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24 mai 2025
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DAME MBODJ ET CIE EN BOUCLIER AUTOUR DE SONKO
Réunis autour d’un collectif dénommé Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos), des acteurs politiques comme Dame Mbodj, Habib Sy et Maïmouna Bousso se sont penchés hier sur le contentieux électoral qui oppose le pouvoir et l’opposant en prison.
Bés Bi le Jour |
Falilou MBALLO |
Publication 24/10/2023
Réunis autour d’un collectif dénommé Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos), des acteurs politiques comme Dame Mbodj, Habib Sy et Maïmouna Bousso se sont penchés hier sur le contentieux électoral qui oppose le pouvoir et l’opposant en prison. Face à la presse, ils ont exigé la réintégration de ce dernier sur les listes électorales.
Composés de candidats à la Présidentielle, syndicalistes et avocats, les Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos) ont tenu ce lundi une rencontre lors de laquelle il était question d’exiger l’application de la décision de justice en faveur de l’opposant. Dame Mbodj, un d’entre ces acteurs politiques, a pris pour cible la Direction générale des élections (Dge), structure au cœur du contentieux. «La première gaffe de Thiendella Fall est de refuser au mandataire de Sonko d’entrer à la direction générale des élections. Le premier jour, il disait n’être pas en disposition de recevoir. On pensait qu’il s’agit d’un simple problème technique. Puis, au deuxième jour, il refuse catégoriquement à Ayib Daffé de franchir la porte de la direction», a souligné le leader syndical et sympathisant de Sonko. Sur la dernière sortie du patron de la Dge sur le sujet, Dame Mbodj a aussi répliqué en convoquant une piste juridique de l’affaire Sweet Beauté. Selon lui, ce communiqué sorti par Thiendella Fall pour justifier son refus de livrer des fiches de parrainage à Sonko est la plus grande erreur commise par le ministère de l’Intérieur de 2012 à nos jours. «En disant avoir reçu une lettre du ministère de la Justice demandant le retrait de Sonko sur les listes électorales, il n’a pris en compte les pourvois en appel introduits par la plaignante Adji Sarr et l’accusée Ndèye Khady. Ce qui montre que le procès de cette affaire dans laquelle est condamné Sonko n’est toujours pas définitif», a-t-il développé.
Membre du collectif Lacos, Habib Sy, après avoir rappelé les péripéties de la mise en place du collectif Lacos et la confusion qu’il suscite par rapport à la coalition Yewwi askan wi, a accusé Macky Sall d’être derrière le contentieux électoral qui oppose Sonko et la Dge. «Thiendella et le ministre de l’Intérieur ne sont que des figurants. C’est Macky Sall qui est le principal responsable de tout cela. Mais il faut dire aussi que l’administration ne doit pas appliquer un ordre illégal. Quant à la justice, elle a fait son travail. Mais il ne faut pas qu’on dorme sur nos lauriers parce que les manœuvres sont toujours là. Nous attendons aussi la réaction de l’Union des magistrats sénégalais sur le refus de l’application de la décision du juge demandant la réintégration de Sonko sur les listes électorales», a interpellé Habib Sy, candidat à la Présidentielle.
LES COMMERÇANTS ALERTENT SUR LA CIRCULATION DE FAUX BILLETS À MATAM
Depuis quelque temps, les agences de banque et les grossistes ont constaté notamment du faux sur le billet de 10 000.
Bés Bi le Jour |
Amadou Oumar DIALLO |
Publication 24/10/2023
La circulation des faux billets inquiète les acteurs du commerce de Ndioum, dans le département de Podor. Depuis quelque temps, les agences de banque et les grossistes ont constaté notamment du faux sur le billet de 10 000.
«Ce genre d’arnaque est récurrent dans les lieux de convergence économique de la zone et touche presque les vendeurs de bétails et les paysans. Dans cette partie nord du pays, la majorité des commerçants ne disposent pas de détecteurs de billets», a témoigné Oumar Sakho, un commerçant à Ndioum.
Cette pratique a infecté Ourossogui, le poumon économique de la région de Matam. Le président des commerçants de la ville-carrefour, Oumar Samb en a été victime lui aussi mais cette fois ci avec un billet de 5000 FCFA. «Les faux billets existent à Ourossogui et les arnaqueurs ne cessent de taper à nos portes de jour en jour», a-t-il dit.
Face à cette situation, les commerçants de Ndioum et de Ourossogui appellent l’Etat à lutter contre ces faux billets qui commencent à prendre de l’ampleur dans cette partie du pays.
CANCER, LE DEUIL INTERMINABLE DE PROCHES DE PERSONNES DECEDEES
Un octobre pas si rose - Ce sont des histoires fortes, mais aussi terribles, racontées par des proches de personnes décédées de cancer du sein ou du col de l’utérus
Ce sont des histoires fortes, mais aussi terribles, racontées par des proches de personnes décédées de cancer du sein ou du col de l’utérus. Des proches qui témoignent et surtout parlent de leur endurance, des successions d’évènements avec beaucoup de sensibilité et d’émotion sur la tumeur cancéreuse qui, quelquefois, serait, de leurs avis, un «tu meurs» quand le diagnostic est confirmé à un certain stade de la maladie. Après la mort, la douleur reste immense surtout chez les accompagnants.
Perdre un parent, c’est l’une des épreuves les plus douloureuses, les plus déchirantes de la vie. Oumou Kalsoum l’a vécue avec sa mère, morte d’un cancer. «C’est très dur. Elle était ma force. On était très fusionnelles. C’était la femme de ma vie. J’aimerais bien qu’elle soit toujours là. Elle est partie à jamais emportée par une tumeur cancéreuse. J’ai aujourd’hui compris que l’annonce d’une tumeur après un diagnostic posé et confirmé, c’est quelquefois un «tu meurs»! Ce n’est pas une simple plaie découverte. C’est aussi une fin de vie surtout quand la tumeur est béante «, confie notre interlocutrice. Qui a perdu sa «maman de cœur» emportée par une tumeur cancéreuse. Une tumeur qui, selon elle, signifie «tu meurs» quand elle est détectée et annoncée à un certain stade.
Trois années se sont écoulées depuis la mort de sa maman. Malgré ce temps, Oumou Kalsoum est incapable de parler de la disparition de cet être si cher, sa maman, sans que des larmes coulent sur ses joues. Elle pleure encore, et comme un enfant, sa maman qui avait un cancer métastasé incurable et était sous chimiothérapie durant la phase finale de la maladie. «Ma maman, elle est partie au moment où j’avais le plus besoin d’elle, de son soutien», déclare-t-elle en sanglots. Bien que se voulant courageuse dans son témoignage, ses larmes ont coulé toutes seules. Les mois, les années qui ont suivi le départ de sa maman ont été terribles. «Je n’arrive pas à faire le deuil. Je n’arrive pas à avancer dans la vie. J’ai failli perdre mon travail», ajoute-t-elle. Sa douleur est si immense, mais ne peut pas égaler celle vécue par sa mère sur son lit d’hôpital. «Elle a souffert terriblement avant de mourir, et la voir souffrir était trop difficile à supporter. Au début, elle marchait avec une canne. Mais très vite, elle est passée au fauteuil roulant parce qu’elle n’avait plus la force de tenir sur ses deux jambes». Selon toujours Oumou Kalsoum, « le cancer a été fulgurant en moins d’une année. J’ai su qu’elle allait partir d’un moment à l’autre. L’évidence était déjà là. Ce n’était pas facile. J’ai discuté avec elle. Je lui disais que je ne pouvais pas rester en vie sans elle. Elle avait du mal à parler. Elle est restée clouée au lit. C’était une question de jours et de semaines, et pas de mois. La nouvelle est tombée un dimanche vers 10 heures le matin. C’était le 16 octobre 2020 en pleine campagne de sensibilisation et de dépistage du cancer du sein. Un mois qu’on dit rose mais qui restera toujours noir pour moi. Depuis trois ans, octobre rose sonne dans ma tête comme l’anniversaire du naufrage du bateau Le Joola. Si je prends cette référence, c’est parce que j’avais perdu un oncle dans ce naufrage», confie encore Oumou.
Une douleur interminable
Trois ans se sont écoulés depuis qu’elle a perdu sa mère, mais la douleur reste encore vive. « Quand j’imagine les moments passés ensemble avec ma mère, j’ai le coeur lourd. Aujourd’hui, quand je tombe sur l’annonce d’une personne décédée de cancer, ça me fait penser à ma mère. Je l’ais urtout vécu avec la disparition de Momy Dany Guèye. Je me suis dit qu’elle a dû endurer et souffrir. Le cancer ne fait pas de cadeau. C’est des douleurs, des nuits blanches, des journées d’endurance, d’inquiétude, de stress, d’angoisse, de peur...», dit-elle sur la souffrance avec cette maladie, les successions d’évènements et de moments d’angoisse dans l’accompagnement des malades de cancer L’annonce du cancer est toujours un moment traumatisant suivi de douleurs intenables, de pleurs...Une sorte d’expression d’un sentiment de rupture avec la vie d’avant. L’annonce crée un grand bouleversement chez la personne. Une sorte d’éruption émotionnelle surgit. C’est des familles dévastées, tristes... face à l’hospitalisation dans la durée. Un véritable tsunami!
Chaque histoire est différente de l’autre, mais il y a toujours des sentiments un peu similaires qui reviennent dans les témoignages. C’est surtout le stress, l’angoisse, l’inquiétude, la colère... Des sentiments difficiles ou des pensées négatives à estomper. Face à un malade au stade terminal, il est difficile, presque impossible de garder le sourire. C’est une succession de traitements lourds une fois le diagnostic posé et confirmé. «On a beaucoup dépensé dans la maladie de ma sœur. Pour l’opération, on avait sollicité le soutien des bonnes volontés. Il y en a qui ont répondu, mais la somme nécessaire n’avait pas pu être rassemblée. On nous demandait 700 000 francs. Finalement, elle a succombé. Ça m’a fendu le cœur», raconte Fanta toute triste qui déclare que sa sœur est décédée le 23 février dernier, deux ans seulement après la découverte de son cancer. L’opération, c’est pourtant l’espoir pour beaucoup de malades et d’accompagnants pour ouvrir une nouvelle... page blanche. Malheureusement, l’argent reste le nerf.... de la guérison. C’est pourquoi, dit-elle, la nouvelle du décès de sa sœur est tombée comme un drame venant après un autre auquel la famille avait déjà été confrontée. C’est la deuxième fois qu’un de ses membres succombait à un cancer après leur maman. Selon Fanta, sa maman est morte d’un cancer du col de l’utérus tandis que sa grande soeur avait été emportée par un double cancer du sein et du col de l’utérus. « Le médecin nous a parlé de cancer génétique. Il nous disait qu’il y a des familles qui sont à risques. Moi-même j’ai peur d’hériter de ce gêne», s’inquiète-elle. Elle dit avoir eu un malaise vendredi dernier. «Ça m’a alertée. Je suis même allée faire le test, le dépistage. J’attends les résultats », dit-elle tout en croisant les doigts. «Je ne veux pas vivre la souffrance que la famille a endurée avec maman et, surtout, ma soeur. L’annonce était assez violente, difficile... C’était la tristesse, une vie gâchée. C’était assez difficile à encaisser surtout pour quelqu’un qui venait à peine de se marier. La famille est très vite entrée dans le combat, mais c’était très dur», confie-t-elle en ayant du mal à cacher son émotion.
Une fois le diagnostic annoncé et confirmé, c’est la vie de toute une famille qui est bouleversée. Dès lors, rien ne sera plus comme avant. La vie professionnelle des proches est bouleversée. Le cancer, une fois diagnostiqué, devient un handicap pour presque tous les membres de la famille qui sont au courant de la mauvaise nouvelle. Même si ce sont les malades qui portent la maladie et qui la vivent, mais avec tout ce que cela implique comme douleurs et certitude de n’en avoir plus pour longtemps, certaines familles endossent presque tout, de l’accompagnement psychologique au volet thérapeutique en passant par les lourdes dépenses. Dépisté tard, le cancer conduit à un brouhaha mental qui fait sortir toutes sortes d’angoisses et de désespoirs. Une situation traumatisante pour beaucoup de familles. L’émotion continue après, même avec la mort du proche atteint de la maladie car les images horribles de sa souffrance continuent encore de hanter tous les membres de sa famille.
Un journaliste raconte le cancer de sa défunte épouse
Il ne pensait jamais rouvrir cette page des trois années de souffrances et de douleurs intenses de sa défunte épouse. Ce journaliste, rédacteur en chef d’un grand quotidien, nous parle avec une grande émotion d’un combat acharné pendant trois années contre le cancer de sa défunte épouse. « Un mois de juillet 2013, alors que j’étais à la rédaction en train de boucler l’édition du lendemain, je reçois un coup de fil de mon épouse. Elle m’informe qu’elle est de plus en plus gênée par une boule sous son aisselle. J’ai essayé de calmer son inquiétude en lui demandant d’attendre le lendemain pour aller se faire consulter à l’hôpital Philipe Maguilen Senghor de Yoff. Elle a pu dormir tranquillement. Comme elle était ma première épouse, j’ai dormi cette nuit chez la deuxième. Mais je n’ai pas passé une nuit paisible car étant préoccupé par la situation de mon épouse. Le médecin qui l’avait consultée était une sœur. Elle opta pour une prudence en faisant un prélèvement sous l’aisselle qui a été envoyé ensuite à l’Institut Pasteur de Dakar. La nouvelle est tombée plus tard comme un couperet qui fend le cœur. Elle était sans appel. Mon épouse avait le cancer du sein. La nouvelle m’effondra. J’ai versé de chaudes larmes. Elle était plus forte puisqu’elle a tout mis sur le compte de Dieu » raconte notre confrère. Un nouveau combat à mener venait de commencer. Une bataille épique que notre confrère s’est évertué à mener aux côtés de sa défunte épouse. « De juillet 2013 à décembre 2016, ce fut une bataille de trois années contre le cancer. Le combat médical était mené entre les hôpitaux Le Dantec et de Pikine. Le protocole médical établi par les médecins traitant de mon épouse tournait autour de chimiothérapies interminables. Ma femme pris rapidement un coup de vieillesse. Une chute des cheveux, des ongles noircis. Lorsque nous étions ensemble, c’est comme si j’étais accompagné de ma mère. La chimiothérapie, un procédé technique médical fait de produits chimiques devait détruire les cellules cancérigènes. Les douleurs de mon épouse étaient interminables et indicibles. Les comprimés de morphine, une drogue pour calmer la douleur, ne faisaient plus leurs effets. Il m’arrivait même de tripler la dose pour arrêter ses douleurs. Elle ne dormait pas la nuit. Sa féminité avait disparu lorsqu’elle fut obligée de subir une ablation. La facture de ce traitement était très salée. Ma défunte épouse m’a dit un soir que, selon ses calculs, nous étions presque à 5 millions de frs dépensés pendant les trois années de traitement. Les ordonnances les moins salées tournaient autour de 150 à 200.000 frs tous les 15 jours lorsqu’elle devait subir la chimio. Voyant que je courais à gauche et à droite pour son traitement, elle me demanda une fois de la libérer. J’avais haussé le ton en lui demandant de ne plus prononcer le mot divorce. Je lui disais que j’allais me battre jusqu’à sa guérison. Son état de santé ne s’est pas amélioré. Je me résolus à l’hospitaliser au service de cancérologie de l’hôpital Le Dantec dirigé par le Professeur Mamadou Diop. Elle y a été internée dans une grande salle en compagnie d’autres femmes atteintes du cancer. Chaque jour, il y en a qui mouraient. Un soir de juin 2016, le professeur Mamadou Diop m’a fait venir dans son bureau pour m’annoncer la mauvaise nouvelle. On ne pouvait plus rien pour mon épouse qui n’avait droit qu’à des soins palliatifs en attendant la fin. Ce qui est dramatique, c’est que ma défunte épouse continuait à me demander si elle allait s’en sortir. Je lui mentais en disant oui, alors qu’elle était en phase terminale. De cette date où elle a été diagnostiquée cancéreuse — on était en juin 2013—à décembre 2016, j’ai traversé cette période en intégrant que chaque jour la mauvaise nouvelle pouvait tomber. Ma mère et sa grande-sœur passaient la nuit avec elle. Un vendredi matin, ma mère me tapota tranquillement pour dire me demander d’évoquer le bon Dieu. Le décret divin venait de tomber un vendredi de décembre 2016. Ma première épouse venait de décéder d’un cancer du sein. J’avais déjà fait mon deuil. Neuf années après, la douleur constitue encore comme une boule dans ma poitrine ».
IDRISSA SECK ET REWMI ONT PRESQUE BOUCLE LEURS PARRAINAGES
Ce dimanche, pour la campagne de collecte des parrainages, le mouvement de soutien Idy2024, mis en place par Sada Diallo, a reçu une forte délégation de Rewmi ayant à sa tête Dr Abdoulaye Ndoye, vice-président de ce parti.
Ce dimanche, pour la campagne de collecte des parrainages, le mouvement de soutien Idy2024, mis en place par Sada Diallo, a reçu une forte délégation de Rewmi ayant à sa tête Dr Abdoulaye Ndoye, vice-président de ce parti.
Abdoulaye Ndoye s’est réjoui à cette occasion de la manière dont les parrainages se déroulent. «L’objectif du parrainage pour le président Idrissa Seck est presque bouclé pour ne pas dire, est bouclé alors qu’il reste encore 1 mois et demi pour l’échéance. Vous le savez, la date limite du parrainage est le 10 décembre donc dans un mois et dix jours. Mais, en ce qui nous concerne, nous sommes aujourd’hui entre 80 et 85% de l’objectif» », a indiqué le vice-président du parti Rewmi, Abdoulaye Ndoye, par ailleurs secrétaire national en charge des élections.
En compagnie de As Babacar Guèye, coordinateur national du parrainage, de Mamadou Sakho, délégué régional adjoint de Saint-Louis pour le parrainage, de Daouda Fall, membre du secrétariat national et de Babacar Mar, secrétaire national en charge de la communication digitale, M. Ndoye a rappelé que cette tournée s’inscrit dans le cadre de la remobilisatuon des troupes de Rewmi dans le Fouta. « En vérité, il s’agit d’ une tournée de remobilisation de nos membres, une tournée «némékou» pour voir où est-ce qu’ils en sont dans le cadre du travail qui leur est confié. De ce point de vue-là, on a trouvé des responsables et des militants mobilisés et plus qu’engagés qui nous ont accompagnés. Aujourd’hui, nous sommes au niveau de Dodél plus précisément dans le village de Thialaga. En réalité, depuis ce matin, nous avons fait plus de 10 communes mais ce que nous avons vu ici, c’est l’apothéose vraiment des populations très mobilisées, des jeunes très engagés avec le soutien de grands responsables qui sont loin du terroir mais près du terroir avec le cœur qui est là. Je peux citer le frère Sada Diallo, le frère Mamadou Dia qui n’ont ménagé aucun effort pour que cette tournée de collecte de parrainages soit une réussite. Nous avons aussi trouvé une jeunesse très engagée autour de Mountaga. Hier, nous étions à Dagana, aujourd’hui nous sommes dans le Fouta pour assurer le suivi de la collecte et partout où nous sommes passés, nous sommes vraiment très satisfaits de l’accueil et du travail méthodique de suivi que nos responsables sont en train de faire», a martelé le vice-président du parti Rewmi, Dr Abdoulaye Ndoye.
OUSMANE SONKO SERAIT VICTIME D’UN NOUVEAU MALAISE
Selon le président des leaders de Yewwi, Cheikh Tidiane Dièye, le président de Pastef est encore en réanimation
Le leader de Pastef Ousmane Sonko a été encore admis en réanimation. Il a été victime hier d’’un malaise et d’une perte de connaissance. Et malgré sa situation critique, l’opposant, qui dit refuser de porter le chapeau de l’injustice de l’Etat, souhaite retourner à la prison de Sébikotane où il était interné auparavant.
Le président de Pastef est encore en réanimation. C’est Cheikh Tidiane Dièye qui a livré l’information. Selon le président de la conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) et membre de la nouvelle plateforme dénommée « Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko”, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, aurait eu un malaise, aurait même perdu connaissance et les médecins s’affaireraient autour de lui au cours de la soirée. Jusqu’au moment de boucler, nous avons cherché à obtenir des informations sur la santé du président de Pastef. Ousmane Sonko a recommencé sa grève de la faim pour soutenir les femmes détenues de sa formation politique qui ont entamé une diète la semaine dernière pour dénoncer leurs conditions de détention. Si l’information livrée par Cheikh Tidiane Dièye était avérée, ce serait la deuxième fois qu’Ousmane Sonko serait admis en réanimation. La première fois, c’était dans la nuit du 16 au 17 août dernier.
Ousmane Sonko veut retourner en prison
En plus de sa nouvelle grève de la faim, Ousmane Sonko souhaite retourner en prison. L’information est de son avocat. Me Ciré Clédor Ly explique que, malgré son état de santé devenue critique, son client exige d’être ramené en prison. Me Clédor Ly se désole du silence assourdissant de certaines autorités religieuses ainsi que la communauté internationale sur l’injustice qu’est en train de faire subir au leader de Pastef l’État du Sénégal. Le conseil du maire de Ziguinchor alerte sur le fait que, depuis qu’il a repris sa grève de la faim, l’état de santé d’Ousmane Sonko s’est détérioré. Et à l’en croire, le pire serait à craindre. « Le leader de l’opposition sénégalaise, M. Ousmane Sonko, vient de boucler au total 55 jours de grève de la faim depuis son arrestation à son domicile, après 55 jours de séquestration par l’Etat du Sénégal sous le silence assourdissant des dignitaires religieux aphones et de la communauté internationale qui a toujours assumé le rôle de garant des droits civils et politiques ainsi que des droits et libertés démocratiques » dénonce Maître Ciré Clédor Ly, membre du collectif de la défense d’Ousmane Sonko.
Me Ciré Clédor Ly accuse l’État d’avoir jeté le masque, dévoilant ainsi sa véritable nature «réfractaire» aux lois qu’il viole avec arrogance et mépris à l’égard des citoyens sans aucun respect à l’endroit de dignes et loyaux magistrats. Selon lui, tout porte à croire que l’exécutif tente d’affaiblir le pouvoir spirituel auprès des disciples, car, dit-il, les appels et interventions de ce pouvoir spirituel auprès du chef de l’Etat n’ont à ce jour enregistré aucun résultat. « Seul Ousmane Sonko a eu à donner des résultats positifs au pouvoir spirituel, en écoutant et en satisfaisant ses demandes sans rien obtenir en retour. L’homme politique qui a une alternative de gouvernance, a si enduré et souffert d’injustices, a encore foi au peuple sénégalais qui aspire au changement et continue à subir une violence d’Etat, avec des arrestations arbitraires et des abus de qualifications juridiques qui ôtent au juge, gardien des libertés, toute liberté d’appréciation et maîtrise de ses dossiers sur la détention provisoire» a poursuivi l’avocat.
Un État qui se fiche éperdument des textes et des lois selon Me Ciré Clédor Ly
Le constat est sans appel, estime Me Ciré Clédor Ly. Selon lui, point n’est besoin de polémiquer sur le comportement hors la loi de l’Etat du Sénégal qui s’est illustré avec son refus d’exécuter les décisions de justice (jugement de Ziguinchor dont le recours devant la Cour Suprême et les délais de recours ne sont pas suspensifs, ordonnant la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales) et refuse d’enrôler à nouveau le dossier Adji Rabi Sarr pour juger Ousmane Sonko en violant avec allégresse la loi. « Face à autant d’épreuves dont la seule et entière responsabilité incombe aux autorités politiques, judiciaires, administratives , des intellectuels dégénérés et ensemble les forces de défense et de sécurité, il est à craindre qu’Ousmane Sonko ne laisse pas les autorités faire porter le chapeau de ce qui semble désormais prévisible aux autorités hospitalières, vu l’état dans lequel il a terminé sa journée du 22 octobre, et qu’il exige d’être ramené en prison» a encore alerté Me Ciré Clédor Ly. Selon qui le degré profond d’ancrage de la démocratie et de l’Etat de droit au Sénégal ne laissait nullement présager que le machiavélisme et le cynisme d’un groupuscule de personnes pouvaient réussir par la manipulation des textes de lois, le bruit des bottes et la trahison de leur serment de gens de justice, à causer autant de mal et de dégâts qui ont sapé les fondements des institutions devenues moribondes. Il soutient qu’il ne faut jamais avoir la vanité de son intelligence et l’orgueil démesuré du paon, car le réveil brutal ne manquera pas de vous surprendre.
LA FERMETURE DE L’UCAD ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les livraisons de ce mardi 24 Octobre 2023, mettent en exergue la fermeture prolongée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’Etat de santé d’Ousmane Sonko et l’économie
Dakar, 24 oct (APS) – La fermeture prolongée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’Etat de santé d’Ousmane Sonko et l’économie sont entre autres sujets au menu des journaux parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»Fermeture de l’Ucad, l’université, otage de la politique’’, met en exergue Enquête, qui souligne que cinq mois après la suspension des cours, les autorités ont décidé de prolonger ‘’les vacances jusqu’au 20 décembre’’.
‘’Victimes collatérales de la crise politique, les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) qui ne font plus cours depuis bientôt cinq mois, n’en peuvent plus d’être les agneaux du sacrifice. Face à la décision des autorités de prolonger la suspension des cours jusqu’au 20 décembre, veille de démarrage de la précampagne électorale, les délégués sonnent la mobilisation et promettent de paralyser le système éducatif dans tout le pays’’, rapporte le journal.
Irrités par cette fermeture prolongée de l’Ucad, »des étudiants menacent de paralyser le système éducatif’’, signale Libération. Selon le journal, des étudiants de l’UCAD »se font frottés aux forces de l’ordre au cours d’une journée mouvementée » ce lundi.
»Des représentants d’amicales des étudiants voulaient tenir une conférence de presse pour exiger la reprise des cours en présentiel et la réouverture du campus social. Mais ils ont été dispersés par les policiers à coups de grenades lacrymogènes », explique la publication.
S’opposant à la prolongation de la date de la réouverture du campus social de l’UCAD, »le Collectif des amicales des étudiants sème la pagaille et récolte des vagues d’arrestations », selon Vox populi.
Pour Bës Bi Le Jour cette fermeture rappelle ‘’le spectre de juin’’, lorsque des manifestants avaient mis l’UCAD à sac suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko. »Les braises du feu qui avaient consumé des bâtiments de l’Université sont encore dans l’esprit des autorités politiques et universitaires (…). Et le bulletin des renseignements donne des prévisions d’une atmosphère de tension qui ne militerait pas en faveur d’une reprise des cours. Le climat politique avec les dossiers de Ousmane Sonko a dicté l’interdiction de toutes manifestations ou conférence de presse des amicales d’étudiants », note la publication.
Concernant M. Sonko, Vox Populi souligne qu’il a exigé, par la voix de son avocat Me Clédor Ciré Ly, à être »ramené en prison à Sébikotane ».
»Admis à l’hôpital principal depuis plusieurs mois après sa première grève de la faim, Ousmane Sonko qui a repris sa diète depuis huit jours exige d’être ramené en prison malgré la détérioration accélérer de son état de santé a informé lundi Me Clédor Ciré Ly, membre du collectif de ses avocats, rapporte le journal.
Interné à l’hôpital principal, »Sonko exige son retour en prison », dit Walfquotidien citant Me Clédor Ciré Ly , un des avocats du leader de Pastef. ‘’Sonko exige d’être ramené en prison’’, note l’As.
D’autres quotidiens s’intéressent dans leur livraison du jour à des sujets relatifs à l’économie.
Le Soleil met l’accent sur la 16e réunion de hauts fonctionnaires du Forum de la coopération Chine-Afrique (FOCAC) qui s’est tenue, lundi, à Beijing.
Le journal Le Quotidien consacre sa Une à la dernière mission de la revue du FMI sous l’ère de Macky Sall en titrant : ‘’Les adieux du FMI à Macky’’.
‘’C’était la dernière mission du FMI que le président de la République Macky Sall aura accueillie en tant que chef de l’Etat. Après avoir fait le tour des relations de l’institution avec le pays durant douze ans, le chef de la mission Edward Genayel, a dit son optimisme de voir le conseil d’administration du Fonds approuver un décaissement de 169 milliards de FCFA pour le pays. Une sorte de cadeau d’adieu à Macky », écrit le journal.
LAMINE CAMARA EN POLE POSITION POUR LE PRIX PUSKAS
Auteur d’un fabuleux but des 58 mètres ce dimanche lors de match contre Monaco, Lamine Camara est annoncé comme un sérieux prétendant pour le prix Puskas récompensant le plus beau but de l’année.
Auteur d’un fabuleux but des 58 mètres ce dimanche lors de match contre Monaco, Lamine Camara est annoncé comme un sérieux prétendant pour le prix Puskas récompensant le plus beau but de l’année. Le jeune milieu de terrain de FC Metz et des Lions rentre dans le top 5 des buts les plus lointain depuis la saison 2006-2007. Avec ce masterclass, l’international sénégalais prend ainsi la 4e position de ce classement et efface des tablettes l’ancien Lyonnais Nabil Fekir, qui était jusqu’alors le 4e joueur qui détenait le but le plus lointain du championnat français.
Lamine Camara pourrait être nominé pour le prix Puskas récompensant le plus beau but de l’année 2023. Le jeune milieu de terrain du Fc Metz, a fait un grand pas vers cette distinction ce dimanche 22 octobre après le but d’anthologie qu’il a marqué au stade Louis II lors du match face à l’AS Monaco, comptant pour la 9e journée du championnat de France (Ligue 1). Quatre minutes ont suffi pour que l’ancien pensionnaire de Génération Foot sorte le coup génie.
Profitant d’un pressing sur l’adversaire et une balle récupérée en milieu de terrain, l’international sénégalais voit le gardien avancé au point de penalty. Il tente et réussit depuis le rond central un tir lobé des 58e mètres qui se loge directement dans les filets du gardien monégasque. Un masterclass qui fait rentrer le champion d’Afrique U20 et un des grands artisans de la victoire au dernier Championnat d’Afrique des nations dans le cercle fermé des buteurs.
En débloquant son compteur du but, Lamine Camara a effacé des tablettes l’ancien Lyonnais Nabil Fekir, qui était jusqu’alors le 4e plus lointain buteur de L1 depuis que le statisticien Opta analyse le championnat de France en 2006- 2007. En 2017, l’international tricolore avait en effet scoré contre Bordeaux d’une frappe des 53,49 mètres. Le but le plus lointain en Ligue 1 a été d’ailleurs été inscrit contre le FC Metz, au stade Saint-Symphorien il y a deux ans. Il est l’œuvre du Tunisien de l'AS Saint-Etienne Wahbi Khazri. Il avait décoché une frappe de 68,3 mètres pour battre le gardien messin. Il faut noter qu’un seul joueur africain a jusqu’ici remporter le prix Puskas Il s’agit de l’Egyptien Mohamed Salah qui s’est distinction de l’édition 2018 suite au but marqué avec Liverpool face à Everton en Premier League.
A rappeler que le prix Puskás de la FIFA a été créé en 2009, en hommage à Ferenc Puskas grand buteur hongrois des années 1950 et légende internationale du football. C’est pour récompenser le joueur ou la joueuse ayant marqué le «plus beau but» de la saison.
LE WAQF S’ENGAGE POUR 100 MILLE ENFANTS
100 mille élèves des «daaras» (écoles coraniques) ont été enrôlés, cette année, dans le programme de la Couverture maladie universelle (Cmu)
100 mille élèves des «daaras» (écoles coraniques) ont été enrôlés, cette année, dans le programme de la Couverture maladie universelle (Cmu). Cette action a été possible grâce à la haute autorité du Waqf. Il s’y ajoute 2500 autres bénéficiaires pris en charge par les mutuelles de Dakar. La cérémonie d’enrôlement s’est déroulée hier, lundi 23 octobre, à l’Institut Islamique.
Désormais, les enfants des «daaras», plus connus sous l’appellation de «talibés» ou «ndongos daaras» pourront désormais bénéficier de soins en cas de maladie dans les différentes structures de santé du pays. Le processus vient d’être enclenché par la haute autorité du Waqf, qui a décidé d’enrôler 100 mille enfants dans le cadre de la Couverture maladie universelle (Cmu) et 700 maîtres coraniques et «ndèye daaras» (marraines des écoles coraniques). L’annonce a été faite, hier lundi, au cours d’une cérémonie d’enrôlement.
Selon le directeur général du Waqf, Racine Ba, toutes les régions du Sénégal sont prises en charge dans les 100 mille enfants touchés. «Je remercie les associations pour le travail collégial fait dans la répartition. J’ai eu l’occasion de les accueillir dans notre siège», a-t-il fait savoir. Et d’appeler «les collectivités territoriales, les hommes publics et autres à s’investir dans la haute autorité du Waqf, pour plus d’actions sociales».
Dans la continuité de cette prise en charge sanitaire des enfants des daaras, l’Union régionale des mutuelles de Dakar a, elle aussi, décidé prendre en charge 2500 enfants dans le cadre de la Couverture maladie universelle. Selon leur représentant, 500 enfants seront pris dans chaque département de Dakar, à savoir Rufisque, Keur Massar, Pikine, Guédiawaye et Dakar.
Au niveau de l’Agence nationale pour la Couverture maladie universelle (AnaCmu), le directeur, Dr Mamoudou Daff, s’est dit très honoré de participer à l’atelier, qui clôture la tournée nationale consacrée à l’enrôlement de 100.000 «ndongos daaras», 10.000 maîtres coraniques, leurs conjoints et enfants ainsi que 700 «ndeyou daaras» dans les 46 départements du Sénégal. «Ce travail minutieux, qui est à mettre sur le compte de la haute autorité du Waqf, en partenariat avec la Cmu et les maîtres coraniques, manifeste, si besoin en est encore, la volonté du Waqf d’accompagner l’écosystème des daaras du Sénégal à disposer d’une assurance maladie à moindre coût», a-t-il déclaré dans son discours.
Et d’ajouter : «cette tournée d’un mois a permis aux parties prenantes de collecter les pré-listes pour l’enrôlement des bénéficiaires cités plus haut. D’ici peu donc, le processus sera achevé et l’ensemble des bénéficiaires pourront accéder aux soins de santé, sans difficulté». Rappelons que selon la Fédération nationale des associations d’écoles coraniques du Sénégal, l’action du Waqf sera désormais pérenne.
LE RÈGNE DE L’ARNAQUE
La ruée vers le pays de l’Oncle Sam a causé la rareté du billet d’avion à destination du Nicaragua, un pays de transit pour les nombreux migrants sénégalais. Pis, des candidats au voyage se font arnaquer
Parallèlement à la voie maritime avec des pirogues de migrants à destination des Iles Canaries en Espagne (Europe) qui ne désemplissent pas depuis quelques mois, des Sénégalais partent en masse aux Etats-Unis d’Amérique (USA), en passant par le Nicaragua. La ruée vers le pays de l’Oncle Sam a causé la rareté du billet d’avion à destination du Nicaragua, un pays de transit pour les nombreux migrants sénégalais. Pis, des candidats au voyage se font arnaquer.
Alors que les embarcations de fortune continuent d’accoster aux Iles Canaries, en Espagne, avec à bord des centaines de migrants illégaux, suscitant indignation, tellement la traversée de l’océan Atlantique est périlleuse, de nombreux autres Sénégalais ont opté pour une voie différente, celle des Etats-Unis d’Amérique (USA), en passant par le Nicaragua. Ce pays d’Amérique centrale est devenu le tremplin pour les Sénégalais qui rêvent des Etats-Unis.
Dans des familles ou tout simplement dans des quartiers, les discussions sur le voyage, à travers cette «nouvelle» pour atteindre le pays de l’Oncle Sam ne manquent pas. Tantôt on évoque l’histoire d’un jeune qui a pu rejoindre le pays de l’Oncle Sam, tantôt on parle d’un autre qui est toujours détenu dans un camp à la frontière mexicaine.
Seulement, face à la ruée vers cette destination, le prix du billet pour le Nicaragua a connu une flambée, dépassant désormais les 4 millions de FCFA. Pis, suite à des investigations auprès de quelques agences de voyages, on nous signale que les billets à destination de ce pays sont mêmes en rupture. Il n’y plus de tickets disponibles. Conséquence, des stratégies sont présentement mises en œuvre pour convoyer les candidats au voyage : un départ à partir de la Guinée ou d’un autre pays limitrophe du Sénégal, est proposé comme solution alternative. Pour ceux qui ont déjà acheté leurs billets, les départs continuent, d’après des sources que nous avons contactées.
Sur les réseaux sociaux notamment Tik Tok, des jeunes expliquent le trajet et motivent leurs frères et sœurs restés au pays à se lancer à l’aventure. Ce qui fait que le voyage aux USA, en passant par le Nicaragua, prend désormais une tournure importante, même si, pour le moment, la route/destination européenne reste plus prisée.
Cependant, l’affluence vers l’Amérique, en passant par cette voie non autorisée, suscite des larcins ; il y a beaucoup d’escroqueries. Des Sénégalais sont dépossédés de leurs biens par de personnes malintentionnées qui promettent un billet pour le Nicaragua. C’est le cas d’Abdoulaye Fall. Vendeur de pièces détachées, il a été escroqué, en même temps que son neveu, par un passeur qui s’est réfugié au Maroc, après son forfait.
«Mon neveu et moi avions donné de l’argent à une personne qui s’était engagé à nous trouver un billet. Nous nous sommes tombés d’accord sur 3.300.000 F CFA chacun. Il m’a envoyé son numéro de compte bancaire et j’ai fait le versement. Mon neveu, quant à lui, a versé l’intégralité de la somme demandée qui est de 3.300.000 FCFA. Moi, je lui ai remis une avance de 2.300.000 FCFA. Au total, nous avons versé 5.600.000 à la personne qui s’était engagée à nous trouver un billet», raconte-t-il.
Le voyage au pays de l’Oncle Sam, par le Nicaragua, ne deviendra qu’un rêve pour lui, puisque les billets fournis étaient faux. «Il nous a donné un faux billet. Pis, l’itinéraire qu’il nous a mis dans le billet n’était pas correct. Il s’était engagé à nous trouver un autre billet. Le lendemain, on a essayé de l’appeler, mais il s’était déjà enfui au Maroc», regrette-t-il M. Fall qui s’est vu dépouillé, avec son neveu, d’une somme de 5.600.000 FCFA au total, dans ce rêve brisé.
LA POLICE DISPERSE LA CONFERENCE DE PRESSE DES ETUDIANTS DE L'UCAD À COUP DE LACRYMOGÈNE
Les étudiants de la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui voulaient tenir un point de presse hier, lundi 23 octobre 2023, en ont été empêchés
Les étudiants de la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar qui voulaient tenir un point de presse hier, lundi 23 octobre 2023, en ont été empêchés par les Forces de défense et de Sécurité (FDS), qui auraient reçu les instructions fermes du Recteur et du Directeur du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD). Ils appellent tous les étudiants du Sénégal à paralyser le système scolaire du pays.
La Police a dispersé, à coup de grenades lacrymogènes, la conférence de presse des étudiants qui devraient se tenir à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, à la Facultés des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG). Selon les Forces de l’ordre, la rencontre n’a pas été autorisée, alors que les étudiants soutiennent le contraire. Les étudiants vont finalement tenir leur conférence de presse au lycée Maurice de Lafosse. En même temps, les étudiants envisagent de perturber les cours dans les jours à venir.
Les locataires du temple du savoir voulaient tenir une conférence de presse pour s’exprimer sur la reprise des cours. Mais la Police a dit niet, soutenant que le Recteur, le président de l’Assemblée de UCAD, n’a pas autorisé le face à face avec la presse, alors que les étudiants soutiennent le contraire. Selon eux, ils avaient l’autorisation du Doyen. Les étudiants se sont ainsi vu obliger de s’exprimer en mode fast track.
Le président de l’Amicale des étudiants de la Faculté de Médecine et membre du Collectif de l’Amicale, Alioune Diallo, appelle les étudiants à ne pas accepter la fermeture des amphis. «Etudiants, luttez pour vous. Le mot d’ordre, c’est de paralyser le système éducatif, préscolaire, collège et lycée. Que personne ne fasse cours, tant que l’UCAD n’est pas ouverte. La Police a reçu l’ordre pour qu’on ne tienne pas la conférence. Alors, on est prêt à tout. S’il faut faire un front pour défendre notre avenir, nous sommes prêts», a dit l’étudiant.
Pour rappel, l’UCAD est fermée depuis juin, à la suite de violentes manifestations nées de la condamnation à 2 ans de prison ferme du principal opposant de Macky Sall, Ousmane Sonko. Après quatre (4) mois de fermeture, les étudiants sont plongés dans une inquiétude totale sur leur avenir et demandent aux autorités de réagir, afin que les cours puissent reprendre dans un bref délai..