnat, le leader Teungueth FC se déplace, dimanche, à Thiès pour affronter Sonacos.
Le Jaraaf (13 points, +5) qui occupe la deuxième place au classement de la Ligue 1 accueille au stade Iba Mar Diop, l’AS Pikine (11 points), quatrième au classement. Ce match phare de la huitième journée est prévue à 16h 30mn.
A la même heure, Diambars (6 points), avant dernier du championnat national affronte au stade Lat Dior de Thiès le promu Jamono Fatick (9 points) qui occupe la sixième place.
Les autres matchs de cette journée vont se poursuivre dimanche, avec le déplacement du leader, Teungueth FC (15 points), au stade Lat Dior.
Les Rufisquois vont affronter à 16h 30mn, la Sonacos (8 points, +1), huitième. Le coach de Teungueth FC Cheikh Gueye va retrouver ainsi son ancien club de Diourbel.
Dakar Sacré-Cœur (13 points, +5), troisième, accueille US Ouakam classée septième avec huit points (+0), au stade Alassane Djigo.
Guédiawaye FC (9e, 8 points), accueille la Linguère (5e, +10 points), au stade Amadou Barry.
Douzième au tableau avec six points (-1), le Stade de Mbour se déplace à Iba Mar Diop contre l’US Gorée, onzième avec sept points.
Dernier au classement, le Casa Sports (2 points) accueille au stade municipal de Kolda, Génération Foot, dixième avec huit points (-7).
TOURNOI DE BOBO-DIOULASSO, L’ASFA REPRÉSENTERA LE SÉNÉGAL
L’Association sportive des forces armées (ASFA), championne du Sénégal de rugby à VII, va représenter le Sénégal à la 6ème édition du Tournoi international de rugby des équipes championnes prévu, mercredi et jeudi à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso
Dakar, 15 déc (APS) – L’Association sportive des forces armées (ASFA), championne du Sénégal de rugby à VII, va représenter le Sénégal à la 6ème édition du Tournoi international de rugby des équipes championnes prévu, mercredi et jeudi à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, a appris l’APS de la Fédération sénégalaise de rugby.
La compétition organisée par le Collectif Rugby Family, en collaboration avec la Fédération burkinabè de rugby va enregistrer aussi la participation des Lions de Bobo (Burkina Faso), la RC forces vives (Burkina Faso) et l’Union sportive des forces armées et sécurité (Mali).
Les équipes s’affronteront dans une poule unique en match aller simple. Au terme des rencontres, les équipes seront classées selon leurs performences respectives. L’équipe arrivée en tête affrontera la quatrième et la deuxième jouera la troisième en demi-finales.
Les équipes perdantes des demi-finales se disputeront la troisième place.Toutes les rencontres se joueront en deux mi-temps de sept minutes chacune séparées d’une pause de deux minutes, à l’exception de la finale, qui se jouera en deux mi-temps de 10 minutes.
Le tournoi mettra aux prises des clubs champions de rugby à sept de l’espace CEDEAO. Il a pour objectif de faire la promotion et le développement du rugby dans la sous-région ouest africaine en particulier et sur le continent africain en général, selon les organisateurs.
Cette compétition permet aussi le renforcement de la confraternité à travers l’intégration des peuples et des cultures, a poursuivi la même source.
Le Sénégal est vainqueur des deux dernières éditions du tournoi avec le club “On s’en fout le score’’ et les Requins de Sicap.
QUAND DES ECOLIERS S’ENTASSENT DANGEREUSEMENT SUR DES MOTOS-TAXIS
Transport scolaire en milieu rural et urbain, A Kaolack, Linguère, Ziguinchor et Thiès, ce n’est pas un cirque, mais une triste réalité !
Au cours des dernières décennies, la mobilité dans les villes et campagnes du Sénégal a été marquée par la croissance considérable du trafic des motos-taxis ou taxis-jakarta. Après les traditionnelles calèches tirées par des chevaux ou des ânes, les légendaires taxis de brousse et vélos, c’est autour des motos-taxis de régner sans partage dans le transport anarchique des élèves en milieu urbain et rural. A Kaolack par exemple, constate « Le Témoin », il n’est pas rare de voir jusqu’à cinq voire plus de d’écoliers s’entasser sur une moto pour aller à l’école !
Cinq voire six personnes sur une moto ! La scène est à la fois insolite et surprenante pour tout visiteur qui débarque à Kaolack. Il ne s’agit pas d’un numéro de cirque, mais hélas d’une triste réalité dans le ramassage scolaire. Evidemment certains parents d’élèves font transporter leurs enfants sur des motos-taxis. Comme tous les jours quand la capitale du Bassin arachidier se réveille, chaque élève attend sa « moto-jakarta » pour aller à l’école. Selon Mme Khady Diop, domiciliée au quartier Boustane, les motos-taxis constituent le moyen de transport le plus rapide et le moins cher pour arriver à l’heure. « Chaque mois, je m’acquitte d’un abonnement de 15.000 cfa auprès d’un jakartaman qui vient tous les matins vers 7 heures 30 pour transporter mon enfant à l’école. Il convoie en même temps d’autres enfants sur la même moto. Il est vrai que la surcharge est un réel danger, mais les parents comme les conducteurs n’ont pas le choix ! Et partout dans Kaolack, les écoliers s’entassent à quatre voire cinq sur une moto pour partir à l’école » dédramatise-t-elle.
Dans la ville de Mbossé comme partout dans les zones urbaines et rurales, l’engin à deux roues fabriqué pour transporter le conducteur et un passager, défie et la notice du constructeur et les règles du code de la route. Et plutôt que de voir deux passagers prendre place sur sa selle, on peut voir jusqu’à quatre voire cinq écoliers âgés entre 4 et 10 ans à bord d’une moto en plus du conducteur qui est lui soit un adolescent voire un adulte ! Les trois mômes s’assoient sur la selle et le dernier est coincé entre les jambes du conducteur. Parfois, le réservoir à essence sert anarchiquement de siège supplémentaire. Ces scènes spectaculaires aux yeux des visiteurs sont courantes voire du déjà-vu pour les populations kaolakoises qui en voient tous les jours.
C’est la même chose à Ziguinchor où les « jakartamen » font désormais partie des acteurs de l’éducation. « Malgré la surcharge à hauts risques, les jakartamen transportent les élèves, étudiants et enseignants vers les écoles, lycées et universités les plus reculés de la commune de Ziguinchor. A l’image des parents d’élèves et des enseignants, les conducteurs de moto-taxi sont de vrais acteurs de l’éducation » indique M. Seck, un professeur d’anglais affecté à Ziguinchor.
Sur le chemin de l’école, des « tombe-morts » !
Si la floraison des motos-taxis a été jusque-là considérée comme une bénédiction pour la plupart des populations, elle présente de nos jours un grand risque pour ceux qui en font mauvais usage. Un très mauvais usage comme l’a si bien déploré et constaté notre correspondante Oumy Yamar Sarr à Thiès en faisant le récit de ce grave accident de la circulation où le jeune collégien Mouhamed a perdu la vie alors qu’il était sur une moto. « Le drame a eu lieu le jeudi 07 décembre 2023, aux environs de 7 heures 30 minutes, à hauteur de l’intersection «Auchan-Avenue Caen». Ce jour-là, le jeune collégien en classe de 5e au lycée « La Source» a été mortellement heurté par un car « Ndiaga Ndiaye » sur le chemin de l’école. Un accident de trop puisque chaque jour, pratiquement, des élèves en moto-taxi se font violemment parfois mortellement faucher. Parce que le moto-taxi est le moyen de transport le plus utilisé par les élèves ou écoliers pour se rendre à leur établissement. Ce moyennant 250 cfa ou 300 cfa la course pour pouvoir arriver à l’heure à l’école ou rentrer à l’heure le soir » explique notre reportère dans la capitale du rail. Oumy Yamar Sarr déplore l’impuissance des autorités municipales et policières par rapport à la surcharge des motos surnommées jadis…tombe-morts, une manière de dire que toutes les chutes à partir de ces engins à deux roues sont mortelles. « D’ailleurs, je suis mieux placé pour te confirmer que la plupart des enfants décédés, blessés ou amputés doivent leur état à des accidents de la circulation de moto-taxis » déplore un médecin travaillant dans la ville-aux-deux-gares.
A Dahra-Djolof, 10 à 15 enfants à bord d’une moto tricycle !
Dans cette commune sylvo-pastorale, les motos-tricycles constituent le réseau de ramassage scolaire. Un transport scolaire assuré sur des lignes régulières par des « trois roues » permettant aux élèves d’effectuer le trajet aller-retour entre leurs domiciles et leurs établissements. Des motos « gros porteurs » à bord desquelles sont entassées une dizaine d’enfants de la maternelle et du primaire en partance pour l’école. Joint par « Le Témoin » sur le transport de ces enfants à bord de motos tricycles, ce fonctionnaire affecté à Dahra Djolof où il vit avec sa famille explique et relativise. « Il est vrai qu’il faut déplorer les tricycles en surcharge jusqu’à 10 voire 15 écoliers-passagers. Mais que faire ? Ces engins sont le moindre mal ou danger car on ne peut avoir mieux en dehors des « trois roues » dans une commune où il n’y a pas de bus de ramassage scolaire » explique calmement ce fonctionnaire. Ilse réjouit de la modicité relative du prix de l’abonnement à ce système de ramassage scolaire. « Pour chaque élève, la mensualité est fixée à 8000 cfa pour une rotation matin-midi-soir. Et pour la navette matin et soir, c’est 4.000 cfa/mois » explique notre parent d’élève entre tiraillé entre la satisfaction d’une mobilité à tarif réduit et l’angoisse du danger que représentent ces motos à trois roues.
Dakar, un recul de la modernité !
Hélas, Dakar ou l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (Aof) ruralisée par les motos-taxis — et aussi par les moutons attachés partout à la devanture des maisons sans compter les charrettes ! — n’est pas une exception ! Pour mieux se faire comprendre, il est bon de rappeler que l’apparition des moto-taxis dans les grandes villes africaines comme Conakry (Guinée) et Ouagadougou (Bourkina-faso) date des années 60. Autrement dit, au lendemain des indépendances. Dans ces deux capitales, par exemple, et jadis dépourvues de tout, le transport public en moto taxi exercé par des jeunes est apparu comme une réponse urbaine à la défaillance d’un réseau d’autobus d’Etat. Creusant dans ses souvenirs, El Hadj Ibrahima Diouf, inspecteur de l’éducation à la retraite, raconte : « En Guinée, on surnommait le moto-taxi « Honda Guinée » puisqu’il constituait un luxe en matière de transport ou de mobilité urbaine. Il a fallu plus de 60 ans après pour que ces motostaxis fassent leur apparition à Dakar, c’est une honte ! Vraiment Dakar refuse de se moderniser ou de se développer parce que les taxis-jakarta ont saboté le décor de notre ville. Une grande capitale comme Dakar ne doit pas accepter que des motos-taxis qui ont déjà fait leur temps en Afrique des années Sékou Touré y circulent » se désole notre doyen. Avant de qualifier l’invasion de Dakar par les motosjakartas de recul de la modernité ou de retard de modernisation. Il pourrait aussi ajouter que c’est dans les autres capitales africaines qu’il était courant de voir des chars de combat stationnant aux principaux carrefours. Un spectacle martial alors inconnu aux Sénégalais mais qui fait désormais partie de leur décor, hélas… Mais ça, c’est une autre histoire !
B. Sow âgée de 75 ans écope de six mois dont un ferme
La septuagénaire B. Sow a comparu hier, devant la barre des flagrants délits de Dakar pour abus de confiance au préjudice de l'époux de sa petite-fille portant sur 6 millions de francs. De nationalité nigériane, Collins C. E. alias Frédi, 39 ans, avait confié ladite somme à la mamie, dans le courant de l'année 2022. Lorsqu’il a voulu récupérer l'argent en mars 2023, B. Sow n’était pas capable de lui remettre la somme. Elle a expliqué avoir remis l’argent à une connaissance qui est partie par la suite en France. Ayant usé de toutes les voies de recours pour régler le problème à l'amiable, le plaignant n'a recouvré que 1,6 million de francs. Pour rentrer dans ses fonds, la victime a déposé une plainte contre B. Sow à la sûreté urbaine le 7 décembre 2023. Devant les enquêteurs, la mise en cause a reconnu son forfait. Elle a laissé entendre qu'elle a confié l'argent à des parents pour plus de sécurité, car elle était très malade. «J'ai remis 300 mille à l’épouse du plaignant et 800 mille francs à la mère de celle-ci et la somme restante à un parent établi en France», a-t-elle déclaré. Malgré tout, elle a été placée sous mandat de dépôt le lundi 11 décembre dernier. Devant le prétoire, le plaignant a informé que c'est un compatriote qui lui a confié une partie de l'argent. C'est ainsi que son épouse lui a conseillé de le confier à la prévenue. La prévenue a réitéré ses déclarations lors de l’enquête préliminaire. La partie civile a réclamé 5 millions de francs. Le parquet a requis l'application de la loi. La défense a plaidé pour une application bienveillante de la loi. La prévenue a été déclarée coupable et condamnée à six mois dont un ferme. En plus de la peine, elle devra payer 5 millions de francs à la partie civile.
Retour de parquet pour Me Moussa Diop
Poursuivi pour les délits de faux et usage de faux, et acte et manœuvre de nature à compromettre la sécurité publique, l’ancien directeur général de la société de transport nationale Dakar Dem Dikk (DDD), Me Moussa Diop, a fait hier l’objet d’un retour de parquet. Convoqué par la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, il a été placé en garde à vue pour avoir cité le président de la République Macky Sall, l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye et l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran, dans un «deal» concernant l’exploration de mine de diamant.
Ayib Daffé attend le feu vert
Le mandataire du candidat Ousmane Sonko a attaché ses lacets pour le marathon afin de récupérer les fiches de parrainage de son leader à la Direction générale des élections (DGE). Ayib Daffé est à l’écoute d’Ousmane Sonko et de ses avocats pour se rendre le plus tôt possible à la Direction générale des élections (DGE). Le député demande à l'administration de faire preuve de respect de la légalité et de l'esprit républicain et d’appliquer les décisions de justice.
Le palais de justice bunkerisé
Restons au verdict du procès opposant Ousmane Sonko à l’Etat du Sénégal pour dire que le palais de justice a été bunkerisé lors du délibéré. De l’intérieur comme de l’extérieur, toutes les mesures sécuritaires ont été revues avec un renforcement du dispositif. À la devanture de l’institution judiciaire, notamment devant l’entrée principale, deux fourgons et deux pick-up remplis de forces de l’ordre encagoulées y sont stationnés. Comme lors de l’audience dernière, l’accès aux alentours et à l’intérieur du palais faisait l’objet d’un filtrage strict. Il y a eu une longue queue pour entrer au palais. En fait, dès que le juge du tribunal d’instance hors classe de Dakar a annulé la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales, les partisans du maire de Ziguinchor qui étaient sur place ont manifesté leur joie. Ils scandaient en sortant du tribunal : «Ayez la joie au cœur». La joie se lisait sur leurs visages.
Les conseils de l’expert électoral
Ne quittons pas l’affaire Ousmane Sonko pour dire que l’expert électoral Ndiaga Sylla n’a jamais varié sur ce qu’il qualifie d'irrégulier quant à la radiation du maire de Ziguinchor des élections. Ndiaga Sylla demande au mandataire du leader de l’exPastef, si la Direction générale des élections et la CDC persistent dans leur refus illégal, de déposer la candidature de Sonko en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officielle et la quittance délivrée par la CDC. A l’en croire, le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d'ici la fin du dépôt des candidatures et l'article L.47 rend la décision du juge du tribunal d’instance hors classe de Dakar exécutoire. Ainsi il reviendra, dit-il, au Conseil constitutionnel d'apprécier dans le sens de la protection fondamentale de vote et la liberté de candidature.
72 h de journées sans ticket à l’UASZ
Les bourses ont empoisonné les campus universitaires. Alors que les étudiants de Sanar affrontent les forces de défense et de sécurité pour réclamer le paiement des arriérés de bourses, leurs camarades de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ont décrété aussi un mot d’ordre de grève de 72h. Les étudiants de Ziguinchor protestent aussi contre deux mois d’arriérés de paiement de bourses. En attendant que l’Etat s'exécute, la coordination des étudiants a décrété 72 heures de journées sans ticket pour alerter les autorités
L’UNSAS en tête dans la région de Tambacounda
L’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal(UNSAS) arrive en tête aux élections de représentativité syndicale dans la région de Tambacounda, avec 903 voix, a appris jeudi l’Aps de l’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale, Ndéné Ndao. Le taux de participation au scrutin est de 39,84%. Sur 7 204 électeurs, 2 861 ont voté dont 9 bulletins nuls, soit 2 852 suffrages valablement exprimés. La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/force du changement (CNTS/FC) a obtenu 518 voix, suivie de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), 513 voix. L’Union démocratique des travailleurs du Sénégal (UDTS) et la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSA) ont obtenu respectivement 324 et 205 voix. Les autres centrales syndicales se sont partagé le reste des suffrages valablement exprimés.
La Cnts déclarée vainqueur à Pikine
Les résultats des élections de représentativité des centrales syndicales sont tombés dans la région de Dakar. La Cnts est sortie vainqueur dans le département de Pikine malgré le faible taux de participation qui avoisine 27%. En effet, sur 16 862 électeurs inscrits, il y a eu 4 532 votants dont 27 bulletins nuls. Le suffrage valablement exprimé est de 4 505. La Commission départementale de recensement des votes attribue 1 260 voix à la Cnts de Mody Guiro. Il est suivi par la Cnts Fc/Authentique de Bakhao Diongue avec 791 voix, la Cnts/Fc de Cheikh Diop 622 voix, Unsas de Mademba Sock 468 voix, la Csa de Elimane Diouf 404 voix, Fgts/B de Mballo Dia Thiam 328 voix, Udts de Mariama Diallo avec 321 voix, Udts/Forces ouvrières avec 149 voix, Fgts/A de Cheikh Alassane Sène 80 voix, Cdsl de Ibrahima Sarr 58 voix, Untd 16 voix et Utls 08 voix.
Par Daouda DIA
ALERTE DANGER ! ÉTAT DE VETUSTE DES CHALOUPES DE LA LIAISON MARITIME DAKAR- GOREE
La Liaison Maritime Dakar Gorée dispose de deux chaloupes d’une capacité de 350 places chacune. Toutefois, avec les pannes récurrentes, il y a à se demander si elles disposent de permis de navigabilité.
Le lundi 11 décembre et le ce jeudi 14 décembre 2023, en moins d’une semaine, les Goréens ont subi l’arrêt total du fonctionnement des deux chaloupes Beer et Coumba Castel privant les élèves, les enseignants, les travailleurs de pouvoir se rendre à Gorée ou Dakar pour vaquer à leurs occupations en toute sérénité. Il y a quelques semaines, la chaloupe a failli chaviré sur la plage de Gorée. Les images sont là pour le prouver. Une situation récurrente et indigne !!
La Liaison Maritime Dakar Gorée dispose de deux chaloupes d’une capacité de 350 places chacune. Toutefois, avec les pannes récurrentes, il y a à se demander si elles disposent de permis de navigabilité. Les Goréens subissent de manière récurrentes l’arrêt du fonctionnement total des chaloupes pour se contenter de pirogues ou de bateau remorqueur d’une capacité maximale de moins de 40 places debout (pas de places assises) sans gilets de sauvetage pour la traversée. Il ne s’agit plus de panne des chaloupes mais bien d’une vétusté et le pire est devant nous si aucune action urgente et d’envergure n’est pas faite par l’État.
La direction du Port Autonome de Dakar reste aphone face à cette situation lamentable arrimée d’une gestion prévisionnelle chaotique de la liaison maritime Dakar-Gorée ; les autorités étatiques de promesses en promesses pour l’acquisition d’une nouvelle chaloupe depuis 2014 brillent par leur incommunication et leur opacité face à cette situation catastrophique. La vétusté des chaloupes est manifeste, les normes de sécurité maritimes ainsi que les exigences de service de sécurité des passagers à bord sont quasi inexistantes. Combien de fois les Goréens, les touristes ont-ils subis des incidents majeurs occasionnant d’énormes frayeur en plein mer ? Faut-il s’attendre au pire pour agir ? Sommes-nous amnésiques ?
Il est regrettable que le Port Autonome de Dakar à travers la Liaison Maritime Dakar Gorée privilégie l’approche chiffre d’affaires au détriment de la sécurité et de la sureté. Nous sommes face à une urgence, celle d’acquérir dans l’immédiat un navire digne du nom pour assurer la continuité territoriale entre Dakar et Gorée, Patrimoine mondial de l’Humanité. N’oublions pas que Gorée constitue une des vitrines du Sénégal, quatre touristes sur cinq visitent Gorée, idem pour les visites officielles d’hôtes de marque. Nous devons sauver Gorée du pire !
La vérité est que nous ne devons plus emprunter les chaloupes Beer et Coumba Castel si nous voulons nous rendre à Gorée du fait du danger réel qui guettent tous les passagers Goréens, touristes, africains, sénégalais ! les chaloupes sont vétustes et insuffisamment sécurisées. Les stigmates de la tragédie du bateau «Le Joola» sont encore visibles. Que le Port nous brandisse les permis de navigabilité des chaloupes!
Nous constatons régulièrement des arrêts de fonctionnement des chaloupes de Gorée au détriments des habitants de l’Ile de Gorée notamment les élèves, les travailleurs, les enseignants, les mamans qui doivent se rendre à Dakar pour le marchés, les restaurateurs, les touristes. Pourtant depuis 2013, nous alertons de manière régulière et à ce jour aucune action concrète d’envergure n’est faite. La Commission de contrôle du Port en charge de la liaison maritime Dakar Gorée ne se réunit plus, c’est à se demander qui est en charge de la gestion de cette crise structurelle que subit les Goréens.
Le Directeur du Port Autonome de Dakar le sieur Mountaga Sy trouve du temps à accueillir un bateau de croisière mais pas de temps pour prendre en charge la question cruciale de la vétusté des chaloupes depuis près de 10 ans. S’est-il une seule fois déplacé au niveau de la liaison maritime Dakar-Gorée depuis sa nomination à la tête de la Société nationale du Port autonome de Dakar (SN-PAD) le 28 septembre 2022. Quel mépris! Sommes-nous en face d’une défaillance des services publics ? Bien entendu, le service communication de la LMDG peut continuer à donner de multiples communiqués pour justifier des « pannes techniques », tel n’est point le cas, il s’agit bien d’une défaillance structurelle ! Malheureusement, la politique étouffe tous les enjeux de développement.
Le Président de la république pour des questions de sécurité a acquis en 2017 une nouvelle vedette baptisée « Fatick » à cinq milliards huit cent quarante-neuf millions trois cent trente-neuf mille soixante (5 849 339 060) Fcfa pour la visite de ses pairs à Gorée. Pourtant, le coût d’une telle vedette dépasse largement celui des deux chaloupes qui transportent des citoyens sénégalais en priorité qui après tout, demeurent les actionnaires principaux de l’État parce que c’est eux qui votent et qui versent des impôts. Sommes-nous, nous Goréens, des citoyens de seconde zone ?
L’acquisition d’une nouvelle chaloupe est plus que urgente, autrement, le réveil sera brutal pour tous !! le spectre du naufrage du Joola, une des pires tragédies maritimes de l’humanité, est présent !