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25 mai 2025
CRISE DE LÉGITIMITÉ DU CANDIDAT DE BENNO ?
Amadou Ba, subit, depuis plusieurs jours, une série d’attaques de la part de ses camarades de parti. Si certains voient dans ces attaques une simple bataille de positionnement, d’autres les considèrent comme une alerte pour qu’il rectifie le tir.
Le candidat de la majorité, Amadou Ba, subit, depuis plusieurs jours, une série d’attaques de la part de ses camarades de parti. Si certains voient dans ces attaques une simple bataille de positionnement, d’autres les considèrent comme une alerte pour qu’il rectifie le tir et qu’il se drape enfin de ses habits de candidat.
La décision du ministre des Affaires étrangères, Ismaëla Madior Fall, de croiser la plume avec ses camarades de parti critiques envers Amadou Ba peut témoigner d’un certain embarras au sein de la majorité présidentielle. Dans un texte publié sur X (ex-Twitter), l’ancien garde des Sceaux a tenu à apporter son soutien à son camarade qui subit, depuis quelque temps, un tir de barrage de la part de quelques responsables ‘’apéristes’’. Pour Ismaëla Madior Fall, ‘’Amadou est sur la bonne voie pour être élu de Dieu par le peuple sénégalais’’.
Un sentiment que ne semblent pas partager certains ‘’apéristes’’ comme Souleymane Jules Diop, Serigne Bara Guèye, Abdoulaye Bibi Baldé ou Maodo Malick Mbaye. Tous ont fait état des limites du candidat.
D’après l’ambassadeur du Sénégal à l’Unesco, Amadou Ba doit rassurer les Sénégalais sur sa posture présidentielle. ‘’Je le trouve amorphe. Je trouve qu’il ne montre pas assez aux Sénégalais, aux gens de sa majorité qu’il a les épaules, qu’il a l’étoffe. Il ne le fait pas assez, il doit se bouger, il doit aller vers les gens, il doit rassurer la majorité. À un moment donné, il faut vous assumer (…). Je m’impatiente de voir Amadou Bâ s’affranchir, se lever et dire aux Sénégalais : c’est moi", a déclaré Souleymane Jules Diop, lors de l’émission ‘’Grand Jury’’ de la RFM dimanche dernier.
Pour Lamine Bara Gaye, le responsable de l’APR à Mbacké, c’est toute l’architecture politique autour du candidat Amadou Ba qui est à revoir, sans compter ‘’la faible utilisation’’ du levier politique de l’Alliance pour la République par l’actuel Premier ministre candidat de la majorité.
Ces attaques sont-elles le fruit d’une simple bataille de positionnement ou celui d’un malaise plus profond au sein de la base, poussant même un ministre de la République à sortir du bois pour voler au secours du candidat de Benno ? La question est d’autant plus pertinente que ce concert de casseroles au sein de la majorité peut, à terme, délégitimer le candidat Amadou Ba qui pourrait sortir affaibli de cette séquence, car incapable de réunir le parti sous sa bannière.
Pour l’heure, il apparait que plusieurs pontes de l’APR gardent en sourdine leur opposition à Amadou Ba et attendent la publication officielle de la liste des candidats pour se prononcer. Les perspectives d’une candidature Aly Ngouille Ndiaye, de Mahammad Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao pourraient agréger autour d’eux beaucoup de déçus du choix d’Amadou Ba et précipitant la défaite du camp présidentiel.
Ibrahima Bakhoum : ‘’Tu ne peux pas demander à Macky Sall de vous choisir un candidat et venir derrière critiquer.’’
Pour l’analyste Ibrahima Bakhoum, ‘’ces critiques sont juste le reflet d’une bataille de positionnement ou de calculs politiques de la part d’individus qui auraient peut-être souhaité que Macky Sall fasse un autre choix qu’Amadou Ba. Par ailleurs, je dénote une incohérence dans leur démarche. Tu ne peux pas demander à Macky Sall de vous choisir un candidat et venir derrière critiquer.’’
En effet, l’analyste voit dans la posture des détracteurs du candidat une certaine incohérence. ‘’La campagne n’a pas encore débuté et ses détracteurs veulent qu’il se mette en mode campagne électorale, alors ça n’a pas encore démarré. Sa tournée économique est fortement critiquée par l’opposition qui l’accuse de faire une campagne électorale déguisée. Par ailleurs, connaissant l’individu qui n’a jamais été dans l’invective et les débats, s'il décide de démarrer sa campagne maintenant, il risque de subir les foudres de toute l'opposition.’’
Pape Amadou Fall : ‘’Il doit rompre avec Macky Sall et s’affirmer auprès des Sénégalais.’’
Pour Pape Amadou Fall, directeur de publication du magazine ‘’la Gazette’’, ces critiques ne peuvent pas délégitimer Amadou Ba. ‘’La question de la légitimité ne se pose pas pour Amadou Ba. La coalition Benno et l’APR ont donné mandat à Macky Sall pour qu’il choisisse un candidat pour le camp présidentiel. Amadou Ba a deux adversaires. D’abord l’opposition, puis ses camarades qui ont quitté Benno et qui vont essayer de rogner dans l’électorat de Benno. Il y a beaucoup de frustrés au sein de l’APR qui attendent juste le bon moment pour sortir du bois’’, analyse-t-il.
Ainsi, il voit dans ces attaques ‘’des alertes pour Amadou Ba qui doit rompre avec Macky Sall et s’affirmer auprès des Sénégalais’’. Il ajoute : ‘’Par ailleurs, la discipline qui doit prévaloir au sein de l’APR entraine de facto la constitution d’une armée mexicaine. Il faut qu’Amadou Ba se départisse de sa posture discrète et tranquille pour se draper d’habits d’un vrai homme politique.’’
GUY MARIUS SAGNA FAIT LE BILAN DE SA PREMIÈRE ANNÉE DE LÉGISLATURE
Le député Guy Marius Sagna a tenu à rendre compte à ceux qui l’ont élu. Ainsi, dans une note, il a fait le bilan de sa première année de législature.
Le député Guy Marius Sagna a tenu à rendre compte à ceux qui l’ont élu. Ainsi, dans une note, il a fait le bilan de sa première année de législature. ‘’À tous ceux qui m'ont élu député, mais aussi à tous ceux qui n'ont pas voté pour nous, mais que je représente aussi, je vous dois tous, après 12 mois passés à l'Assemblée nationale, un bilan ou un compte rendu’’, a-t-il expliqué. Dans ce sens, il les informe d’avoir pris au total 178 initiatives parlementaires entre le 19 octobre 2022 et le mois d'août 2023. Il s’agit de 119 questions écrites, de 26 questions orales, de 23 questions d'actualité et de trois propositions de mise sur pied de commission d'enquête parlementaire, de deux propositions de mission d'information, d’une proposition de loi et de quatre courriers adressés au président de l'Assemblée nationale.
Il a précisé que les 178 initiatives parlementaires ont interpellé 26 ministères. Treize ont concerné le ministère du Travail, 12 celui de l’Intérieur, 10 celui des Affaires étrangères, neuf celui du Pétrole et de l'Énergie, autant pour ceux de la Santé et de l’Action sociale ainsi que de l’Enseignement supérieur. Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres en a reçu sept, celui de la Pêche six. Cinq sont allées au ministère de l’Éducation nationale, cinq à celui de l’Eau et de l’Assainissement, celui de la Justice cinq de même que celui des Collectivités territoriales.
...Le parlementaire a initié 46 qui ont concerné les droits des travailleurs et plus de 40 autres parlaient des problèmes de la jeunesse. Aussi, informe-t-il dans sa note, ‘’plus de 11 de mes initiatives ont concerné les violences, les tortures et agressions de certains agents des forces de défense et de sécurité sur la population’’. Et plus de onze autres ont concerné le bien-être pédagogique et social des étudiants des universités publiques.
Il y a neuf de ses actions parlementaires qui ‘’ont concerné le droit à l'électricité des populations et la cherté du prix de l'électricité et six de mes initiatives ont concerné la défense des droits des Sénégalais de l'étranger et des Noirs victimes de racisme à travers le monde’’. En outre, ‘’sur ces 176 initiatives, certaines ont concerné la situation des Noirs en Mauritanie, en Tunisie et aux États-Unis. Mais aussi la situation au Soudan, au Niger, au Mali et en Palestine’’. Les actions de GMS ont eu des effets et impacts positifs.
‘’Nos initiatives parlementaires et extra-parlementaires ont contribué, par exemple, à : faire passer le salaire des agents de la sécurité de proximité (ASP) de 50 000 à 90 000 F CFA, à changer la situation des médecins sortants de l'université de médecine Saint Christopher, à informer le ministre du Commerce de l'ouverture illégale de China Mall qui a été condamné à payer 10 millions de francs CFA, à introduire EDK dans les sociétés qui vendent du carburant aux députés, à améliorer les salaires des travailleurs des bateaux de pêche, à attirer l'attention du gouvernement sur les retards structurels dans le paiement des salaires ou des primes des ASP, des policiers, des jeunes du programme Xëyu Ndaw Ñi, des employés du Fera, des travailleurs des CTE du coronavirus’’. Et, dit-il, ‘’la liste n'est pas exhaustive. Je prends l'engagement auprès de vous de plus et mieux faire pour vous représenter, pour vous défendre, pour plaider pour vous à l'Assemblée nationale’’.
LES DÉTONANTES MISES EN GARDE DE YEWWI ET LACOS
En perte de résonnance politique, la colaition Yewwi askan wi s’est liguée avec les Leaders et alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos) en vue d’une mobilisation ce vendredi.
En perte de résonnance politique, la colaition Yewwi askan wi s’est liguée avec les Leaders et alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos) en vue d’une mobilisation ce vendredi. Face à la presse, ce jeudi, ils ont à l’unisson, appelé à la « mobilisation » pour défendre la cause de l’opposant dont la réintégration sur les listes électorales est suspendue, ce vendredi, à la décision de la chambre administrative de la Cour suprême. «Nous allons nous lever pour faire face à notre destin, notre avenir et nos responsabilités. Ce jour, chacun de nous va se prévaloir de son patriotisme et faire face à la tyrannie du Président Macky Sall et sa volonté d’écraser notre souveraineté et notre espoir. Donc si demain, il n’est pas réintégré sur les listes électorales, c’est le peuple, longtemps assujetti par l’Etat de droit, qui va se soulevé », a menacé, d’un ton ferme, Maimouna Bousso, membre de la conférence des leaders de Yewwi.
Aida Mbodji n’a pas été moins catégorique. La candidate déclarée n’a pas hésité à inviter ses camarades au front en vue d’imposer un bras de fer au pouvoir. « Nous sommes mobilisés pour un principe de justice et d’équité par qu’il s’agit d’un front de mise en garde. Personne ne doit croiser les bras face à cette situation. Le juge Sabassy Faye n’a rien fait d’extraordinaire sinon que de rendre justice et de dire le droit. Seulement, c’est un fait inédit dans un pays qui n’est plus un Etat de droit. Le Président, censé être la clé de voute des institutions, les a transformées en arme politique contre nous, notamment contre Ousmane Sonko bien avant mars 2021 », a développé l’ancienne ministre.
LA PREMIÈRE SPHÈRE ADMINISTRATIVE RÉGIONALE DU SÉNÉGAL INAUGURÉE À KAFFRINE
Macky Sall, a inauguré, jeudi, à Kaffrine (sud-est), la première sphère administrative régionale du Sénégal, laquelle va servir de cadre de travail pour les différents services de cette région, afin de faciliter la communication entre eux.
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a inauguré, jeudi, à Kaffrine (sud-est), la première sphère administrative régionale du Sénégal, laquelle va servir de cadre de travail pour les différents services de cette région, afin de faciliter la communication entre eux, a constaté l’APS.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du Premier ministre, Amadou Bâ, ainsi que de quelques membres du gouvernement et des autorités administratives et territoriales de Kaffrine.
Avant de couper le ruban, il a visité les différents bâtiments de la sphère, composée de la gouvernance, de la préfecture, du building administratif et de résidences.
‘’C’est avec beaucoup de plaisir que j’inaugure ici, à Kaffrine, la première sphère administrative régionale dans ce concept que j’ai voulu donner à la modernisation de notre administration’’, a dit le président de la République, après la coupure du ruban d’inauguration.
Il a rappelé que depuis plusieurs décennies, les services administratifs régionaux étaient logés dans des bâtiments hérités de la colonisation. Ceux-ci ont fait office de gouvernance et de préfecture, a-t-il précisé.
Au début des indépendances, des bâtiments des centres d’expansion rurale ont, par moments, ‘’beaucoup servi aux sous-préfectures’’, a poursuivi le chef de l’Etat.
Il considère que ‘’le moment était venu de redonner à l’administration territoriale toute sa dignité, pour que l’Etat, à travers ses délégués, ses représentants, mais également les services déconcentrés puisse travailler dans des conditions optimales’’.
Macky Sall a indiqué que ‘’ce qui a été fait à Kaffrine, c’est le début d’un programme de construction de sphères régionales’’.
‘’Au moment même où nous parlons, nous avons lancé quatre sphères, celle de Kaffrine, la première, celles de Sédhiou, Fatick et Kédougou’’, a souligné le chef de l’État.
Le président de la République a rappelé que ‘’ce sont les dernières régions’’ à être créées qui ont été choisies pour l’installation des sphères administratives, car n’étant pas bien dotées sur le plan infrastructurel.
Le chef de l’Etat a assuré que des efforts de rattrapage seront faits pour que toutes les régions ‘’puissent disposer de ces commodités et des conditions de travail où le gouverneur, l’ensemble des services régionaux et certains services départementaux’’ vont se retrouver ‘’dans un même espace’’.
Il estime que cela ‘’permettra d’optimiser les charges téléphoniques, le temps’’, et ‘’facilitera aux usagers l’accès aux services qui leur sont réservés’’.
Macky Sall a invité le gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar, à veiller à la ‘’préservation du bijou’’.
Il a félicité les structures nationales ayant concouru à la réalisation de l’infrastructure dont la Société de gestion du patrimoine bâti de l’État, la Caisse des dépôts et de consignation, l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public contre le sous-emploi, et la Société africaine de construction ( Saoco Faritex).
Le coût de cette infrastructure bâtie sur 2, 7 hectares, est estimée à huit milliards de francs CFA.
70% DES DÉPLACEMENTS DES DAKAROIS S’EFFECTUENT À PIED
Soixante-dix pour cent des déplacements à Dakar s’effectuent à pied et 25 % à l’aide de moyens de transport en commun, a annoncé, jeudi, à Dakar, le directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar.
Dakar, 16 nov (APS) – Soixante-dix pour cent des déplacements à Dakar s’effectuent à pied et 25 % à l’aide de moyens de transport en commun, a annoncé, jeudi, à Dakar, le directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD), Thierno Birahim Aw.
‘’Il y a 7,2 millions de déplacements par jour à Dakar […] Vingt-cinq pour cent sont assurés par des moyens de transport collectif et 70 % s’effectuent à pied’’, a-t-il déclaré en dévoilant les résultats d’une enquête menée par le CETUD et la Banque mondiale.
M. Aw participait à un panel consacré à la mobilité urbaine, à l’occasion de la 11e édition du Digital African Tour. ‘’Villes africaines durables : mobilité urbaine, accélérateur de croissance ?’’ est le thème de cette rencontre.
Selon le directeur général du CETUD, les déplacements effectués à l’aide de moyens automobiles génèrent des ‘’externalités négatives’’, qui résultent de la forte concentration des usagers dans un petit nombre de voitures.
Il y a seulement 100 voitures pour 1.000 personnes à Dakar, contre 500 voitures pour autant de personnes dans les pays développés, a signalé Thierno Birahim Aw.
Seuls 15 % de l’espace à Dakar sont réservés aux déplacements, contre 40 % dans les grandes villes d’Europe, a-t-il dit.
Les pouvoirs publics sénégalais tentent de gérer efficacement les transports, a affirmé M. Aw, expliquant que c’est la raison pour laquelle le CETUD a été créé en 1997, avec l’aide de la Banque mondiale.
Le Sénégal a élaboré un plan de mobilité destiné à ‘’répondre aux enjeux de changement climatique, de développement économique, environnemental et social’’, a-t-il poursuivi, précisant que ce plan sera mis en œuvre d’ici à 2023.
Dans le sillage de ce plan, l’État est en train de faire construire un centre de gestion de la mobilité intelligente à Grand-Médine, dans le département de Dakar, a rappelé le directeur général du CETUD.
Il espère que cette infrastructure ‘’devrait aider […] à améliorer la qualité des services et à réduire les coûts exorbitants des externalités négatives des transports à Dakar’’.
‘’Le numérique sera au cœur’’ des innovations en matière de transport, a-t-il assuré, promettant que ‘’les usagers vont bientôt découvrir tout le potentiel qu’on va leur offrir avec un ticket intermodal reliant le BRT et le TER’’.
Le BRT est une infrastructure de transport de masse en construction dans la région de Dakar, tandis que le TER – ou Train express régional – assure le transport de dizaines de milliers de passagers par jour entre Dakar et Diamniadio (35 kilomètres), depuis décembre 2021.
Mohamad Diallo, le fondateur du Digital Africain Tour, espère, pour sa part, que ‘’le digital va apporter des solutions et améliorer la mobilité’’ au Sénégal.
‘’Aujourd’hui, a ajouté M. Diallo, le numérique apporte des solutions pouvant améliorer de façon considérable tous les secteurs, à commencer par l’éducation et la santé.’’
SAHLE ZEWDE DONNE DES PISTES POUR UN DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL DURABLE
La présidente de la République Fédérale d’Ethiopie Sahle-Work Zewde d’Ethiopie a décliné, jeudi, des pistes de réflexion devant permettre au continent africain de parvenir à un développement industriel durable.
Addis Abeba, 16 nov (APS) – La présidente de la République Fédérale d’Ethiopie Sahle-Work Zewde d’Ethiopie a décliné, jeudi, des pistes de réflexion devant permettre au continent africain de parvenir à un développement industriel durable.
‘’Aujourd’hui, alors que nous abordons l’impératif d’un développement industriel durable en Afrique, je voudrais mettre en évidence trois domaines clés dans lesquels nous avons besoin de nous concentrer en tant que continent’’, a t –elle dit en présidant le panel de haut niveau dans le cadre de la Conférence économique africaine ouverte au Centre de Conférences des Nations Unies à Addis Abeba.
Devant des délégations venues de tout le continent et des experts de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (UNECA), Sahle-Work Zewde a relevé que ‘’premièrement, il est essentiel de construire un secteur industriel robuste capable de résister aux chocs extérieurs’’.
Il s’agit également ‘’d’investir dans nos industries manufacturières et en cultivant les capacités industrielles par le biais d’efforts intentionnels en faveur de l’importation et de l’exportation’’, a -t-elle souligné.
‘’La substitution et l’industrialisation orientée vers l’exportation sont cruciales. Les leçons tirées au cours des trois dernières années mettent en évidence le manque de fiabilité et la vulnérabilité des chaînes de production et de valeur mondiales face à divers chocs’’, a t –elle rappelé.
Pour la présidente de la République fédérale d’Ethiopie, ‘’il est donc à la fois prudent et nécessaire d’explorer diverses options’’.
C’est pourquoi, a-t-elle souligné, ‘’le moment est venu d’adopter des stratégies plus efficaces pour l’industrialisation de substitution aux importations’’.
Elle a suggéré également à ses pairs d’examiner ‘’ensemble d’un œil critique nos politiques industrielles qui nécessitent des réformes qui doivent intégrer des outils actualisés’’
‘’Nos cadres politiques à tous les niveaux devraient également mettre l’accent sur les principes de base qui visent à soutenir les développements industriels ainsi que la promotion de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité’’, a-t-elle soutenu.
Pour l’hôte de la 18ème Conférence économique africaine, ‘’il est nécessaire de changer la vision de l’industrialisation de l’Afrique par le biais d’un développement industriel inclusif et durable’’.
L’inclusion sociale dans le secteur de la production ainsi que le partage des bénéfices de la croissance sont les fondements d’un continent africain prospère, a t-elle estimé, soulignant que »personne ne doit être laissée pour compte à la fois dans la production et dans le partage des ressources ».
Par conséquent, a -t-elle plaidé, ‘’les institutions et les structures gouvernementales doivent veiller à ce que les politiques publiques, les stratégies et les plans nationaux tiennent compte de l’égalité entre les hommes et les femmes’’.
À cet égard, elle a également préconisé le renforcement des capacités dans les institutions publiques et privées, avec un accent particulier sur les petites et moyennes entreprises (PME) qui restent ‘’essentielles’’ dans le dispositif d’industrialisation.
L’Éthiopie a fait des progrès pour s’assurer que « personne et nulle part n’est laissée pour compte » en adoptant et en mettant en œuvre des politiques de développement durable et des stratégies inclusives, selon sa présidente.
LE FONCIER, UNE QUESTION ESSENTIELLE POUR LA PRÉSIDENTIELLE 2024
La présidentielle sénégalaise de février prochain est une belle occasion pour les électeurs, la société civile et les médias d’éprouver les candidats définitifs sur les nombreuses questions essentielles de souveraineté économique.
iGFM - (Dakar) La présidentielle sénégalaise de février prochain est une belle occasion pour les électeurs, la société civile et les médias d’éprouver les candidats définitifs sur les nombreuses questions essentielles de souveraineté économique qui assaillent le pays ainsi que celle sombre de la boulimie foncière (Savana, Pointe Sarène par exemple) fort présente sous les deux régimes libéraux (2000 – 2023) parsemés de scandales fonciers dont plusieurs irrésolus.
FONCIER – Les corniches Est et Ouest transformées en blocs de béton n’intégrant aucun projet de ville ni perspective urbaine sinon des intérêts particuliers sont autant d’aspects sur lesquels les candidats doivent exprimer leurs avis et vision tout comme pour les coins paradisiaques de la Petite Cote, tel la Pointe Sarène par exemple, et autres cessions de terres agricoles au profit de capitaux sans plus d’amélioration de condition de vie des habitants.
En début de semaine, Maderpost s’intéressait au Savana dans un article dans lequel il soutenait que les promeneurs, sportifs, et plus particulièrement les amoureux des corniches de la capitale risquaient de déchanter en voyant des blocs de béton prendre place côté Corniche Est, au Savana particulièrement dont on parle de l’effacement de la carte. Ce qui entraînerait bien entendu des conséquences immédiates sur un pan d’histoire de Dakar et la natation sénégalaise, sur le paysage de la corniche Est, le poumon vert que constitue cet hôtel Savana, voire l’aspect sécuritaire du site abritant les plus hautes autorités civiles et militaires.
On parle de six niveaux de blocs de béton dans un espace peu ordinaire sur lequel fut interdit, en dépit de fortes pressions, la construction de quatre hôtels de chaine de réputation mondiale pour des raisons sécuritaires.
En effet, là où le Mercure a échoué à la Plage des Enfants, dans le contre-bas du Pullman anciennement Teranga, d’autres brands à Anse Bernard, au Niani, on pourrait voir des blocs de béton ériger au Savana au profit dit-on d’un certain Amadou Diagne Loum, qui plus est dans une zone du Cap Manuel hautement sécurisée du fait qu’elle abrite l’arrière-cour de la présidence, le petit palais, résidence officielle du chef de gouvernement où a établi ses bureaux le Premier ministre Amadou Ba, par ailleurs candidat à la présidentielle de 2024, les résidences du Chef d’état-major général des armées, le Haut commandement de la gendarmerie nationale.
Le problème n’est de s’en prendre à l’homme d’affaire sénégalais propriétaire du Club Med des Almadies où il est attendu un Sheraton depuis plus de dix ans, le Club Aldiana où il est attendu un Club Med depuis la même période, même si cela nous amène à nous demander si tant de béton sur le site Savana ne laisse pas augurer d’une privatisation du littoral comme cela se voit et a été le cas sur le terrain du club Med des Almadies où l’hôtel a donné place à des villas de luxe
Le problème est de préserver un cadre naturel et historique afin de le léguer aux générations futures pour qu’elles vivent et partagent un idéal que la nature a offert aux Dakarois à travers ses corniches de plus en plus livrées à des opérateurs qui les transforment en bastion de richesses au seul bénéfice de l’expression exclusive du pouvoir d’argent.
Nous sommes en droit de nous interroger, ce d’autant que l’homme d’affaire a été cité en mars 2022 par un membre du Collectif des jeunes de Pointe Sarène dans un intitulé « Pointe Sarène axe scandales fonciers ».
Cette affaire foncière de Pointe Sarène fit les choux gras de la presse.
Ledit collectif impliquant l’homme d’affaire et le ministre du Tourisme de l’époque, Mame Mbaye Niang, « dévoilait » « comment une bande a détourné 14 milliards 9 cent millions de francs CFA ». Vrai, Faux ! Cela fit beaucoup de bruit et l’on ne sait pas si le ministre porta plainte à l’époque contre X, comme il l’a fait les heures dernières contre des Tik Tokeurs s’en prenant à son honorabilité.
Toujours est-il que ledit collectif des jeunes évoquait l’ambition du milliardaire espagnol Luis Riu patron de RIU Hotels & Resorts, une chaîne hôtelière espagnole fondée en 1953 par Jean Riu comptant des hôtels dans les meilleures destinations du monde, d’acquérir 25 hectares à Pointe Sarène en 2018.
Selon les dires du collectif des jeunes de Pointe Sarène, lesdits 25 hectares passèrent de main en main. D’abord pour le compte d’Amadou Loum Diagne, à raison de 6000 FCFA pour un total d’un milliard cinq cent millions FCFA, ensuite à l’Espagnol à raison de 65 000 FCFA le même mètre carré, soit près de 15 milliards FCFA. Ledit collectif parla de délit d’initié.
Serait-ce une cabale contre le ministre Mame Mbaye Niang et Loum Diagne ? Serait-ce une dénonciation légitime ? La constante reste néanmoins la récurrente question foncière sur laquelle il devient impératif de s’arrêter afin de dégager toute forme de prédation.
L’occasion faisant le larron, la présidentielle 2024 est plus que jamais propice pour prendre rendez-vous avec un nouveau paradigme foncier renforcé par des politiques publiques, environnementales, urbaines et décisions de l’Etat central chargées d’étique et équité pour le bien de tous les Sénégalais.
LA CIRCULATION DES MOTOS INTERDITE À DAKAR
La circulation des motocyclettes et cyclomoteurs est interdite dans le département de Dakar, vendredi, entre 06 h du matin et minuit, pour des raisons de sécurité.
Dakar, 16 nov (APS) – La circulation des motocyclettes et cyclomoteurs est interdite dans le département de Dakar, vendredi, entre 06 h du matin et minuit, pour des raisons de sécurité, a t-on appris de source administrative.
»Pour des raisons de sécurité, la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs est interdite dans le département de Dakar, le vendredi 17 novembre 2023 de 06h du matin à minuit », a annoncé le préfet de Dakar dans un arrêté.
La Cour suprême doit statuer, vendredi, sur la radiation de l’opposant Ousmane Sonko des listes électorales. En première instance, un tribunal de Ziguinchor avait ordonné sa réintégration sur les listes, ce qui lui permet d’être électeur et éligible.
Dans son arrêté, le préfet signale que »ne sont pas concernés » par ces dispositions, »les motocyclettes et cyclomoteurs des personnels des forces de défense et de sécurité ainsi que ceux mobilisés par les autorités sanitaires ».
Le préfet ajoute que »pour des raisons dûment motivées, une dérogation peut être accordée aux personnes dont les activités professionnelles le justifient ».
Tout contrevenant à cette interdiction s’expose à des sanctions.
Pour sa part, le gouverneur de la région de Dakar a annoncé l’interdiction de la vente de carburant en vrac dans la circonscription administrative pour des raisons de sécurité, vendredi entre 06 h du matin et minuit.
Dans un arrêté dont l’APS a pris connaissance le gouverneur indique l’interdiction concerne notamment »la vente de carburant dans des récipients autre que les réservoirs des véhicules ou des cyclomoteurs ».
Il signale que »par dérogation (…), la vente de carburant dans des récipients spécialement prévus à cet effet, aux personnes dont les activités professionnelles le justifient, peut être accordée par les préfets de département ».
Tout contrevenant à cette interdiction s’expose à des sanctions.
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L'OPPOSITION MENACE DE DESCENDRE DANS LA RUE CONTRE LA COUR SUPRÊME
Face au risque d'éviction de Sonko, Yewwi Askan Wi et ses alliés passent à la vitesse supérieure. Réunis autour de la cause du leader de Pastef, ils appellent à des manifestations si la justice ne se prononce pas en sa faveur ce vendredi
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 16/11/2023
Alors que la Chambre administrative de la Cour suprême doit se prononcer demain sur la réintégration ou non d'Ousmane Sonko sur les listes électorales, l'opposition sénégalaise hausse le ton et appelle à la mobilisation.
Selon les informations rapportées par le site d'information en ligne Emedia, la coalition Yewwi Askan Wi et les Leaders et alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos) ont tenu ce jeudi une conférence de presse commune pour lancer un appel ferme à la mobilisation du peuple.
"Nous allons nous lever pour faire face à notre destin, notre avenir et nos responsabilités. Ce jour, chacun de nous va se prévaloir de son patriotisme et faire face à la tyrannie du Président Macky Sall et sa volonté d’écraser notre souveraineté et notre espoir", a déclaré Maimouna Bousso, membre de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi, citée par Emedia.
Aida Mbodji, candidate déclarée de l'opposition, a invité ses camarades "au front en vue d’imposer un bras de fer au pouvoir", selon les propos rapportés. Elle a estimé que "personne ne doit croiser les bras face à cette situation", en référence au cas d'Ousmane Sonko dont la candidature est suspendue à la décision de demain.
"Le juge Sabassy Faye n’a rien fait d’extraordinaire sinon que de rendre justice et de dire le droit. Seulement, c’est un fait inédit dans un pays qui n’est plus un Etat de droit. Le Président, censé être la clé de voute des institutions, les a transformées en arme politique contre nous, notamment contre Ousmane Sonko bien avant mars 2021", a ajouté Aida Mbodji, ancienne ministre, selon les termes rapportés par Emedia.
Ces déclarations témoignent de la ferme détermination de l'opposition, réunie autour de la cause d'Ousmane Sonko, à hausser le ton face à la décision attendue demain de la plus haute juridiction du pays.
Une mobilisation est clairement annoncée en cas d'éviction définitive du leader de Pastef des élections.
PLUS DE 332 MILLIARDS INVESTIS DANS LA RÉGION DE KAFFRINE
L’Etat a investi plus de 332 milliards dans la région de Kaffrine entre 2015- 2023, a indiqué, jeudi, le président Macky Sall.
Dakar, 16 nov (APS) – L’Etat a investi plus de 332 milliards dans la région de Kaffrine entre 2015- 2023, a indiqué, jeudi, le président Macky Sall.
‘’Il faut noter que sur la base des engagements de 2015, l’Etat a investi un montant de 198 milliards 539 millions Francs CFA à côté des investissements qui sont faits hors engagements qui s’élèvent à 193 milliards F CFA, soit au total, depuis 2015, plus de 332 milliards capitalisés dans la région de Kaffrine », a déclaré Macky Sall à l’ouverture du Conseil présidentiel sur le développement de la région de Kaffrine.
Grâce à ces investissements, »aujourd’hui, Kaffrine est devenue une ville émergente et bientôt une région émergente », a-t-il souligné.
Selon Macky Sall, ce Conseil présidentiel de 2023 fait suite au Conseil des ministres de 2015 et au terme duquel le gouvernement avait retenu un programme prioritaire d’investissements pour »accompagner la jeune région de Kaffrine ».
‘’Compte tenu du dénuement en infrastructures de la région, j’avais demandé au gouvernement de mettre en œuvre un important programme prioritaire qui se chiffrait à 235 milliards 643 millions », a-t-il rappelé.
Macky Sall a indiqué que ces ressources ont été réparties entre les quarte départements de la région.