Yamoussoukro, 25 jan (APS) – Pape Matar Sarr et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye saluent les performances de Lamine Camara désigné meilleur jeune joueur des phases de poule de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
La Confédération africaine de football (CAF) a décerné le titre de meilleur jeune joueur à Lamine Camara. Le joueur de Metz (France) a inscrit un doublé et a été élu homme du match, lors première sortie du Sénégal contre la Gambie (3-0).
‘’C’est une source de motivation. Lamine est un joueur que j’apprécie bien. J’aime bien jouer avec lui, parce qu’il nous fait beaucoup de bien’’, a dit Pape Matar Sarr, jeudi, à la fin de la séance d’entraînement au terrain annexe du stade Charles-Konan Banny de Yamoussoukro.
‘’Nous félicitons et encourageons Lamine à continuer sur sa lancée. Nous voyons ses résultats et les performances qu’il est en train de faire. Je le félicite. L’équipe a besoin de lui et tout le Sénégal à besoin de lui’’, a soutenu le défenseur du Sénégal, Abdouaye Niakhaté Ndiaye.
Aliou Cissé a été élu meilleur entraineur de la phase de poule.Ses coéquipiers le défenseur Kalidou Koulibaly et l’attaquant Ismaila Sarr.
Le latéral droit du Maroc, Achraf Hakimi ses coéquipiers de la défense Nayef Aguerd et du milieu Azzedine Ounahi et Sofyan Amrabat.
Le latéral gauche : de la République démocratique du Congo, Arthur Musuaku.
Jesus Owono de la Guinée Equatoriale est élu meilleur gardien.
En attaque, Emilio Nsue (Guinée équatoriale) et Gelson Dala (Angola) complètent le onze-type.
HORREUR À THIAROYE SUR MER
Un jeune a été égorgé par son ami. L’auteur de ce crime qui a eu le temps de prendre la fuite, a été poursuivi, arrêté et également battu à mort par la foule sur la plage de Thiaroye sur mer.
Un jeune a été égorgé par son ami. L’auteur de ce crime qui a eu le temps de prendre la fuite, a été poursuivi, arrêté et également battu à mort par la foule sur la plage de Thiaroye sur mer. Les deux corps ont été emportés par les sapeurs-pompiers, après constat de la gendarmerie, selon un témoin au micro de Emedia. Affaire à suivre.
IMPOTS ET DOMAINES, PRÈS DE 2300 MILLIARDS DE F CFA DE RECETTES COLLECTÉS EN 2023
« En termes de progression de nos recettes, nous avons fait plus de 100 milliards de plus que l’an dernier. Ce qui est un bond significatif pour permettre le financement du développement du pays »
Présidant la cérémonie de rentrée fiscale de la Direction générale des impôts et domaines (Dgid), le des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba a déclaré jeudi qu’une enveloppe de près de 2300 milliards F Cfa en termes de recettes brutes provisoires, a été collectée en 2023. Une progression qui peut permettre le financement du développement du pays selon Abdoulaye Diagne, Directeur général des impôts et domaine. « En termes de progression de nos recettes, nous avons fait plus de 100 milliards de plus que l’an dernier. Ce qui est un bond significatif pour permettre le financement du développement du pays », a-t-il détaillé.
Selon l’argentier de l’Etat, ces recettes sont supérieures au taux de croissance du PIB projeté à 4,2% sur la période 2023. Cette performance de la DGID a été rendue possible grâce notamment à la contribution « significative des entreprises du secteur minier en phase d’exploitation avec un impôt sur les sociétés recouvré de 60 milliards soit environs 17% du total enregistré », a expliqué M. Ba. La lutte contre la fraude et l’évasion fiscale ont aussi permis des recouvrements cumulés de 245 milliards F CFA.
Sur le plan foncier, la Direction générale des impôts et domaines a enregistré « plus de 3 500 baux déjà signés » dans le cadre de l’opération « Sama Keuyitou Keur » à Mbour et a examiné « 5037 dossiers sur les dix derniers mois » avec la régularité de la tenue des séances de la Commission de contrôle des opérations domaniales (CCOD).
Pour un souci d’élargissement de l’assiette fiscale sénégalaise, la DGID a digitalisé ses services. « La mise en place de la plateforme DGID digitale entre dans le cadre du programme d’extension et de rénovation des services des impôts et domaines (PRESID) », a indiqué le directeur général des impôts et domaines, Abdoulaye Diagne. Un programme qui vise à « moderniser les services existants tant du point de vue de l’infrastructure physique que du point de vue de l’infrastructure digitale », a-t-il souligné.
La direction générale des impôts et domaines (DGID) entend ainsi réaliser en 2024, une collecte de « plus de 2700 milliards de Fcfa de recettes fiscales en cohérence avec le taux de croissance du PIB qui a été projeté à 9,2 % », selon M. Diagne. Pour se faire, la structure a entamé un processus de départementalisation progressive avec l’ouverture des centres de Keur Massar, Diamniadio et Tivaouane qui seront fonctionnels à la fin du premier trimestre 2024.
LA JUSTICE A TRANCHÉ, PAPE SANÉ N’IRA PAS EN PRISON
Le verdict vient de tomber en début d’après-midi, ce jeudi. Selon Me Khoureyssi Ba, avocat de la défense, les juges ont confirmé la décision du doyen des juges qui a, auparavant, refusé de placer en détention le chroniqueur de Walf Tv.
La Chambre d’accusation en décide ainsi : le journaliste Pape Sané n’ira pas en prison. Le verdict vient de tomber en début d’après-midi, ce jeudi 25 janvier 2024. Selon Me Khoureyssi Ba, avocat de la défense, les juges ont confirmé la décision du doyen des juges qui a, auparavant, refusé de placer en détention le célèbre et brillant chroniqueur de WALF-TV, comme souhaité par le procureur.
En conséquence, Pape Sané reste en liberté. Du moins pour le moment. Parce que le parquet général peut se pourvoir en cassation, à charge alors pour la Cour suprême de trancher le bras de fer, en dernier ressort. Ce fut le cas dans l’affaire Fatima Zahra WAGUE. Ses demandes de liberté provisoire ont été refusées à toutes les étapes de la procédure. Jusqu’à la Cour suprême qui l’a finalement délivrée des mains de Dame justice.
Mais en attendant de connaître la position du parquet général de Dakar dans le cas du NIANTHIO de WALF, notre confrère peut tranquillement retourner sur les plateaux de télévision, pour continuer à servir fidèlement la voix des sans voix, à travers ses succulentes chroniques tant convoitées par les téléspectateurs.
Le 29 novembre 2023, il a été inculpé puis placé sous contrôle judiciaire par le magistrat en charge du premier cabinet d’instruction, le doyen des juges en l’occurrence. Ses déboires font suite à une publication sur les réseaux sociaux mettant en cause la Maréchaussée. Il est poursuivi, pour les délits de «diffusion de fausses nouvelles» (article 255 du Code pénal) et d’ «atteinte à la sûreté de l’Etat» prévu et puni par l’article 80.
CAN 2023, SIX ENTRAINEURS DÉJÀ VIRÉS
Alors que la Coupe d’Afrique des nations (CAN) bat son plein en Côte d’Ivoire, les fortunes sont diverses pour les différentes sélections. La vague de démissions ou de limogeages d’entraîneurs après des déroutes dans cette 34e édition se poursuit.
Alors que la Coupe d’Afrique des nations (CAN) bat son plein en Côte d’Ivoire, les fortunes sont diverses pour les différentes sélections. La vague de démissions ou de limogeages d’entraîneurs après des déroutes dans cette 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations se poursuit.
COTE D’IVOIRE
Réveillé mardi avec le casque à boulons au lendemain de l’humiliation de son équipe face à la Guinée Equatoriale, la Fédération ivoirienne de football (FIF) a démis, ce mercredi, de son poste d’entraineur le français Jean-Louis Gasset.
« Pour résultats insuffisants, conformément au contrat d’objectif qui les à la FIF », a annoncé dans un communiqué la Fédération Ivoirienne de football. L’ancien international Emerse Fae, jusque-là son adjoint, assurera l’intérim sur le banc ivoirien en cas de suite dans la compétition « en attendant l’ouverture d’une procédure de recrutement du nouveau sélectionneur-entraineur »
GAMBIE
Éliminée dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations, la Gambie perd son sélectionneur Tom Saintfiet après sa démission ce mercredi 23 janvier. Le Belge, en poste depuis 2018, avait notamment mené les Scorpions en quart de finale de la CAN 2022 pour sa première participation.
C’est en conférence de presse que l’ex-sélectionneur de la Gambie a annoncé la nouvelle.« Je veux annoncer que c’est mon dernier match comme sélectionneur de la Gambie, j’ai un contrat jusqu’en août 2026 mais il est temps pour moi de partir», a dit Tom Saintfiet après 5 ans à la tête de la sélection gambienne.
GHANA
Il fallait s’y attendre pour Chris Hughton. Le technicien a été remercié par la Fédération Ghanéenne de Football (FGF) au lendemain de l’élimination de la sélection dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023).
«La Fédération ghanéenne de football (GFA) souhaite annoncer que Chris Hughton a été démis de ses fonctions d’entraîneur-chef de l’équipe nationale senior avec effet immédiat. Le conseil exécutif a également pris la décision de dissoudre l’équipe technique des Black Stars. La Fédération ghanéenne de football fournira dans les prochains jours une feuille de route sur l’orientation future des Black Stars», a publié la fédération.
En trois matches les Black Stars ont totalisé 2 points (2 nuls et une défaite). Tout comme en 2021, les Blacks Stars quittent la compétition dès le premier tour.
ALGERIE
Après la nouvelle déroute des Fennecs et Déjà affaibli par la sortie de route précoce de son équipe lors de la précédente édition, en 2021, et par la non-qualification pour la Coupe du monde 2022, le sélectionneur des Fennecs a été démis de ses fonctions par le président la Fédération algérienne, Walid Sadi, ce mercredi.
« J’ai rencontré le sélectionneur national pour discuter des conséquences de cette amère exclusion, et nous sommes parvenus à un accord à l’amiable pour rompre le contrat qui le lie à la Fédération Algérienne de Football, a déclaré le patron de la FAF. Nous remercions Djamel Belmadi pour tout ce qu’il a fait pour l’équipe et nous lui souhaitons bonne chance pour la suite de sa carrière», a dit Walid Sadi.
TUNISIE
Après la prestation très modeste de l’équipe nationale de la Tunisie qui a conduit à son élimination dès le premier tour du tournoi, l’entraîneur Jalel Kadri a annoncé, mercredi 24 janvier 2024, qu’il quitte son poste de sélectionneur.« Ma décision est claire. J’ai un contrat qui fixe comme objectif les demi-finales et puisque cet objectif n’a pas été atteint le contrat prend fin. C’est ma décision et c’est ce que mon contrat stipule » a-t-il annoncé.
TANZANIE
Double peine pour Adel Amrouche, le désormais ex-sélectionneur avait écopé d’une suspension de8 matchs et d’une amende de 10000 dollars par le conseil de discipline de la CAF après ses propos contre la Fédération du royaume marocain de football (FRMF). Amrouche a été limogé en pleine CAN alors que son équipe venait de perdre 3-0 contre le Maroc, complétant ainsi la liste de 6 entraineurs virés depuis le début de la compétition.
VIDEO
CAN 2023, SABALY, LA COURSE CONTRE LA MONTRE
Blessé avant la Coupe d'Afrique des Nations, Youssouf Sabaly n'est pas loin de retrouver les terrains.
Ce jeudi après-midi, lors de la séance des Lions tenue au terrain annexe du stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, l'arrière droit de l'équipe du Sénégal a travaillé très dur avec le préparateur physique de la tanière. Un travail physique pendant plus d'une 1h pour tenter de revenir et faire partie du groupe avant le huitième de finale de la CAN 2023, face à la Côte d'Ivoire lundi prochain. Ci-dessous quelques séquences de la préparation de Sabaly.
CAN 2023, UNE ÉDITION DÉJÀ HISTORIQUE
Avec 2,47 buts par match, elle surpasse toutes les autres depuis 2008. Plus de 600 passes réussies par rencontre également, un record. Mais au-delà des chiffres, c'est son scénario renversant à chaque fois que les fans retiendront
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 25/01/2024
Selon les statistiques avancées par Opta, expert en données sportives, cette édition 2023 de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) restera dans les annales comme l'une des plus spectaculaires. Malgré une journée finale peu prolifique, le tournoi a été marqué par une pléthore de buts, de nombreux coups de théâtre et des performances surprenantes.
Les chiffres sont éloquents. Avec déjà 89 buts inscrits, cette CAN égale presque le total des éditions 2021 (100 buts) et 2019 (102 buts) alors que les huitièmes de finale ne sont pas encore disputés. Avec un ratio de 2,47 buts par match, c'est le tournoi le plus prolifique depuis 15 ans, soit l'édition 2008. Seules 4 éditions sur 16 ont connu une moyenne supérieure.
Autre tendance notable selon Opta, la qualité technique affichée cette année est en hausse. Pour la première fois, une CAN a dépassé la barre des 600 passes réussies par rencontre. Le nombre moyen de séquences de 10 passes et plus a augmenté de 31% par rapport à 2021, à 15,2 actions par match. Cela dénote un style de jeu plus collectif.
Mais le principal enseignement de ce tournoi reste le rythme effréné des rebondissements. Le groupe B a parfaitement illustré cette folie avec un scénario digne d'un thriller hollywoodien: l'Égypte a cru se qualifier dans les ultimes secondes avant de se faire reprendre dans le temps additionnel tandis que le Ghana s'est écroulé en concédant deux buts dans le money time face au Mozambique.
Autre fait marquant selon Opta, pas moins de 13 buts ont été inscrits dans le temps additionnel durant la phase de poules, soit plus du double des éditions depuis 2010. Ce chiffre illustre le caractère imprévisible de chaque rencontre.
Sur le plan des performances, cette CAN a également consacré des équipes outsiders à l'image de la Guinée équatoriale, première de son groupe devant la Côte d'Ivoire et le Nigeria. La Mauritanie a créé l'exploit en battant pour la première fois l'Algérie tandis que la Namibie s'est qualifiée pour la première fois en huitièmes.
Avec des affiches alléchantes au programme des huitièmes, on espère que ce tournoi historique saura garder jusqu'au bout sa réputation de spectacle garantie et de suspense insoutenable. L'Afrique du football a une fois de plus montré qu'elle était le continent du possible.
L'ALCOOL BIENTÔT AUTORISÉ EN ARABIE SAOUDITE, MAIS SEULEMENT POUR LES EXPATRIÉS
Dans une rupture majeure avec son statut de pays musulman ultraconservateur, l'Arabie saoudite va autoriser l'ouverture d'un commerce dédié à la vente d'alcool à Ryad
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 25/01/2024
Selon des sources diplomatiques familières du dossier et s'exprimant sous couvert d'anonymat en raison de la sensibilité du sujet, l'Arabie saoudite, pays musulman conservateur, s'apprête à ouvrir dans les prochaines semaines son premier magasin d'alcool en décennies, à Ryad.
Cité par le média américain Bloomberg, ces sources indiquent que ce magasin entendant répondre aux besoins des diplomates non musulmans en poste dans la capitale saoudienne sera situé dans le Quartier diplomatique du sud-ouest de la ville. Seuls les diplomates pourront s'y procurer de l'alcool, après autorisation via une application mobile gérée par les autorités saoudiennes et dans certaines limites de quantité.
Historiquement en Arabie saoudite, où la consommation d'alcool est strictement interdite par l'islam et son clergé jouit d'une forte influence sur la société, ce produit ne pouvait s'obtenir que sur le marché noir ou par colis diplomatique. L'alcool avait été banni dans tout le royaume après qu'un prince saoudien ivre ait abattu un diplomate britannique dans les années 1950 à la suite d'une réception à l'ambassade.
Les rumeurs abondent quant à un assouplissement progressif des restrictions sociales en Arabie saoudite sous l'impulsion du prince héritier Mohammed ben Salmane, dans le cadre de sa vision 2030 visant à diversifier l'économie du pays. Reste à voir si cette ouverture préfigure d'autres évolutions plus profondes dans le royaume.
BOUTIQUES DE CREATEURS, CONCEPT STORE, CES DISTRIBUTEURS 2.0
Le concept a gagné en notoriété ces dix dernières années grâce au bouche à oreille et la magie des réseaux sociaux. Le concept store ou boutique de créateurs est devenu un trait d’union incontournable entre marques du monde et le marché sénégalais.
Le concept a gagné en notoriété ces dix dernières années grâce au bouche à oreille et la magie des réseaux sociaux. Le concept store ou boutique de créateurs est devenu un trait d’union incontournable entre marques du monde et le marché sénégalais.
Une véritable caverne d’Ali Baba. A quelques différences près. Chez « Naajade » concept store, on y retrouve du tout sauf des objets volés d’un des contes du célèbre livre « Mille et une Nuits ». C’est une plongée dans un tout autre univers en plein cœur du centre-ville. Niché au cœur de Dakar Plateau, entre la rue Saint-Michel et la rue Felix Faure, il propose un peu de tout. De la joaillerie aux vaisselles en passant aux vêtements et maroquineries, rien n’est exposé au hasard dans cette vitrine commerciale.
Le concept store est un magasin de détail multimarques qui propose à la vente des articles pouvant parfois s’inscrire dans un même univers thématique tel que le « made in Africa » ou encore des cosmétiques bios. Né à Londres dans les années 50, le phénomène séduit de plus en plus les Sénégalais et s’impose doucement mais surement grâce aux réseaux sociaux et le bouche à oreille. Le concept store ramène les produits d’ailleurs directement à Dakar.
Voyager sans bouger !
Le festival de couleurs attire le client dès l’entrée. Le cadre est chaleureux et la lumière tamisée donne l’impression d’être dans une tout autre dimension, loin des embouteillages et autre nuisance sonore de la ville. En poussant les portes de cette boutique sur le thème du « made in Africa », le potentiel acheteur voyage à coup sûr sans prendre un billet d’avion. Tout est choisi à dessein afin de lui faire (re)découvrir le continent. A droite, les créoles, les bracelets joncs et colliers au style africain font planer le visiteur. Sur une étagère de cinq rayons, on y retrouve des bijoux pour habiller de la tête aux pieds. A gauche, les tissus orientaux valent également le détour.
Le clin d’œil à l’Afrique continue avec des sacs de créateurs en wax, des plateaux en bogolan, des vaisselles peintes à la main aux couleurs vives appelant ainsi à l’évasion. «On voyage sur place en entrant dans le concept store. Nous avons des produits qui viennent du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la République de Guinée, du Burkina Faso. C’est l’Afrique en miniature », explique Fatou Guèye, la gérante. Le concept est né d’une volonté d’apporter quelque chose de cette richesse africaine tout en sortant de l’ordinaire et en promouvant ce qui se fait de meilleur en Afrique.
Un trait d’union entre créateurs, marques et clients
« 80% des articles sont produits au Sénégal et Naajade réunit plus d’une trentaine d’artistes », renseigne Fatou Guèye. Ce point de distribution aide également les créateurs africains à avoir une présence au Sénégal. Il est « un vivier d’artistes venus d’ailleurs». Le concept store est le résultat de choix de designers triés sur le volet. «Ils gagnent plus de visibilité et nous vendons bien leurs œuvres tout en promouvant ce qui se fait de meilleur que cela soit au Sénégal ou en Afrique», assure Fatou Guèye, gérante de «Naajade» depuis 18 ans.
Dr Nour Nkeack s’inscrit également dans la même veine. La pharmacienne de formation propose un concept store beauté à la rue Carnot angle Moussé Diop en plein cœur de la ville. Le concept store « oh my skin ! » est cosy. Le décor minimaliste de couleur rose poudré, ingénieusement pensé, donnerait presque envie à Edith Piaf de voir la vie en rose. « Oh my skin ! » propose un large éventail de produits cosmétiques aux clients. Sur des étagères, des crèmes, sirops, compléments alimentaires, produits de maquillage, sont soigneusement rangés. «J’ai ramené des produit cosmétiques de la France, de la Nouvelle-Zélande, de la Bretagne, du Japon, du Maroc…L’idée de ce concept store est de faire découvrir des marques aux clients », a expliqué la titulaire d’un master en cosmétologie et de phytothérapie.
Dr Nour Nkeack collabore avec plusieurs marques via leurs sites. Au fil des rendez-vous virtuels, la pharmacienne a réussi à avoir un lot de vingt fournisseurs. Elle a également pris le temps de se former sur toutes les marques pour pouvoir bien les vendre aux clients. « J’essaie de ramener de la nouveauté tout en offrant aux marques de la visibilité en Afrique particulièrement au Sénégal », informe la fondatrice de « oh my skin !».Les produits majoritairement bios offrent une palette de choix.
Diversité, nouveauté et originalité
Le rapport qualité /prix est également au rendez-vous dans ce concept store beauté. A en croire Dr. Nkeack, il y en a pour toutes les bourses. « Les tarifs varient entre 6.000 et 7000 FCfa. J’essaie de miser sur la nouveauté tout en veillant à l’accessibilité », a relevé la pharmacienne. «Naajade» concept store fait également attention aux prix. Ils varient entre 1.500 et 500.000 FCfa.
« J’aime l’idée des concept store, d’une manière générale, car il y en a pour tous les goûts. Au même endroit, il y a un grand choix d’articles à tous les prix », a relevé Isabelle Gningue, une des clientes de «Naajade». La jeune dame a connu cette boutique de créateurs grâce au bouche à oreille. Elle admet qu’il est difficile de ne pas trouver des idées et de se faire plaisir, même à petit prix. Cette dernière n’hésite pas à faire un tour sur les plateformes numériques du concept store avant de faire son choix. En effet, la boutique de créateurs a également gagné en notoriété grâce aux réseaux sociaux où ils ont des milliers d’abonnés. « A travers « Naajade », j’ai découvert un artisanat très varié. J’en profite pour féliciter nos artisans qui font des choses magnifiques», dit-elle tout sourire.
Joanna a également adhéré au concept grâce à une collègue. « Je trouve ces concepts super intéressants car on peut trouver sur place les produits que l’on ramenait d’ailleurs », avoue cette fidèle cliente de «oh my skin !». Elle reconnait avoir toujours été bien conseillée par la propriétaire de cette boutique et n’hésite pas à y faire un tour pour son « bien être personnel ».
Les créatrices sénégalaises se démarquent
Le concept store n’est plus l’apanage de boutiques spécialisées. Les créateurs entrent également dans la danse pour s’adapter aux réalités de ce nouveau filon. En effet, depuis plus d’une dizaine d’années, le concept store venu directement de Londres a posé ses valises à Dakar. Certaines créatrices ont décidé de suivre cette tendance en créant leur propre concept store. So’Fatoo et Sisters of Afrika, deux designers sénégalaises ont ouvert leur concept store dénommé « Arka Concept ». Il œuvre dans l’habillement, la décoration, les senteurs, l’épicerie mais dispose également d’un coin pour prendre le petit-déjeuner et le goûter. Ce concept store, créé en 2020, est une manière pour Fatima Zahra Ba et Hélène Daba Diouf de gagner en visibilité tout en promouvant d’autres marques.
par Ciré Clédor Ly
QUESTIONS D’UN MANDATAIRE
Qui a transmis au niveau de la Cour suprême cette décision au Conseil constitutionnel qui n’a pas le droit de tirer des conclusions sur les connaissances extérieures acquises en dehors du dossier d’Ousmane Sonko ?
Le Conseil constitutionnel avait rendu le 12 janvier 2024 la décision numéro 1/E/2024, expliquant les raisons pour lesquelles la candidature à la candidature d’Ousmane Sonko serait irrecevable,à savoir l’absence dans le dossier de ce dernier, de l’attestation signée par le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations devant confirmer le versement de la Caution exigée par la loi électorale.
Suite aux contestations élevées par Ousmane Sonko, demandant à ce que le Conseil constitutionnel réexamine bien son dossier, dans lequel était versé la quittance délivrée par la Caisse des dépôts et consignations laquelle avait visé le chèque certifié par la banque attestant de la disponibilité de la caution dans ses livres, de même qu’il était versé dans le dossier, aussi bien des actes d’huissiers établissant une forfaiture de l’administration qui ne pouvait porter préjudice à Ousmane Sonko, qu’une forte jurisprudence de ce même Conseil sur les défaillances et manquements de l’admistration en matière électorale.
Coincé et après réexamen de son dossier, le Conseil Constitutionnel a fini par admettre dans sa décision numéro 2/E/2024 rendue le 20 janvier 2024, que les défaillances de l’administration ne pouvaient préjudicier aux droit d'Ousmane Sonko, une reconnaissance de ce que l’absence de l’attestation ne pouvait empêcher la validation de sa candidature.
Le Conseil constitutionnel avait dès lors l’obligation de faire vérifier le parrainage des treize députés par la commission de parrainage,arithmétique très simple même pour un littéraire , et de valider la candidature d'Ousmane Sonko, ce à quoi s’attendaient tous les Sénégalais et le reste du monde car, au-delà de l’espoir placé sur l’institution qui dans tous les États du monde devrait rester le pivot de l’Etat de droit et la gardienne inconditionnelle de la démocratie, avait le devoir de répondre à l’attente légitime d’un peuple qui croit encore en la justice et en la sagesse de ses enfants.
Cependant, c’est avec dextérité que le Conseil constitutionnel a refusé de se prononcer clairement sur la validité du parrainage, en utilisant un pied de nez qui sous-entend la validation qu’il minimise et écrase habillement au détour d’un motif de substitution, qu’il pense à tort tirer d’une condamnation pour diffamation à une peine sans amende assortie du sursis.
Qui a transmis au niveau de la Cour suprême cette décision au Conseil constitutionnel qui n’a pas le droit de tirer des conclusions sur les connaissances extérieures acquises en dehors du dossier d’Ousmane Sonko ? Le Conseil a évité très adroitement d’informer le candidat, sur l’auteur de la transmission et la date de réception la décision.
Le Conseil constitutionnel était-il à ce stade du processus électoral, saisi d’une réclamation contre la candidature d'Ousmane Sonko ?
Le Conseil constitutionnel était il par ailleurs fondé à trouver comme argument, à ce stade du processus électoral, l’inéligibilité pour cause de condamnation ?
L’article L30 du code électorale qu’il a pris comme fondement juridique, parle plutôt d’inscription sur les listes électorale or, non seulement le juge du tribunal d’instance Hors Classe de Dakar a annulé la décision cavalière et abusive des services du ministère en charge des élections (le ministère de l’intérieur), et ordonné la réinscription d'Ousmane Sonko dans les listes électorales, mais encore, aucune nouvelle radiation n’a été portée à la connaissance de ce dernier pour lui permettre d’exercer les voies de recours prévues par la loi.
D’ailleurs, pouvait-il y avoir une nouvelle radiation ? Les radiations ne peuvent être effectuées que pendant la période de révision annuelle des listes électorales, ou pendant une révision exceptionnelle de ces listes en vue d’une élection générale, ou enfin lors de la consolidation du fichier électoral.
Aucune de ces trois situations ne s’était présentée, de sorte que l’arrêt rendu par la Cour suprême ne pouvait être utile que dans les situations prévues par la loi et non dans cette étape du processus électoral ou le Conseil constitutionnel qui n’est pas juge des inscriptions sur les listes électorales et n’étant saisie d’aucune contestation de la candidature d’Ousmane Sonko, ne pouvait décemment invoquer une disposition portant sur les inscriptions sur les listes électorales pour porter un coup en dessous de la ceinture.
Ousmane Sonko a accueilli la nouvelle avec un sourire. Il savait que la décision participerait à l’accélération de la maturité de son peuple, pour une troisième alternance démocratique et populaire devenue inéluctable.
Interrogés, les livres Saints ont répondu que le numéro 111 signifie Kadi (la suffisance, la réussite ) et, mon mandataire étant le choix et le favori il est inscrit sur l’attestation de dépot de son dossier de candidature au Conseil constitutionnel, le numéro 1 ; or, l’alignement des planètes révèle le chiffre 1111 qui signifie latakhaf -basmala (qui conjure le mal, fait échapper aux ennemis, installe la paix et la stabilité).