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24 mai 2025
SONKO DANS UN COMA PROFOND
Maître Ciré Clédor Ly, membre du collectif de défense du maire de Ziguinchor, s'est alarmé ce mardi de l'état de santé critique de son client en détention depuis plusieurs semaines, exigeant sa remise en liberté sans délai
Maître Ciré Clédor Ly, membre du collectif de défense d'Ousmane Sonko, s'est alarmé ce mardi de l'état de santé critique de son client, en détention depuis plusieurs semaines.
Dans une déclaration, l'avocat indique qu'Ousmane Sonko est entré dans un profond coma lundi, ce qui a surpris le personnel médical. Cette brusque dégradation confirmerait les craintes du collectif quant à la détérioration de son état de santé en prison.
Maître Ly souligne le risque "d'irréversible" et met en garde contre l'impréparation possible du service pénitentiaire face à une urgence médicale. Il exhorte les autorités à user des leviers juridiques pour mettre fin à cette "détention injuste".
S'adressant directement au président de la République et au ministre de la Justice, l'avocat leur demande d'agir pour respecter les droits fondamentaux et la sécurité d'Ousmane Sonko. Il appelle également les autorités religieuses et la communauté internationale à intervenir pour obtenir sa libération immédiate.
Pour le collectif de défense, le maintien en détention de leur client, dans son état, pourrait avoir de lourdes conséquences sur la paix et la stabilité au Sénégal. Ils exigent sa remise en liberté sans délai.
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LOUM, CHEIKH TIDIANE MBAYE ET CIE DESSINENT LE « DEMAIN SENEGAL »
Mamadou Lamine Loum, Cheikh Tidiane Mbaye et Cie dessinent le « Demain Sénégal »
Les étudiants sont plus que déterminés pour la réouverture du campus social et la reprise des cours en présentiel à l’université Cheikh Anta Diop. ils ont délogé hier plusieurs lycées et collèges dans certaines localités du pays. Cependant, plus d’une dizaine de leurs camarades ont été arrêtés entre Diourbel, kaolack et Dakar par la police dont le président de l’amicale de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Ucad. A Ziguinchor, les étudiants de l’Université Assane ont en grève contre la session unique.
Les universités renouent avec les perturbations. Hier, dans certaines localités du pays, notamment à Diourbel, Dakar, Kaolack, et Ziguinchor les cours se sont arrêtés. Pour cause, les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop sont montés au créneau en délogeant des lycées et collèges. Ce, pour exiger la reprise des enseignements et surtout la réouverture du campus social. «Nous avons décrété ce mot d’ordre consistant à perturber l’ensemble du système éducatif dans toutes les régions et les départements. C’est pourquoi nous avons aujourd’hui (hier) délogé des élèves des établissements dans l’ensemble du territoire. Malheureusement la police a interpellé 7 de nos camardes à Diourbel, et 9 à Kaolack, et même des présidents d’amicales ont été arrêtés à Dakar», regrette Wally Faye. Il est inadmissible, à ses yeux, de politiser le système universitaire. «On ne va pas accepter qu’on sacrifie notre avenir pour des raisons politiques. Aujourd’hui, les professeurs et les doyens ont estimé que l’université est opérationnelle mais le Directeur du Coud, Maguette Sène, veut dérouler un calendrier politique. D’autant que la plupart d’entre eux ont leurs fils au Canada ou aux Etats-Unis et ils ont démarré les cours depuis le mois de septembre. Ils veulent nous sacrifier. C’est inacceptable !» affirme le responsable des étudiants. Il promet ainsi la poursuite de la lutte jusqu’à la réouverture du campus social.
LES ELEVES DES LYCEES DELAFOSSE ET BLAISE DIAGNE DELOGES
Voulant tenir une assemblée générale suivie d’un point de presse au campus, les responsables des amicales des étudiants de Dakar ont été dispersés par les forces de l’ordre à coup de grenades lacrymogènes. Après plusieurs minutes d’affrontements avec la police, certains se sont réfugiés à l’intérieur du bâtiment du Faseg pour échanger avec la presse. Très remonté contre les autorités, Abdou Lahat Ndiaye, membre du collectif, fustige l’attitude des policiers. «Vous voyez ce que nous sommes en train de vivre en tant que représentants des étudiants. Nous n’arrivons pas à échanger avec la presse dans notre propre maison. Nous sommes pourchassés comme des bandits alors que nous ne demandons que la reprise normale des enseignements et apprentissages», regrette le représentant des étudiants. Pour lui, il est inacceptable de fermer une université pendant 7 mois. «On avait convenu ensemble que le 2 octobre, on allait reprendre les cours. Vendredi dernier, nous avons été convoqués à un conseil d’administration. A l’issue de cette rencontre, le recteur et le directeur du Coud nous ont fait savoir que même pour les procédures de réparation, il leur faut deux mois, ce qui veut dire qu’il n’y aura pas d’enseignement en présentiel d’ici au mois de mars. Et c’est inacceptable», pestent Abdou Lahat Ndiaye et ses camarades avant d’aller déloger les élèves du lycée Delafosse et ceux de Blaise Diagne. A l’image de Dakar et Diourbel, les étudiants de Ziguinchor régulièrement inscrits à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont également fustigé la décision du conseil académique universitaire de repousser l'ouverture du campus social pour deux mois encore. Convaincus que la décision politique ne doit pas primer sur l'avenir de plus de dix mille étudiants, Simon Sambou et ses camarades membres du Collectif des étudiants de Ziguinchor demandent aux autorités compétentes de se prononcer sur la réouverture de l'université. «Nous ne demandons qu'une seule chose : que nos études ne soient pas politisées. Nous demandons à rejoindre nos amphis», affirme le porte-parole. Il invite toutefois ses camarades à privilégier la diplomatie à la place de la violence.
LES ETUDIANTS DE L’UASZ DE ZIGUINCHOR EN GREVE CONTRE LA SESSION UNIQUE
Les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor ont bloqué également les cours. Ils protestaient déjà contre les chantiers inachevés depuis dix ans. Mais la goutte qui a fait déborder le vase est l’annonce d’une session unique à l’UFR de sciences et technologies. Les étudiants qui savent que les autres UFR vont suivre, ont décidé d’arrêter les cours. Ils ne sont pas prêts cette année à être sacrifiés par les autorités comme les années précédentes. En effet, depuis presque deux années, les étudiants de l’Université Assane Seck subissent des sessions uniques sous le prétexte de rattraper le calendrier. Mais le constat est que cela n’a rien résolu. D’où leur refus d’être sacrifiés à nouveau. C’est dire qu’on tend vers une crise universitaire sans précédent si les autorités ne trouvent pas une solution rapidement.
«EN 50 ANS DE PRATIQUE, JE N’AI JAMAIS VU UN JUGE SIGNER UNE DECISION PUIS LA NOTIFIER LUI-MEME»
Dans une interview accordée à la chaîne Youtube Dakarmatin, Me Doudou Ndoye a soulevé un vice de procédure dans la décision du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Dans une interview accordée à la chaîne Youtube Dakarmatin, Me Doudou Ndoye a soulevé un vice de procédure dans la décision du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor.
L'attitude du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor étonne l'avocat Doudou Ndoye. Il a relevé un vice de procédure dans la décision du juge Sabassy Faye qui, après avoir rendu sa décision annulant la radiation d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, a notifié l'ordonnance au préfet de Ziguinchor. «A-t-on déjà vu un juge rendre une décision et se charger lui-même de la notifier ?» s'est interrogé l'ancien ministre de la Justice dans une interview avec le journaliste Pape Alé Niang sur la chaîne YouTube Dakarmatin. Il a, dans le même ordre d'idées, ajouté : «En 50 ans de pratique du droit au Sénégal et ailleurs, assure-t-il, je n’ai jamais vu un juge signer une décision puis la notifier lui-même. Il y a des parties à un procès. La partie qui a saisi le juge est celle qui défend les intérêts d’Ousmane Sonko. C’est cette partie qui a intérêt à notifier la décision et c’est elle qui notifie, si on respecte les règles du droit telles que je les ai apprises».
Sur le refus de la DGE de remettre à Ousmane Sonko des fiches de parrainage, Me Doudou Ndoye est catégorique. «Tant que le nom de Sonko n’est pas réinscrit sur les listes, il ne peut pas retirer des fiches de parrainages. Parce qu’en droit, il y a des étapes», a-t-il déclaré.
Plus loin, l’ancien garde des Sceaux s'explique : «Il y a deux choses à prendre en compte à savoir la radiation des listes électorales et la remise des fiches de parrainages. Les fiches de parrainages sont des papiers qu’on remet lorsqu’on peut dire que tel individu est inscrit sur les listes électorales, il est donc électeur. Et celui qui est électeur est aussi éligible».
Poursuivant, l’avocat précise : «L’instance chargée de remettre les fiches de parrainages peut aussi regarder et dire que le nom de tel individu ne figure pas sur les listes électorales donc il n’est pas électeur. Or s’il n’est pas électeur, il n’est pas éligible. Dès lors, on ne lui remet pas les fiches de parrainages». Le plus important, dit-il, est de voir si la personne est inscrite ou non sur les listes électorales. «On avait effacé son nom (Ousmane Sonko), l’a-t-on réintégré sur les listes ? Si la réponse est non, la DGE ne doit pas lui remettre de fiches».
BOUGANE GUEYE DANY REUSSIT LE MAILLAGE NATIONAL
Pour éviter que le Conseil constitutionnel ne recale le patron de Dmedia, «Gueum Sa Bopp» a pris les devants pour mobiliser 2700 facilitateurs pour disposer du nombre de parrains requis
La coalition «Gueum Sa Bopp» et son leader Bougane Guèye Dany sont en train réussir un véritable maillage du territoire national en tirant les leçons de leur échec lors du dépôt de leurs parrainages à la dernière élection présidentielle. Pour éviter que le Conseil constitutionnel ne recale le patron de DMEDiA, «Gueum Sa Bopp» a pris les devants pour mobiliser 2700 facilitateurs pour disposer du nombre de parrains requis.
Recalé à l’étape des parrainages lors de la dernière élection présidentielle, Bougane Guèye Dany veut relever le défi cette fois-ci. Pour se donner toutes les chances de passer cette étape en vue des joutes électorales prévues le 25 février prochain, le leader de «Gueum Sa Bopp» a rendu public son calendrier d’activités pour la collecte des parrainages et compte faire un maillage du territoire national. Car, comme plusieurs autres candidats, il sera difficile voire impossible pour le patron du groupe DMEDIA de passer par les élus locaux ou les députés pour avoir le nombre de parrains requis.
Etant donné que chat échaudé craint l’eau froide, Bougane Guèye Dany a lancé une grande mobilisation, en déployant 2700 facilitateurs à travers tout le Sénégal afin d’avoir le maximum de parrains. Il fait ainsi un maillage national d’autant qu’il est présent dans la quasi-totalité des collectivités territoriales. La campagne de collecte de parrainages de «Gueum Sa Bopp» a débuté le 13 octobre 2023 à Keur Massar Sud et se clôturera le 20 novembre 2023 dans la région de Diourbel. Lors d’une conférence de presse récente à Touba-Mbacké, le coordonnateur de la coalition «Gueum Sa Bopp» a annoncé que la collecte des parrainages touchait à sa fin. Selon sa cellule de communication, «À Dakar, les équipes sur le terrain rencontrent peu de difficultés et ont même été agréablement surprises, comme dans le cas d’une femme qui a donné naissance à une fille et a décidé de la prénommer Momy Dany Guèye, en hommage à la défunte épouse de Bougane Guèye Dany, le leader de Gueum Sa Bopp». D’après les proches du patron de DMEDIA, «la collecte des parrainages pour la coalition Gueum Sa Bopp s’annonce très prometteuse».
Pour eux, «dès le lancement de la campagne, le département de Kaffrine a témoigné son soutien en remettant plus de 10 000 parrains à Bougane Guèye Dany à son retour de Khossanto, où il avait rencontré les populations vivant dans les zones minières en difficultés». Ces populations, expliquent-ils, « étaient confrontées à des restrictions imposées par un arrêté préfectoral qui limitait leur participation dans l’exploitation de l’or par les entreprises locales». Et « Bougane GuèyeDany s’est engagé à défendre leurs intérêts et à résoudre cette problématique».
Attaque armée d’une station d’essence à Thiès
Comme dans un film western, des hommes encagoulés ont attaqué la station d’essence sise à Angle Serigne Fallou à Thiès. Selon différents témoignages, les faits ont eu lieu aux environs de 2 heures 30 du matin, dans la nuit du dimanche au lundi. Les malfrats ont fait irruption dans la boutique de la station et ont pu défoncer le coffre-fort. Entretemps, des voisins ont été informés du braquage, par certainement le bruit et la présence suspecte du pick-up blanc et ont commencé à crier au voleur ! Cette nouvelle donne a ralenti l’ardeur des brigands qui ont ainsi sauté dans leur pick-up, pour disparaître dans la nature. Mais le mal était déjà fait, selon nos sources, car ils ont pu emporter une forte somme d’argent, environ 5 millions de Fcfa, selon certaines sources.
Une plateforme pour défendre la candidature de Sonko
Une coalition Yewwi Askan wi bis ? Des personnalités de l'opposition ont porté, hier, sur les fonts baptismaux une plateforme pour défendre la candidature d’Ousmane Sonko. Elle est dénommée les Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko (LACOS). Les membres de cette nouvelle plateforme sont quasiment tous membres de la coalition Yewwi Askan Wi. Il s’agit de Maïmouna Bousso, Dame Mbodji, Habib Sy, Mamadou Lamine Dianté etc. D'ores et déjà, LACOS s'est dit ouvert aux hommes politiques, notamment de l'opposition, pour mieux défendre la candidature d’Ousmane Sonko qui, selon eux, a vu ses droits bafoués. La nouvelle plateforme entend poser, dans les prochains jours, le premier jalon de sa lutte pour la candidature du maire de Ziguinchor.
Le Colonel à la retraite Cheikh Tidiane Mbodj convoqué
Les convocations de citoyens à la police ou gendarmerie reprennent. Le colonel des armées à la retraite, Cheikh Tidiane Mbodj, est convoqué aujourd’hui à 10h à la Section de Recherche de la Gendarmerie de Colobane. On n’a pas précisé le motif de la convocation de l’officier de réserve. Cheikh Tidiane Mbodj est candidat à la candidature à la présidentielle de 2024.
Le centre spatial va porter le nom du Président Macky Sall
Le Sénégal vient de faire un grand pas dans la réalisation de ses ambitions spatiales en réceptionnant le Centre de contrôle et de réception des données du satellite (CCRDS) Gaindesat. Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé, le centre situé à la cité du Savoir à Diamniadio va porter le nom du Président Macky Sall. Le lancement du premier satellite est prévu dans le premier trimestre de l’année 2024, renseigne une note du ministère parvenue à «L’As ». Le ministre renseigne que le centre permettra de communiquer avec le satellite, de recevoir et de traiter les données que le satellite va envoyer. Les ingénieurs qui sont à Montpellier ont déjà terminé la construction du satellite qui sera réceptionné au mois de novembre. Ainsi il sera procédé au lancement au premier trimestre de l’année 2024. Ce qui fait dire au ministre Moussa Baldé que le projet spatial sénégalais se porte très bien. L’objectif est de disposer d’un vrai centre spatial au Sénégal qui pourra traiter tout ce qu’un satellite peut traiter en matière de données sur le climat, l’agriculture… Le ministre fait savoir que l’idée est de mettre dans cet espace des instruments qui permettent au Sénégal de rayonner sur le plan du savoir et de la science. Le coordonnateur du projet spécial du Sénégal, Pr Gayane Faye, souligne que le centre de contrôle est un maillon du centre spatial.
370 bus de Dakar Dem Dikk attendus
La société de transport public est dans une dynamique de renforcer son parc. Le Directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD), Ousmane Sylla, annonce l’arrivée d’un lot de 370 bus. D’ailleurs quelques bus aux effigies de la société ont été aperçus en Belgique où leur embarquement a commencé à destination du port de Dakar. Selon M. Sylla, la livraison va commencer d’ici la fin de l’année. A l’en croire, l’arrivée des bus permettra d’avoir des liaisons fréquentes.
Les anciens élèves de Ndioum 1 à l’assaut du cancer
La flambée des cas de cancer du sein et du col de l’utérus préoccupe l’association citoyenne des anciens élèves de Ndioum 1 (Acae-Nd 1) qui a été portée sur les fonts baptismaux il y a deux ans. Elle compte mettre les bouchées doubles pour contribuer à la lutte contre les cancers gynécologiques. Elle va organiser des journées de dépistage. Selon la présidente de l’Acae-Nd 1, Woya Mbaye, ces journées ont été organisées pour venir en aide aux populations de Ndioum et environ. A l’en croire, les gens ne sont pas bien informés, surtout du cancer. C’est pourquoi l’association sensibilise les femmes afin qu’elles aillent se faire dépister. La conférence sera animée par le gynécologue Pr Ousmane Thiam. A cette occasion, l’association compte dépister des centaines de femmes afin de réduire considérablement la prévalence des cancers du sein et du col de l’utérus à Ndioum.
Rapatriement de 184 migrants sénégalais au Maroc
Des migrants sénégalais au nombre de 184 établis au Maroc depuis le début du mois d’octobre, plus précisément à Dakhla, seront ramenés ce mardi au Sénégal par voie terrestre, a appris l’Aps d’une source diplomatique. Elle ajoute que ces migrants quitteront le Maroc à 10 h et arriveront à Saint-Louis du Sénégal mercredi après-midi. Parmi ces 184 migrants, il y a deux femmes et une dizaine d’enfants mineurs, a précisé une note remise à l’Aps par des services consulaires. Ces derniers affirment qu’il ne restera plus aucun sénégalais dans les centres d’accueil et d’hébergement de la région de Dakhla. Aucune arrivée de pirogue en provenance du Sénégal n’a été notée depuis le 10 octobre 2023 au niveau de Dakhla, a poursuivi la note. Elle rappelle qu’entre le 1er avril et le 23 octobre 2023, 2 926 compatriotes ont été secourus par la marine royale marocaine et accueillis dans les centres d’accueil et d’hébergement dans la région de Dakhla qui comptabilise les centres de Dakhla, d’Argoub et de Bir-Guindouz dans la région deDakhla-Oued Eddahab au sud du Maroc. Le Sénégal est confronté à une recrudescence de l’émigration irrégulière qui continue d’enregistrer des pertes en vies humaines. L’Etat a lancé le 27 juillet 2023 une Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (SNLMI), un plan décennal qui vise à réduire drastiquement le phénomène à l’horizon 2033. Mais le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur en dépit du lancement de cette stratégie.
Arrestation d’un livreur
Livreur de profession, A. Sèye qui avait agressé le commerçant B. Sow habitant à Rufisque est tombé dans les filets de la police. Il a été appréhendé à la cité Mixta. Selon nos sources, le mis en cause qui avait l’habitude de transporter le commerçant lui a tendu un piège avec son ami «Ozé». Ce dernier les attendait dans une zone sombre. Dès que la moto est arrivée sur le lieu indiqué, «Ozé» a arraché le sac du commerçant contenant 48 mille francs, 07 draps d’une valeur de 105 mille francs ainsi qu’un téléphone portable iPhone 11 pro max, avant de se fondre dans la nature. La victime se rend à la police centrale de Rufisque pour porter plainte contre A. Sèye et ses complices tout en menant des recherches. Entre-temps, B. Sow apprend que son agresseur s’est réfugié à la cité Mixta. Il file l’information à la police des Parcelles assainies qui a alpagué le livreur. A. Sèye a reconnu une partie des faits. Il avoue avoir bradé le téléphone portable tout en accusant son plaignant d’être un homosexuel parc qu’il lui a envoyé des messages troublants sur son téléphone. Des accusations réfutées par B. Sow. Au terme de sa garde à vue, A. Sèye a été déféré au parquet pour association de malfaiteurs et vol en réunion.
Le charretier se livre au trafic de drogue
Au cours de leur traditionnelle mission de sécurité, les limiers des Parcelles assainies ont interpellé le charretier F. Diouf qui se livre au trafic de drogue à ses heures perdues. Les hommes du commissaire Kébé ont surpris le mis en cause dans une maison en paille à Grand Médine en train de griller tranquillement son joint. Les limiers sont attirés par l’odeur de l’herbe qui tue. F. Diouf qui n’avait pas eu le temps de s’enfuir est cueilli par les limiers qui ont trouvé par devers lui 250 grammes de chanvre indien conditionnés dans un sachet en plastique. Placé en garde à vue, F. Diouf a été déféré au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Un jeune mécanicien arrêté pour vol
Âgé seulement de 16 ans, le mécanicien M. Gaye risque de gâcher son avenir. Déféré au parquet pour tentative de vol en réunion commis la nuit, le susnommé a été surpris nuitamment sur la terrasse de la maison O. Mbow habitant à l’Unité 18 des Parcelles assainies. Ce dernier, victime de plusieurs vols, avait pris le soin de porter plainte à la police des Parcelles assainies. M. Gaye, cueilli dans la nuit du 18 octobre, vers 03 heures du matin, sera déféré au parquet pour tentative de vol.
Cri du cœur des arabisants républicains
Le mouvement national des arabisants républicains (Mnar) est très remonté contre l’opposition pour ses sorties intempestives contre le pouvoir en place et Israël pour ses attaques contre le peuple palestinien. Le coordonnateur du mouvement, Souleymane Gadiaga qui soutient la candidature d’Amadou Ba à la présidentielle de 2024, l’invite à être plus proche des militants à la base dont les arabisants républicains.
Mobilisation de Rewmi Diamaguène Sicap Mbao
Les militants du parti Rewmi de la commune de Diamaguène Sicap sonnent la mobilisation en direction de la présidentielle de 2024. Ils ont organisé avant-hier une assemblée générale au quartier Fass Mbao sous la présidence de leur coordonnateur Mamadou Thioub et du responsable régional des parrainages à Dakar. Les partisans d’Idrissa Seck expriment leur satisfaction sur le processus de parrainage car déjà 3 000 signatures sont enregistrées. Ces partisans d’Idrissa Seck en ont profité pour passer au peigne fin les difficultés de la commune de Diamaguène Sicap Mbao. Difficultés qui ont pour nom absence d’assainissement, manque de routes bitumées, rareté de moyens de transport. Ils invitent les populations à faire confiance à leur leader pour inverser la tendance en 2024.
485 migrants sénégalais dont 33 mineurs débarquent à El Hierro
Les vagues de migrants ne faiblissent pas. Hier, ce sont au total 4 convois en provenance du Sénégal qui ont débarqué plusieurs dizaines de migrants à El Hierro. La première embarcation avait à son bord 209 migrants dont 9 femmes et 15 mineurs tandis que le second transportait un total de 118 personnes. La troisième pirogue a accosté avec 101 personnes dont 9 femmes et 15 mineurs. La toute dernière avait à bord 57 migrants dont 2 femmes et 3 mineurs.
POKOU, LE BALLON OFFICIEL DE LA CAN 2023 DEVOILÉ
A exactement deux mois et 21 jours du début de la CAN 2023, la Confédération africaine de football (CAF) et l’équipementier Puma ont présenté le ballon officiel de la compétition ce lundi
Bés Bi le Jour |
Afrik-Foot |
Publication 24/10/2023
A exactement deux mois et 21 jours du début de la CAN 2023, la Confédération africaine de football (CAF) et l’équipementier Puma ont présenté le ballon officiel de la compétition ce lundi.
Il avait été présenté une première fois, furtivement, le 12 octobre dernier, en marge de la cérémonie de tirage au sort de la phase finale de la CAN, prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Le ballon officiel de cette 34e édition, puisque c’est ce dont il s’agit, avait été porté par Erwan Édouard Pokou, fils de la légende ivoirienne au poste d’attaquant Laurent Pokou (30 sélections, 21 buts).
Onze jours plus tard, ce lundi 23 octobre 2023, la CAF et le sponsor officiel Puma ont officiellement dévoilé le cuir qui sera la principale attraction de la compétition. Celui-ci affiche sur son enveloppe extérieure blanche des motifs orange et verts, renvoyant à deux des trois couleurs du drapeau ivoirien. Comme mentionné sur le site officiel de la CAF, il incorpore «les dernières technologies qui révolutionneront le jeu sur le continent et au-delà». Hommage à Pokou.
Il a été nommé «Pokou» en hommage à l’ancien buteur emblématique des Éléphants Laurent Pokou, décédé en 2016 à l’âge de 69 ans. «C'est un moment émouvant pour ma famille», a réagi Erwan Pokou dans des propos rapportés ce lundi par le site officiel de la CAF. «C'est un grand honneur pour mon défunt père, qui a consacré sa vie au football ivoirien, de voir que le ballon officiel de la CAN en Côte d'Ivoire porte son nom. La famille apprécie les engagements de la CAF et du COCAN dans cette célébration des héros et des héroïnes du football africain. Cela va motiver et inspirer les générations futures à suivre leur exemple», a-t-il ajouté.
C’est la deuxième fois que le nom de l’ancien goleador de l’ASEC Mimosas, du Stade Rennais et l’AS Nancy sert notoirement de baptême dans le cadre footballistique. Auparavant, le stade de San Pedro, qui sera un des théâtres des matches de la prochaine CAN, a hérité de son appellation en avril dernier.
Avec ses 14 buts en phase finale, Laurent Pokou a été le meilleur buteur de l’histoire de la CAN pendant plus de 30 ans, avant d’être détrôné en 2008 par le Camerounais Samuel Eto’o, nouveau recordman avec 18 réalisations. Deux fois demi-finalistes (1968, 1970), il détient à ce jour le record de buts marqués par un joueur lors d’un match de phase finale de la CAN. À l’occasion du 3e match de groupe, en février 1970, «l’homme d’Asmara» avait en effet inscrit un quintuplé inédit pour la victoire de la Selephanto face à l’Éthiopie (6-1).
Par Maxime BIZEAU
LE PRIVILEGE DU PREALABLE
Définition : le « privilège du préalable » désigne la faculté qu’a l’administration d’imposer sa volonté à des personnes sans avoir obtenu leur consentement préalable (et sans avoir recours à l’autorisation préalable d’un juge)
Bés Bi le Jour |
Maxime BIZEAU |
Publication 24/10/2023
Définition : Le « privilège du préalable » désigne la faculté qu’a l’administration d’imposer sa volonté à des personnes sans avoir obtenu leur consentement préalable (et sans avoir recours à l’autorisation préalable d’un juge)
Concrètement, le ou les destinataires d’une décision administrative doivent s’y conformer. Ils peuvent la contester devant un juge, mais un tel recours n’a pas d’effet suspensif : la décision est applicable tant que le juge n’en a pas décidé autrement. C’est pourquoi Maurice Hauriou disait que «l’administration est en partie son propre juge, en ce sens qu’elle remplace par des décisions exécutoires les jugements qu’un particulier serait obligé de demander»
Pourquoi l’administration bénéficie-t-elle du privilège du préalable ?
Selon le Conseil d’Etat, le privilège du préalable est une «règle fondamentale du droit public» (CE, Ass., 2 juill. 1982, Huglo). L’idée est de donner à l’administration les moyens nécessaires pour accomplir sa mission, qui est la satisfaction de l’intérêt général. Cela implique qu’aucun intérêt particulier ne puisse venir entraver les décisions prises par l’administration à cette fin. Par ailleurs, les autorités administratives ne peuvent pas renoncer au privilège du préalable et demander au juge de prendre une décision à leur place (CE 30 mai 1913, Préfet de l’Eure). L’utilisation du privilège du préalable est pour elles une obligation.
Les effets du privilège du préalable
En vertu du privilège du préalable, tous les actes pris par l’administration sont présumés légaux. L’administration n’a pas à démontrer, préalablement à l’entrée en vigueur de ses décisions, leur conformité au droit. Les actes administratifs ont donc une force exécutoire immédiate dès que les mesures de publicité nécessaires ont été effectuées. Autrement dit, les administrés doivent obéir immédiatement aux décisions administratives. Peu importe qu’elles soient légales ou non, elles ont à leur égard la même autorité. En outre, comme expliqué ci-dessus, les recours formés à leur encontre devant le juge n’ont pas d’effet suspensif ; tant que le juge n’a pas décidé de leur illégalité, elles continuent à s’appliquer (même si elles apparaissent illégales).
Cette absence d’effet suspensif est consacrée à l’article L4 du Code de justice administrative, qui dispose que «sauf dispositions législatives spéciales, les requêtes n’ont pas d’effet suspensif s’il n’en est autrement ordonné par la juridiction». Ainsi, le juge n’est pas saisi, comme dans les relations entre particuliers, préalablement à la production des effets de droit, mais a posteriori, lorsque les effets de droit se produisent déjà. Il ne confère pas l’autorité normative aux décisions de l’administration, mais ne peut que faire obstacle à une autorité qu’elles ont déjà par elles-mêmes.
Au final, on comprend bien que le seul moyen pour un administré de ne plus être tenu d’appliquer un acte administratif déterminé, est de faire établir son illégalité devant le juge. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’administré sera libéré de son obligation de se conformer à l’acte administratif. Dans un litige de ce type, l’administration occupera la position de défendeur et l’administré, celle de demandeur. Ainsi, l’administré devra assumer la charge de la preuve, en application du principe selon lequel la charge de la preuve incombe à la partie demanderesse. Ce ne sera donc pas à l’administration de démontrer la légalité de sa décision mais plutôt à l’administré de prouver son illégalité.
Les tempéraments au principe de l’effet non suspensif des recours
L’exécution immédiate de certaines décisions administratives illégales peut avoir des conséquences irréversibles pour certaines personnes qu’une déclaration d’illégalité a posteriori ne réparera jamais (notamment à cause de la longueur des délais de jugement). Dès lors, on peut considérer que tout administré doit pouvoir demander au juge administratif la suspension d’une décision contestée. A ce titre, le Conseil constitutionnel a considéré que la possibilité d’obtenir la suspension d’une décision administrative visée par un recours en annulation, est un principe à valeur constitutionnelle (Cons. const. 8 janv. 1987, n° 86-224 DC).
C’est pourquoi le référé suspension a été créé par la loi du 30 juin 2000 relative au référé devant les juridictions administratives, et est entré en vigueur le 1er janvier 2001. Il figure à l’article L. 521-1 du Code de justice administrative, qui dispose en son premier alinéa que : «quand une décision administrative, même de rejet, fait l’objet d’une requête en annulation ou en réformation, le juge des référés, saisi d’une demande en ce sens, peut ordonner la suspension de l’exécution de cette décision, ou de certains de ses effets, lorsque l’urgence le justifie et qu’il est fait état d’un moyen propre à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à la légalité de la décision». On voit donc que la suspension de la décision administrative est soumise à certaines conditions :
- le référé-suspension doit être précédé ou accompagné d’un recours en annulation ou en réformation de la décision administrative, lui-même recevable - il faut une situation d’urgence
- l’un des moyens de la requête doit susciter un doute sérieux quant à la légalité de la décision.
Si ces conditions sont réunies, le juge des référés pourra rendre une ordonnance de suspension de la décision attaquée. Il faut donc bien comprendre que ce n’est pas le recours qui est suspensif ; seule l’ordonnance du juge des référés peut suspendre la décision attaquée. Une fois la suspension prononcée, il est statué sur la requête en annulation ou en réformation de la décision dans les meilleurs délais. La suspension prend fin au plus tard lorsqu’il est statué sur la requête en annulation ou en réformation de la décision (article L. 521-1 alinéa 2 du Code de justice administrative). Ainsi, en permettant la suspension de l’exécution de la décision administrative dans l’attente de la décision au principal, le référé-suspension constitue un tempérament nécessaire au principe de l‘effet non suspensif des recours devant le juge administratif, et donc au privilège du préalable. Voilà sur quoi se fonde l’administration pour refuser de remettre Ousmane Sonko sur les listes électorales. C’est abordé en 2e année de droit.
Maxime BIZEAU
Avocat de formation Diplômé de l’Ecole d'avocats du Barreau de Paris
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DAME MBODJ ET CIE EN BOUCLIER AUTOUR DE SONKO
Réunis autour d’un collectif dénommé Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos), des acteurs politiques comme Dame Mbodj, Habib Sy et Maïmouna Bousso se sont penchés hier sur le contentieux électoral qui oppose le pouvoir et l’opposant en prison.
Bés Bi le Jour |
Falilou MBALLO |
Publication 24/10/2023
Réunis autour d’un collectif dénommé Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos), des acteurs politiques comme Dame Mbodj, Habib Sy et Maïmouna Bousso se sont penchés hier sur le contentieux électoral qui oppose le pouvoir et l’opposant en prison. Face à la presse, ils ont exigé la réintégration de ce dernier sur les listes électorales.
Composés de candidats à la Présidentielle, syndicalistes et avocats, les Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos) ont tenu ce lundi une rencontre lors de laquelle il était question d’exiger l’application de la décision de justice en faveur de l’opposant. Dame Mbodj, un d’entre ces acteurs politiques, a pris pour cible la Direction générale des élections (Dge), structure au cœur du contentieux. «La première gaffe de Thiendella Fall est de refuser au mandataire de Sonko d’entrer à la direction générale des élections. Le premier jour, il disait n’être pas en disposition de recevoir. On pensait qu’il s’agit d’un simple problème technique. Puis, au deuxième jour, il refuse catégoriquement à Ayib Daffé de franchir la porte de la direction», a souligné le leader syndical et sympathisant de Sonko. Sur la dernière sortie du patron de la Dge sur le sujet, Dame Mbodj a aussi répliqué en convoquant une piste juridique de l’affaire Sweet Beauté. Selon lui, ce communiqué sorti par Thiendella Fall pour justifier son refus de livrer des fiches de parrainage à Sonko est la plus grande erreur commise par le ministère de l’Intérieur de 2012 à nos jours. «En disant avoir reçu une lettre du ministère de la Justice demandant le retrait de Sonko sur les listes électorales, il n’a pris en compte les pourvois en appel introduits par la plaignante Adji Sarr et l’accusée Ndèye Khady. Ce qui montre que le procès de cette affaire dans laquelle est condamné Sonko n’est toujours pas définitif», a-t-il développé.
Membre du collectif Lacos, Habib Sy, après avoir rappelé les péripéties de la mise en place du collectif Lacos et la confusion qu’il suscite par rapport à la coalition Yewwi askan wi, a accusé Macky Sall d’être derrière le contentieux électoral qui oppose Sonko et la Dge. «Thiendella et le ministre de l’Intérieur ne sont que des figurants. C’est Macky Sall qui est le principal responsable de tout cela. Mais il faut dire aussi que l’administration ne doit pas appliquer un ordre illégal. Quant à la justice, elle a fait son travail. Mais il ne faut pas qu’on dorme sur nos lauriers parce que les manœuvres sont toujours là. Nous attendons aussi la réaction de l’Union des magistrats sénégalais sur le refus de l’application de la décision du juge demandant la réintégration de Sonko sur les listes électorales», a interpellé Habib Sy, candidat à la Présidentielle.
LES COMMERÇANTS ALERTENT SUR LA CIRCULATION DE FAUX BILLETS À MATAM
Depuis quelque temps, les agences de banque et les grossistes ont constaté notamment du faux sur le billet de 10 000.
Bés Bi le Jour |
Amadou Oumar DIALLO |
Publication 24/10/2023
La circulation des faux billets inquiète les acteurs du commerce de Ndioum, dans le département de Podor. Depuis quelque temps, les agences de banque et les grossistes ont constaté notamment du faux sur le billet de 10 000.
«Ce genre d’arnaque est récurrent dans les lieux de convergence économique de la zone et touche presque les vendeurs de bétails et les paysans. Dans cette partie nord du pays, la majorité des commerçants ne disposent pas de détecteurs de billets», a témoigné Oumar Sakho, un commerçant à Ndioum.
Cette pratique a infecté Ourossogui, le poumon économique de la région de Matam. Le président des commerçants de la ville-carrefour, Oumar Samb en a été victime lui aussi mais cette fois ci avec un billet de 5000 FCFA. «Les faux billets existent à Ourossogui et les arnaqueurs ne cessent de taper à nos portes de jour en jour», a-t-il dit.
Face à cette situation, les commerçants de Ndioum et de Ourossogui appellent l’Etat à lutter contre ces faux billets qui commencent à prendre de l’ampleur dans cette partie du pays.