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24 mai 2025
TOURNOI DE TENNIS DE DAKAR, LA SÉNÉGALAISE CRISTEL FAHKRY PERD DEVANT UNE TUNISIENNE
La jeune tenniswoman sénégalaise Cristel Fahkry a été battue d’entrée par la Tunisienne Chema Kammoun (7-5 ; 7-6 (3)), lors de la deuxième journée de la septième édition du Tournoi international de tennis juniors de Dakar
Dakar, 24 oct (APS)- La jeune tenniswoman sénégalaise Cristel Fahkry a été battue d’entrée par la Tunisienne Chema Kammoun (7-5 ; 7-6 (3)), lors de la deuxième journée de la septième édition du Tournoi international de tennis juniors de Dakar, réservé aux garçons et filles âgés entre 13 et 18 ans.
Cristel Fahkry a été la seule Sénégalaise en lice chez les filles, en simple, ce mardi.
Dans les doubles, le duo composé du Français Benjamin Kadid et du Britannique Ron Roopesh a battu la paire constituée de Riad Hoballah du Sénégal et l’Australien Maximilian Kellner en deux sets (6-1 ; 6-1).
Voici les autres résultats de cette deuxième journée :
Filles
Petra Koszo(Hun) bat Léa Corsetti (Fra) : 6-0 ; 4-6 ; 6-0 ;
Josly Henry (Fra) bat Aurora Rossoshynska (Ita) : 6-2 ; 6-0 ;
Marya Kornilova bat Ilze Reva (Ukr) : 6-0 ; 6-0 ;
Ekaterina Ryabstova bat Jolie Marie Kaiser (Gbr) : 6-4 ; 6-4 ;
Alesia Reva (Ukr) bat Laura Ullrich (Sui) :6-2 ; 6-1 ; .
Daniel Bien (Cze) bat Max Bland (Gbr) : 6-1 ; 6-1 ;
Rhys Giacomo Watters (Gbr) bat Rodrigo Valdivieso (Esp) : 6-1 ; 6-1 ;
Harry Cornhill (Gbr) bat Boris Slesarev (Rus) : 6-2 ; 6-3 ;
Résultats des doubles en garçons
Max Bland (Gbr) et Freddie Sharp (Gbr) disposent en deux sets à zéro la paire française composée de Joade Chevalme et de Aurélien Coan (6-1 ; 6-3) ;
Petter Christopher Berg Hagen (Nor) et Boris Slesarev ont battu la paire Erikas Maskolattis (Ltu) et Noah Paterson (Gbr) : 6-3 ; 6-3.
Dans le dernier résultat de ces doubles chez les garçons, les Britanniques Harry Cornhill et Daniel Joita ont battu la paire espagnole composée de Didier Demoitelle et de Rodrigo Valdivieso en ( 6-2; 4-6; 11-9).
L’OMS SIGNALE UNE BAISSE DE 31 % DES CAS DE POLIOMYELITE EN AFRIQUE EN 2023
Trois cent quatre cas de poliomyélite ont été recensés dans les pays africains au cours de cette année, contre 438 à la même période de l’année dernière, soit une baisse de 31 %
Dakar, 24 oct (APS) – Trois cent quatre cas de poliomyélite ont été recensés dans les pays africains au cours de cette année, contre 438 à la même période de l’année dernière, soit une baisse de 31 %, a déclaré, mardi, le docteur Matshidiso Rebecca Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.
‘’À la fin du mois de septembre 2022, les données faisaient état de 438 cas de poliomyélite’’, contre ‘’un total de 304 cas signalés à la même période de l’année en cours, ce qui équivaut à une diminution de 31 % du nombre de cas […] recensés au cours de ces douze derniers mois’’, a-t-elle signalé.
Mme Moeti a donné ces statistiques à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la poliomyélite.
Elle s’est réjouie de ‘’la diminution du nombre de cas de poliomyélite détectés cette année’’ dans les pays africains.
‘’Mais le moindre cas de poliomyélite représente un cas de trop’’, a prévenu la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, saluant les avancées ‘’notables’’ de la lutte contre cette poliomyélite. ‘’Notre succès est désormais à portée de main.’’
‘’Cette édition de la Journée mondiale de lutte contre la poliomyélite offre une occasion de réitérer notre engagement à reléguer la poliomyélite au passé, notamment en Afrique’’, a-t-elle souligné.
Matshidiso Rebecca Moeti déclare, par ailleurs, qu’‘’aucun cas de poliovirus sauvage n’a été signalé dans notre région depuis plus d’un an’’.
Elle appelle les Africains à ‘’ne pas dormir sur [leurs] lauriers’’, d’autant plus que ‘’21 pays de la région africaine font face à des flambées épidémiques dues à des poliovirus circulants’’.
L’OMS définit la poliomyélite comme une maladie virale extrêmement infectieuse, qui touche en grande partie les enfants âgés de moins de cinq ans.
SADIO MANE PREND LES COMMANDES DU BOURGES FOOT 18
Sadio Mané arrive au Bourges Foot 18. L'international sénégalais, deuxième meilleur joueur du monde au classement du Ballon d'Or 2022, vient investir au club du Bourges Foot 18, dont il devrait prendre les commandes. L'annonce doit être faite ce mercredi
Sadio Mané arrive au Bourges Foot 18. L'international sénégalais, deuxième meilleur joueur du monde au classement du Ballon d'Or 2022, vient investir au club du Bourges Foot 18, dont il devrait prendre les commandes. L'annonce doit être faite ce mercredi 25 octobre.
Sadio Mané va prendre les commandes du Bourges Foot 18. L'international sénégalais, capitaine de la sélection du Sénégal avec laquelle il a remporté la Coupe d'Afrique des nations en 2021, a décidé de s'investir dans un club de football, et a choisi le Bourges Foot 18. Voilà plus de trois ans que les premiers contacts ont été noués entre l'ancien joueur de Metz, Liverpool, Bayern Münich, aujourd'hui coéquipier de Cristiano Ronaldo au club saoudien de Al-Nassr, et Cheikh Sylla, alors président du Bourges Foot devenu président du Bourges Foot 18 après la fusion avec le Bourges 18. Ces premiers contacts deviennent concrets aujourd'hui avec la décision de Sadio Mané de s'investir dans le club de National 2 de Bourges. Depuis plus de deux ans, on sait les affinités entre les deux hommes. Des contacts ont aussi eu lieu entre l'international sénégalais et Yann Galut, maire de Bourges. Un projet a été construit depuis de nombreux mois. Ne manquait plus que la signature définitive du deuxième meilleur joueur du monde au classement du Ballon d'Or 2022. Elle est intervenue ces derniers jours et le projet est désormais sur les rails. Selon nos informations, une conférence de presse est programmée ce mercredi 25 octobre en mairie de Bourges, en présence du maire et du président du Bourges Foot 18. Concrètement, Sadio Mané va prendre les commandes du Bourges Foot 18. Selon nos informations, le président Cheikh Sylla devrait rapidement convier une assemblée générale extraordinaire pour présenter sa démission de la présidence de l'association. Tout cela pour préparer la création d'une SASP (Société anonyme sportive professionnelle) dont Sadio Mané sera le patron et Cheikh Sylla le futur président. Sadio Mané joue lui, ce mardi soir, un match du championnat saoudien. Le paysage du football à Bourges va changer du tout au tout. Le joueur aurait déjà mis la main à la poche pour permettre au club de National 2, en difficultés en ce début de saison en championnat, de recruter des renforts. Avec Sadio Mané, un projet de développement sportif et social devrait voir le jour. Cheikh Sylla, président du Bourges Foot 18, n'a pas souhaité faire de commentaires ce mardi soir
. (Sources: Leberry.fr)
«LE CURRICULA ET LA FORMATION DES ENSEIGNANTS DOIVENT ETRE REVISES»
Pape Boubacar Kama, secrétaire général national de la Coordination nationale des enseignants engagés pour un meilleur système (Coneems), revient sur la prise en charge de l’éducation nationale
L’année académique 2023-2024 a ouvert ses portes. Dans plusieurs localités du pays, les enseignants peinent à mettre en œuvre le programme du fait de plusieurs paramètres. Dans cet entretien avec Pape Boubacar Kama, secrétaire général national de la Coordination nationale des enseignants engagés pour un meilleur système (Coneems), revient sur la prise en charge de l’éducation nationale. Selon lui, le curricula, tout comme la formation des enseignants, doit être révisé afin de rehausser le niveau de l’enseignant dans le public, tout en demandant l’équité pour tous les élèves en matière de documentation. Entretien…..
Quels sont l’objectif principal de votre syndicat ?
C’est un peu tiré les problèmes innombrables dans l’éducation. Au moment où on faisait la réforme en 2012 pour relever le niveau de recrutement des enseignants au niveau de l’élémentaire et le rehausser au niveau du Bac, il y avait un problème concernant ces enseignants qui ne pouvaient pas intégrer la fonction publique. Il n’y avait pas un décret d’accompagnement pouvant permettre aux enseignants recrutés d’intégrer la fonction publique. Deux voire trois ans après, ces derniers ne savaient pas à quel saint se vouer. Nous avons mis en place une structure qu’on appelait collectif des élèves maitres et ensuite, nous l’avons muté en syndicat parce qu’il devait y avoir un décret accompagnant cette réforme qui vise maintenant à non plus recruter des volontaires de l’éducation mais des élèves maitres faisant neuf mois de formation au niveau des centres régionaux de formation de l’éducation.
Cette préoccupation est-elle prise en charge ?
Cette préoccupation a été prise en charge parce que le décret a été signé. Aujourd’hui, tous les enseignants sortant de ces Centres régionaux de Formation des personnels de l’éducation (CRFPE) peuvent actuellement intégrer la fonction publique. Le décret a été signé mais les problèmes demeurent toujours. Hormis le recrutement qui a été relevé au niveau du Bac, nous constatons que ces enseignants n’ont pas assez de formation. Il s’y ajoute un autre examen qui les attend dans les salles de classes et qui pouvait être fait au niveau des centres pour un peu rallonger la formation à deux années pour pouvoir prendre en charge cet examen. Cette démarche aura permis à l’enseignant qui sort de cette formation d’avoir son Cap au lieu d’attendre cinq voire six ans après la formation initiale.
Des enseignants continuent de réclamer des formations ?
Il y a les cinq mille enseignants qui ont été recrutés pour combler le gap et qui n’ont pas reçu de formation. Ils sont injectés directement dans les salles de classes alors qu’ils avaient besoin de formation pour au moins tenir des classes. Il s’y ajoute aussi d’autres enseignants qui sont pris au niveau de l’élémentaire et qui aujourd’hui évoluent dans le moyen secondaire. Appelés des chargés de cours, ils ont eux aussi besoin de formation pour la poursuite de leur carrière. Ces enseignants-là combinés, réclament ce qu’on appelle la formation. Il y a certains d’entre eux parmi les cinq mille enseignants qui ont reçu une formation mais jusqu’à présent, ne parviennent pas à régulariser leur situation, d’autres attendent toujours une formation au niveau de la Fastef pour pouvoir avoir un plan de carrière bien ficelé.
Quelles solutions pour dépasser ces problèmes de formation ?
Ce qui peut régler cette problématique des enseignants après être sortis des CRFPE, c’est de rallonger de deux ans cette formation au niveau de ce dit centre. A cet effet, l’enseignant sort avec son Cap pratique et en ce moment, il pourra poursuivre sa carrière au niveau de la fonction publique. Nous n’aurons plus à passer par un examen inspecté par un inspecteur de l’éducation nationale dans les salles de classe du moment que ces derniers sont en manque dans toutes les académies et dans toutes les Ief. C’est une manière de permettre aussi à ces lenteurs administratives de disparaitre complètement du système parce que l‘enseignant n’aura plus à attendre un inspecteur pendant six sept et dix ans pour l’inspecter au Cap ensuite attendre un examen, un arrêté puis un acte qui dépendra du ministère de l’Education.
Qu’en est-il des enseignants décisionnaires ?
Cette problématique peut être analysée sous plusieurs angles. Il y a un manque notoire d’aménagement au niveau de l’Etat, on n’a pas fini avec ce problème qui ne dépend pas de l’enseignant proprement dit. Beaucoup d’enseignants décisionnaires n’ont rien fait pour mériter le sort qui leur est accordé. La raison fait que les lenteurs administratives ont créé beaucoup de décisionnaires à cause de l’âge requis pour entrer dans la fonction publique. Ils avaient l’âge d’entrer dans la fonction publique mais à force de subir les lenteurs administratives des examens, des passages entre autres, l’enseignant fini par être âgé et il ne peut plus entrer dans la fonction publique et on finit par le reclasser comme décisionnaire. Ce qui est tout à fait une injustice. Maintenant, pour en finir avec ce problème, l’Etat avait conclu avec les syndicats de passer à la vitesse supérieure avec un décret qui permettrait à ces derniers de pouvoir au moins réguler leur situation. Mais, il y a un manque notoire d’engagement à la réalisation de cet engagement entre le gouvernement et les syndicats.
Le problème des décisionnaires est-elle sur la table des négociations ?
Le problème des décisionnaires a été évoqué lors des dernières négociations et avait trouvé une issue heureuse. A chaque fois qu’on signe un protocole d’accord, le gouvernement tarde à le matérialiser. Il ne signe que des protocoles d’accord ou la matérialisation reste à désirer parce que ce sont juste quelques points qui sont pris en charge. C’est un problème lancinant qu’il faut dépasser aujourd’hui.
La rémunération des enseignants fait que beaucoup de personnes veulent enseigner ?
Il y a des avancées considérables qu’il ne faut pas nier. Sachant ce qu’était et ce qu’il est maintenant, beaucoup de personnes sont prêt à engager l’enseignement. Mais, je pense que la plupart l’engage par conviction. Mais la rémunération au niveau de l’élémentaire et du préscolaire reste à désirer ? Il y a un travail à faire surtout pour les enseignants de l’élémentaire et du préscolaire. Ils ont le plus gros travail de cette formation des enfants mais ils bénéficient peu du traitement salarial et même du programme.
Comment jugez-vous la qualité de l’enseignement au Sénégal ?
Je dirais de prime abord que l’éducation nationale est mal prise en charge. Elle n’est pas une priorité pour cette politique gouvernementale. On ne peut pas faire une priorité quelque chose et la reléguer toujours au second plan. C’est vrai que nous entendons tout le temps parler de l’injection de milliards dans l’éducation mais nous peinons à voir les résultats. Au moment où je vous parle, nous sommes en plein rentrée scolaire mais toutes les écoles n’ont pas repris le chemin. Il y a certaines qui sont sous les eaux, d’autres qui ne sont pas fonctionnelles. Donc je pense que la prise en charge de l‘éducation nationale reste à désirer.
La performance de l’école publique semble en déclin ?
Cela mérite beaucoup de réflexion. Il va de soi de ses programmes qui sont aujourd’hui révisés. Avec la réforme de Serigne Mbaye Thiam, du recrutement d’enseignant par le niveau du Bac, nous avions constaté une évolution par rapport au niveau des élèves mais de plus en plus aussi nous assistons à une réintégration d’enseignants dont les cinq mille recrutés dans la fonction publique dont d’autres ont eu la chance de passer par les écoles privées et ont eu un diplôme qui leur permet aujourd’hui de tenir une classe. Par contre, ils sont nombreux ceux qui ne l’ont jamais et n’ont pas bénéficié de formation. Tous ces paramètres participent à une baisse du niveau. Autre chose aussi, nous avons toujours des effectifs pléthoriques dans les salles de classes surtout dans le public. Vous imaginez, nous avons un manque de huit mille enseignants. Dans les localités les plus reculées où il y a un manque d’enseignants, il y a deux salles de classes qui sont combinées pour être multigrade ou double flux avec un même enseignant. Tous ces paramètres pris en compte, on ne peut pas avoir un niveau qui est comparable au privé. Dans le public, dans les coins les plus reculés, vous ne trouverez même pas de document qui peut aider l’élève à progresser alors que le privé, c’est une exigence.
Quelle lecture en termes des résultats dans les concours ?
En termes de résultats, quand on regarde une école privée qui a dix élèves au Cm2, on dit cent pour cent comparé aux deux-cent élèves qui sont dans le public, on dit 50%. On a l‘impression que beaucoup d’élèves ont réussi dans le privé alors que plus d’élèves ont réussi dans le public.
Quid du curricula ?
C’est un programme qui est mis à la disposition des enseignements mais qui a beaucoup de choses à corriger par rapport au contenu, à la méthode mais aussi à la situation actuelle de l’éducation. Si le curriculum n’est pas accompagné de tout ce qui est nécessaire en termes de documentation, de livres, je pense que d’aucuns des élèves n’auront pas cette possibilité de pouvoir apprendre correctement en fonction de ce que le curriculum demande et de ce fait, il n’y aura pas équité car dans le curricula, il est prévu l’équité. Il est tant que le curricula soit revu pour mieux s’adapter et mieux programmer la politique éducative qui doit fonder le citoyen modèle dont le Sénégal a besoin.
Oubi tey jang tey toujours à l’épreuve ?
Ce sera très difficile de le faire parce que comme je l’ai dit tantôt, le gouvernement injecte certes des milliards mais on tarde vraiment à avoir les résultats à visu pour ces cas-là. Quand vous dites oubi tey jang tey, ça doit être possible dans le territoire national, on doit pouvoir faire Oubi à Dakar alors qu’à Matam, Ziguinchor, on ne peut pas le faire. Cela ne participe pas à l’équité, soit l’école était faite de paille que la saison des pluies a emportée. Oubi tey, pour que ça puisse se matérialiser, il faut de l’accompagnement tant du plan de la construction et de l’élimination des abris provisoires mais aussi de l’accompagnement pour que des écoles qui sont impraticables durant l’hivernage puissent au moins reprendre. Avec les travaux champêtres, l’école est fonctionnelle mais les enfants ne répondent pas.
LE NOUVEAU PRET DU FMI ET L’ALERTE SUR LA SANTE D’OUSMANE SONKO A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les parutions de mercredi mettent en avant Le prêt de 166 milliards accordé par le Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal dans le cadre de son programme économique et financier, l’émigration irrégulière et l’alerte sur l’état de santé de Sonko
Dakar, 25 oct (APS) – Le prêt de 166 milliards accordé par le Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal dans le cadre de son programme économique et financier, l’émigration irrégulière et l’alerte sur l’état de santé d’Ousmane Sonko sont les sujets en exergue dans les quotidiens parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’166 milliards de FCFA du FMI au Sénégal’’, affiche à sa Une Le Soleil qui signale que le Sénégal s’attend à recevoir ce financement avant la clôture des opérations financières de l’ année 2023. ‘’Un accord de principe allant dans ce sens a été conclu à l’issue d’une mission du Fonds dirigée par Edward Gernayel’’, mentionne le journal.
L’annonce a été faite mardi au cours d’une conférence de presse conjointe entre le chef de mission de la mission du FMI, Edward Gernayel, et le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ.
Dans une situation économique tendue, le Sénégal garde la confiance de ce partenaire stratégique qu’est le Fonds monétaire international (FMI), note Enquête en titrant :’’Le Sénégal décroche 166 milliards de francs CFA’’.
‘’Le FMI en mission au Sénégal dans le cadre de la première revue du nouveau programme économique et financier soutenu par le mécanisme de crédit (MEC) et la facilité de résilience et de durabilité (FRD) offre une issue positive au pays par l’octroi d’un financement de 166 milliards de francs CFA’’, rapporte le journal.
Concernant la croissance économique, ‘’le FMI baisse la note du Sénégal’’, souligne Bes Bi le jour, soulignant que la croissance économique est revue à la baisse de 5,3% à 4,1%.
Selon Vox populi, le retard de l’exploitation des hydrocarbures plombe la croissance initialement fixée à 10,6%. ‘’Avec 4,1% en 2023 et 8,5% en 2024, la croissance du Sénégal au-dessus des moyennes respectives de 3,3% et 4% des 48 pays d’Afrique subsaharienne’’, explique le journal, relevant que »la croissance au Sénégal est toujours bonne » mais elle n’a pas atteint le taux d’avant la pandémie de Covid-19 et les différente crises.
»Le Sénégal Champion’’, selon L’Info qui relève qu’en dépit de l’environnement international et du contexte socio-politique durant le premier semestre 2023 la croissance économique va ressortir avec un taux de 4,1% à la fin de l’année, soit au-dessus de la moyenne en Afrique subsaharienne qui est projetée à 3,3%.
L’état de santé d’Ousmane Sonko préoccupe les quotidiens.
»Ca recomace !’’ S’exclame à sa Une Bès Bi Le Jour qui rapporte que l’opposant interné à l’hôpital principal de Dakar est dans un ‘’profond coma’’, selon son avocat. Me Clédor Ciré Ly »interpelle Macky Sall et les religieux », indique le journal.
»Ousmane Sonko est dans un profond coma après avoir repris sa grève de la faim, selon son avocat, qui redoute que l’irréparable se produise à tout moment. Il a appelé le chef de l’Etat, les autorités religieuses et la communauté internationale à intervenir pour le faire libérer », mentionne la publication.
»Sonko, un coma inquiétant », titre L’Observateur qui se fait écho de de »l’alerte des avocats, la stratégie de communication catastrophiste et la pression sur l’Etat ».
Au sujet de l’émigration irrégulière, Libération signale que ‘’la pirogue partie de Kayar a été secourue à Dakhla’’. ‘’Elle avait à son bord 128 personnes dont une quarantaine de mineurs, 21 femmes et deux bébés, tous les passagers sont sains et saufs’’. Le journal ajoute que cette embarcation était partie de Kayar il y a plus de 17 jours.
LA FONDATION KONRAD ADENAUER PORTE LE PLAIDOYER DE LA PAIX MONDIALE
Les travaux de la 15e édition du colloque interreligieux ont démarré hier, mardi 24 octobre et ce pour deux jours, à Dakar. Le thème de cette année traite de religion et communication dans un contexte géopolitique mondial tendu
Les travaux de la 15e édition du colloque interreligieux ont démarré hier, mardi 24 octobre et ce pour deux jours, à Dakar. Le thème de cette année traite de religion et communication dans un contexte géopolitique mondial tendu notamment dans le Moyen-Orient entre l’Israël et le Hamas (Palestine). Partant de la prolifération des discours haineux sur fond d’idéologies extrémistes dans les médias sociaux, la fondation Konrad Adenauer pose le débat, via ce colloque, pour amener les acteurs des différentes confessions religieuses à plancher sur les mécanismes de prévention des conflits et de promotion de la cohésion sociale durable.
Ce colloque interreligieux de deux jours qui s’est ouvert, hier mardi, à Dakar, est la 15e édition organisée par la Fondation Konrad Adenauer au Sénégal. Le thème de cette année traite de religion et communication entre socialisation, interaction et transmission. Si l’on en croit Mme Caroline Hauptmann, la représentante résidente de la fondation Konrad Adenauer à Dakar, la finalité de cette interaction est de créer un dialogue entre les religions dans un contexte mondial tendu. «C’est un format que nous avons depuis quinze ans. Avec le comité scientifique, nous avons énormément discuté sur la pertinence des thèmes et Mme Yague Samb de Timbuktu institute y a apporté de très bonnes suggestions. De nos jours, il y a énormément de fake-news et de désinformations qui n’épargnent pas les religions. Et nous avons trouvé nécessaire d’en parler», a déclaré Mme Caroline Hauptmann. Et de poursuivre : «comme vous le savez, il n’y aura pas de paix tant qu’on ne se met pas autour d’une table et dialoguer à chaque fois que de besoin. C’est aussi une façon de donner de l’opportunité à chaque groupe religieux de s’exprimer et de s’ouvrir aux autres», note la représentante de la fondation Konrad Adenauer au Sénégal. Lui emboîtant le pas, Mme Yague Sam, la directrice pays de Timbuktu Institute a fait mention des manipulations sur les médias sociaux et préconisé le dialogue à chaque fois que de besoin, pour «continuer à exhiber le modèle sénégalais de dialogue interreligieux».
LE DISCOURS HAINEUX ENFLAMME LA PALESTINE ET L’ISRAËL !
Dans ce même sillage, Pr Ahmed Bachir Niang, le vice-recteur de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, relève des manipulations idéologiques et des discours haineux de par le monde notamment avec la guerre israélo-palestinienne. «Il faut dire que ce lien entre religion et communication est parfois un lien très positif et affirmatif c’est-à-dire créateur de valeurs positives, de solidarité et d’entraide. Malheureusement, il faut reconnaitre que de plus en plus ce lien crée de la négativité. Lorsque le discours religieux devient un discours haineux, d’extrémisme, de rejet de l’autre, les modes de communication des uns et des autres sont susceptibles de perturber la cohésion sociale», a fait observer Pr Ahmed Bachir Niang, le vice-recteur de l’UCAD. Il ajoute qu’«une analyse correcte du conflit israélo-palestinien, qui a une histoire, qui a une actualité et qui a un devenir, montre que ce conflit est un exemple patent d’une communication malencontreuse et néfaste». A l’ouverture des travaux, le directeur de la communication, Ousseynou Dieng, représentant Moussa Bocar Thiam, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a exhorté à la vigilance pour éviter des dérives préjudiciables à la cohésion sociale. Les échanges ont porté sur les mécanismes de dialogue pour faire valoir les principes de tolérance et de bon voisinage. Les participants sont venus de toutes les régions et trouvent pertinent et opportun ce carrefour d’échange sur religion et communication.
L’ECONOMIE SENEGALAISE DANS LE DUR !
Endettement a 72,2%, croissance de 4,1%, inflation a 6,5% et déficit budgétaire de 3,9%
La dette du Sénégal est encore soutenable, même s’il y a des efforts à faire pour l’assainissement des finances pour parer à toute éventualité de chocs (externes, internes). C’est l’économie du séjour de la mission du Fonds monétaire international (Fmi), du 12 au 24 octobre 2023, à Dakar.
L e chef de mission du Fonds monétaire international (Fmi), Edward R. Gemayel, et le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, ont tenu hier, mardi 24 octobre, audit ministère, une conférence de presse conjointe au terme d’une mission effectuée, du 12 au 24 courant, à Dakar. Ceci dans le cadre de la première revue du nouveau programme économique et financier soutenu par le Mécanisme élargi de crédit (Mec), la Facilité élargie de crédit (Fec) et la Facilité de résilience et de durabilité (Frd). Et il en ressort qu’à la fin 2023, «la dette du Sénégal ressortirait à 72,2%, incluant le surfinancement des quatre (4) premiers mois de l’année 2024», a expliqué le chef de mission Edward R. Gamayel.
En excluant ce financement ponctuel, la dette du Sénégal reste en deçà des 70% de la norme communautaire, puisque celle-ci (dette) «ressortirait à 69,2%», a soutenu le ministre Mamadou Moustapha Ba.
Revenant sur la question du surfinancement, un montant lié au service de la dette et évalué à 604,8 milliards pour les 4 premiers de mois de 2024, M. Gamayel n’entrevoit pas cela comme étant un surendettement ; mais plutôt il faut le mettre en relief par rapport aux différents chocs notamment le conflit Russo-Ukrainien, celui du Moyen-Orient (Israël-Palestine) qui a fait monter le prix du baril de pétrole à la date du lundi 23 octobre courant, et la présidentielle de février 2024.
Ce qui laisse à penser que le Fonds monétaire international (Fmi) tient à rentrer dans ses créances, avant la fin de l’année. Mais, le chef de mission du Fmi, dans ses explications dira : «Afin d’éviter que le Sénégal soit en défaut de paiement du service de sa dette durant les 4 premiers mois de l’année 2024, nous (Sénégal et Fmi) avons pensé qu’il était judicieux d’emprunter ce montant chiffré à 604,8 milliards de FCFA en 2023. Mais également pour se prémunir d’éventuel durcissement des marchés», a-t-il expliqué M. Gamayel.
En termes clairs, le niveau d’endettement à fin 2024 sera toujours le même, avec ou sans le financement. Puisqu’il s’agit de «s’endetter plus en 2023 et moins en 2024», a-t-il indiqué. Se voulant rassurant, le ministre Moustapha Ba d’écarter tout rapprochement entre surfinancement et surendettement. Sur ce, notera-t-il : «L’accès aux marchés en début de gestion souvent difficile, compte tenu des impératifs électoraux et autres, justifierait une telle option de surfinancement».
LA CROISSANCE EN BAISSE DE 1,2% EN 2023
Selon la Fmi, l’économie Sénégalaise n’est pas toujours pas en pleine reprise d’activités économiques. Ce retard est lié aux facteurs externes et internes. Pour les facteurs exogènes, on note la pandémie à Covid-19, la crise Russo-ukrainienne, la hausse du prix du baril de pétrole, la crise alimentaire, l’inflation et actuellement la crise au Moyen-Orient. Au niveau interne, on note, entre autres, les tensions sociopolitiques, le report de la production du pétrole jusqu’au second semestre 2024. Ce qui n’est pas sans conséquences sur le taux de croissance de 2023 qui a été révisé de 5,3% à 4,1% pour l’année.
En outre, tablée à 10,6% en 2024, la croissance économique a été révisée à 8,3% principalement à cause du retard de la production des hydrocarbures attendue au second semestre 2024. Quoique la croissance ait été revue à la baisse, le Sénégal, par rapport à l’Afrique subsaharienne, est à 4,1% alors que la moyenne est de 3,3% en 2023. Pour 2024, le Sénégal sera à 8,3% ; alors que l’Afrique subsaharienne sera à 4% de croissance.
L’INFLATION EN HAUSSE DE 3,4%
S’agissant de l’inflation, théoriquement établie à 3,1%, elle sera révisée à 6,5% en 2024. Et ce, en raison de l’ensemble de facteurs relatifs à la crise Russo-ukrainienne, au conflit Israélo-palestinien ayant entrainé la hausse du prix de baril depuis lundi dernier, à 94 dollars, contre 80 dollars dans les prévisions du budget 2023/2024 du Sénégal. Voilà comment rétroagissent tous «ces conflits sur le marché domestique Sénégalais», a dit le ministre.
RÉDUCTION DES SUBVENTIONS EN 2024
Que les Sénégalais se le tiennent pour dit. En 2024, peu de subventions seront accordées ; mais elles seront surtout ciblées. De 4,4% du Produit intérieur brut (Pib) de subvention dans le secteur de l’énergie en 2022, (750 milliards de FCFA), on est à quasiment à 2,9% du Pib en 2023 (556 milliards de FCFA). Or, la Loi de finances initiale (Lfi) avait prévu 450 milliards de FCFA. Et en 2024, les subventions seront réduites au profit de l’investissement.
Pour s’en convaincre, explique le ministre «le budget d’investissement sur ressources internes pour 2024 aura augmenté exceptionnellement de 250 milliards de FCFA». Cette hausse va de pair avec un meilleur ciblage des subventions. Et ce, malgré les hausses connues en janvier dernier sur les hydrocarbures. Sur la subvention à l’électricité, «seule la tranche sociale qui consomme en moyenne 150 kwth par mois sera concerné», a précisé le ministre.
DÉFICIT BUDGÉTAIRE
Concernant le déficit budgétaire, le gouvernement s’est résolu à le réduire à 3% d’ici 2027. De 6,6 en 2022, le gouvernement s’est engagé à le porter à 4,9% en 2023 et à 3% en 2027. Ceci pour contenir l’inflation et créer un coussin budgétaire, en cas d’éventuels chocs. En termes de recettes budgétaires, le Sénégal se positionne en bon élève, par rapport à la sous-région.
UNE REVISION DU SYSTEME DE CATEGORISATION DES TRANCHES PROPOSEE
Le secrétaire général de Senelec Papa Toby Guèye promet que la direction générale va dans les prochains jours rencontrer la Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse) pour discuter sur les conditions qui permettent de réduire les factures
La direction générale de Senelec a rencontré hier, mardi 24 octobre, les Associations de Consommateurs et les membres du Comité National de Dialogue avec la Clientèle (CNDC) pour discuter de la cherté des factures d’électricité notée ces derniers jours. A cette occasion, les associations des consommateurs ont proposé à Senelec de revoir le système de catégorisation des tranches.
« L’énergie est trop chère au Sénégal. Donc, il faut procéder à une baisse du prix de l’énergie et à un re-calcul de la catégorisation des tranches ». Ce plaidoyer a été fait par Momar Ndaw, président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen). Il prenait part hier, mardi 24 octobre à la rencontre entre la direction Générale de Senelec et les Associations de Consommateurs ainsi que les membres du Comité National de Dialogue avec la Clientèle (CNDC) « Si aujourd’hui Senelec est en train de réaliser un chiffre d’affaires de 49 milliards Fcfa et on dit que c’est une entreprise qui est subventionnée, nous pensons qu’il y a problème. C’est la raison pour laquelle nous demandons qu’il y ait une révision du système de tarification de sorte que pour la première tranche qui est de 150 Kilowatt/ heure passe à 300 Kilowatt/heure. Et pour la deuxième tranche qui était à 250 Kilowatt/heure qu’elle puisse passer à 500 Kilowatt/heure pour que le maximum de Sénégalais puisse accéder à un minimum de confort », suggère-t-il.
Les réclamations et propositions des associations de consommateurs ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. En effet, le secrétaire général de Senelec Papa Toby Guèye promet que la direction générale va dans les prochains jours rencontrer la Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse) pour discuter sur les conditions qui permettent de réduire les factures de l’électricité. « Nous avons entendu les propositions des associations de consommateurs, notamment celle relative à l’élargissement de la tranche sociale. Mais ce n’est pas Senelec qui fixe les tarifs de l’électricité. Dans les mois à venir, nous allons voir avec la Crse les conditions qui permettent de réduire les factures de l’électricité », rassure M Guèye. La direction générale de Senelec est revenue sur les performances de la société nationale de l’électricité de 2012 à 2022. Elle est ainsi passée de 9 centrales en 2012 pour avoir 28 centrales en 2022. Ce qui amène à une puissance installée qui passe de 855 Mégawatts en 2012 à 1789 Mégawatts en 2022.
KEEMTAAN GI - GOULAG TROPICAL
Ce pays se désagrège inexorablement, rendant les citoyens dingues et irascibles. En fin de mandat, plutôt que de le pacifier, le Chef est en train de le transformer en enfer. En une vallée de larmes où des familles vivent l’amertume. Le legs qu’il laissera à son successeur pourrait assurément peser sur les épaules de celui-ci. Aujourd’hui, plus que jamais, ce pays que nous aimons tous et que d’autres prennent comme leur patrimoine, déclarant sans pudeur qu’ils ne le laisseront pas à des aventuriers, a besoin de faire taire ses douleurs qui brûlent dans les cœurs. Ce Sénégal, les tenants du pouvoir actuel ne l’aiment pas plus que ceux qui aspirent à le diriger. Tous ces jeunes qui le fuient pour un ailleurs qu’ils espèrent meilleur ont besoin d’être rassurés. Ils ont besoin de se sentir en paix. Ces centaines de jeunes en prison et dont le crime est de ne pas partager les mêmes positions que ceux qui nous dirigent, n’y ont assurément pas leur place. Parmi eux, beaucoup de jeunes entreprenants et qui ne végétaient donc pas dans l’oisiveté. Ils ne comptaient pas non plus sur des politiciens pour vivre. La demoiselle du nom de Falla Fleur, par exemple, brillante juriste dévouée à une cause qu’elle estime juste. Son seul crime a été de nous faire vivre à travers des capsules le procès de l’opposant au pouvoir. Lors de son procès, dont le verdict sera connu ce jeudi, elle n’a pas flanché devant les juges. Elle a dit son amour pour son pays, un pays pour lequel elle est prête à donner sa vie. On a tenté de la broyer, elle est restée stoïque. C’est cette dame qui a été extraite hier de sa cellule pour être interrogée au commissariat de Grand Yoff. Il lui est reproché une tentative de sortie illégale de correspondance dénigrant l’Administration pénitentiaire. Comme si on pouvait dénigrer notre glorieuse Administration pénitentiaire ! Si le ridicule pouvait tuer… La volonté du pouvoir est assurément de bâillonner la pensée. Ce qui explique l’intimidation faite au colonel Cheikh Tidiane Mbodji, soupçonné de collusion avec le leader de l’ex- Pastef. Celui-là même dont la vie est en danger face à l’indifférence d’un pouvoir déterminé à l’empêcher par tous les moyens d’être candidat en février prochain… KACCOOR BI - LE TEMOIN
OUSMANE SONKO PLONGE DANS UN COMA PROFOND
Le président de Pastef Ousmane Sonko, serait plongé dans un coma profond. L’information a été donnée hier en début de soirée par un de ses avocats Me Ciré Clédor Ly. Nous avons tenté dans la soirée d’apprécier l’évolution de la situation médicale du président de Pastef. Ses avocats étaient injoignables, tandis qu’au niveau du staff de communication de Pastef, aucune information n’était disponible sur l’affaire. L’aggravation de la situation médicale du président de Pastef, qui avait eu ce lundi un malaise avant d’être admis en réanimation, a poussé son avocat Me Ciré Clédor Ly à lancer un appel urgent aux autorités. « La situation de M.Ousmane Sonko est alarmante et son état de santé s’aggrave de façon inquiétante. Il est entré dans un profond coma ce lundi 23 octobre 2023, ce qui a surpris même le Service hospitalier et conforte les inquiétudes que j’avais avancées après l’avoir visité la veille. Ce qui est arrivé ce (hier) matin prouve que l’irréversible peut à tout moment se produire, puisque le Service de contrôle et de soins peut être pris au dépourvu à tout moment. Les autorités peuvent mettre fin à sa (Ndlr, Sonko) détention et elles connaissent les mécanismes juridiques pour y parvenir. Par ailleurs, à tous les degrés de juridiction, il existe une autorité à qui la loi confère le pouvoir de mettre fin à cette détention injuste que ne justifie que le jeu de pouvoir immonde dans une démocratie et un Etat de droit » s’émeut Me Ciré Clédor Ly. « J’interpelle solennellement le Président de la République et le ministre de la Justice qui ont des pouvoirs leur permettant d’activer des leviers qui ne portent pas atteinte à la séparation des pouvoirs et qui seraient conformes aux droits civils de la personne, garantis et protégés par les instruments internationaux des droits de l’homme. Je lance aussi un appel pressant aux autorités religieuses qui ne doivent pas rester indifférentes face à cette situation, afin qu’elles usent de leur pouvoir et influence pour la libération immédiate et sans délai de Monsieur Ousmane Sonko qui, comme tout citoyen, doit jouir des droits élémentaires prévus par les lois nationales et les instruments juridiques internationaux ratifiés par le Sénégal et qui font que la détention avant jugement doit être une exception et la liberté la règle. Je fais appel enfin à la communauté internationale soucieuse de paix et de stabilité dans la sous-région et dans le continent, pour qu’elle fasse tout ce que les accords et les liens d’amitié leur permettent, pour que le trouble grave et persistant que cause le seul maintien en détention de M. Ousmane Sonko soit solutionné, avant que l’irréparable qui est prévisible ne se produise, avec des conséquences graves sur la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région » ajoute l’avocat.
NDEYE FATOU FALL ALIAS FALLA FLEUR SOUS LE COUP D’UNE NOUVELLE ACCUSATION
Ndeye Fatou Fall connue sous le nom de Falla Fleur voit son dossier se corser. Hier, la jeune dame a été mise à la disposition du commissariat de Grand Yoff par la Maison des femmes de Liberté 6. Il est reproché à la militante du parti Pastef d’avoir tenté de manière illégale une sortie de correspondance dénigrant l’administration pénitentiaire. Selon son avocat Me Cheikh Koureyssi Bâ, sa cliente qui est sous mandat de dépôt depuis le 7 juin dernier est affaiblie par quatre mois d’une captivité éprouvante, sortant aussi depuis hier seulement de 14 jours d’une seconde diète avec des séquelles visibles. Lors de son procès, le juge avait renvoyé le verdict à ce jeudi 26 octobre. L’avocat poursuit en disant que sa cliente, un des nombreux militants de Pastef en prison, a été interrogée durant plusieurs heures avec une forte probabilité qu’elle soit conduite au parquet ce mercredi au terme d’une nuit de garde à vue. Comme beaucoup de ses camarades « patriotes », Ndèye Fatou Fall avait été arrêtée les jours suivant le verdict du procès de son leader Ousmane Sonko dans l’affaire l’opposant à Adji Sarr. En prison, elle s’est mise en diète pendant plusieurs jours avant de mettre fin à cette grève de la faim comme beaucoup de ses codétenus. Lors de son procès, dont le verdict devait être rendu ce jeudi, elle avait déclaré qu’elle est patriote parce qu’elle aime son pays. Peu après ce procès, elle a déclenché une nouvelle grève de la faim avec d’autres femmes détenues dans des affaires similaires.
ME OUMAR YOUM VISITE L’ARMEE ET LA GENDARMERIE
A peine a-t-il « étrenné » son titre de ministre des Forces Armées que Me Oumar Youm s’est rendu hier aux états-majors des Forces Armées et de la Gendarmerie. Il a été accueilli d’abord au quartier Dial Diop, siège de l’Etat-major des armées, par le Cemga, le général de Corps d’Armée Mbaye Cissé, puis à la Gendarmerie par le Haut commandant le général de division Moussa Fall. Le nouveau ministre des Forces Armées a eu droit aux honneurs de l’Armée et de la Gendarmerie qui lui ont présenté leurs différentes missions et organisations. Devant les hauts gradés, Me El Hadji Oumar Youm s’est d’abord incliné devant la mémoire des soldats disparus, a déposé une gerbe de fleurs avant de souhaiter un “prompt rétablissement aux blessés sur le terrain d’ici ou d’ailleurs’’. “Cette visite m’a permis, avec une présentation assez exhaustive, de mesurer la préparation des hommes qui ont pour mission de défendre l’intégrité territoriale et de raffermir la cohésion sociale’’, a dit M. Youm. “J’ai vu une armée debout, préparée, bien formée, engagée et motivée’’, a-t-il ajouté. El Hadji Oumar Youm s’est félicité de l’engagement des pouvoirs publics à “équiper davantage l’Armée nationale en augmentant ses effectifs et en la dotant d’infrastructures modernes’’, “Ce travail laisse peu de place à l’improvisation (…) Je salue les hommes et les femmes qui sont ici, debout, pour nous permettre d’avoir une République qui exerce pleinement sa puissance publique’’, a insisté le nouveau ministre des Forces armées. Il s’est félicité du travail du chef d’Etat-major général des armées (CEMGA) qui est fait avec “dévouement et sincérité pour que notre armée puisse répondre aux menaces énigmatiques, multiples et diverses que nous connaissons actuellement’’.
HOMME DE L’ANNEE : IL ETAIT UNE FOIS «LE TEMOIN »
Et LE BDA Autres temps, autres mœurs ! Octobre 1993- octobre 2023, il y a 30 ans l’Hebdomadaire « Le Témoin » créait un podium de la célébrité et de l’excellence baptisé « L’Homme de l’Année ». Une rubrique voire une sorte de « « Hall of Fame » pour rendre hommage aux personnes qui s’étaient distinguées durant l’année précédente par leurs propos, leurs écrits, leurs actions ou leurs performances qui ont suscité l’admiration du peuple sénégalais. Un sondage sérieux et très professionnel digne de ce nom réalisé par l’Institut de sondages et d’études (Bda) de Mme Yacine Ba Sall pour le compte du « Témoin ». Juste pour prouver que les distinctions étaient fondées sur le mérite et la transparence. Mieux, le sondage s’effectuait sur un échantillon représentatif de personnes constaté par un huissier de justice qui accompagnait les équipes du Bda sur le terrain. D’ailleurs, c’est à pareille époque (mois d’octobre) que « Le Témoin » faisait sa commande de « l’Homme de l’Année » auprès de Bda pour pouvoir obtenir les résultats dès le mois de décembre. Et sous pli fermé et confidentiel renfermant l’homme ou la femme élue que les membres de la rédaction du « Témoin » allaient découvrir en même temps que les lecteurs. Hélas ! Ayant senti que « L’Homme de l’Année » est devenu un business sous d’autres cieux jusqu’à perdre son éclat et son lustre d’antan, « Le Témoin » s’en est retiré…
LE COLONEL CHEIKH TIDIANE MBODJ, DU CHEDS LONGUEMENT INTERROGE PAR LA SR DE COLOBANE
La traque des personnes supposées avoir des liens avec Ousmane Sonko se poursuit. Hier, c’est le colonel Cheikh Tidiane Mbodj, ancien Directeur de la Coopération et des Relations publiques du Centre des Hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) qui a été convoqué à la section de recherches de la Gendarmerie de Colobane où il a été interrogé pendant plusieurs heures. D’après un live de son staff, le colonel a été sommé d’arrêter ses sorties, parce qu’il n’a pas le droit de faire de la politique. La source a souligné que les enquêteurs lui ont notifié que même licencié, il est dans l’obligation de se soumettre au devoir de réserve. Le concerné leur a demandé de lui sortir les textes lui notifiant sa soumission à la règle de l’obligation de réserve, ce qu’ils n’ont pas pu produire. Le colonel Mbodj a servi, pour rappel, 41 ans sous les drapeaux. L’ancien pensionnaire de Saint-Cyr a été licencié en début d’année du CHEDS pour avoir expliqué dans un organe de presse que, pour être arrêté par des FDS, il faut soit avoir un mandat d’amener, soit une réquisition d’une autorité administrative. Après son licenciement, le militaire à la retraite de 61 ans a déclaré récemment sa candidature à la présidentielle de février 2024. Thiey bi reew…
MAURITANIE: 20 ANS DE PRISON FERME REQUIS CONTRE L’EX-PRESIDENT AZIZ
Le procureur a requis mardi 20 ans de prison ferme contre l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, jugé depuis janvier 2023 à Nouakchott pour avoir abusé de son pouvoir afin d’amasser une fortune immense. «Tous les éléments entre les mains de la justice prouvent la constitution d’un crime», a dit le magistrat Ahmed Ould Moustapha. «L’accusé Mohamed Ould Abdel Aziz a accumulé une très grande fortune que ses revenus légaux ne peuvent justifier. Il exerçait des activités commerciales incompatibles avec ses fonctions de Président de la République. Tout cela constitue un enrichissement illicite condamné par la loi», a-t-il dit.
IL A AUSSI RECLAME LA CONFISCATION DES BIENS DE L’ANCIEN CHEF D’ETAT.
M. Aziz, 66 ans, a entendu sans broncher les réquisitions prononcées contre lui. M. Aziz a dirigé de 2008 à 2019 ce pays charnière entre l’Afrique du nord et l’Afrique subsaharienne, secoué naguère par les coups d’Etat et les agissements jihadistes mais revenu à la stabilité sous sa direction quand les troubles gagnaient dans la région. Il répond depuis le 25 janvier avec dix autres personnalités, dont deux anciens Premiers ministres, d’anciens ministres et des hommes d’affaires, des chefs d’»enrichissement illicite», «abus de fonctions», «trafic d’influence» ou «blanchiment». Mohamed Ould Abdel Aziz, fils de commerçant, se serait constitué un patrimoine et un capital estimés à 67 millions d’euros au moment de son inculpation en mars 2021.