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25 mai 2025
«MOI PRESIDENT, JE VAIS DEVELOPPER L’AGRICULTURE ET L’INDUSTRIE»
C’est la conviction de Mamadou Diop Decroix, qui était hier l’invité du Groupe EMedia. Le secrétaire général de Aj Pads, qui compte quitter la tête de son parti prochainement, a décliné ses priorités.
La lutte contre le sous-emploi et l’émigration irrégulière passe par le développement de l’agriculture et l’industrialisation. C’est la conviction de Mamadou Diop Decroix, qui était hier l’invité du Groupe EMedia. Le secrétaire général de Aj Pads, qui compte quitter la tête de son parti prochainement, a décliné ses priorités.
Le Secrétaire général d’Aj/Pads et candidat déclaré à la Présidentielle du 25 février 2024 était l’invité des rédactions du Groupe E-Media Invest, hier. Mamadou Diop Decroix a exposé son programme qu’il a axé, parmi les priorités, l’industrialisation qui, selon lui, est primordiale pour vaincre le phénomène de l’émigration irrégulière. Pour ce faire, a expliqué l’ancien ministre sous Wade, «la maîtrise de l’eau est une priorité absolue» pour parvenir à «mécaniser l’agriculture». Poursuivant, il a déploré les productions de mangues qui pourrissent en Casamance alors que «de petites industries suffisent» pour éviter ces pertes de récoltes. Aussi, a-t-il enchaîné, il s’agira «de transformer le fer de la Falémé» pour construire «des infrastructures ferroviaires».
Decroix d’ajouter : «Sans chemin de fer, ce ne sera pas possible. Je ne parle pas des petits écartements qu’on a ici ou de réhabilitation de la ligne Dakar-Bamako. Je parle des trains qui roulent en Europe, aux Usa, et au Japon. Ces trains pourront dépasser Bamako, desservir Ouagadougou et Niamey. Dans l’autre sens, il fera la liaison Kédougoué-Conakry-Labé. La ligne Saint-Louis-Nouakchott-Podor-Matam-Bakel-Kidira, sera assurée. De même que la liaison Kaolack-Banjul-Ziguinchor.» Ces mécanismes vont à coup sûr attirer les investisseurs, défend-il, soulignant que «cela pourra générer des millions d’emplois. Il est convaincu que d’autres viendront d’ailleurs pour trouver du travail au Sénégal» et que «les jeunes ne seront plus tentés de faire le voyage à bord d’embarcations d’infortune, au péril de leur vie».
Mamadou Diop Decroix a, parmi les autres priorités de son programme, misé sur le secteur primaire. «Tant que les paysans dépendent de l’hivernage, l’agriculture ne décollera pas. Le Sénégal a un potentiel de 30 milliards de m3 d’eau. On utilise même les 5%. Avec moi, les paysans pourront cultiver 12 mois sur 12. En plus de la maitrise de l’eau, il faudra maitriser la conservation la transformation, la mécanisation.»
«Quand je combattais le système, Sonko n’était pas encore né»
Par ailleurs, Decroix a indiqué, il quittera la tête de And Jëf après la Présidentielle. «Au prochain congrès, je ne serai pas candidat, je donnerai le parti à quelqu’un d’autre», a-t-il dit. Parlant du leader de l’ex-Pastef, Mamadou Diop Decroix a souligné avoir été un combattant du système avant Sonko. «Quand je combattais le système, il n’était pas encore né», a-t-il dit.
LE FONIO, UNE REPONSE A LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE
La Journée nationale du fonio a été célébrée ce 15 novembre 2023. Mais la cérémonie officielle a été décalée au 25 novembre prochain. Le thème retenu est «Le fonio, une réponse aux changements climatiques, à la malnutrition et la souveraineté alimentaire
La Journée nationale du fonio a été célébrée ce 15 novembre 2023. Mais la cérémonie officielle a été décalée au 25 novembre prochain. Le thème retenu est «Le fonio, une réponse aux changements climatiques, à la malnutrition et à la souveraineté alimentaire».
«70% de la consommation du fonio vient de la Guinée.»
La journée nationale du fonio a été célébrée ce 15 novembre 2023, sur le thème : «Le fonio, une réponse aux changements climatiques, à la malnutrition et à la souveraineté alimentaire». Pour lancer l’événement, les acteurs de la filière ont organisé un point de presse dans les locaux du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr). Conférence au cours de laquelle le président du comité national d’organisation de ladite journée, Sanoussi Diakité, a révélé que «70% de la consommation vient de la Guinée.» «Ce n’est pas normal», a-t-il pesté. Ce, d’autant plus que la contrainte liée à la pénibilité du décorticage à la main a été levée, offrant aux transformatrices un gain de temps. Dans un document de presse, le comité d’organisation a rappelé «qu’il fallait jusqu’à 2 heures pour transformer au mortier et au pilon 2,5 kg de fonio paddy. Cette contrainte de transformation a entraîné un abandon progressif de la culture du fonio et une chute drastique de la production au fil des années». Lequel ajoute : «D’un niveau qui atteignait, dans les années 50, jusqu’à 40% de la production céréalière, dans certaines zones comme le Fouta Jallon, le tonnage du fonio ne dépassait nulle part la barre de 1% sur l’essentiel de son aire culturale.» Avant de conclure : «La solution à cette contrainte est apparue avec l’avènement, le 27 juillet 1993, de la machine à décortiquer le fonio», créée par Sanoussi Diakité. Le fonio et la souveraineté alimentaire Face aux journalistes, il a été relevé que «la disponibilité de l’instrument ne saurait suffire pour hisser le fonio au premier rang des produits assurant la sécurité alimentaire des populations». Cette précision faite, le comité d’organisation constate que «le fonio demeure encore marginalisé, cloisonné, défavorisé, et pratiquement ignoré dans les politiques des États, et dans les habitudes alimentaires des populations». À l’occasion de cette édition 2023, il s’agira pour les acteurs de la filière fonio, «dans chaque pays, et au niveau international, de favoriser les échanges d’informations sur ces atouts du fonio dans le sens de les vulgariser auprès des décideurs, des chercheurs, des acteurs économiques, sociaux, culturels, des partenaires et de l’opinion en général, de manière à renforcer le positionnement de la céréale dans les stratégies nationales, régionales et internationales de souveraineté alimentaire et de lutte contre la malnutrition», plaide le comité d’organisation. Qui, à travers le thème choisi, invite «à mettre en lumière le potentiel de la céréale fonio à agir de manière structurante sur trois problématiques, à savoir : le changement climatique, la malnutrition et la souveraineté alimentaire.».
«Le fonio, une céréale pas comme les autres»
En effet, justifiant le choix du thème, le comité d’organisation a mis en avant «la qualité nutritive» de la culture, expliquant que «le fonio apparait comme une céréale pas comme les autres. Tout en jouant la même fonction alimentaire que ces dernières (riz, mil, maïs, etc.), il supplante de par ses valeurs nutritionnelles» : «Son extraordinaire richesse en fibres et en méthionine (acide aminé très recherché) a retenu l’attention des spécialistes», «le fonio est léger et se digère facilement», et la culture «est très adaptée à l’alimentation des diabétiques. Il permet également de lutter contre l’hypertension.» De plus, la céréale constitue «une stratégie-réponse efficace contre les défis permanents auxquels l’agriculture est confrontée. Le fonio est une céréale rustique qui demande peu d’eau (350 mm suffisent pour le porter à maturité). Il est capable de pousser sur des sols pauvres et rocailleux. Il atteint des rendements de 600 à 800 kg à l’hectare sans engrais. Son cycle est court (2 mois environ). Il a été de ce fait pendant longtemps l’aliment de soudure par excellence. Le champ de fonio ne nécessite pratiquement pas d’entretien de sorte que les travaux champêtres se réduisent essentiellement au semis et à la récolte».
Au Sénégal, le nouveau ministre de l’Agriculture, de l’équipement rural, et de la souveraineté alimentaire, Samba Ndiobène Kâ, va présider la cérémonie officielle nationale le 25 novembre 2023. La célébration a été repoussée par la tournée économique du Président Macky Sall à Kédougou.
L’OLAC OCTROIE 10 MILLIONS FRANCS CFA A LA LINGUERE
Le directeur général de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), Alioune Badara Diop, a remis, jeudi à Saint-Louis (nord), un chèque de dix millions de francs CFA au président du club de football de la Linguère, Amara Traoré, en guise d’accompagnement
Saint-Louis, 16 nov (APS) – Le directeur général de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), Alioune Badara Diop, a remis, jeudi à Saint-Louis (nord), un chèque de dix millions de francs CFA au président du club de football de la Linguère, Amara Traoré, en guise d’accompagnement, a constaté l’APS.
La remise de ce chèque a été précédée par une cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC) et la Linguère de Saint-Louis.
‘’Nous venons de renouveler une convention qui lie l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC) et l’ASC la Linguère de Saint-Louis. C’est une convention qui date de quatre ans. Chaque année, l’OLAC accompagne la Linguère pour d’abord la prise en charge du transport de l’équipe pour les matchs officiels du championnat, de la Coupe du Sénégal et de la Coupe de la Ligue », a déclaré le directeur général de l’OLAC, Alioune Badara Diop.
M. Diop s’entretenait avec des journalistes en marge de cette cérémonie.
»Cette année, nous sommes allés un peu plus loin en appuyant aussi financièrement la Linguère pour participer à la politique du chef de l’État le président Macky Sall d’accompagner les politiques de jeunesse. Nous allons les appuyer durant l’année pour un montant de 10 millions de francs CFA. Nous pensons que ça va contribuer à appuyer la Linguère dans ses charges salariales, ses charges de fonctionnement pour la saison’’, a-t-il notamment ajouté.
Des joueurs et plusieurs membres du comité de supporters du club fanion de la ville de Saint-Louis, entre autres, ont pris part à cette cérémonie.
Venu représenter le Maire de la ville de Saint-Louis à cette cérémonie, Lamine Ndiaye, deuxième adjoint en charge de la santé, de la protection sociale et du sport, a salué le geste du donateur assurant que le Conseil municipal ne ménagera aucun effort pour accompagner la Linguère pour lui permettre de retrouver son lustre d’antan.
Le président de la Linguère de Saint-Louis, Amara Traoré a magnifié le caractère constant et surtout la générosité du directeur général de l’OLAC.
‘’J’adresse des mots de remerciement à l’endroit de Alioune Badara Diop dans sa constance, dans sa générosité. Vous venez de renforcer le bonheur socio-affectif des Saint-Louisiens’’, s’est-il réjoui soulignant qu’avec un budget de 150 millions par an, il est possible de mettre en place une équipe capable de rivaliser avec les grandes équipes d’Afrique.
L’OLAC fait partie des sponsors leaders de la Linguère de Saint-Louis, qui évolue aujourd’hui dans l’élite sénégalaise de football professionnel.
QUAND LES INTERDITS SONT FOULES AU PIED !
Arrêtés et décrets contre la vente de pain dans les boutiques, baignade dans les plages interdites, l’usage du tabac dans les lieux publics…
Le Sénégal est une société d’émotion. Il suffit qu’une catastrophe se produise pour que tout le monde s’émeuve et qu’on prenne ou revienne sur des mesures. Du lointain Abdou Diouf à Macky Sall en passant par Abdoulaye Wade, tous ces présidents ont eu à interdire des choses par des lois, décrets ou arrêtés, toujours en vigueur, mais qui sont, aujourd’hui, allégrement violés par la société sénégalaise, au vu et au su de tout le monde. Par exemple, se mettre sur un marchepied dans les transports en commun, la vente du pain dans les boutiques, la baignade dans certaines plages (interdites), le fait de fumer dans les lieux publics... L’Etat est responsable, les populations aussi, mais personne n’est coupable, semble-t-il.
Dès l’apparition des premiers cas de Covid-19, le Sénégal a pris plusieurs mesures pour limiter la propagation de la maladie. Parmi celles-ci : l’interdiction de vente du pain dans les boutiques, qui entre dans le cadre de l'application du décret 2019-2277 du 31 décembre 2019 réglementant les activités de production, de distribution et de vente des produits de boulangerie et de pâtisserie au Sénégal. Suivie tout au début, la mesure d’interdiction a été par la suite foulée au pied par les populations. Le pain est vendu dans les échoppes, sans aucune mesure d’hygiène, même lors du temps de progression alarmante de l’épidémie. Et, la semaine dernière, la Direction du Service régional de commerce de Dakar a tenté de revenir sur la règlementation et l’assainissement du circuit de distribution du pain, en saisissant plus de 10 mille baguettes de pain, ainsi que des motos et chariots servant à les transporter.
SECTEUR DU TRANSPORT : L’EMOI SEULEMENT JUSTE APRES DES CATASTROPHES
Il y a quelques mois, deux accidents routiers (Sikilo et Sakal) qui ont fait plus de 60 morts, ont plongé tout le pays en deuil. Ce qui avait poussé le gouvernement à prendre des mesures pour lutter contre l’insécurité routière dont l’interdiction de rouler la nuit pour les véhicules de transport public de voyageurs, des «Versailles» et de l'importation de pneus d'occasion, etc. Si certaines mesures sont respectées, d’autres comme la suppression des «Versailles» (sièges bricolés dans les véhicules), pour éviter la surcharge de personnes, sont bafouées. Du lointain, se mettre sur un marchepied dans les transports en commun était carrément interdit. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Toujours dans le cadre des mesures sécuritaires, après le chavirement d’une pirogue transportant plus de 70 personnes près de Bettenti, dans le Delta du Saloum et ayant tué 21 femmes, les dispositions nécessaires avaient été prises notamment le port obligatoire du gilet de sauvetage pour embarquer/voyager à bord de ses «courriers». Cependant, aujourd’hui, la négligence des normes de sécurité saute à l’œil nu. Aujourd’hui, sur toute la rive du fleuve Sénégal, dans tous les villages environnants, il y a des pirogues qui assurent la traversée tous les jours et en continu, de la rive gauche pour aller vers la rive droite, sans port de gilets. Le plus grave, parfois avec des pirogues sans aucune sécurité. La traversée Dakar-Gorée s’effectue quotidiennement, sans aucun port de gilets de sauvetage, même si l’on fait savoir que la chaloupe en dispose. Non sans rappeler qu’à la suite du naufrage du bateau Le Joola, la catastrophe maritime la plus meurtrière de l’histoire de la navigation maritime dans le monde, en termes de pertes en vies humaines, devant le Titanic, ave 1863 victimes officielles, la discipline était revenue pendant quelque temps. Mais aujourd’hui, tout le monde constate le spectacle qui s’offre à nous dans les transports publics.
AUCUNE PLAGE NE SEMBLE INTERDITE, EN REALITE
Parmi les interdictions sans effet au Sénégal, on ne peut pas ne pas évoquer la baignade dans les plages dont l’accès est interdit. A chaque période de vacances scolaires, des Dakarois se rendent dans ces plages dangereuses, surtout en période de chaleur, et au prix de leurs vies. Et, face à l'insouciance des baigneurs, de nombreux cas de noyade sont déplorés chaque année, surtout dans des zones pourtant classées dangereuses.
LE PERILE PLASTIQUE, UN COMBAT VOUE A «L’ECHEC»
Au-delà des mesures prises après la survenue de drames, d’autres qui sont prises et visant le bien-être des populations, sont également loin d’être respectées. Il s’agit, par exemple, de l’interdiction de sachets plastiques avec l’adoption de la loi n°2020-04 du 8 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques. Malgré tout, le plastique continue d’être présent sur le marché, réduisant à néant le combat contre le péril plastique qui demeure toujours. Des sachets d’eau vidés de leurs contenus et jetés à tout-va, visibles partout, dans les coins de rues, gares routières, arrêts-cars, marchés, espaces publics et autres. Des sachets à bretelles volants ou accrochés à des herbes ou se mêlant à des bouteilles en plastique et autres déchets solides et liquides dans les caniveaux à ciel ouvert. C’est le triste décor dans la capitale, Dakar et son agglomération, les grandes villes et les villages intérieurs ; bref, un peu partout dans le pays.
LE TABAC SE FUME PARTOUT ET ENFUME TOUS
Entrée en vigueur en juillet 2016, la loi interdisant de fumer dans les lieux publics, la vente de tabac aux mineurs tout comme la commercialisation de cigarettes à moins de 200 mètres d’une école ou d’un hôpital ainsi que la publicité ou encore le sponsoring, est loin d’être appliquée dans son entièreté. Des usagers continuent de fumer au vu et au su de tout le monde dans ces espaces recevant du monde, sans en être inquiétés. Enfumant les non-fumeurs qui souffrent beaucoup des méfaits du tabac. En plus des lieux publics, les bureaux, des restaurants, des hôtels, etc. où des espaces fumeurs devraient être aménagés, continuent à faire fi de ses interdictions. C’est le même constat pour la vente de la cigarette dans les boutiques, aux alentours des établissements scolaires. La désobéissance, c’est donc à tous les niveaux au Sénégal.
ELIMINATOIRES MONDIAL 2026, LE SENEGAL ENTRE EN JEU FACE AU SUDAN DU SUD SAMEDI
L’équipe nationale de football du Sénégal entame samedi sa campagne de qualification pour la Coupe du monde 2026 face au Soudan du Sud, premier adversaire des poulains d’Aliou Cissé en quête d’une troisième participation d’affilée à la grand-messe du foot
Dakar,17 nov -(APS) – L’équipe nationale de football du Sénégal entame samedi sa campagne de qualification pour la Coupe du monde 2026 face au Soudan du Sud, premier adversaire des poulains d’Aliou Cissé en quête d’une troisième participation d’affilée à la grand-messe du football mondial.
Huitièmes finalistes lors de la dernière Coupe du Monde au Qatar en 2022, les Lions sont logés dans la poule B avec le Soudan du Sud, le Togo, la République démocratique du Congo (RDC), la Mauritanie et le Soudan.
La campagne de qualification au mondial nord-américain démarre ce samedi face au Soudan du Sud au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio.
Dans un groupe jugé abordable par les observateurs, les champions d’Afrique en titre débutent par une équipe moyenne du Soudan du Sud, classée 167e mondial au dernier classement FIFA au mois d’octobre.
Privés de public, à cause des sanctions de l’instance mondiale après le match de barrage face à l’Egypte en mars 2022, le capitaine Kalidou Koulibaly et ses partenaires ont envie de faire un bon résultat.
Jeudi soir, à la fin de leur quatrième séance d’entrainement, le troisième gardien des Lions Mory Diaw a annoncé la couleur en déclarant que ses coéquipiers veulent faire le carton plein lors de leurs deux prochaines sorties face au Soudan du Sud et au Togo pour arriver à la Coupe d’Afrique des nations avec “le plein de confiance’’.
La rencontre inaugurale face au Soudan du Sud sera particulière pour l’attaquant des Lions, Sadio Mané qui va fêter sa centième sélection en équipe nationale.
L’ancien joueur de Liverpool avait honoré sa première sélection avec l’équipe nationale du Sénégal le 25 mai 2012 contre le Maroc. Il aura sans doute envie de marquer de son empreinte pour cette centième cape avec les Lions.
Les adversaires du Sénégal dans le groupe B ont déjà joué leur premier match. La RDC a dominé la Mauritanie (2-0), le Togo et le Soudan se sont neutralisés (1-1).
Au total 54 équipes prennent part aux qualifications africaines au mondial nord-américain en 2026, soit neuf groupes de six équipes chacun. Le premier de chaque groupe se qualifie pour la Coupe du Monde 2026 à 48 équipes.
Les quatre meilleurs deuxièmes vont jouer dans le cadre d’un deuxième tour avec deux demi-finales sur un seul match, puis une finale sur un match unique. Le vainqueur final de ce deuxième tour participera au tournoi de barrage de la FIFA avec des équipes d’autres confédérations.
HABIB FALL, ANCIEN DG DAF LIVRE SES VERITES
L ’ancien Directeur de l’automatisation du fichier, d’avril 1999 à avril 2011, Habib Fall, est formelle, Tanor Thiendella Fall, dans le cadre du bras de fer qui l’oppose à Sonko «a choisi de suivre les ordres» de sa hiérarchie que «d’obéir à la loi»,
Selon Habib Fall, ancien Directeur de l’automatisation du fichier (DAF) d’avril 1999 à avril 2011, le Directeur général des élections, Tanor Thiendella Fall a choisi de «suivre les ordres» de sa hiérarchie que «d’obéir à la loi», en l’occurrence le Code électorale, dans le cadre du bras de fer qui l’oppose à Ousmane Sonko, autours des dossiers de collecte des parrainages. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à nos confrères du site internet Pressafrik.com, Habib Fall, sur la gestion actuelle du fichier électoral, a également rappelé qu’en 2000, avec le Général Lamine Cissé et jusqu’au moment où il quittait ses fonctions, «le fichier était, non seulement, disponible sur Internet mais aussi l’électeur avait la possibilité de vérifier son inscription».
L ’ancien Directeur de l’automatisation du fichier (DAF), d’avril 1999 à avril 2011, Habib Fall, est formelle en déclarant que le Directeur général des élection, Tanor Thiendella Fall, dans le cadre du bras de fer qui l’oppose à Ousmane Sonko autours des dossiers de collecte des parrainages, «a choisi de suivre les ordres» de sa hiérarchie que «d’obéir à la loi», en l’occurrence le Code électorale. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à nos confrères du site internet Pressafrik.com, Habib Fall, informaticien de profession, n’a pas également manqué de dénoncer la gestion actuel du fichier électorale qu’il juge «opaque». «Thiendella Fall, le Directeur général des élections (Dge), que je connais bien est un homme compétent. Mais qu’est qui l’a poussé à choisir la hiérarchie ? Je le comprends, c’est un homme en service commandé qui a choisi de suivre l’ordre et ce n’est pas la bonne solution. La loi est permanente alors que les hommes passent. Tant pis, si on m’enlève de mon poste», a-t-il martelé.
Avant de partager son propre expérience durant ses 12 années passées à la tête de la DAF. «Je ne veux pas que l’autorité politique m’oriente dans le travail. Parce que moi j’étais là pour des raisons purement techniques. Parce que la base de travail, c’est le Code électoral. Et c’était ma règle, pour tous les ministres. Je rappelle, à mon entrée à la DAF, j’avais soutenu que les informations issues du fichier électoral sont publiques».
Loin de s’en tenir-là, l’ancien DAF est également revenu sur les conditions de radiation d’un électeur des listes électorales. Et c’est pour souligner «que c’est le ministère de la Justice, après condamnation définitive d’un électeur, qui envoie à la DAF un courrier qui fait référence au jugement bien précis. À partir de ce moment, la DAF exécute et une liste de la radiation est adressée au ministère de la Justice et aux autorités administratives».
S’agissant du cas de Sonko, il a précisé qu’«il n’y a pas encore de jugement définitif. Donc, on ne peut le radier sur la base des poursuites. Il n’y a pas besoin d’être spécialiste pour le savoir et le dire ». Poursuivant son propos, Habib Fall a déploré le «jeu de ping-pong» qui ne devrait pas exister entre l’administration, la justice et les avocats de l’opposant autour de l’application de la décision du président du Tribunal d’instance de Ziguinchor. «Il y a la hiérarchie et la loi. Et la seconde est permanente, alors la première est fugitive. Alors l’officier qui est entre les deux doit choisir, voilà le dilemme ».
Par ailleurs, interpellé sur son appréciation de la gestion actuelle du fichier électorale, Habib Fall rappelle qu’en 2000 avec le Général Lamine Cissé et jusqu’au moment où il quittait ses fonctions, «le fichier était, non seulement, disponible sur Internet, mais aussi l’électeur avait la possibilité de vérifier son inscription». Mieux, appuie-t-il encore, «les partis politiques avaient les statistiques et toute la carte électorale en permanence parce que c’est une disposition du Code électoral qui permet cela»
L’ATTENTE DES DECISIONS JUDICIAIRES CONCERNANT OUSMANE SONKO AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les quotidiens de ce vendredi17 Novembre 2023, évoquent les décisions attendues ce vendredi des procès concernant l’opposant Ousmane Sonko, dont dépend, selon ses partisans, sa participation à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Dakar, 17 nov (APS) – Les quotidiens évoquent les décisions attendues ce vendredi des procès concernant l’opposant Ousmane Sonko, dont dépend, selon ses partisans, sa participation à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
La Cour suprême du Sénégal va statuer sur la décision rendue début octobre par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), qui a jugé illégale sa radiation du fichier électoral, l’a annulée et a ordonné sa réintégration. L’Agent judiciaire de l’État a fait appel de cette décision, que la haute juridiction est appelée à juger.
Une décision de la Cour de justice de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, est également attendue ce vendredi, concernant la même affaire. Cette juridiction régionale a été saisie par les avocats de l’opposant, dont la candidature à l’élection présidentielle semble compromise par une radiation des listes électorales.
En même temps, les partisans d’Ousmane Sonko ont annoncé la tenue d’un rassemblement de soutien à l’opposant en prison depuis le 28 juillet.
‘’Ce vendredi 17 novembre 2023 n’est pas un jour ordinaire. C’est le jour dédié à Ousmane Sonko et à la démocratie sénégalaise. Il nous faut assurer une mobilisation qui restera dans [l’histoire] politique du pays’’, rapporte L’info en citant l’un des proches d’Ousmane Sonko.
L’As affirme qu’‘’une page importante de l’histoire du Sénégal s’écrira encore certainement aujourd’hui’’.
‘’Du fond de ma cellule, je continue à réclamer ma libération, car cette arrestation n’est […] qu’une prise d’otage politique pour empêcher ma candidature à l’élection présidentielle’’, note Source A, citant M. Sonko.
‘’Une justice équitable, libre et indépendante’’
C’est le ‘’vendredi du destin pour Ousmane Sonko’’, titre Le Témoin Quotidien.
‘’La Cour suprême du Sénégal et la Cour de justice de la CEDEAO vont rendre leur verdict à la suite des recours concernant l’opposant le plus célèbre du Sénégal. Des décisions déterminantes pour la suite de la carrière du leader de Pastef’’ (son parti politique, qui a été dissous), explique-t-il.
Les deux juridictions diront ‘’si M. Sonko va participer ou pas à la présidentielle de février prochain’’, ajoute Le Témoin Quotidien.
‘’Une justice équitable, libre et indépendante […] Le droit de vivre dans un pays sans craindre d’être arrêté et emprisonné sans justification. Le droit de vivre sans être contraint à l’exil, à l’emprisonnement ou à la mort.’’ C’est ce que réclame Ousmane Sonko, selon le journal EnQuête.
‘’La seule et unique décision attendue du président Macky Sall, c’est la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales, afin qu’il puisse être candidat à l’élection présidentielle de 2024’’, déclare son allié politique Déthié Fall, que cite Vox Populi.
L’Observateur affirme que ‘’le maire de Ziguinchor devra savoir s’il est encore en course pour la présidentielle ou pas’’, à moins qu’il y ait une ‘’prorogation des deux délibérés ou de l’un d’eux’’.
Selon WalfQuotidien et Vox Populi, le Collectif des cadres casamançais réclame ‘’sa mise en liberté immédiate et celles des autres détenus’’.
Si les verdicts rendus par les deux juridictions sont favorables à l’État, ‘’le principal opposant sénégalais pourra dire adieu à la présidentielle du 25 février. Dans le cas contraire, il (Ousmane Sonko) devra croiser les doigts en espérant que l’État accepte cette fois-ci de se plier à une décision de justice communautaire et/ou nationale’’, écrit Sud Quotidien.
‘’Macky Sall vole au secours d’Amadou Ba’’
Selon Bés Bi Le Jour, une trentaine de personnes, dont des candidats à l’élection présidentielle, soutiennent la décision du spécialiste des questions électorales Ndiaga Sylla de saisir la justice en vue de l’annulation du décret portant nomination des 12 membres de la Commission électorale nationale autonome, l’institution chargée de la supervision des élections.
La requête visant l’annulation de cette décision du président de la République a été déposée au greffe de la Cour suprême, jeudi, selon Bés Bi Le Jour.
Le Soleil et EnQuête mettent en exergue la tournée économique du président de la République, qui a promis un programme d’investissement de 700 milliards de francs CFA à la région de Kaffrine (centre).
‘’Avec les tournées économiques, lit-on dans EnQuête, Macky Sall a souvent eu un coup d’avance sur ses adversaires.’’
En effectuant ces tournées depuis lundi, dans les régions de Kaffrine, Kaolack (centre) et Kédougou (sud-est), ‘’Macky Sall vole au secours d’Amadou Ba’’, ajoute-t-il.
Macky Sall est attendu ce vendredi à Fatick (centre) pour boucler la tournée entamée lundi. ‘’C’est le retour aux sources. Il revient sur ses terres qui lui ont offert un destin prodigieux’’, commente Le Quotidien, estimant que le président de la République, originaire de Fatick, est en train de ‘’faire ses adieux présidentiels’’.
LE SENEGAL RETIENT SON SOUFFLE
Verdicts de la cour de justice de la CEDEAO et de la cour suprême de Dakar sur les affaires Sonko, Le Sénégal retient son souffle !
Le leader du parti Pastef dissout par un décret présidentiel du 31 juillet dernier, Ousmane Sonko, par ailleurs, maire de Ziguinchor, sera édifié ce matin sur sa participation ou non à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024 par la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Cour suprême de Dakar. Si l’Etat remporte ses derniers recours, le principal opposant sénégalais pourra dire adieu à la Présidentielle du 25 février 2024. Le cas contraire, il devrait encore croiser les doigts en espérant que l’Etat accepte cette fois, de se plier à une décision de justice communautaire et/ou nationale.
Le Sénégal retient son souffle ! C’est ce vendredi 17 novembre que le leader du parti Pastef dissout par un décret présidentiel du 31 juillet dernier mais attaqué devant la Cour suprême, Ousmane Sonko par ailleurs maire de Ziguinchor sera édifié sur sa participation ou non à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024 parla Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Cour suprême de Dakar.
Saisie de trois requêtes déposées par Ousmane Sonko le 19 septembre et dans lesquelles, il demandait à cette juridiction sous-régionale de se prononcer sur 11 violations de ses droits fondamentaux, notamment sa radiation des listes électorales, la dissolution de son parti Pastef/Les Patriotes et sa détention préventive», la Cour de justice de la CEDEAO avait statué le 6 novembre dernier dans le fond sur ses trois requêtes avant de mettre en délibéré sa décision. C’est donc ce matin qu’elle va rendre sa décision à partir de 9 heures.
Lors de cette audience du 6 novembre présidée par le juge, Gberi-bè Ouattara (Côte d’Ivoire), Vice-président de cette juridiction communautaire, les avocats de Ousmane Sonko avaient réussi à faire annuler la demande de récusation de leur confrères, le Franco-Espagnol Me Juan Branco et son confrère franco-comorien, Me Said Larifou formulée par l’Agent judiciaire de l’État (Aje) du Sénégal.
Toutefois, le véritable défi pour Sonko et ses avocats dans cette double bataille juridique auprès de la Cour de justice de la CEDEAO et de la Cour suprême de Dakar qui va également statuer aujourd’hui sur le recours pour sa réintégration dans le fichier électoral ordonnée par le président du tribunal d’instance de Ziguinchor, sera l’application des décisions que prendront ces deux instances juridiques, en cas de victoire.
En effet, ces derniers temps, l’Etat du Sénégal qui semble faire de la question de la participation du maire de Ziguinchor une «affaire d’Etat» s’est toujours opposé à appliquer d’une quelconque décision ou mesure qui contredit ses options politiques concernant la candidature de Sonko en 2024.
A cela, s’ajoute également que depuis son arrivée au pouvoir en 2012, l’actuel chef de l’Etat s’est distingué par le refus de ses différents gouvernements à appliquer les verdicts prononcés par cette Cour de la justice de la CEDEAO notamment ceux qui sont favorables à ses principaux opposants. Nous pouvons ainsi citer entre autres, la décision rendue par cette même Cour de justice de la CEDEAO le 31 mars 2022 ordonnant à l’Etat du Sénégal d’abroger «l’arrêté Ousmane Ngom», adopté en 2011 par le régime libéral du président Abdoulaye Wade et qui interdit des manifestations au centre-ville Dakar. Toujours concernant les décisions de la Cour de justice de la CEDEAO rangées dans les placards par les autorités sénégalaises, nous pouvons également citer l’injonction à «supprimer le système du parrainage électoral» dans six mois, donnée par la Cour en avril 2021 suite à sa saisine par le parti Union sociale libérale (USL) de l’avocat, Me Abdoulaye Tine. Mais, le régime en place a refusé de se plier à cette injonction de la juridiction communautaire.
Dans l’affaire dans l’affaire Khalifa Ababacar Sall-Etat du Sénégal, la Cour de justice de la Cedeao avait aussi conclu dans sa décision rendue le 28 juin 2018 que l’Etat du Sénégal parle «truchement de ses autorités policières et judiciaires a violé les droits d’assistance d’un conseil, à la présomption d’innocence et à un procès équitable de Khalifa Sall». C’est ainsi qu’elle a condamné l’Etat du Sénégal à verser 35.000.000 FCFA au leader de la plateforme Taxawu Sénégal. Seulement, malgré les appels sans réserve de l’ancien procureur général de la Cour d’appel de Dakar, Lansana Diabé Siby, demandant au Sénégal de se conformer à cette décision de la Cedeao, cela n’a jamais été fait.
Cinq ans auparavant, les autorités sénégalaises s’étaient déjà illustrées dans leur défiance totale vis-à-vis de cette Cour de justice de la CEDEAO quand elles avaient refusé d’appliquer sa décision invalidant l’interdiction de sortie du territoire national signifiée aux 25 dignitaires de l’ancien régime dont notamment : Karim Wade, Oumar Sarr, Samuel Sarr, Madické Niang, Ousmane Ngom, Tahibou Ndiaye (ancien directeur du Cadastre), Doudou Diagne (ex-directeur de l’Urbanisme) pour ne citer que ceux-là. Décision de la cour communautaire rendue le 22 février 2013. Et dire que le Sénégal reconnaît dans la charte fondamentale, la supra-nationalité des lois. L’article 98, du Titre IX, stituple que «les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie».
Par Moussa KAMARA
MON ETAT DES LIEUX
Président tout le monde veut l’être sans remplir toutes les conditions requises…Le respect a foutu le camp et tous les repaires sont dissipés, ce qui n’empêche pas le Président d’aller en tournée et de promettre monts et merveilles à 2 mois de son départ
En bon socialiste, j’ai supporté Macky Sall deux mandats durant malgré quelques péripéties très déplorables pendant son magistère. Parce qu’il fut le candidat le mieux placé pour vaincre le patron des Libéraux qui voulait que son fils lui succédât. Et le report des voix lors du second tour fut très prépondérant pour ce candidat forcé de quitter le PDS, ce parti qui lui avait tout donné sauf la Présidence. Et que l’APR qu’il a été obligé de créer lui a servi sur un plateau d’argent.
Avec l’aide d’une faune hétéroclite de politiciens et d’opportunistes en tout genre qu’il se devait de récompenser ou bien d’oublier. Comme tous les présidents nouvellement installés au pouvoir, ipso facto il pense déjà à un nouveau mandat au lieu de s’atteler aux priorités du pays.
Pour asseoir et renforcer son régime, il a mené maintes batailles politiques avec l’aide du pouvoir juridique grâce à des hommes qu’il s’est choisis. Si comme l’avait suggéré François Mitterrand on peut diriger la France avec une soixantaine d’hommes bien placés, mener le Sénégal avec quelques hommes, parce que beaucoup moins peuplé, ne serait pas la mer à boire !
Parmi les premiers coups portés à la démocratie, les affaires Khalifa Sall, Karim et Sonko. Avec ce dernier qui est d’une actualité brulante, nous attendons le verdict de la Cédéao aujourd’hui vendredi 17. Empêcher un candidat de participer à une élection présidentielle parle parrainage ou par un verdict de magistrats couchés, ne fait guère briller notre démocratie. Aujourd’hui, dans ce pays, le temps des présidents à vie est révolu. Deux mandats au maximum et bye bye Monsieur le Président !
Tous les candidats à l’élection présidentielle doivent y souscrire pour éviter les mauvaises surprises. Nous tous savons que la démocratie n’est pas le meilleur des régimes mais le premier de ces régimes. Nous sommes un peuple qui ne comprend pas la plupart des lois qui le dirigent. Nous vivons la laïcité sans vraiment la comprendre pour la défendre.
Notre société vit, traverse et endure tous les vices que la religion interdit quand nous nous clamons fièrement 95% de musulmans. Notre peuple fornique impunément et ment délibérément.
A la télé, à la radio, dans le Net et dans les grands-places, les gens parlent de tout et de rien comme des experts qu’ils sont d’être. Aujourd’hui, avec ce nombre inédit de candidats à la Présidence, la classe politique a fini de nous montrer son vrai visage. Depuis l’avènement des Libéraux au pouvoir, ces hommes et femmes ne doutent plus de rien.
Président de la République tout le monde veut l’être sans remplir toutes les conditions requises…Le respect a foutu le camp et tous les repaires sont dissipés, ce qui n’empêche pas le Président d’aller en tournée et de promettre monts et merveilles à deux mois de son départ !
Et malgré le TER, les ponts et autoroutes, l’entreprise où je gagne ma vie, va mal, très mal…