EXCLUSIF SENEPLUS - Le dollar s’incline, la force militaire se révèle impuissante, l’influence morale a disparu. C’est la fin de cette civilisation, la plus barbare de l’histoire de l’humanité. Soyons audacieux : pensons le monde post-Occident
Le déclin d’un empire est toujours une farce qui se termine en tragédie. Donald Trump est l’annonciateur de la tragédie qui s’en vient en accélérant la chute de l’empire.
Il se dit que le début de la période de l’extinction des dinosaures a provoqué un changement radical dans le comportement de ces créatures. Leurs rugissements étaient devenus assourdissants et leurs agissements extrêmement agressifs.
C’est exactement le cas aujourd’hui quand on observe ce qui se passe dans cet Occident et particulièrement aux États-Unis. Ca à commencé il y à longtemps par des mensonges sur les peuples conquis et soumis (la farce), suivis par des guerres interminables qui affaiblissent l’empire à l’international. Et ne soyons pas naïfs, Trump mènera des guerres quoiqu’on en dise, car il faut bien faire tourner le complexe militaro-industriel, première cotation à la bourse de Wall Street. Ajoutons les inégalités qui les rongent à l’interne et qu’ils refusent de corriger. Et je ne mentionne même pas des classes politiques pitoyables au pouvoir qui ne sont sûrement pas à la hauteur des défis. Ce sont plutôt des dirigeants Tik Tok alliés à des oligarques insatiables. On sait ce que ça a donné dans les 1920-1930.
Depuis la révolution néolibérale et néoconservatrice de Ronald Reagan, les politiques publiques américaines et européennes ont pris des voies surprenantes qui auront comme effets évidents de :
- diviser la société, d’encourager la division le long de lignes raciales et idéologiques, et d’amplifier les conflits qui créent la méfiance et affaiblissent l'unité nationale ;
- d’affaiblir l'éducation, d’abaisser progressivement les normes et d’éloigner l'attention de la pensée critique ; de créer une population plus facilement influencée et moins informée ;
- de nuire à la santé publique ; de promouvoir l'utilisation généralisée d'aliments malsains, de produits chimiques et pharmaceutiques conduisant à des maladies chroniques et à une dépendance programmée.
- de briser les liens communautaires, de saper les structures familiales et communautaires, en favorisant l'isolement et l'individualisme plutôt que le soutien collectif ;
- de contrôler le récit, en limitant la liberté d'expression et la censure des points de vue alternatifs, de créer une culture où les gens ont peur de parler ouvertement ;
Tout cela concourt au déclin que les initiatives de Trump vont accélérer. L’objectif étant d’enrichir les riches. Encore et encore. Les empires s’écroulent de l’intérieur.
La production intellectuelle sur le déclin de l’Occident et du capitalisme est aujourd’hui florissante, mais très peu voire aucun Africain ne s’y est aventuré. C’est regrettable. Je me souviens de la production intellectuelle sur la fin du communisme et de l’Union Soviétique qui a nourri les stratégies géostratégiques de “containment”du communisme par les Occidentaux. Ou de l’apport des intellectuels dans les révolutions dans le Sud global.
J’interpelle donc nos historiens, politologues, etc. pour qu’ils nous éclairent sur les implications de ce déclin de l’Occident afin qu’on puisse anticiper et agir.
Les dinosaures ont disparu et l’Occident disparaîtra. Le dollar s’incline, la force militaire se révèle impuissante, l’influence morale a disparu, la technologie se propage et la Chine s’impose déjà comme la première puissance économique mondiale en synergie avec les BRICS. Aujourd’hui le poids économique du G7, c’est 26% du PIB mondial ; le BRICS c’est 35%. Cherchez l’erreur. Peu à peu, l’Occident disparaît de nos imaginaires.
Après tout, on parle d’un ensemble qui ne représente que 7% de la population mondiale, mais qui continue à avoir l’arrogance de prétendre diriger le monde. Par la violence militaire. Mais on voit qu’Israel, le bras armé de l’Occident au Moyen Orient a perdu sa « guerre » à Gaza malgré l’horrible génocide commis contre les Palestiniens, s’inscrivant dans la longue tradition des horreurs infligées aux peuples du Sud global. En Ukraine, l’Otan s’apprête à subir la défaite la plus humiliante de son histoire et à ravaler son arrogance.
On pourrait croire qu’ils tireraient les leçons de ces déconvenues. Mais non! La seule solution pour le Sud global, c’est de leur infliger des défaites dont ils ne se relèveront plus jamais. C’est le prix à payer pour la paix mondiale.
Oui. C’est la fin de cette civilisation qui a été la plus barbare de l’histoire de l’humanité, comme on le voit à Gaza aujourd’hui. Brutalité, genocides, extermination, sauvagerie sont les marques de fabrique de ce que nous Africains entre autres avons connu. Maintenant ils sont en plus tétanisés par les conséquences de ce qu’ils ont infligé à notre environnement naturel tout en exigeant que tout le monde en paye le prix.
Il nous appartient désormais de réfléchir et de dialoguer avec le Brésil, l’Inde, la Russie, l’Iran, la Chine, l’Indonésie et l’Afrique unie à comment bâtir un monde meilleur. Laissons l’Occident s’enfermer dans sa forteresse et crouler dans ses contradictions internes avec sa population déclinante. Quant à nous, notre dynamisme démographique nous portera sur le toit du monde avec 41% de la population mondiale en 2100. Quoi qu’on dise, c’est un atout, sauf pour ceux qui ont peur de l’Afrique. C’est leur problème.
Nous avons mieux à faire : inventer le futur et laisser les dynosaures disparaître puisque que nous n’y pouvons rien.
Oui, le Sénégal est un petit pays mais rien ne nous empêche de penser le monde et d’imaginer une Afrique prospère, juste et puissante. Au Sénégal, nous avons le privilège d’avoir enfin depuis 60 ans un leadership patriotique intelligent et déterminé. Soyons audacieux : pensons le monde post-Occident. C’est après tout l’héritage de Cheikh Anta Diop.
par Mamadou Ndoye
ABDOULAYE DIEYE, UN BÂTISSEUR DE PONTS POUR LA DÉMOCRATIE
EXCLUSIF SENEPLUS – Il laisse derrière lui un héritage inestimable dans la lutte pour la démocratie. Son engagement intellectuel et son sens du consensus ont marqué les Assises Nationales, la CNRI et Sursaut Citoyen
J’ai appris avec une profonde tristesse, la nuit dernière, le décès du Professeur Abdoulaye Dièye. Étant hors de Dakar, je n’ai malheureusement pas pu lui rendre hommage en assistant à la levée du corps à l’hôpital Principal. À sa mémoire, je tiens à témoigner en reconnaissance de son inestimable contribution à la cause de la société civile et en particulier à celle de Sursaut Citoyen (SC). Je n’insisterai pas sur ses remarquables compétences professionnelles, ni sur le rôle éminent qu’il a joué dans le déroulement et les résultats des Assises Nationales (AN) et de la Commission Nationale de Réforme des Institution (CNRI). D’autres, mieux qualifiés que moi, ses collègues de l’Ucad et les leaders des AN, en ont témoigné éloquemment.
Ce que je veux souligner ici, c’est le pont qu’il a non seulement construit, mais incarné pour permettre une transition interactive et fertilisante entre les conclusions des AN et de la CNRI d’une part et le Pacte de Bonne Gouvernance Démocratique de SC d’autre part. La question n’était pas simple : fallait-il écarter les conclusions des AN parce qu’elles appartenaient à un passé révolu ou étaient insuffisamment adaptées aux réalités locales ? La réponse que le Professeur Dièye a aidé à élaborer : s’asseoir sur la légitimité établie et l’approche d’élaboration collégiale de la substance des conclusions des AN et de la CNRI pour ouvrir les portes du consensus national requis par le contexte d’incertitude née de la crise et de la violence, celui centré sur l’essentiel : le vivre ensemble libres, dans la paix, la justice et la solidarité.
Au-delà du sens ainsi donné au consensus national, son expertise et sa pertinence ont fortement contribué à l’identification des piliers de ce vivre ensemble : État de droit et ses principales caractéristiques (séparation et équilibre des pouvoirs, indépendance de la justice, primauté du droit, respect des libertés individuelles et collectives, égalité des citoyens devant la loi…), gouvernance responsable (transparente, équitable, redevable, participative, efficace et efficiente) ; administration non partisane, compétente et dévouée au service du public ; démocratie participative (centrée sur le citoyen et la promotion d’une citoyenneté consciente et active aussi bien dans l’exercice de ses droits et libertés que dans l’accomplissement de ses devoirs et obligations). Ce rappel thématique me semble d’autant plus opportun qu’il évoque des moments exceptionnels. Les membres de SC ont vécu ces instants avec le Professeur Abdoulaye Dièye.
Que ce soit dans les combats démocratiques contre l’arbitraire et la répression tous azimuts du régime Macky Sall, où le Professeur Dièye a pris toute sa place pour jouer pleinement son rôle d’intellectuel engagé et de militant démocrate à travers la lumière apportée aux débats publics sur ce qu’est le droit en la circonstance et grâce à ses fortes prises de position publiques, individuellement ou au sein de collectifs. Que ce soit dans les fameuses « conversations citoyennes », tenues en présentiel au Radisson Blu, ouvertes à distance à des centaines de participants à travers le monde et dont la plupart ont été animées ou modérées par le Professeur Dièye. À toutes ces occasions, les membres de Sursaut ont pu pleinement apprécier, au-delà de la large expertise juridique du spécialiste de droit, la profondeur du penseur et la pondération de l’homme.
Oui, sa modestie impressionnait autant que sa science. Un modèle à offrir à la jeunesse ! C’est sans nul doute une immense perte pour SC, la société civile et le monde universitaire. Alors, le meilleur hommage que nous pouvons lui rendre est de persévérer dans la lutte pour le triomphe des idéaux, des valeurs et des principes profondément humains qui ont guidé les combats qu’il a menés à travers les AN, le projet de la CNRI et le PBGD de SC.
Au nom de SC, j’adresse nos sincères condoléances à la famille du Professeur Dièye ainsi qu’à ses collègues et amis. Que la terre lui soit légère et que son âme trouve le repos dans un paradis à la hauteur de ce qu’il a été pendant son court voyage terrestre : un homme de bien.
Mamadou Ndoye est Coordinateur de Sursaut Citoyen, Groupe de réflexion et d’action pour la sauvegarde de la démocratie et l’État de droit.
"ALLER PLUS LOIN", UNE CAMPAGNE POUR METTRE FIN AUX MALADIES TROPICALES NÉGLIGÉES
Malgré des progrès notables, les défis persistent, notamment le manque d’investissements et les tabous socioculturels. L’objectif est clair : unir les efforts pour éradiquer ces maladies qui touchent encore 1,5 milliard de personnes dans le monde.
Faire en sorte que les maladies tropicales ne soient plus négligées. C’est l’objectif visé à travers l’initiative « Aller plus loin ». Laquelle invite les dirigeants mondiaux à œuvrer pour l’intégration des objectifs d’élimination de ces pathologies dans les politiques nationales de santé.
Trypanosomiase, leishmaniose, dracunculose, lèpre, filariose lymphatique, ulcère de Buruli, maladie de Chagas, dengue et chikungunya, rage. Telles sont, entre autres, les Maladies tropicales négligées (Mtn) répertoriées dans le monde. Affectant environ 1,5 milliard de personnes vivant dans les communautés les plus vulnérables, il a été décidé, en 2021, lors de la 74e Assemblée mondiale de la santé, de consacrer une journée (le 30 janvier de chaque année) à ces pathologies. À l’occasion de la célébration de l’édition 2025 de la Journée mondiale des Mtn, l’Ong « Speak Up Africa » (Sua) a partagé, avec des membres du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen), une organisation regroupant des journalistes et présente dans une quarantaine de pays en Afrique, la campagne « Aller plus loin ».
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’appel mondial « Unir, Agir, Éliminer ». « L’objectif étant d’alléger les souffrances liées aux Mtn en engageant les décideurs à mobiliser des ressources », soutient Roxane Fian, chargée de Programme Assainissement au niveau de Sua. Au profit notamment du continent africain qui supporte 40 % de la charge des personnes affectées par ces pathologies dans le monde. À son avis, « Aller plus loin » nécessite d’engager davantage les différentes parties prenantes afin d’arriver à faire des Mtn une priorité de santé publique. Surtout dans un contexte marqué par des tabous, entre autres considérations socio-culturelles qui ne militent pas toujours en faveur de la reconnaissance de ces maladies dont la plupart des personnes affectées se cachent, freinant ainsi les possibilités de prise en charge et la collecte des données.
Dans un document rendu public par cette Ong, il est précisé que cette campagne « vise à construire un mouvement communautaire avec trois objectifs principaux : faire des Mtn une priorité dans l’agenda sanitaire, augmenter les investissements et développer des solutions centrées sur les personnes et leurs communautés ». Malheureusement, le constat est que ces pathologies, pourtant « évitables et traitables », ne bénéficient pas de financement, regrette Yaye Sophiétou Diop, Directrice du Partenariat et du Développement à Sua. Renforcer les financements nationaux « L’heure est à l’action. Nous appelons les dirigeants mondiaux à démontrer leur engagement en intégrant les objectifs d’élimination des Mtn dans les politiques nationales de santé, en allouant des lignes budgétaires dédiées et en intégrant les programmes Mtn dans les plans de couverture sanitaire universelle », lit-on dans la note transmise par Sua.
Les rédacteurs d’ajouter : « Notre réussite collective repose sur une action coordonnée à tous les niveaux : les gouvernements doivent renforcer leurs financements nationaux, le secteur privé doit investir dans des solutions innovantes de distribution des traitements et les partenaires financiers doivent maintenir leur appui vital, car ne rien faire coûtera bien plus cher que d’agir pour l’élimination de ces maladies ». Pour vaincre les Mtn, il est également nécessaire d’impliquer les communautés qui doivent être au cœur des stratégies déployées. « Ensemble, nous devons aller plus loin que les approches traditionnelles et forger de nouveaux partenariats qui placent les communautés affectées au centre des solutions. En cette Journée mondiale des Mtn, rejoignez-nous pour construire un avenir où les maladies tropicales ne seront plus négligées », a invité Sua.
Progrès, défis et opportunités
Lors de la célébration, hier, de la Journée mondiale des Mtn, l’Ong Speak Up Africa (Sua) n’a pas manqué de faire part des progrès réalisés dans la prise en charge de ces pathologies en Afrique. En effet, 22 pays ont déjà éliminé au moins une Mtn, plusieurs nations en ont éliminé plus d’une. Cela « témoigne du fort engagement du continent en faveur de la santé publique. Le monde est maintenant à mi-chemin de l’objectif de la feuille de route 2030 de l’Oms sur les Mtn, visant l’élimination d’au moins une Mtn dans 100 pays d’ici 2030 », s’est réjouie l’organisation dans un document remis à la presse.
Toutefois, elle a précisé que les défis demeurent. Ils tournent essentiellement autour du « renforcement des systèmes de santé », du « lien entre les Mtn et le changement climatique dans un monde confronté à des changements environnementaux croissants » et du « manque d’approches centrées sur la personne et dirigées par la communauté ». Ainsi, à travers la campagne « Aller plus loin », de nouvelles opportunités seront explorées en impliquant les personnes et les communautés affectées par les maladies tropicales négligées.
CAN 2025, LA CAF DÉVOILE LE CALENDRIER DES 52 MATCHES
Après le tirage au sort le 28 janvier dernier, on connait désormais le calendrier de cette Coupe d’Afrique qui aura lieu au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Après le tirage au sort le 28 janvier dernier, on connait désormais le calendrier de cette Coupe d’Afrique qui aura lieu au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Le calendrier complet de la CAN 2025Phase de groupes
21 décembre
Maroc – Comores (groupe A)
22 décembre
Mali – Zambie (groupe A)
Egypte – Zimbabwe (groupe B)
Afrique du Sud – Angola (groupe B)
23 décembre
Nigeria -Tanzanie (groupe C)
Tunisie – Ouganda (groupe C)
Sénégal – Botswana (groupe D)
RD Congo – Bénin (groupe D)
18 janvier 2026
Vainqueur demie 1 – Vainqueur demie 2
LE PRÉSIDENT FAYE REND HOMMAGE À SON ANCIEN PROFESSEUR ABDOULAYE DIÈYE
Le professeur Dièye, reconnu pour son expertise en droit constitutionnel, était également un fervent défenseur d’institutions justes et solides, un engagement qui a inspiré de nombreux étudiants à poursuivre des carrières dans le domaine du droit.
Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa profonde tristesse suite au décès du professeur Abdoulaye Dièye, une figure emblématique du paysage académique sénégalais.
Ancien étudiant du Professeur à l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD), le Président a tenu à rendre hommage à un homme qui a su marquer de son empreinte des générations d’étudiants.
« J’ai appris avec une grande tristesse le décès du Professeur Abdoulaye Dièye », a déclaré le président Faye, soulignant l’impact indélébile que le professeur a eu sur ses élèves et sur la communauté universitaire dans son ensemble.
Le professeur Dièye, reconnu pour son expertise en droit constitutionnel, était également un fervent défenseur d’institutions justes et solides, un engagement qui a inspiré de nombreux étudiants à poursuivre des carrières dans le domaine du droit et de la gouvernance.
Le Président a également adressé ses sincères condoléances à la famille du défunt, à ses proches et à tous ceux qui ont eu le privilège de le connaître.
« Le Sénégal perd une référence incontournable », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de l’héritage intellectuel et moral laissé par le Professeur Dièye.
Dans un élan de spiritualité, le Président Faye a prié pour que « ALLAH SWT, dans Son infinie miséricorde, l’accueille en son Paradis et lui accorde le repos Eternel ».
La disparition du Professeur Abdoulaye Dièye laisse un vide immense dans le milieu académique sénégalais.
L’ÉTAT DÉPLOIE UN DISPOSITIF D’AIDE EN SOUTIEN AUX VICTIMES DES ÉVÉNEMENTS 2021-2024
Parmi les mesures phares : une indemnisation de 10 millions FCFA pour chaque famille de victime décédée, la prise en charge médicale et psychologique des blessés, ainsi qu’une allocation de 500 000 FCFA pour les ex-détenus.
Face aux conséquences des événements survenus entre 2021 et 2024, l’État met en place un dispositif de soutien financier et social en faveur des victimes et de leurs familles. Trois mesures phares ont été annoncées.
10 millions FCFA pour les familles des victimes décédées
Chaque famille ayant perdu un proche recevra une indemnisation de 10 millions de francs CFA. D’autres aides accompagneront ce soutien :
Les orphelins mineurs obtiendront le statut de Pupilles de la Nation.
Les familles seront intégrées dans les programmes sociaux de l’État (Bourses de Sécurité Familiale, Couverture Sanitaire Universelle, Carte d’Égalité des Chances, etc.).
Un accès facilité aux financements publics sera mis en place pour favoriser l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes.
Soins et accompagnement psycho-social pris en charge
Les personnes blessées ou tombées malades à cause des événements bénéficieront d’une prise en charge médicale et psychologique sur la base d’un dossier médical. Ce dispositif pourra également inclure leurs proches.
500 000 FCFA pour chaque ex-détenu recensé
Les anciens détenus concernés recevront une allocation forfaitaire de 500 000 francs CFA. Le versement sera effectué sur la base d’une base de données officielle établie par l’ANSD en collaboration avec le ministère de la Justice, les forces de l’ordre et les représentants des victimes.
Ces mesures, annoncées par Maïmouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités, visent à alléger le fardeau des personnes affectées et à leur offrir des perspectives de réinsertion.
INCENDIE AU PORT DE DAKAR, LES SECOURS MAÎTRISENT LES FLAMMES
Après deux heures de lutte, les secours ont réussi à circonscrire le feu. L’origine du sinistre reste inconnue, et une enquête est en cours pour en déterminer les causes.
Un incendie s’est déclaré ce vendredi 31 janvier 2025 aux alentours de 15 heures au poste 14 du Môle 1 du Port de Dakar. Ce feu de classe A a mobilisé d’importants moyens d’intervention, notamment les équipes du Centre Opérationnel Polyvalent (COP), la Compagnie des Sapeurs-Pompiers, ainsi que les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), appuyées par d’autres équipes du port.
Après deux heures de lutte, les secours sont parvenus à maîtriser les flammes, limitant ainsi les dégâts. Pour l’heure, l’origine de l’incendie demeure inconnue, mais des investigations sont en cours afin de déterminer les causes et d’établir d’éventuelles responsabilités.
Le Port Autonome de Dakar assure rester en état d’alerte permanent grâce à un dispositif opérationnel renforcé et une collaboration étroite avec les autorités compétentes. Il réaffirme son engagement à garantir la sécurité des infrastructures et la fluidité des opérations portuaires.
EN GUINEE, LE PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT DOUTE DE LA TENUE D’UNE PRESIDENTIELLE EN 2025
A quel jeu jouent les dirigeants au pouvoir en Guinée ? Le porte-parole du gouvernement dirigé par la junte a émis, jeudi 30 janvier, des doutes sur la possibilité d’organiser une élection présidentielle cette année...
A quel jeu jouent les dirigeants au pouvoir en Guinée ? Le porte-parole du gouvernement dirigé par la junte a émis, jeudi 30 janvier, des doutes sur la possibilité d’organiser une élection présidentielle cette année, après que les dirigeants militaires ont évoqué des scrutins avant la fin de 2025.
Sous pression internationale, la junte, qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat en 2021, s’était initialement engagée à organiser un référendum constitutionnel et à transférer le pouvoir à des civils élus avant la fin de 2024, mais aucune de ces promesses n’a été tenue. Le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya, avait déclaré dans son discours du Nouvel An que 2025 serait « une année électorale cruciale pour achever le retour à l’ordre constitutionnel ».
Au début de janvier, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, avait fait savoir que le pays pourrait organiser des élections présidentielle ou législatives cette année, après un référendum qui se tiendrait « probablement en mai ».
Mais M. Diallo a déclaré jeudi qu’il serait « impossible de réaliser toutes les élections en 2025 »…Et comme beaucoup d’autres responsables politiques, il a apporté son soutien à une éventuelle candidature présidentielle du chef de la junte.
LE FRANÇAIS TOTALENERGIES QUITTE LE MALI, BENIN PETRO S'INSTALLE AU BENIN
TotalEnergies quitte le Mali. Le géant français des hydrocarbures a vendu ses activités au début du mois à Coly Energy Mali, une entité pilotée par la société béninoise Bénin Petro. Une reprise de la totalité des stations-services saluée par les autorités
TotalEnergies quitte le Mali. Le géant français des hydrocarbures a vendu ses activités au début du mois à Coly Energy Mali, une entité pilotée par la société béninoise Bénin Petro. Une reprise de la totalité des stations-services saluée par les autorités maliennes.
Bénin Petro et sa société soeur basé en Suisse, Neutron, conserveront les plus de 1 100 employés de TotalEnergies dans le pays. ils reprennent les 80 stations-services de la compagnie pétrolière, ainsi que la fourniture de carburant aux miniers et à l'aviation.
L’affaire a mis du temps à se boucler, presque une année. Mais c'est une aubaine pour Bénin Petro déjà présente au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Nigeria...
Notre organisation - Benin Petro
TotalEnergies quitte donc le Mali après plus de vingt-cinq ans de présence. Sans donner aucune explication. Même si certains observateurs nous le confirment, les relations avec la junte étaient tendues : harcèlement fiscal et grèves à répétition des employés auraient convaincu la multinationale française de quitter le pays. Les stations-services changeront de nom dans le courant de l'année 2025.