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25 mai 2025
COUPE DU MONDE, LES LIONCEAUX S’INCLINENT DEVANT LE JAPON
L’équipe nationale de football des moins de 17 ans a concédé vendredi sa première défaite (0-2) face au Japon dans la coupe du monde de la catégorie, qui se tient en Indonésie.
Dakar, 17 nov (APS) – L’équipe nationale de football des moins de 17 ans a concédé vendredi sa première défaite (0-2) face au Japon dans la coupe du monde de la catégorie, qui se tient en Indonésie.
Les buts japonais ont été inscrits par Takaoka Rento( 61-ème et 71-ème mn). Avec cette première défaite, les Lionceaux terminent deuxièmes de la poule D.
Les protégés de l’entraîneur Serigne Saliou Dia ont perdu au cours de la rencontre leur gardien, Serigne Diouf, et leur capitaine, Amara Diouf. Ils sont sortis en première mi-temps pour blessure.
L’Argentine a dominé (4-0) la Pologne dans l’autre match du groupe, une victoire qui lui a permis de prendre la première place devant les Lionceaux.
Le Sénégal va rencontrer la France ou les Etats-Unis en huitième de finale.
NITT DOFF DE RETOUR EN DÉTENTION
Le rappeur activiste est de nouveau arrêté par la gendarmerie quelques semaines après sa libération provisoire, assortie d'un contrôle judiciaire. Pour l'heure, les motifs exacts de cette nouvelle interpellation ne sont pas officiellement communiqués
Coup de théâtre dans l'affaire du rappeur activiste Mor Talla Gueye alias Nitt Doff. Selon les informations obtenues par le journal Le Soleil, l'artiste lougatois a été interpellé ce vendredi par les éléments de la Section de Recherches de la gendarmerie.
Cette arrestation intervient à peine quelques semaines après sa remise en liberté provisoire, assortie d'un contrôle judiciaire. Nitt Doff avait été incarcéré en janvier pour « diffusion de fausse nouvelle et menace de mort »
Pour l'heure, les motifs exacts de cette nouvelle interpellation ne sont pas officiellement communiqués. Toutefois, Seneweb indique qu'elle pourrait être liée à la dernière sortie publique du rappeur.
Le site d'information indique que Nitt Doff aurait lancé un appel à l'insurrection lors d'une récente déclaration.
Connu pour ses textes critiques envers le régime en place, Nitt Doff fait figure d'icône pour une partie de la jeunesse sénégalaise. Une nouvelle période d'incertitude s'ouvre donc pour l'artiste engagé.
TRAVAUX DE CONSTRUICTION DE L'AXE MBOUR-JOAL DEMARRE BIENTOT
Le premier adjoint au maire de la commune de Joal Fadiouth, Omar Bâ a annoncé jeudi, que les travaux de la route départementale Mbour-Joal, sur un linéaire de 39 kilomètres, démarreront “incessamment“.
Joal (Mbour), 17 nov (APS)- Le premier adjoint au maire de la commune de Joal Fadiouth, Omar Bâ a annoncé jeudi, que les travaux de la route départementale Mbour-Joal, sur un linéaire de 39 kilomètres, démarreront “incessamment“.
“Les travaux vont démarrer incessamment, parce que déjà, l’entreprise Jean Lefebvre est là. EIle a fini d’installer sa base et la toute dernière information, c’est que l’entreprise a envoyé une correspondance pour informer qu’elle va démarrer les travaux les quinze jours qui suivent”, a notamment révélé M. Bâ.
Il prenait part à un atelier de priorisation du plan local de développement durable de la commune de Joal- Fadiouth- Nzagobil, qui s’est déroulé du mardi au jeudi à Joal.
“C’était une occasion de revenir sur le plan de développement axé sur les priorisations des cibles prioritaires de la commune de Joal Fadiouth”, a rappelé Aissatou Sène, cheffe de service départemental de la jeunesse de Mbour, représentante du préfet du département de Mbour à la rencontre.
“Les priorités les plus urgentes telles que définies dans le cadre de notre travail, c’est l’eau, l’assainissement, l’éducation et la santé”, a souligné M. Bâ.
Cet atelier visait à doter la commune d’un document de planification structuré, pertinent, qui lui permettra de “mobiliser du financement auprès des partenaires pour la mise en œuvre“, a dit Marcel Klassou, spécialiste de programme à l’Institut de la francophonie pour le développement durable.
D’autres rencontres sont prévues pour “analyser les résultats et commencer la rédaction du document final qui sera transmis aux autorités compétentes “, a-t-il informé.
REQUÊTE SALÉE POUR L'ÉTAT DEVANT LA COUR SUPRÊME
Alors que l'avenir politique d'Ousmane Sonko se joue à la plus haute juridiction du pays, le représentant du ministère public préconise de valider le jugement ordonnant sa réintégration sur les listes électorales
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 17/11/2023
Dans l'affaire opposant l'État sénégalais à l'opposant Ousmane Sonko au sujet de sa radiation des listes électorales, l'avocat général près la Cour suprême a requis le rejet du pourvoi formulé par Dakar contre la décision du tribunal de Ziguinchor.
Selon les informations recueillies par Seneweb, Ousmane Diagne, procureur général près la plus haute juridiction du pays, a demandé ce vendredi au juge de rejeter la requête introduite par l'agent judiciaire de l'État. Celui-ci visait à faire annuler le jugement rendu début octobre par le juge Sabassy Faye, ordonnant la réinscription d'Ousmane Sonko sur les listes électorales.
Motivant son réquisitoire, l'avocat général a estimé que deux des trois moyens soulevés par les avocats de l'État dans leur pourvoi en cassation étaient irrecevables. Ousmane Diagne aurait considéré que ces éléments ne pouvaient justifier l'annulation de la décision prise en premier ressort par le tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Cette prise de position du représentant du ministère public, si elle était suivie par la Cour suprême, constituerait un sérieux revers pour l'État dans sa volonté de faire invalider le jugement favorable à Ousmane Sonko. La décision finale de la plus haute juridiction du pays, attendue dans les prochaines heures, devrait clarifier la situation électorale confuse de l'opposant.
L'ÉTAU SÉCURITAIRE SE RESSERRE AVANT LE DÉLIBÉRÉ DE LA COUR SUPRÊME
À quelques heures d'un arrêt potentiellement lourd de conséquences politiques, les autorités sécurisent Dakar et Ziguinchor face aux risques de protestation autour du cas de l'opposant Ousmane Sonko
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 17/11/2023
Ce vendredi s'annonce comme un jour décisif pour l'avenir politique d'Ousmane Sonko, mais aussi potentiellement agité dans certaines villes du Sénégal. Selon les informations recueillies par le site d'information Seneweb, les autorités ont renforcé la sécurité dans la capitale Dakar ainsi qu'à Ziguinchor, fief de l'opposant, en prévision de rassemblements éventuels.
Les environs de Dakar et la commune de Ziguinchor ont été placés "sous haute surveillance sécuritaire", avec le déploiement d'importants moyens des forces de police, de la gendarmerie et de l'armée. Celles-ci ont procédé à un "quadrillage des grandes artères" et des "points stratégiques", selon Seneweb. La place Bambara de Ziguinchor, lieu traditionnel de rassemblement des partisans d'Ousmane Sonko à l'issue de la prière du vendredi, fait l'objet d'une "surveillance particulière". Par ailleurs, les écoles de la ville sont restées fermées "par mesure de prudence".
En effet, c'est aujourd'hui que la Cour suprême doit se prononcer sur le recours formulé par l'Etat sénégalais contre la décision du tribunal de Ziguinchor réintégrant Ousmane Sonko sur les listes électorales. Pour mémoire, la Cour de justice de la CEDEAO a déjà rejeté plus tôt dans la jourée le formulé par l'opposant à propos de la dissolution de son parti, le Pastef, jugeant que ses droits n'avaient pas été violés par Dakar. Ses partisans ont organisé hier "une veillée de soutien" à Ziguinchor, signe que la décision de la plus haute juridiction du pays est attendue avec fébrilité.
LA COMPOSITION DE LA CENA DANS LE VISEUR DES OPPOSANTS
Le décret de nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome fait l’objet d’une contestation de la part d’acteurs de la classe politique dont 35 candidats à la prochaine élection présidentielle
Le décret de nomination des membres de la Cena (Commission électorale nationale autonome) fait l’objet d’une contestation de la part d’acteurs de la classe politique dont 35 candidats à la prochaine élection présidentielle. Ces derniers font partie, désormais, des requérants qui ont déposé un recours en annulation du décret en question au niveau de la Cour suprême. Ce recours est, en effet, porté, entre autres, par des candidats à la candidature, en l’occurrence Ousmane Sonko, Aminata Touré, Bougane Guèye Dany, Mamadou Lamine Diallo. Et, ces derniers ont tout simplement suivi en cela Ndiaga Sylla, qui fait partie des premiers requérants.
Pour la petite histoire, Ndiaga Sylla avait en premier émis l’idée d’un recours, en sa qualité de citoyen, contre le décret de nomination des membres de la Cena, qu’il juge «illégal». «Ce décret viole le principe de la permanence de l’organe de contrôle et de supervision des élections et son corollaire, la clause de la fin et du renouvellement des mandats (art. L.4 et L.7 du Code électoral)», avait dénoncé l’expert électoral cité par Senego. «De plus, il y a un membre de la Cena nommé en 2018 et dont le mandat n’a pas expiré», avait-il ajouté, pour annoncer un recours. Avant d’inviter «tous les partis politiques légalement constitués, les électeurs, ainsi que les membres de la Cena, à se joindre à l’initiative pour le respect des principes démocratiques et du processus électoral». L’appel de Ndiaga Sylla est largement suivi, en attendant le verdict de la Cour suprême. Le remplacement par décret présidentiel des douze membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena) a suscité une polémique chez les acteurs, qui réclament une «élection transparente et inclusive» en 2024, en «décelant des irrégularités dans la nomination de Abdoulaye Sylla comme nouveau président de la Cena».
L’Inspecteur général d’Etat (Ige) Abdoulaye Sylla a été nommé président de la Cena, en même temps que 11 autres membres devant constituer l’équipe qui va veiller à la régularité et à la transparence des élections au Sénégal. M. Sylla était, jusque-là, un des 7 membres du Conseil constitutionnel. Il a été remplacé à ce poste par l’ancien Premier président de la Cour suprême, Cheikh Tidiane Coulibaly, nouvellement nommé par décret par le président de la République, Macky Sall.
LA DISSOLUTION DU PASTEF ENTÉRINÉE
La Cour de justice de la CEDEAO valide la décision des autorités sénégalaises de dissoudre le parti d'Ousmane Sonko, tout en se gardant de se prononcer sur le fond du litige qui l'oppose à l'État, à savoir sa radiation des listes électorales
La Cour de justice de la CEDEAO a rejeté le recours déposé par Ousmane Sonko en vue de l’annulation de la dissolution de son parti politique par l’État sénégalais, sans se prononcer sur sa radiation du fichier électoral, ont déclaré les avocats du leader politique, vendredi.
‘’Le verdict de la Cour de justice de la CEDEAO vient de tomber. La Cour a jugé qu’aucun des droits de monsieur Ousmane Sonko n’a été violé et l’a débouté de ses demandes’’, a écrit Ciré Clédor Ly dans un texte publié par des proches d’Ousmane Sonko sur les médias sociaux.
‘’La Cour de justice de la CEDEAO […] approuve la dissolution du principal parti d’opposition’’ au Sénégal, a déclaré l’avocat français Juan Branco, l’un des conseils d’Ousmane Sonko.
La juridiction régionale ‘’ne se prononce pas sur la radiation’’ de M. Sonko du fichier électoral sénégalais, ajoute Me Branco.
‘’La communauté nationale et internationale a suivi […] le traitement inhumain et dégradant subi par monsieur Ousmane Sonko, ainsi que les barricades érigées autour de sa maison’’, a commenté Me Ciré Clédor Ly.
‘’Les dictateurs pourraient désormais […] se prévaloir de la jurisprudence de la Cour. C’est dommage…’’ a-t-il ajouté.
M. Sonko voulait obtenir de la Cour de justice de la CEDEAO l’annulation de la dissolution de Pastef-Les patriotes, son parti politique.
Des rassemblements de soutien à Ousmane Sonko
Cette formation politique est l’une des plus représentatives du pays. Elle a fait élire plusieurs députés en 2022 et était déjà représentée à l’Assemblée nationale durant la précédente législature.
Pastef-Les patriotes invite ses militants à ‘’des mouvements insurrectionnels’’, a déclaré le ministre de l’Intérieur en juillet dernier, une accusation que les responsables et les militants du parti ne cessent de rejeter.
La Direction générale des élections (DGE), invoquant sa radiation du fichier électoral, a refusé de délivrer au mandataire de M. Sonko les outils nécessaires à la collecte des parrains pour sa candidature.
La DGE a également fait valoir ‘’le caractère non définitif de la décision du juge de Ziguinchor contestée par l’État, à travers un recours à la Cour suprême’’, pour ne pas mettre à la disposition de l’opposant les outils dont il a besoin pour collecter des parrains.
La Cour suprême du Sénégal aussi devrait trancher, ce vendredi, un recours de l’État du Sénégal, qui a fait appel d’une décision rendue début octobre par un juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), une ville dont M. Sonko est le maire.
Ce tribunal, saisi par les avocats de l’opposant, a jugé illégale sa radiation du fichier électoral, l’a annulée et a ordonné sa réintégration.
La radiation de l’opposant l’empêche d’être candidat à l’élection présidentielle.
Ses partisans ont annoncé la tenue de rassemblements en guise de soutien à Ousmane Sonko, ce vendredi, à Dakar et dans d’autres villes du pays.
En juin dernier, Ousmane Sonko a été condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, dans le procès qui l’opposait à la demoiselle Adji Sarr, laquelle l’accusait de viol et de menaces de mort.
‘’Je continue à réclamer ma libération’’
L’opposant a été acquitté des accusations de viol et de menaces de mort. De violentes manifestations ont éclaté au Sénégal à la suite de ce procès.
Des organisations indépendantes, dont Amnesty International, ont signalé la mort d’une vingtaine de personnes dans ces heurts, le gouvernement faisant état d’une quinzaine de personnes tuées. De nombreuses infrastructures avaient été saccagées.
Les avocats d’Ousmane Sonko avaient demandé aussi à la Cour de justice de la CEDEAO d’‘’ordonner à l’État du Sénégal de s’abstenir de toute action de nature à aggraver le différend qui l’oppose’’ au maire de Ziguinchor, en lien avec ‘’sa participation à l’élection présidentielle’’.
Ils ont saisi la juridiction régionale pour qu’elle décide aussi d’‘’ordonner à l’État du Sénégal de s’abstenir de porter atteinte à la liberté d’aller et de venir’’ de l’opposant. Ce dernier a été arrêté le 28 juillet et placé en détention trois jours plus tard.
Il est accusé d’‘’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et d’atteinte à la sûreté de l’État’’.
Jeudi, Ousmane Sonko, toujours en prison, a appelé ses militants à ‘’la résistance’’. Il réclame ‘’une justice équitable, libre et indépendante’’, le ‘’droit de vivre dans un pays sans craindre d’être arrêté et emprisonné sans justification’’.
‘’Du fond de ma cellule, je continue à réclamer ma libération, car cette arrestation n’est […] qu’une prise d’otage politique pour empêcher ma candidature à l’élection présidentielle’’, rapportent plusieurs journaux, citant l’opposant qui, selon ses avocats, observe une grève de la faim depuis plusieurs jours.
LE RUR DENONCE UNE LEGERETE DANS LA METHODOLOGIE DE COLLECTE ET UN MAQUILLAGE DES CHIFFRES
Dans un communiqué dénommé «Réponse à l’association DEMAIN SENEGAL», le Pr Moussa Baldé et ses amis font un cours magistral sur un travail intellectuel avant de révéler les failles de l’étude.
Dans une étude rendue publique hier, l’association Demain Sénégal (DS) révèle que 83% des Sénégalais sont insatisfaits de la situation de l'État de droit et de la gouvernance. Des chiffres que conteste le Réseau des Universitaires républicains (RUR) qui parle de légèreté méthodologique déconcertante et d’absence d’un référentiel crédible pour une étude de cette nature. Selon les membres du réseau des Universitaires républicains (RUR), les résultats de l’étude, publiés par l’association Demain Sénégal (DS), souffrent d'ambiguïté et de véracité. Pis, elle n’est basée sur aucun processus de collecte et d’analyses rigoureuses de données de terrain.
Dans un communiqué dénommé «Réponse à l’association DEMAIN SENEGAL», le Pr Moussa Baldé et ses amis font un cours magistral sur un travail intellectuel avant de révéler les failles de l’étude. Pour eux, la première marque d’un intellectuel, c’est l’honnêteté de son discours, la justesse de ses prises de position et l’exactitude des faits qu’il relate. Or sur ce terrain, regrettent ils au passage, les membres de SENEGAL DEMAIN sont complètement passés à côté de ce qu’on pouvait attendre «d’intellectuels» de leur rang. Pour la simple raison que leur étude souffre d’une légèreté méthodologique déconcertante, avec l’absence d’un référentiel crédible pour une étude de cette nature. Ils estiment qu’un intellectuel soucieux d’un résultat ne souffrant d’aucune contestation doit respecter les normes et les références dans ses études et publications. Ils indiquent à cet effet que le Sénégal s’est toujours soumis à des enquêtes et évaluations sérieuses dont le dernier en date constitue la publication de l’indice MO IBRAHIM dans le premier trimestre de l’année 2023.
Sur les révélations de l’étude à savoir une très large majorité, 83% des Sénégalais qui sont insatisfaits de la situation de l'État de droit et de la gouvernance qu'ils considèrent comme le socle de notre paix sociale et de notre développement, le RUR juge très fallacieux d’avancer certaines statistiques. Rappelant qu’un tel résultat ne peut être brandi ex nihilo sans aucun processus de collecte et d’analyses rigoureuses de données de terrain. «Les membres de SENEGAL DEMAIN ont consciemment menti avec de tels résultats. Sur la question de la bonne gouvernance, le Sénégal est parmi les 10 best scorers africains et sur le podium en Afrique de l’ouest selon indice Mo Ibrahim 2022», lit-on dans le communiqué. Selon le Pr Moussa Baldé, depuis 2012, le score du Sénégal s’est amélioré dans 9 des 16 sous-catégories. En 2021, le Sénégal obtient un score supérieur à la moyenne du continent dans toutes les sous-catégories et figure parmi les dix pays les mieux classés concernant 7 des 16 sous-catégories. Mieux, poursuit-il, le Sénégal obtient un score supérieur à la moyenne du continent concernant 70 des 81 indicateurs. De plus, notre pays a obtenu une note supérieure à 50 dans toutes les sous-catégories sauf sur celle des «infrastructures» notée 45 avec une tendance haussière de +8,7. La sous-catégorie «lutte contre la corruption» a enregistré une note de 61,1 avec une tendance haussière de +4,8. Parmi les sous-catégories où le Sénégal a récolté de bons scores figurent la Sécurité et sûreté (84,5/100), l’Administration publique (73,7/100), entre autres. Des sous-catégories qui, dit-il, englobent plusieurs indicateurs dont «l’absence de conflit armé», évaluant «le nombre d’événements violents survenant dans le cadre de conflits étatiques et non étatiques ainsi que le nombre de conflits non étatiques survenant sur le territoire d’un pays».
Dans la même dynamique, il renseigne que le Sénégal se classe à la 9e place (sur 54) en matière de gouvernance globale en 2021 avec un score de 62,4%. Un score de gouvernance globale jugé satisfaisant au cours de ces dix dernières années, (période comprise entre 2012 et 2021). Mieux, depuis 2012, le score du Sénégal s’est amélioré dans trois des quatre catégories, à savoir Sécurité et Etat de droit. Des résultats de l’étude MO IBRAHIM qui, de l’avis du RUR, sont plus sérieux que celle menée avec des subjectivités par des politiciens encagoulés, des intellectuels en mal de popularité et des has been nostalgiques de pouvoir».
«OU ETIEZ-VOUS LORSQUE DES PYROMANES BRULAIENT NOS UNIVERSITES ?»
Revenant en outre sur le processus électoral et la radiation d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, le Rur rassure que le processus électoral du Sénégal ne souffre d’aucune ambiguïté. Car la révision des listes électorales s’est faite sans aucune difficulté, le parrainage des candidats à la candidature se poursuit sans aucune contrainte et les institutions électorales fonctionnent de façon transparente. «Il nous plaît de rappeler aux membres de DEMAIN SÉNÉGAL que notre pays a une longue tradition en matière électorale, ce qui lui a valu d’être considéré comme la vitrine de la démocratie en Afrique. Le Président Macky Sall a consolidé cette position sénégalaise de démocratie majeure. Le défi de l’organisation d’élections libres, transparentes et inclusives n’est pas nouveau au Sénégal», relève-t-on dans ledit document.
Par ailleurs, ils rappellent aux signataires que la radiation ou la réintégration d’un citoyen dans les listes électorales n’est point du ressort de l'administration électorale. En principe, dans un Etat de droit, il y a la séparation des pouvoirs. Et dans ce cas, la justice est seule habilitée à statuer sur les différends entre citoyens ou entre les citoyens et l'État ; la procédure suit son cours dans nos tribunaux. «Vous appelez au respect de l’Etat de droit ou non ! Cette injonction nous conforte que l’échantillon en question n’est constitué que des 84 signataires de Demain Sénégal», minimise Moussa Baldé qui ne manque pas d’interpeller les signataires sur le saccage de l’Université lors des manifestations de juin dernier. «Où étiez vous lorsque des pyromanes brûlaient nos universités ? Personne ne vous a entendus ni lus. Avez-vous signé un communiqué avec au moins deux (2) signatures pour condamner ces actes criminels et barbares ?
Les dégâts sont énormes. Les services compétents font leur travail pour rendre fonctionnelles ces universités. Ces dernières sont pour la plupart ouvertes. Nous vous rappelons que l’Université Cheikh Anta Diop était la plus touchée par les évènements de mai-juin 2023. Les instances pédagogiques et sociales autonomes dans leur gestion, ont jugé nécessaire de faire les cours à distance et de faire l’état des lieux pour une ouverture prochaine», martèlent les enseignants du RUR. Dans un autre élan, ils indiquent que le Sénégal va vers son PAP 3 allant de 2024 à 2028 pour entrer définitivement dans le cercle des pays émergés. Vu cette avancée, ils invitent les signataires à mener une étude diligentée et sérieuse sur le PSE, qui leur permettra de voir «que ce plan a permis une transformation structurelle de notre économie avec un capital humain épanoui dans un pays sécure et paisible».
La vente de carburant au détail interdite dans la capitale -
Pour des raisons de sécurité, le gouverneur de la région de Dakar a interdit, sur toute l'étendue du territoire de la région de Dakar, la vente de carburant au détail, du vendredi 17 au jeudi 30 novembre 2023. L'interdiction, selon l'arrêté de Al Hassane Sall, concerne notamment la vente de carburant dans des récipients autres que les réservoirs des véhicules ou des cyclomoteurs. Toutefois, l'arrêté prévoit des dérogations pour les personnes dont les activités professionnelles le justifient. Elles peuvent être accordées par les préfets de département. Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté, indique le gouverneur de Dakar, sera passible des sanctions et peines prévues par les lois et règlements en vigueur.
Interdiction temporaire de circulation de motos
C'est l'un des premiers actes du nouveau préfet du département de Dakar. Dans un arrêté daté du 16 novembre, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye a, pour des raisons de sécurité, interdit la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs dans le département de Dakar. L'interdiction concerne toute la journée de ce vendredi 17 novembre 2023. Il entre en vigueur à 06 heures du matin et prend fin à minuit. Toutefois, l'interdiction ne concerne pas les motocyclettes et cyclomoteurs des personnels des forces de défense et de sécurité ainsi que ceux mobilisés par les autorités sanitaires. Par ailleurs, le préfet explique que, pour des raisons dûment motivées, une dérogation peut être accordée aux personnes dont les activités professionnelles le justifient. Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté, selon l'arrêté, sera passible des sanctions et peines prévues par les lois et règlements en vigueur.
Un marabout, des convoyeurs et des rabatteurs arrêtés
Malgré le temps peu favorable à cause de l’hiver et d’une mer agitée, des gens continuent d’organiser des voyages périlleux de candidats à l’émigration. A Mbour, la gendarmerie a arrêté 14 personnes dont 4 sont considérées comme les cerveaux. En effet, c'est à l’atelier du réparateur de moteurs de pirogues que la filature a commencé. Ils seront poursuivis et leurs gestes épiés de Mbour à Ngaparou puis à Saly Koulang où ils devaient prendre le départ. Au moment d'embarquer, les pandores ont surgi pour mettre la main sur la bande. Après l’enquête, Oulémata Diané et son époux Ababacar Ndiaye qui étaient des rabatteurs ainsi que Babacar Ndiaye et le marabout qui préparait des bains mystiques aux candidats pour leur permettre d’échapper à la vigilance des forces de l’ordre ont été tous arrêtés. Après l’enquête préliminaire, ils ont été présentés au procureur qui les a placés sous mandat de dépôt. 2 500 000 F ont été saisis.
Mérina Dakhar parraine dans l’unité
A Mérina Dakhar, dans la commune de Tivaouane, les deux grosses pointures politiques, en l'occurrence le maire Aymérou Gningue de l'Alliance pour la République (APR), coordonnateur de BBY et Ngagne Diallo président du mouvement « And Suxxali Cayor », par ailleurs chef du service cadastre de SaintLouis, s'étaient donné la main pour faire triompher le candidat Amadou Ba. Ces retrouvailles commencent à donner des résultats, à travers la collecte de parrains dans la commune. En effet, deux groupes composés de conseillers municipaux et de membres du mouvement « And Suxxali Cayor » ont parcouru tous les villages de la commune, pour collecter des parrains et "vendre" l'image du candidat Amadou Ba. C'est ainsi que Ngagne Diallo et Cie, sous la supervision du Maire Aymérou Gningue, ont remis un premier lot de 5 700 parrains au Délégué régional Mame Bounama Sall. Pour Ngagne Diallo, si une telle performance politique a été atteinte, c'est parce que le Maire Aymérou Gningue a su responsabiliser une équipe de jeunes dynamiques, venus de toute la mouvance présidentielle et c'est ainsi que de très bonnes perspectives se dessinent à Mérina Dakhar, pour aller vers une victoire au soir du 25 février 2024.
Amsatou Sow Sidibé membre d'honneur de l’Institution diplomatique
Professeur Amsatou Sow Sidibé est cooptée comme membre d'honneur de I'Institution diplomatique internationale par la Direction générale de l'Académie. Agrégée des facultés de Droit, elle reste une forte personnalité de l'élite intellectuelle et politique sénégalaise, africaine et mondiale. Cette nomination, d’après une note reçue à «L’As », est le résultat d'une contribution nationale et internationale à la promotion du droit, à la défense des libertés individuelles et collectives et de son engagement militant citoyen dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'éducation à la citoyenneté. Elle partage cette distinction avec Mgr Vittorio Formenti, une personnalité éminente de l'Eglise Catholique Italienne.
Bassirou Diomaye Faye
C’est le énième rejet de la demande de liberté des avocats de Bassirou Diomaye Faye. Hier, la chambre d'accusation, dans son délibéré, a confirmé la décision de refus de mise en liberté provisoire du secrétaire général de Pastef. M. Faye va devoir garder son mal en patience.
Prévention contre la dengue à Pikine
Les populations de Pikine sont invitées à renforcer les mesures d’hygiène, avec l’apparition de la dengue dont 57 cas sont enregistrés entre le mois d’août et d’octobre. L’appel est des autorités préfectorales et sanitaires de Pikine qui procédaient hier au lancement des activités de lutte anti vectorielle post-hivernage dans la région de Dakar. La cérémonie s’est déroulée hier, à Guinaw rails sud en présence du maire Abdoulaye Diop, du préfet de Pikine Moustapha Ndiaye et du chef de service national de l’hygiène, Maodo Malick Diop. On annonce une série d’activités dont des opérations de saupoudrage des bassins de rétention, des visites à domicile entre autres. Les autorités n’ont pas manqué de souligner l’insécurité et l’anarchie aux abords du bassin de rétention du quartier Darou Marnane 04. Le préfet de Pikine Moustapha Ndiaye, séance tenante, a pris des engagements par la tenue très prochaine d’une réunion avec le maire et les services de sécurité pour prendre des mesures.
Interdiction de vente de pain dans les boutiques
Les difficultés rencontrées ces derniers jours par les consommateurs pour se procurer du pain ne sont pas du goût de l’Union nationale des boutiquiers du Sénégal (Unbs). Ils s’indignent des tracasseries qu’ils subissent de la part des agents du service du commerce avec des amendes qui dépassent l’entendement. Le président de l’Unbs, Omar Diallo, invite les autorités étatiques à organiser une rencontre entre boulangers, livreurs et boutiquiers en vue de trouver des solutions à ce problème. En attendant cela, ces boutiquiers ont décidé de suspendre la distribution du pain.
Passation de service à la préfecture de Guédiawaye
L’esplanade de la ville de Guédiawaye a abrité avant-hier une cérémonie de passation de service entre le préfet sortant, Ibra Fall promu à la Cour des comptes et son remplaçant Sahit Dia auparavant chef de l’exécutif départemental de Vélingara. La cérémonie était présidée par le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall qui a félicité Ibra Fall pour son travail remarquable en 15 mois de service.
Trafic de 17,5 g de haschisch
Le commerçant Ismaël Al Hamouri et Ousseynou de nationalité marocaine sont poursuivis pour association de malfaiteurs et trafic international de drogue. Au mois de juillet, la brigade des stupéfiants a été informée qu’un camion provenant du Maroc transportant de la drogue devait débarquer le produit à la Médina. Les accusés étaient sur place pour réceptionner le colis. C'est ainsi qu'ils ont été interpellés. Selon l'enquête, il y avait 17,5 g de haschisch. Al Hamouri soutenait qu'il avait fait une commande de produits alimentaires auprès de Yousseph Ben Sallah établi au Maroc et qui lui avait indiqué le code du colis. En plus, la drogue était soigneusement cachée dans des boîtes de conserve, selon l'enquête. Il disait ignorer que le colis contenait du haschisch. Il précise que ses acolytes Zenab et Ousseynou étaient sur place sur sa demande. Cette dernière confie que Hamouri lui avait demandé de l'accompagner à la Médina pour les besoins de son inscription à l'université. Ainsi, Ismael Al Hamouri est renvoyé devant la chambre criminelle de Dakar, son acolyte Youssef Bem Salla bénéficie d’une liberté provisoire. Devant le prétoire, il a contesté les faits. Selon le juge, Youssef était sous contrôle judiciaire dans une autre procédure de drogue pendante devant la justice. Le parquet s’en est rapporté à la décision de la chambre. Délibéré au 20 décembre prochain.
Macky Sall attendu aujourd’hui à Fatick
La tournée économique du chef de l’Etat se poursuit à Fatick après Kédougou, Kaolack et Kaffrine. Le président de la République et son gouvernement sont attendus aujourd’hui à Fatick. Cette visite marque la dernière étape de sa tournée économique entamée depuis lundi dernier, dans la partie orientale et centrale du pays. A l’instar des autres régions, le Président Macky Sall va tenir un conseil présidentiel qui va d’abord évaluer l’état d’exécution et de mise en œuvre des engagements découlant du Conseil des ministres délocalisé du 26 juillet 2012 avant d’annoncer des programmes d’investissement pour les deux prochaines années.
Trois garçons condamnés pour vol de moutons
Trois jeunes garçons jugés dans des affaires de vol de moutons ont été condamnés, jeudi, à deux ans de prison, dont quinze jours ferme, a appris l’Aps. B. B., un jeune conducteur de moto Jakarta, a avoué devant le juge du tribunal d’instance de Matam avoir volé un mouton, qu’il a par la suite égorgé et tenté de vendre la viande. Le vol a été commis à Sinthiou Bamambé, dans le département deKanel. Il a expliqué son acte par le désir de quitter son village pour se rendre à Dakar. B. B a été condamné à une peine de deux ans de prison, dont quinze jours qu’il va purger à la maison d’arrêt et de correction de Matam. A. B et A. N, tous résidant à Doumga Ouro Alpha où ils ont commis leur forfait ont été eux aussi condamnés à la même peine. Le premier, élève à l’école coranique, et son complice sans emploi, ont volé dans le courant du mois de novembre un mouton appartenant à une dame. Âgés respectivement de 19 et 21 ans, ils avaient pour projet de vendre le mouton volé au marché de Bokidiawé. Dans une affaire similaire, trois jeunes d’une même famille ont été relaxés par le tribunal pour absence de preuves.
LE RECIT DE QUATRE FEMMES PARTAGE SANS TABOU
L’écrivaine et scénariste Amina Seck, Kalista Sy productrice scénariste, Nathalie Vairac, comédienne, directrice artistique et la productrice turque, Zeynep Özbatur Atakan, animaient une table ronde intitulée «Créer au féminin au cinéma»
Bés Bi le Jour |
Adama Aïdara KANTE |
Publication 17/11/2023
Dans le cadre de la célébration du centenaire de la République de Turquie, le Centre culturel turc Yunus Emre de Dakar a organisé une table ronde intitulée «Créer au féminin au cinéma». Elle a été animée par quatre femmes qui ont mis le curseur sur les opportunités offertes dans l’industrie cinématographique.
Elles sont quatre femmes aux profils différents certes, mais elles ont la même passion, l’amour du métier, dans leurs domaines respectifs. Il s’agit de l’écrivaine et scénariste Amina Seck, Kalista Sy productrice scénariste, Nathalie Vairac, comédienne, directrice artistique et la productrice turque, Zeynep Özbatur Atakan. Elles animaient une table ronde à l’espace culturel turc Yunus Emre, dans le cadre des activités du centenaire de la République Turquie. La rencontre, modérée par la journaliste Oumy Ndour, a duré plus d’une heure. Ces dames se sont relayées au pupitre pour animer le thème «Créer au féminin au cinéma». Et sans gants, ni tabou, elles ont partagé des expériences, des témoignages, les uns plus émouvants que les autres, des récits de vie et leur vision sur la problématique par rapport au travail des femmes, surtout dans le cinéma. Elles ont fustigé la discrimination, l’injustice, les pesanteurs sociales, mais ont mis également en lumière les opportunités qui leur sont offertes dans l’industrie cinématographique et audiovisuelle.
Nathalie Vairac : «Il n’y a rien qui puisse m’arrêter»
Avec une voix douce, empreinte d’émotion, la comédienne Nathalie Vairac constate que le cinéma est un moyen de résistance et d’émancipation, et les femmes s’y font de plus en plus de place. «Ce n’est pas un chemin facile parce que, dans mon cas, il s’agit d’être femme et d’être une femme noire. Ce besoin-là était tellement plus fort que tout dans ma vie», a-t-elle souligné. Elle qui vient d’obtenir son premier rôle grâce la réalisatrice burkinabè, Apolline Traoré, pour son long métrage «Sira» dont l’avant-première a été projeté à Dakar et relate la résilience et la résistance de la femme. «Il n’y a rien qui puisse m’arrêter. Il n’y a personne sur cette terre qui vit déjà et qui a un pouvoir de me donner l’autorisation d’exister ou pas. Donc, aujourd’hui, en tant que comédienne, je considère que c’est un acte politique d’exister, c’est un acte de soulèvement, avoir la chance de dire des mots», peste cette métisse de père guadeloupéen et de mère indienne, qui adore le Sénégal où elle «s’épanouie» depuis une décennie. Cependant, Nathalie estime que la faible présence des femmes s’explique aussi par le manque de formation de celles-ci aux métiers du cinéma. «Le cinéma pour moi est un métier que l’on apprend. Et le métier d’acteur, c’est un travail», insiste l’artiste qui a bouclé plus 30 ans de carrière dans le théâtre.
«Ne pas surestimer les acquis que nous avons»
Pour sa part, la réalisatrice de la série «Maîtresse d’un homme marié» Kalista Sy souligne qu’au Sénégal, il y a des acquis, même si le chantier reste immense. «Il ne faut pas surestimer les acquis que nous avons. Nous, on n’assume de porter à l’écran des femmes qui ne sont pas forcément dans des stéréotypes. On est vraiment à l’ère où la femme se raconte par rapport à ses problématiques et à la réalité sociale», explique-t-elle avec fierté et aisance. Poursuivant sa communication, l’auteure de «Yaye 3.0» est convaincue que de la douleur naissent les plus belles créations, les différences aussi. «Je pense que ma différence, c’est ce qui m’a construite et a construit ma trajectoire. Je ne suis pas victime, je ne suis pas conventionnelle. Je m’assume et j’assume la personne que je suis», fulmine l’ex journaliste de la 2sTv qui s’est reconvertie en scénariste. Elle précise, cependant, qu’on ne peut pas écrire aujourd’hui le cinéma sans inclure les femmes. Pour elle, il est impératif qu’au aujourd’hui, les hommes et les femmes doivent s’asseoir à la même table. «Le regard masculin sur le corps féminin n’est pas le même que le regard féminin sur le corps masculin ou sur un corps féminin», fait-elle remarquer. Amina Seck, elle, a déclaré : «Plus jamais la dévalorisation des femmes. Pour moi, on ne peut pas se battre dans la vraie vie pour que les femmes puissent retrouver leur dignité et les combattre aussi dans la fiction. On ne se lamente pas pour raconter nos histoires. C’est ce qu’on vit qu’on raconte.» Venue présider la rencontre totalement féminine, l’ambassadrice de la République de Turquie à Dakar, Hatice Nur Sağman, a proposé plusieurs idées concrètes qui pourraient servir de leviers à une meilleure représentation des femmes dans le septième art.