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25 mai 2025
LE SÉNÉGAL GAGNE 4-0 CONTRE LE SOUDAN DU SUD
L’équipe nationale de football du Sénégal l’a remporté samedi au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio sur un score de quatres buts à zéro contre le Soudan du Sud dans un match comptant pour la première journée des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026.
Dakar, 18 nov (APS) -L’équipe nationale de football du Sénégal l’a remporté samedi au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio sur un score de quatres buts à zéro contre le Soudan du Sud dans un match comptant pour la première journée des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026.
Le premier but du Sénégal a été marqué à la 38ème seconde de jeu par Pape Matar Sarr qui a reçu une belle passe de Sadio Mané.
L’ancien de Liverpool qui fête sa centième cape en équipe nationale a marqué le deuxième but à la sixième minute.
Lamine Camara qui a été titularisé au milieu de terrain, a marqué le troisième but sénégalais d’un lob somptueux.
En début de la deuxième période, Mané a réussi un doublé en concrétisant un pénalty accordé par l’arbitre du Lesotho.
Les Lions sont ultra dominateurs durant toute la rencontre. Mais ils pêchent souvent dans le dernier geste pour alourdir le score.
LE SÉNÉGAL MÈNE 3-0 À LA MI-TEMPS CONTRE LE SOUDAN DU SUD
L’équipe nationale de football du Sénégal mène trois buts à zéro à la mi-temps contre le Soudan du Sud dans un match comptant pour la première journée des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026.
Dakar, 18 nov (APS) -L’équipe nationale de football du Sénégal mène trois buts à zéro à la mi-temps contre le Soudan du Sud dans un match comptant pour la première journée des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026.
Le premier but du Sénégal a été marqué à la 38ème seconde de jeu par Pape Matar Sarr qui a reçu une belle passe de Sadio Mané.
L’ancien de Liverpool qui fête sa centième cape en équipe nationale a marqué le deuxième but à la sixième minute.
Lamine Camara qui a été titularisé au milieu de terrain, a marqué le troisième but sénégalais.
Les Lions sont ultra dominateurs dans ce premier acte. Mais ils pêchent souvent dans le dernier geste pour alourdir le score.
DES CHAMPS DE MAÏS ENTIERS RAVAGÉS À KAFFRINE
Plusieurs champs de maïs ravagés par un feu de brousse. Des champs entiers sont partis en fumée, soit des pertes estimées à 60 millions de francs CFA. Cela s’est passé à Maka Yop.
Plusieurs champs de maïs ravagés par un feu de brousse. Des champs entiers sont partis en fumée, soit des pertes estimées à 60 millions de francs CFA. Cela s’est passé à Maka Yop dans le département de Koungheul. Les populations, dans le désarroi, appellent l’Etat au secours
LE BUDGET 2024 ADOPTÉ À LA MAJORITÉ PAR LES DÉPUTÉS
Le projet de loi de finances de l’année 2024 portant sur 7 003,6 milliards de FCFA a été adopté samedi par la majorité des députés de l’Assemblée nationale.
Dakar, 18 nov (APS)-Le projet de loi de finances de l’année 2024 portant sur 7 003,6 milliards de FCFA a été adopté samedi par la majorité des députés de l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.
Quatre-vingt-dix députés ont voté pour l’adoption du budget de l’année à venir, tandis que 32 parlementaires ont voté contre et 10 députés se sont abstenus.
Le rapport économique et financier annexé au projet de loi des finances initiales 2024 présenté à l’Assemblée nationale, repose sur le cadrage macroéconomique 2023-2024, selon le ministre des Finances et du Budget.
Mouhamadou Moustapha Ba qui défendait le projet devant l’institution parlementaire a expliqué que ‘’ce projet met en exergue la volonté du gouvernement de poursuivre la mise en œuvre de son important programme économique et social inscrit dans le PSE dont la phase II du PAP2A atteint son point d’achèvement à fin 2023’’.
‘’Ce budget 2023 a été exécuté dans un contexte international particulier marqué par l’avènement de la Covid-19 et de la crise entre la Russie et l’Ukraine, avec en corollaire des tensions sur les échanges extérieurs de certains produits et un relèvement conséquent des cours des matières premières de base et des niveaux des prix intérieurs’’, s’est défendu M. Ba
Il a fait observer que sur le plan interne, ‘’la dynamique de l’activité économique serait renforcée en 2024, par le démarrage effectif et l’exploitation des ressources pétrolières et gazières qui devraient avoir un impact significatif sur la croissance’’.
LE TAUX DE CROISSANCE PROJETÉ À 9,2% EN 2024 AU SÉNÉGAL
Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel est projeté à 9,2% en 2024 contre une prévision de 4,1% en 2023, a appris l’APS samedi du ministre des Finances et du Budget.
Dakar, 18 nov (APS) - Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel est projeté à 9,2% en 2024 contre une prévision de 4,1% en 2023, a appris l’APS samedi du ministre des Finances et du Budget Mouhamadou Moustapha Ba qui défend le projet de loi de finances initiale (LFI) 2024 devant l’Assemblée nationale.
Notant que cette croissance serait essentiellement tirée par le secondaire (+20,6%) et, dans une moindre mesure, par les secteurs primaire (+4,8%) et tertiaire (+6,0%).
‘’Globalement, le déficit budgétaire, dons compris, est projeté à 1045,4 milliards FCFA, soit 5,5% du PIB dans la LFI 2023, contre une réalisation de 1054,2 milliards FCFA, soit 6,1% du PIB à fin décembre 2022’’, a déclaré M. Ba dans le rapport de la commission de l’Assemblée nationale sur l’examen du projet de loi de finances 2024.
Le projet de loi de finances initiale estimé à 7003,6 milliards FCFA, est en cours de discussion à l’Assemblée nationale dont les plénières pour la LFI se sont ouvertes samedi.
‘’Les ressources totales de l’État sont projetées en hausse de 10,8% (+383,2 milliards FCFA), passant de 3 536,3 milliards FCFA en 2022 à 3 919,5 milliards FCFA pour l’année 2023. Elles sont constituées de recettes budgétaires pour une valeur de 3 640,5 milliards FCFA et de dons à hauteur de 279 milliards FCFA’’, a expliqué le ministre des Finances et du Budget.
Il a souligné que la pression fiscale au titre de l’année 2023 s’établirait à 18,3% du PIB, contre ‘’18,2% observé un an auparavant’’.
Il a noté que ‘les dépenses publiques sont prévues à 4 964,8 milliards FCFA à la fin de l’exercice 2023 contre 4 590,4 milliards FCFA en 2022, soit un accroissement de 374,5 milliards FCFA (+8,2%)’’.
‘’Cette évolution, relève-t-il, serait portée par la progression de l’investissement qui devrait s’accroître globalement de 3 092 milliards FCFA (+24,2%) pour s’établir à 1 588,2 milliards FCFA en fin 2023’’.
Le ministre a signalé que les dépenses courantes ‘’passeraient globalement, de 3 311,4 milliards FCFA en 2022 à 3 376,7 milliards FCFA en 2023, soit une hausse de 2,0%’’.
Pour lui, cela traduit ‘’les effets de la progression de la masse salariale et des charges d’intérêt’’.
‘’En effet, la masse salariale (hors prestations sociales) est attendue en hausse de 12,0% pour aboutir à 1 235 milliards FCFA en 2023’’, a informé Mouhamadou Moustapha Ba.
‘’Cette évolution devrait refléter la prise en compte des engagements de l’État en termes de revalorisation des salaires des agents du secteur public’’, a-t-il fait observer.
M. Ba a par ailleurs indiqué que ‘’la pression fiscale est projetée à 19,4% du PIB en 2024 contre 18,3% au titre de la LFI 2023, soit une progression de 1,1% correspondant à une hausse de 693,3 milliards FCFA’’.
‘’Cette progression serait le résultat mécanique de la croissance avec 9,2% d’augmentation du PIB, de l’embellie certaine des taxes sur les biens et services ainsi que du renforcement des dispositifs de contrôle la DGID (Direction générale des impôts et domaines)’’, explique-t-il.
AMARA DIOUF OUT POUR LE RESTE DE LA COMPÉTITION ?
Ça ne sent pas bon pour Amara Diouf. Sorti sur blessure à la 37ème minute, le capitaine des Lionceaux pourrait avoir disputé son dernier match du tournoi.
Ça ne sent pas bon pour Amara Diouf. Sorti sur blessure à la 37ème minute, le capitaine des Lionceaux pourrait avoir disputé son dernier match du tournoi. En effet, la pépite âgée de 15 ans souffrirait d’une entorse du genou, selon son père, Ady Diouf qui s’est exprimé dans une radio de la place. Une blessure qui nécessite au moins deux semaines d’arrêt. Ce qui conduirait Amara Diouf à faire une croix sur le reste de cette Coupe du monde U17. Un énorme coup dur pour l’équipe de Serigne Saliou Dia qui perdrait l’une de ses pièces maitresses.
Attendu pour communiquer par rapport à cela, la Fédération sénégalaise de football (Fsf) dit «attendre les résultats des examens qui vont sortir demain (dimanche)», selon une source. Un communiqué ne saurait tarder pour éclairer la lanterne des nombreux supporters sénégalais suspendus à l’état de santé du numéro 10 des Lionceaux.
La France comme adversaire en huitième
Dans l’attente d’une confirmation officielle par rapport au forfait ou non d’Amara Diouf, les Lionceaux connaissent leur adversaire en huitième. Ils affronteront la France mercredi à 12h Gmt. Les Bleuets ont surclassé les Etats Unis (3-0) ce samedi dans le match pour la première place du groupe E. une victoire qui les permet de réussir un sans-faute et aussi de pouvoir affronter le deuxième du groupe D, le Sénégal.
Une rencontre à portée historique entre l’ancien colonisateur et le colonisé. Un duel aux allures de revanche ou confirmation du match d’ouverture de la Coupe du monde seniors 2002 où le Sénégal d’El Hadji Diouf avait piégé la France (1-0), championne du monde en titre, grâce à un but de Pape Bouba Diop.
Battue par le Japon (2-0) lors de sa troisième et dernière sortie en phase de groupes, l’équipe nationale du Sénégal des moins de 17 ans devra donc surmonter l’obstacle de la France pour espérer continuer l’aventure. Une tâche qui s’annonce compliquée face à un adversaire en pleine confiance mais aussi avec des Lionceaux qui pourraient jouer sans leur star, Amara Diouf.
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L'ONU EN CRISE EXISTENTIELLE
75 ans après sa création, l'ONU appelle à une réforme face aux divisions croissantes en son sein. Cela paraît cependant impossible sans l'accord de ses membres permanents. L'institution semble condamnée à l'impuissance
Créée en 1945, l'Organisation des Nations Unies fête cette année ses 75 ans. Mais l'euphorie des débuts a laissé place au doute : l'ONU est-elle encore capable de remplir sa mission première, garantir la paix et la sécurité dans le monde ?
Rassemblant 193 pays, l'ONU chapeaute de nombreuses agences traitant des grands défis mondiaux, du climat à la santé. Mais son organe clef dans la résolution des conflits, le Conseil de Sécurité, semble paralysé. La faute au droit de veto de ses 5 membres permanents (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) qui bloque toute action concertée.
Un veto que la Russie n'hésite plus à utiliser pour défendre ses intérêts, empêchant toute sanction contre le régime Syrien ou l'invasion de l'Ukraine. Pékin suit le pas, formant avec Moscou un tandem rival des Occidentaux.
Dans ce climat de division croissante, une réforme du Conseil paraît indispensable. Mais impossible sans l'accord de ses membres permanents. L'ONU semble condamnée à l'impuissance.
Pourtant, elle reste le seul cadre permettant de rassembler toutes les nations face aux défis communs et de faire respecter le droit international. Son rôle est plus que jamais essentiel, à condition d'opérer sa mue. L'ONU parviendra-t-elle à se réinventer pour entrer pleinement dans le 21e siècle ? L'avenir de la gouvernance mondiale est en jeu.
UN BUDGET 2024 DE CROISSANCE DE 7 000 MILLIARDS ADOPTÉ PAR L'ASSEMBLÉE
Le ministre des Finances a défendu ce budget axé sur la croissance économique malgré la crise. Il mise sur l'exploitation prochaine du pétrole et du gaz pour relancer l'activité au Sénégal
Le projet de loi de finances de l’année 2024 portant sur 7 003,6 milliards de FCFA a été adopté samedi par la majorité des députés de l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.
Quatre-vingt-dix députés ont voté pour l’adoption du budget de l’année à venir, tandis que 32 parlementaires ont voté contre et 10 députés se sont abstenus.
Le rapport économique et financier annexé au projet de loi des finances initiales 2024 présenté à l’Assemblée nationale, repose sur le cadrage macroéconomique 2023-2024, selon le ministre des Finances et du Budget.
Mouhamadou Moustapha Ba qui défendait le projet devant l’institution parlementaire a expliqué que ‘’ce projet met en exergue la volonté du gouvernement de poursuivre la mise en œuvre de son important programme économique et social inscrit dans le PSE dont la phase II du PAP2A atteint son point d’achèvement à fin 2023’’.
‘’Ce budget 2023 a été exécuté dans un contexte international particulier marqué par l’avènement de la Covid-19 et de la crise entre la Russie et l’Ukraine, avec en corollaire des tensions sur les échanges extérieurs de certains produits et un relèvement conséquent des cours des matières premières de base et des niveaux des prix intérieurs’’, s’est défendu M. Ba
Il a fait observer que sur le plan interne, ‘’la dynamique de l’activité économique serait renforcée en 2024, par le démarrage effectif et l’exploitation des ressources pétrolières et gazières qui devraient avoir un impact significatif sur la croissance’’.
ACCAPAREMENT DE L'EAU AU SÉNÉGAL
L'eau du lac Guiers, ressource vitale menacée. Une entreprise américaine l'exploite intensivement pour l'agro-export, ignorant les besoins croissants de Dakar et les risques environnementaux
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 18/11/2023
Alors que l'accès à l'eau potable devient de plus en plus difficile à Dakar, une société d'investissement américaine exploite les ressources en eau du seul lac du pays, mettant en péril la sécurité hydrique du Sénégal, selon une enquête du site d'information Bloomberg Green.
Le lac Guiers, principal réservoir d'eau douce du pays situé à environ 260km de Dakar, fournit déjà la moitié des besoins en eau de la capitale. Pourtant, la société African Agriculture Inc. y cultive sur 26.000 hectares de la réserve naturelle du Ndiael, à proximité, de l'alfalfa destinée principalement à l'export vers l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.
"L'eau n'est pas suffisante. Vingt mille hectares de culture fourragère d'exportation ne pourront qu'aggraver la situation", s'inquiète Ousmane Aly Pame, professeur d'université et militant écologiste. Un avis partagé par les experts, alors que la demande en eau de Dakar devrait tripler d'ici 2050 selon la Banque mondiale.
African Agriculture entend pourtant doubler la surface cultivée et prévoit d'exporter jusqu'à 350.000 tonnes d'alfalfa par an dans le Golfe, deux fois plus que les besoins actuels en eau du lac pour Dakar. "Nous utilisons l'eau de manière durable", se défend Alan Kessler, le PDG de la société.
Celle-ci est cependant accusée d'avoir prélevé de l'eau pendant deux ans sans payer les redevances à l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal. Et les risques de conflits d'usage sont réels avec les agriculteurs et éleveurs locaux privés de pâturages.
Surtout, le lac est déjà gravement pollué notamment par les eaux usées des champs de canne à sucre voisins. Or l'irrigation sur de vastes surfaces cultivées risque d'aggraver le problème. "Si le lac disparaît, c'est toute la région et Dakar qui seront menacées", alerte Djiby Sambou, expert climat de l'ONU originaire de la zone.
African Agriculture n'en prévoit pas moins d'entrer en bourse via une fusion avec une SPAC américaine, misant sur la rareté croissante de l'eau comme "barrière à l'entrée" pour ses concurrents. Une opération financière qui fait fi des enjeux de souveraineté alimentaire et d'accès à l'eau du Sénégal.
Selon l'enquête de Blomberg Green, cette privatisation des ressources en eau illustre les dérives d'un marché qui commercialise l'or bleu au détriment des populations.
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MACKY SALL MET EN GARDE CONTRE LE CHAOS
Depuis Fatick, le chef de l'Etat durcit le ton sur la sécurité nationale. Il s'engage à préserver l'ordre républicain durant les derniers mois de son mandant afin de remettre le pouvoir à son successeur en 2024 dans un Sénégal préservé
Le chef de l’Etat Macky Sall a fait part vendredi à Fatick (centre) de sa “ferme intention’’ de protéger le Sénégal jusqu’à la fin de son mandat qui expire le 2 avril 2024.
“Il y a des choses que je n’accepterai pour personne dans ce monde, je n’accepterai jamais qu’on mette le pays sens dessus sens dessous. Au nom de quoi on le ferait et l’accepterai ?’’, a martelé le chef de l’Etat. Il intervenait à la clôture du conseil présidentiel sur le développement de la région de Fatick.
“Ceux qui pensent qu’ils peuvent semer le chaos dans ce pays, ils n’ont qu’à se tenir tranquilles. S’ils pensent que je vais capituler devant les forces intérieures ou extérieures, ils n’ont rien compris“, a mis en garde Macky Sall.
“J’ai renoncé au pouvoir mais je n’accepterai pas le chaos au Sénégal jusqu’au jour où je remettrai le pouvoir à mon successeur “, a-t-il encore dit sur un ton ferme.