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9 septembre 2025
Par Ibou FALL
MACKY ET LES 40 TOCARDS
Au lycée, pour nous expliquer le communisme et le capitalisme qui font alors fureur dans le monde, les profs, afin de nous éviter le surmenage, nous servent, pour l’un, «chacun selon ses besoins» ; et, pour l’autre, «chacun selon son mérite».
Au lycée, pour nous expliquer le communisme et le capitalisme qui font alors fureur dans le monde, les profs, afin de nous éviter le surmenage, nous servent, pour l’un, «chacun selon ses besoins» ; et, pour l’autre, «chacun selon son mérite».
Ben, le futur ex-Président Macky Sall doit être un communiste contrarié…
Il parlera, tout au long de son mandat, de sa «fibre sociale» qui lui indique d’octroyer des bourses familiales aux plus démunis ; les pauvres de chez nous sont son souci majeur : les Sénégalais sont congénitalement fatigués, il le sait, et se plie en quatre pour leur alléger les souffrances. Quand vient le Covid, il décide de consacrer mille milliards de nos misérables francs Cfa à panser les plaies du désœuvrement, plutôt que se pencher sur la dette intérieure, en français facile, comprenez ce que l’Etat qu’il dirige doit aux entreprises, qui s’estime alors à… mille milliards de tout aussi misérables francs Cfa.
Les riches peuvent devenir pauvres, tant pis ; mais les pauvres ne peuvent plus être plus pauvres. Ce serait inhumain ?
C’est par cette logique, à n’en pas douter, qu’il nous faudrait comprendre l’audience que le chef de l’Etat accorde à la quarantaine de «recalés» des parrainages, obstacles insurmontables qui les privent du cirque de la Présidentielle.
Ça va causer entre has-been, d’avenir politique… L’un, celui qui a le beau rôle, se voit déjà dans quelque paradis terrestre, étendu paresseusement sur une plage, doigts de pieds en éventail, à ressasser les occasions manquées durant douze haletantes années de magistère ; tandis qu’en face de lui, quarante pleurnichards lui cracheront à la figure son fait, comprenez cette histoire de parrainages qui les réduit pour les prochaines cinq interminables années au rôle humiliant de spectateurs.
Leur audience estle salaire de leur immaturité : cinq années durant, ils n’ont pas pris la mesure de la compétition suprême, la Présidentielle, que beaucoup chez nous assimilent à une cour de récréation où tout est permis… Là, honneur suprême, ils peuvent, face au président de la République, afficher leur amertume, se lamenter de la marche délibérément faite trop haute, de la partialité des sept «membres» (leur nouvelle appellation version Mimi Touré) du Conseil constitutionnel, ce machin qu’il faudrait dissoudre dans l’acide, à en croire les inconditionnels du Franco-Sénégalais Karim Wade.
Soit dit en passant, quand on est du Pds, ça devrait éviter de trop parler du Conseil constitutionnel : il y a un fantôme dans ses couloirs qui erre depuis trois décennies dans l’attente que justice lui soit définitivement rendue…
Revenons au Palais.
La République sous Macky Sall a du temps pour les loosers ; elle prête une oreille attentive aux jérémiades des enfants gâtés de la scène publique et révèle même du génie, «Dialogue national» oblige, à trouver des arrangements avec sa conscience en donnant à des repris de justice des chances de s’emparer du Trésor public, alors qu’ils ne devraient plus s’en approcher à moins d’un kilomètre.
Quant aux vingt candidats que le Conseil constitutionnel vient de labelliser, dont l’un présidera à notre destinée commune pour les prochaines années, ils peuvent aller se faire voir ailleurs.
Vingt personnages aux personnalités différentes s’apprêtent à aller en compétition avec, pour certains, le coutelas entre les dents et peut-être des envies de meurtre. Le chef de l’Etat, Macky Sall, dont la responsabilité ultime est d’organiser des élections irréprochables avant de rendre les clés du Palais, n’a sans doute pas le temps de les recevoir, pour discuter avec eux d’un gentleman agreement qui pourrait nous éviter les coups en dessous de la ceinture et les appels à l’insurrection après la proclamation des résultats.
Certes, l’Armée, la gendarmerie et la police savent maintenir l’ordre dans la rue, il ne faudrait pas en douter, surtout les fauteurs de troubles. Le chef de l’Etat pourrait leur épargner le recours à la manière forte, en recevant les futurs acteurs de la vie publique dont le sort va se décider dans un tout petit mois. Ils méritent, plus que les quarante loosers, l’attention des Sénégalais, surtout du premier d’entre eux. Le thème à débattre, je vous le donne gratis : comment rester républicain et chevaleresque, en dépit des enjeux, parce que le Sénégal est audessus de tous et de tout ?
C’est à cette hauteur-là que personnellement j’attends le président de la République du Sénégal, qui qu’il soit.
C’est bien pour cela que durant les 50èmes Assises de la presse francophone, devant le parterre des confrères venus des cinq continents, j’aurais préféré entendre le premier des Sénégalais rappeler au monde combien ce p’tit pays, avec son nez en trompette qui hume l’Atlantique, est un géant sur la scène diplomatique.
Il aura préféré évoquer un drôle de loustic de la banlieue devenu député-maire, dont la gestion de sa ville laisse émaner de scabreux relents.
Sans fanfaronner, nous autres Sénégalais, pouvons compter nos plus belles victoires : la défense et l’illustration du monde noir, avec Senghor en porte-drapeau, qui aboutissent à nos indépendances sans effusion de sang en 1960, et qu’un festival planétaire en 1966 parachève ; la création de l’Oua avec la victoire du club de Monrovia, que Senghor, encore lui, domine de la tête, dont la formule réaliste devient le fondement de l’unité du continent africain ; et, enfin, la Francophonie
Lorsque Senghor, toujours lui, émet l’idée d’un espace d’échanges culturels pour les pays qui ont en commun la langue de Molière (et de… Senghor !), De Gaulle, alors le demi-dieu des Français, ne l’écoute que d’une oreille distraite. Il prête plus d’attention aux conseils de Jacques Foccart, son «Monsieur Afrique», lequel ne cache pas ses liens de complicité avec un planteur baoulé, Félix Houphouët-Boigny. De cette alchimie sulfureuse naît la maladie honteuse que l’on désignera sous l’appellation péjorative «Françafique», qui charriera des monstruosités que l’Histoire ne finit pas de révéler…
Quant à la Francophonie de Senghor, elle est devenue une organisation aussi respectable que tentaculaire, où la voix du Sénégal résonne avec fierté et distinction.
A n’en pas douter, même si parfois, notre démocratie prend l’allure de la confiture que l’on jette aux cochons, nous demeurons une grande Nation et il est utile de nous le rappeler à chaque instant, au nom de la sacro-sainte citoyenneté.
C’est à cette hauteur-là que j’attends le Président sénégalais, qui qu’il est, ou sera. Le futur ex-Président Macky Sall devrait le marteler aux vingt futurs candidats, au lieu de papoter au sujet du sexe des anges avec quarante tocards.
13 MORTS ET PLUSIEURS BLESSES
Un accident tragique a endeuillé plusieurs familles dont une partie se rendait au Magal de Porokhane. 13 morts sont enregistrés à Nébé Sérère, une localité qui abrite l’usine Star qui avait connu l’explosion d’une chaudière.
Un accident tragique a endeuillé plusieurs familles dont une partie se rendait au Magal de Porokhane. 13 morts sont enregistrés à Nébé Sérère, une localité qui abrite l’usine Star qui avait connu l’explosion d’une chaudière.
C’est un accident macabre qui a eu lieu, mardi, vers 23h30mn, à hauteur de Nébé Serère, un village qui abrite l’usine Star qui avait connu une explosion au mois d’octobre 2022, occasionnant 9 morts. 13 morts ont été enregistré dans la journée d’hier. Sur la cause de l’accident, le lieutenant Adama Ba, commandant de la 22ème compagnie d’incendie et de secours de Diourbel dit : «C’est une collision entre un véhicule bus Tata qui revenait de Porokhane et une voiture communément appelée Mbacké-Touba».
Pour extraire les victimes coincées dans le véhicule, les sapeurs-pompiers étaient obligés de recourir à des méthodes fortes. Toutes les victimes se rendaient au magal de Porokhane et avaient quitté Touba. Le chauffeur du bus Tata est dans un état jugé préoccupant. Après la référence des malades, 5 parmi les blessés graves ont succombé dont une octogénaire.
Le Premier ministre, en tournée économique dans la région, s’est rendu au chevet des victimes et est allé présenter les condoléances de la nation aux familles endeuillées. Amadou Ba a ensuite «assuré que toutes les dispositions seront prises par les structures de santé pour leur prise en charge». Avant d’ajouter : «C’est encore un accident de plus. Pour l’instant, nous ne connaissons pas les raisons exactes. C’est l’occasion de demander aux conducteurs de faire preuve de vigilance et de respecter le Code de la route».
Au niveau du Centre hospitalier régional Heinrich Lübke, le Docteur Ndèye Touta Dieng, chef du Service des urgences soutient avoir reçu 11 corps sans vie. «Deux patients dans un état très grave ont succombé à leurs blessures, ce qui porte à treize le nombre de décès. L’état des neuf autres blessés est actuellement stable. Leur pronostic vital n’est pas engagé», a-t-elle assuré.
LA DEROUTE DU COLLECTIF DE CANDIDATS ELIMINES DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE A LA UNE DE REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les parutions de ce jeudi 25 Janvier évoquent le collectif de candidats à l’élection présidentielle dont les dossiers ont été rejetés a volé en éclats, malgré l’audience que lui a accordée le chef de l’État.
Dakar, 25 jan (APS) – Le collectif de candidats à l’élection présidentielle dont les dossiers ont été rejetés a volé en éclats, malgré l’audience que lui a accordée le chef de l’État, affirment les quotidiens parvenus jeudi à l’APS.
‘’Quinze candidats estimant avoir été spoliés par le Conseil constitutionnel ont accepté d’aller à Canossa en partageant la table de dialogue avec le président sortant’’, commente Kritik’.
‘’L’audience semble sonner la mort du collectif […] Le président Macky Sall ne promet rien parce qu’il n’y peut rien à ce stade’’, lit-on dans Bés Bi Le Jour.
Selon Source A, les hôtes du président de la République ont dénoncé la manière dont leurs parrains ont été contrôlés par le Conseil constitutionnel et ont demandé au chef de l’État d’aider à remettre l’opposant Bassirou Diomaye Faye en liberté, d’autant plus que sa candidature a été jugée recevable.
‘’Ils ne parlent le même langage’’, fait remarquer le même journal en relayant les propos de l’universitaire Amsatou Sow Sidibé : ‘’La rencontre entre le collectif auquel j’appartiens et le président de la République ne me concerne pas.’’
Après avoir dénoncé des ‘’manquements graves’’ notés dans le contrôle des parrainages, ils ont demandé l’‘’arbitrage’’ du chef de l’État, afin que le dossier de candidature de chacun d’entre soit réexaminé, selon Le Soleil.
‘’Ça ne joue pas collectif’’
Les candidats éliminés lors du contrôle des parrainages ont évoqué avec Macky Sall la libération des militants de l’opposition, note Tribune.
‘’Le parquet ne s’opposera pas à la demande de mise en liberté provisoire de Bassirou Diomaye Faye, si ses avocats en font la demande’’, rapporte Tribune en citant l’ancien ministre Alioune Sarr, le porte-parole des candidats reçus en audience par le chef de l’État.
‘’Ça ne joue pas collectif’’ parmi eux, observe Bés Bi Le Jour.
Rien que ‘’leur lettre adressée à Macky Sall les a divisés’’, ajoute-t-il.
‘’Le collectif des recalés du parrainage vole en éclats’’, titre Libération.
Le même journal précise, en citant leur porte-parole, que ‘’le report de l’élection n’a pas été évoqué ni par [eux] ni par le chef de l’État’’.
EnQuête signale le ‘’malaise’’ qui existe au sein du collectif et ajoute que Bougane Guèye Dany et Abdourahmane Diouf, pour ne citer que ceux-là, ‘’n’ont pas jugé utile de faire partie de la délégation’’ partie à la rencontre de Macky Sall.
‘’On ne peut plus reporter le scrutin présidentiel’’
En les recevant, ‘’le chef de l’État les a mis devant leurs responsabilités et a fini par mettre à nu toutes leurs divergences et leur manque de maturité politique’’, lit-on dans L’As, WalfQuotidien estimant que Macky Sall a ‘’réussi à éclater le collectif’’.
‘’Toute personne du pouvoir, de l’opposition ou de la société civile qui travaille pour son report (celui de l’élection présidentielle) est un ennemi de la démocratie’’, note L’info en citant Birahim Seck, le dirigeant du Forum civil, une organisation indépendante.
‘’Haro sur le report’’, titre WalfQuotidien.
Un analyste politique interrogé par le même journal soutient qu’‘’on ne peut plus reporter le scrutin présidentiel’’.
Le report de l’élection ‘’est quelque chose dont les conditions […] sont très difficiles à réunir et objectivement rares’’, a dit à Sud Quotidien un spécialiste du droit constitutionnel.
Le journal Record annonce que le Sénégal va jouer contre la Côte d’Ivoire les huitièmes de finale de la 34e Coupe d’Afrique des nations (CAN), lundi.
‘’Il faut s’attendre à une autre Côte d’Ivoire’’, a dit au même journal l’entraîneur sénégalais de football Cheikh Guèye.
La Côte d’Ivoire, pays hôte de la CAN, a échappé de justesse à une élimination dès la phase des poules.
‘’Les Lions débarrassés de leur bête noire’’, écrit Stades en parlant de l’Algérie, qui a été éliminée dès la phase des poules.
«LA FIKA EST DEVENUE INCONTOURNABLE DANS L'AGENDA ECONOMIQUE DU PAYS»
Serigne Mboup, le maire de Kaolack et initiateur de la FIKA, se dit réjoui
Alioune Badara DIALLO (Correspondant permanent à Kaolack) |
Publication 25/01/2024
La 8ème édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA) qui baisse ses rideaux ce 25 janvier 2024 après son ouverture le 25 décembre 2023 a été un succès éclatant. La Fika s’est désormais inscrite en bonne place dans l’agenda économique du pays. Ce dont s’est réjoui Serigne Mboup, le maire de Kaolack et initiateur de la FIKA, au cours de la cérémonie d’ouverture de la soirée des « Guerte d’or » le week-end dernier. Le candidat à la présidentielle de 2024 en a profité pour évoquer ses ambitions pour Kaolack et le Sénégal.
La FIKA est devenue aujourd’hui un événement qui a gagné sa place dans l’agenda des activités économiques du pays et de la sous-région. Lors de la cérémonie d’ouverture de la soirée des « Guerté d’or », le président de l’Union des chambres de commerce et d’industrie du Sénégal a indiqué que la FIKA fait partie des innovations notées au cours de son magistère. Ce grand regroupement commercial et industriel de la capitale du bassin arachidier est devenu l’attraction et la destination de tous les acteurs de l’économie à travers des échanges commerciaux, culturels et sociaux. C’est d’ailleurs pendant cette FIKA que s’est tenue la soirée des « Guerte d’or 2024 » qui distingue des femmes et des hommes de tous les secteurs dont l’engagement en faveur de leurs communautés est à magnifier. Cette année les récipiendaires sont venus de Kaolack, Dakar, Kaffrine et d’autres coins du pays. La soirée du « Guerté d’or » a servi de tribune à Serigne Mboup pour évoquer son parcours de « Ndongo daara » qui a pu se frayer une trajectoire d’opérateur économique jusqu’à présider la chambre de commerce de Kaolack et l’Union des chambres de commerce et d’industrie du Sénégal. Il n’a pas oublié de citer « les grands hommes » surtout son défunt père qui ont fait de lui ce qu’il est devenu aujourd’hui.
A l’en croire, toute sa préoccupation, à présent, c’est de faire bénéficier Kaolack et le Sénégal de toute l’expérience qu’il a engrangée pour leur transformation. « La confiance des Kaolackois envers ma personne ne date pas d’aujourd’hui, ils m’ont propulsé à la tête de la chambre de commerce ensuite de la mairie et encore ils m’ont accompagné au niveau national avec l’Union des chambres de commerce et aujourd’hui parmi les 20 candidats à la présidentielle » a indiqué Serigne Mboup». L’édition 2024 de la Foire internationale de Kaolack a été un véritable succès du fait du nombre important d’exposants venus des diverses zones de notre pays. L’initiateur a donné rendez-vous pour l’édition l’année 2025 avec de nouvelles innovations.
Serigne Mboup avocat de Kaolack et de sa population
Serigne Mboup se veut d’ailleurs l’avocat de sa ville. Selon lui, la capitale du bassin arachidier a toujours fait l’objet de stigmatisations mais «aujourd’hui, on a réussi à décomplexer tous les discours qui faisaient dans la stigmatisation ». « N’écoutez pas ceux qui disent que Kaolack n’est pas facile à développer, ensemble nous pouvons faire beaucoup plus que ce que nous avons déjà réussi » a-t-il exhorté.
Poursuivant sa plaidoirie, il a rappelé que Senghor, pour être élu, était passé par Kaolack, Abdou Diouf y a pris l’une de ses plus importantes décisions, Abdoulaye Wade y a tenu son premier congrès et Macky Sall y a obtenu son baccalauréat. « Je voudrais vous affirmer que le cinquième président sera de Kaolack et s’appellera Serigne Mboup inch’Allah » a l’édile de la ville de Mbossé. Dansla même lancée, il a souligné que Kaolack excelle dans tous les secteurs et, avec un accompagnement, va continuer à faire des merveilles au point que tout le pays en bénéficiera. « L’artisanat, le commerce, l’agriculture et le transport sont des secteurs qui marchent à Kaolack, une ville carrefour, il lui manquait juste un coup de pouce et nous avons donné le tempo et le mouvement sera encore plus accentué quand nous serons président de la République » a promis le candidat à la présidentielle.
Evoquant la situation politique en cours, Serigne Mboup a invité ses pairs à une autre forme de politique. « On n’a pas besoin de violences et de rivalités malsaines, nous devons, en tant qu’acteurs politiques, pouvoir manger autour d’un même bol à midi et vaquer à nos activités politiques séparément le soir, le peuple choisira selon ses convictions » a dit Serigne Mboup. Il n’a pas manqué d’évoquer ses relations avec le président Sall mais aussi le candidat de BBY Amadou BA. Le maire de Kaolack n’a pas manqué de revenir sur ses relations avec Ousmane Sonko qu’il dit connaître depuis 2008. A l’en croire, le leader de Pastef « est un inspecteur des impôts réputé, courageux et honnête, il était venu inspecter ma gestion et avait eu l’honnêteté de souligner la transparence dans notre gestion».
MACKY SALL REJETTE LA REQUÊTE DES RECALÉS
La délégation venue dénoncer le rejet de leurs dossiers n'a pas obtenu gain de cause. Accueillis à la présidence mercredi, les plaignants ont pu exposer leurs griefs avant de se heurter à une fin de non-recevoir de la part du chef de l'État
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 25/01/2024
Le président de la République a reçu ce mercredi 24 janvier à la présidence une délégation représentant le Collectif dit de la quarantaine de candidats dont les dossiers de parrainage ont été invalidés par le Conseil constitutionnel.
Selon le communiqué de la présidence, le chef de l'Etat a salué la démarche républicaine des membres du Collectif en recevant leurs représentants. Ces derniers ont pu exposer leurs préoccupations liées à l'invalidation de leurs candidatures par la plus haute juridiction constitutionnelle du pays.
Toutefois, le président de la République leur a rappelé que "le Conseil Constitutionnel, par sa décision n° 2/E/2024 du 20 janvier 2024, a déjà proclamé la liste définitive des candidats admis à se présenter à l'élection présidentielle du 25 février 2024", comme le précise l'article 92 de la constitution selon lequel "Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucune voie de recours. Elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles".
Garant du bon fonctionnement des institutions, le président ne peut donc pas intervenir dans le processus électoral après les décisions du juge constitutionnel. Néanmoins, il a réaffirmé aux membres du Collectif et à l'ensemble de la classe politique l'importance de mener la campagne électorale et le scrutin présidentiel dans le calme et la sérénité afin de préserver la démocratie dans le pays.
Cette réception à la présidence fait suite à la requête adressée le 15 janvier dernier par le Collectif au chef de l'Etat pour faire part de leurs doléances. Mais la position du président de la République semble ferme quant au respect des textes constitutionnels en vigueur.
MAIS QUE DIABLE ETAIENT-ILS ALLES FAIRE DANS CETTE GALERE ?
A un mois de la tenue de l’élection présidentielle et après la publication définitive de la liste des candidats, à quoi peut-on s’attendre à l’issue de cette rencontre ?
Une partie des candidats se sentant spoliés a été reçue hier en audience par le chef de l’État au palais de la République. A un mois de la tenue de l’élection présidentielle et après la publication définitive de la liste des candidats, à quoi peut-on s’attendre à l’issue de cette rencontre ?
En juin dernier,s’est tenu au palais de la République un dialogue national initié par le chef de l’État en présence d’une partie des forces vives de la nation pour discuter sur les questions de l’heure. Mais au finish, le dernier groupe nominal au pluriel a été conjugué au singulier pour devenir «la question de l’heure» car le seul et véritable sujet qui a été soulevé à ce conclave était d’ordre politique. La preuve, tous les intervenants à cette rencontre, à quelques exceptions près, avaient axé leurs interventions soit sur le troisième mandat, le processus électoral ou l’organisation d’une élection transparente mais surtout inclusive. Ce parce que, dans le contexte de l’époque, des candidats étaient frappés d’inéligibilité parmi lesquels les plus importants étaient Karim Wade et Khalifa Sall. Ces deux poids lourds, écartés de l’élection présidentielle de 2019, ne pouvaient être réintégrés dans le fichier qu’après une révision du code électoral, ce qui supposait le vote d’une loi en ce sens par l’Assemblée nationale. Quant au chef de l’Opposition, Ousmane Sonko, même s’il n’était pas dans le même cas que l’ex-maire de Dakar et le fils du président Wade, il courait le risque de se voir éliminer de la course par ses deux procès alors en cours à savoir celui pour accusation de viol et un autre de diffamation sur plainte du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. Le contexte du dialogue dit national intervenait après la forte percée de l’opposition dans l’hémicycle à l’issue des législatives de juillet 2022 à l’issue desquelles les coalitions Yewwi Askan Wi et Wallu, réunies, avaient frôlé la majorité absolue. L’ancienne majorité avait alors échappé de très peu à la cohabitation. Il fallait donc pour le président Macky Sall freiner cette dynamique qui s’avérait redoutable pour la conservation du pouvoir par la coalition Benno Bokk Yaakar dont il est le chef. Ce qui supposait affaiblir et mettre hors d’état de nuire le leader Pastef, devenu incontestablement le principal adversaire du régime. C’est pourquoi, ayant très tôt compris le danger qu’il encourait en allant répondre à la main tendue du président de la République, Ousmane Sonko avait tout bonnement décliné l’invitation de participer à ce dialogue. Il avait été suivi dans son attitude par d’autres opposants. Mais Khalifa Sall et Karim Wade, ne voulant pas rater cette opportunité jugée unique de revenir dans le jeu politique, et surtout de participer à l’élection présidentielle, avaient eux accepté de prendre part à ce conclave. Et finalement, les décisions issues de ce dialogue ont été taillées sur mesure pour leur permettre d’être dorénavant électeurs et éligibles.
Audience au palais : aubaine ou démarche républicaine ?
A l’issue des travaux du dialogue, l’Assemblée nationale a été saisie d’un projet de loi de modification du code électoral. Son adoption a permis au candidat du Pds et au leader de Taxawu Senegal de recouvrer tous leurs droits politiques. Ousmane Sonko, isolé, voyait ses chances de revenir dans le jeu hypothéquées tandis que la coalition Yewwi se disloquait. Si tel n’était pas le but recherché par le dialogue, ça y ressemblait fort. Il en a été ainsi jusqu’à la période de dépôt des candidatures pour la présidentielle. Le Conseil constitutionnel, après avoir procédé au contrôle des parrainages, a déclare recevables 21 dossiers sur les 93 du départ. Les recalés, qui préfèrent se qualifier de «spoliés», ruent dans les brancards et entreprennent une campagne de dénonciation médiatique. Dénonçant toute une série de dysfonctionnements, ils mettent en place un collectif regroupant tous les candidats lésés par le contrôle des parrainages.
Sept candidats ayant réussi à passer le cap des parrainages leur apportent d’ailleurs leur soutien. Après avoir introduit des recours au niveau du Conseil constitutionnel — qui n’ont pas connu de suite favorable — , ces concurrents malheureux décident d’adresser une correspondance au président de la République en sa qualité, ont-ils précisé, de gardien de la Constitution et clé de voûte des institutions. Ils demandent à Macky Sall d’user de ses prérogatives afin qu’ils soient remis dans leurs droits. Cette interpellation par voie épistolaire installe la polémique sur la scène politique mais ses initiateurs précisent toutefois que leur démarche ne s’inscrit que dans une logique d’inviter le destinataire de la lettre à faire en sorte que le processus électoral fasse l’objet d’un consensus pour des élections libres et transparentes. Et coup de théâtre. Saisissant cette opportunité, le président de la République décide de recevoir le collectif en audience pour discuter sur les questions évoquées dans sa lettre. Pour la première fois depuis le dialogue dit national et à un mois seulement de la tenue de la mère des élections, le Président Macky Sall accepte de parler avec une partie de l’opposition sur sa demande même si c’est en ordre dispersé.
Les craintes d’un probable report...
A un moment où le processus électoral devant mener à la présidentielle du 25 février prochain est considéré comme irréversible, la liste définitive des candidats publiée, les états-majors en pleine préparation de la campagne électorale, une large partie de l’opinion se demande ce qu’une rencontre avec le président de la République pourrait apporter de nouveau ! N’est-ce pas ces candidats «spoliés» qui soutenaient qu’en l’espace de quelques heures le Conseil constitutionnel pouvait revoir leurs dossiers et procéder à la correction des défaillances techniques du logiciel de contrôle qui les a éliminés ? Si cette demande n’a pas été acceptée par le Conseil constitutionnel en quoi l’intervention du chef de l’État pourrait-elle changer la donne ? A moins qu’il ne puisse donner des ordres aux sept sages. Et dans ce cas, il n’y aurait pas preuve plus patente de son implication dans le fonctionnement de la justice. De toutes les façons, on reste à l’écoute du palais de la République pour en savoir plus sur ce qui va filtrer de cette rencontre. Toutefois et comme le soutiennent certains, ces discussions ne manquent pas de nourrir des suspicions quant à un possible report de l’élection présidentielle. Ce parce que ce débat a déjà été soulevé par un membre de l’opposition et repris par d’autres de la mouvance présidentielle. Des sorties qui avaient fait penser que c’est le régime qui serait derrière ces demandes de report pour se donner les moyens de mieux préparer son candidat. Ou pour changer celui-ci au profit d’un cheval censé avoir plus de chances de gagner. Et puis, après la validation de la candidature des pions de Ousmane Sonko, tout porte à croire que les craintes de perte du pouvoir se font sentir au niveau du pouvoir en place. D’où des manœuvres pour tenter de décaler la date des élections en prendre comme prétexte fallacieux la nécessité de révision du processus électoral sur demande d’une partie de l’opposition. Même si on n’en est pas encore là, admettons qu’un tel scénario se produise. Est-ce que des candidats déjà retenus ne vont pas évoquer les mêmes prétextes pour exiger d’être remis à leur tour d’être dans leurs droits ? Ce qui va encore nous installer dans une éternelle contestation électorale. En plus tout le compteur sera remis à zéro, le mandat du chef de l’État en cours prolongé, des dossiers judiciaires de candidats vidés entre temps...
Il est des moments de la vie d’une nation où, au nom de l’intérêt général, les acteurs politiques doivent se sacrifier au profit de l’intérêt général des populations. A un moment aussi crucial de la vie de notre pays qui se trouve dans un tournant décisif pour son avenir, les dés pour le choix de celui qui aura en charge les destinées de notre pays au cours des cinq prochaines années sont déjà jetés. Plus question de nous replonger dans un ersatz de «dialogue bis» dont les contours aussi abscons qu’alambiqués ne profiteront qu’à une infime minorité. Le «vingt» (allusion au nombre de candidats retenus et pour emprunter au joli titre de nos confrères de l’OBS) étant déjà tiré…
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
SANS BLAGUE
Pour un homme qui est sur le départ, on a l’impression qu’il voudrait encore prolonger son séjour à l’avenue Léopold Sédar Senghor et signer des décrets au-delà de la durée de son mandat.
On ne blague pas. Il y a véritablement urgence à trouver un excellent psychologue pour le Chef afin qu’il puisse terminer sereinement ses derniers mois au Palais et aller ensuite se reposer à Mermoz ou Rabat ou Dubaï ou Paname pour mieux se requinquer et se consacrer à sa Fondation dédiée à la paix. Ça vous fait rigoler ? On se calme ?
Pour un homme qui est sur le départ, on a l’impression qu’il voudrait encore prolonger son séjour à l’avenue Léopold Sédar Senghor et signer des décrets au-delà de la durée de son mandat. On pourrait donner raison à son ancien Premier ministre qui disait de lui qu’il vit un traumatisme.
En tout cas avec ses déclarations et menaces à l’emporte-pièce, c’en a tout l’air. Lui, qui aurait dû garder le sourire avec le sentiment du devoir bien accompli, il ne fait que balancer des missiles, bandant les muscles et promettant la géhenne à quiconque perturberait ce pays qu’il est prié de nous restituer bien gentiment dans quelques semaines. Il est le seul à parler de chaos pendant que tout le monde aspire à la paix à quelques semaines de la présidentielle.
Ses accès de colère, c’est quand des plaisantins, qui ferment les yeux sur ses immenses réalisations matérielles, convoquent son bilan immatériel. Surtout que, selon les bons mots d’un de ses conseillers qui, lui, a recouvré la vue en arpentant les couloirs et dorures du Palais, après avoir souffert de cécité pendant très longtemps, la terre promise de l’émergence est visible et à portée de regard et de main. Vous en doutez ?
Faut pas être jaloux et reconnaitre qu’il a bien tenu ce charmant pays qu’il a carrément changé en Eden. Lui-même le dit. Le pays qu’il a hérité « était véritablement vétuste, obsolète ». Senghor, Diouf et Wade, qui n’ont rien fichu, apprécieront ce trait d’élégance de leur successeur proche ou lointain. Ne lui parlez surtout pas de bilan immatériel car il pourrait vous faire arrêter vite fait par sa Dic…
Un Président qui regarde son peuple dans le blanc des yeux et lui dit que ses geôles ne contiennent aucun prisonnier politique. Les parents des centaines de jeunes gens qui croupissent dans nos prisons pour avoir crié « vive Sonko », partagé une vidéo de l’opposant politique numéro 1 ou pour un clic, ou encore pour avoir parodié des « Unes » de journaux, ces parents apprécieront ! C’est également dans ce charmant pays des paradoxes qu’un leader politique a été écarté de la course à la présidentielle pour une banale condamnation de diffamation et qu’un autre candidat est en prison dont il pourrait sortir pour faire une passation de service avec son bourreau.
Souriez, la terre promise de l’émergence est bien visible. Ça saute à l’œil. Tant pis pour les jaloux et autres grincheux au cœur de charbon !
VIDEO
CHOC DE LIONS : L'AMBIANCE D'UNE REVANCHE
En 1992, le Cameroun avait éliminé le Senegal lors de la CAN. Cet épisode les Sénégalais ne l’ont jamais digéré et il fallait tôt ou tard laver l'affront. Vendredi, Les Lions de la teranga l’ont fait. Ambiance de la revanche dans une Fan’s zone de Fass
La revanche du Sénégal sur le Cameroun a été célébrée vendredi avec faste et dans une bonne ambiance bon enfant a Madiba Leadership Institute (Groupe ISM). 3 buts à 1, c’est fort bien pour le moral des Lions de la teranga. Toute chose qui qui va galvaniser Les Lions de la teranga et enfin dissiper une rumination de de plus de 30 ans.
Pour mémoire, lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 92), le Cameroun avait éliminé précocement le Sénégal. Une élimination vraisemblablement mal vécue par les Sénégalais.
Longtemps restée en travers de la gorge des férus de foot au Sénégal, c’est tout naturellement que les Lions de la teranga guettaient patiemment une occasion pour laver cet affront de plus de 3 décennies. Et bien ce vendredi c’est chose faite.
Puisque dans le choc qui a opposé les deux Lions, a été fatal aux Indomptables qui ont laissé leurs « plumes » au grand bonheur des Lions de la teragna. Les supportes sénégalais jubilent. On le voit clairement dans cette business school du groupe ISM Dakar qui y a aménagé une fan's Zone dans son enceinte.
LITIGES FONCIERS, DES UNIVERSITAIRES EXAMINENT LES CAUSES
Un forum de deux jours (les 24 et 25 janvier) sur le foncier communautaire, réunit des universitaires et chercheurs depuis hier mercredi.
Un forum de deux jours (les 24 et 25 janvier) sur le foncier communautaire, réunit des universitaires et chercheurs depuis hier mercredi. Organisé par l’ONG Natural Justice et le laboratoire LERPEDES, il vise à identifier des actions à mettre en œuvre afin de faciliter la prise de décisions capables de mettre un terme aux conflits fonciers.
Au Sénégal, plusieurs problèmes sont recensés autour du foncier. Pour le professeur de Droit public, Abdoulaye Dièye, la gestion foncière est gangrénée par des réformes inachevées et non consensuelles. La question qu’il qualifie «d’extrême complexité» est aussi marquée, dit-il, par l’impossibilité d’avoir une perception unitaire autour de la terre. L’obsolescence de la loi de 1964 est un facteur qui rend difficile la gestion des terres. Il trouve, dans ce sens, que le texte n’est pas en concordance avec les pratiques actuelles notées dans le domaine du foncier. Plusieurs conflits naissent à cause de la gestion des terres et ils surviennent souvent dans les familles. La délimitation des circonscriptions administratives est aussi source de problème. Le professeur titulaire de Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar et directeur du laboratoire LERDPES, Ibrahima Ly, relève que «s’il n’y a pas une justice dans la gestion des terres, il y aura des conflits. Les conséquences qui peuvent en découler ne sont pas connues» ; d’où l’importance d’organiser un forum qui réunit des universitaires et des doctorants autour du foncier communautaire.
L’objectif est, au terme des deux jours d’échanges, de parcourir l’ensemble des questions relatives à la gestion des terres, aux difficultés du système foncier, à l’occupation de l’espace, au droit des populations en particulier les communautés rurales notamment les pasteurs, agriculteurs et d’élaborer des recommandations.
A travers ce forum, les universitaires veulent permettre aux acteurs (pouvoirs publics, société civile, experts, décideurs, communautés) de jeter un regard analytique et prospectif sur la problématique de la sécurisation foncière au Sénégal. Il s’agit particulièrement d’analyser et d’échanger sur les expériences du passé et du présent et de se faire une idée des transformations du monde rural et péri-urbain, de leurs implications en termes de politiques de développement.
TIRAGE AU SORT CE LUNDI 29 JANVIER AU CNRA
La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 commence le dimanche 4 février 2024 à 00 heure et prend fin le vendredi 23 février 2024 à minuit
Les candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour briguer les suffrages des Sénégalais lors de l’élection présidentielle du 25 février 2024 sont conviés à un conclave pour la détermination du temps d’antenne quotidien qui leur est réservé à la RTS et le tirage au sort pour l’ordre de passage à l’émission consacrée à la campagne électorale, ce lundi 29 janvier, au siège du CNRA, conformément aux dispositions de la loi.
La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 commence le dimanche 4 février 2024 à 00 heure et prend fin le vendredi 23 février 2024 à minuit. En perspective de ces 21 jours de marathon des candidats à la rencontre du peuple et des électeurs, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) convoque les différents prétendants au fauteuil présidentiel ou leurs représentants à une rencontre pour «la détermination du temps d’antenne quotidien réservé aux candidats à la RTS et tirage au sort pour l’ordre de passage des candidats à l’émission consacrée à la campagne électorale», lundi prochain, conformément aux dispositions de la loi.
En application de ces dispositions, le CNRA invite les candidats à l’élection présidentielle figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel, à participer ou à désigner leur mandataire, pour représentation, à la rencontre prévue dans ses locaux, sise à l’Immeuble Tamaro – 10ème Etage - Rue Mohamed V x Jules Ferry, le lundi 29 janvier 2024 à 11 heures», lit-on dans un communiqué de presse du régulateur audiovisuel qui «tient lieu de convocation»
La source précise que «La rencontre sera l’occasion pour le CNRA, de déterminer, avec les candidats ou leurs mandataires et la RTS, le temps quotidien à réserver à chaque candidat et pour procéder au tirage au sort pour l’ordre de passage des candidats à l’émission consacrée à la campagne électorale diffusée par l’audiovisuel public». Et de rappeler que, selon l’article 8 de la loi portant création du CNRA, «Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel fixe les règles concernant les conditions de production, de programmation et de diffusion des émissions réglementées des médias audiovisuels pendant les campagnes électorales».
Et, aux termes de l’article L0.134 du Code électoral, «Le nombre, la durée et les horaires des émissions, ainsi que les modalités de leurs réalisations sont fixées par l’organe chargé de la régulation des médias après avis de la CENA, de l’audiovisuel public et des candidats ou de leurs mandataires».