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7 juillet 2025
UNE « LONGUE MARCHE » POUR LA MEMOIRE DE CHEIKH ANTA DIOP
Le coordonnateur de l’association panafricaine « La marche internationale Dakar-Thieytou » en hommage à Cheikh Anta Diop, Nicolas Junior Boissy, a indiqué que la 11ᵉ édition se déroule du 1ᵉʳ au 5 février 2025.
Le coordonnateur de l’association panafricaine « La marche internationale Dakar-Thieytou » en hommage à Cheikh Anta Diop, Nicolas Junior Boissy, a indiqué que la 11ᵉ édition se déroule du 1ᵉʳ au 5 février 2025. Cette marche qui ira de Dakar à Thieytou, village natal de l’égyptologue, verra la participation d’universitaires, d’étudiants, d’intellectuels et de membres de la société civile.
L’association panafricaine « La marche internationale Dakar-Thieytou » en hommage à Cheikh Anta Diop a organisé, hier, un point de presse au Grand théâtre de Dakar, dans le but de rappeler l’importance de cet évènement pour la vulgarisation de la pensée du dernier « pharaon ». Selon le coordonnateur de ladite structure, Nicolas Junior Boissy, cette 11ᵉ édition de la « marche internationale », organisée en partenariat avec le Grand théâtre, verra la participation d’universitaires, d’intellectuels, d’étudiants sans compter les compatriotes africains de la diaspora attachés à la vision de Cheikh Anta Diop.
Cette marche, placée sous le thème : « Quel engagement devons-nous adopter aujourd’hui pour garantir la souveraineté économique, politique et culturelle de l’Afrique face aux défis mondiaux ? », doit aussi conduire à une plus grande conscientisation des nouvelles générations pour la formation d’une Afrique unie et prospère. Le responsable de l’association a déclaré que cela a toujours a été le vœu de l’ancien Secrétaire général du Rassemblement national démocratique (Rnd). « Cette marche sera divisée en plusieurs étapes jusqu’à Thieytou, la ville de naissance de Cheikh Anta Diop, sur une distance de 154 kilomètres. Pour la première étape, la procession partira, le 1ᵉʳ février, de l’université Cheikh Anta Diop jusqu’à Bargny.
Après les étapes de Thiès, Khombole, de l’université de Bambey, nous prévoyons de rejoindre Thieytou, le 5 février prochain, pour la dernière étape. Après une journée de repos, une conférence sur la vie et l’œuvre de Cheikh Anta Diop se tiendra dans son village natal, sous la direction du Dr Amadou Fall, ancien compagnon de Cheikh Anta Diop, le 7 février 2025 », a-t-il affirmé. Poursuivant son propos, M. Boissy souligne qu’au-delà de la marche, diverses autres activités, comme des débats, des conférences, des expositions et des visites, seront organisées à différentes étapes dans l’objectif de se réapproprier toute la pensée panafricaine de l’égyptologue. « Tout au long du parcours, les marcheurs vont passer dans les écoles pour discuter avec les élèves afin de les sensibiliser sur la vie de Cheikh Anta Diop.
Il faut savoir que tous les défis auxquels l’Afrique est confrontée peuvent trouver une solution à travers la pensée de Cheikh Anta Diop », a-t-il déclaré. Les organisateurs de ladite marche estiment qu’on doit travailler à mieux faire connaitre les aspirations de Cheikh Anta Diop « qui a été l’unique penseur politique africain à formuler un véritable corps de doctrine pour bâtir un projet global de développement du continent ».
PAR Ismaila Madior Fall
HOMMAGE AU PROFESSEUR ABDOULAYE DIÉYE
EXCLUSIF SENEPLUS - Avec un sens élevé des relations humaines, il était détenteur de la méthode pour être bien avec tout le monde. Il dédaignait les positions convoitées pour s’intéresser à celles qui n’avaient pas de preneur
Avec la disparition soudaine du professeur Abdoulaye Diéye, la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop vient de perdre un de ses éminents membres qui faisait l’unanimité.
Ayant cheminé avec lui pendant une trentaine d’années dans les équipes pédagogiques, le département de droit public, la Faculté et d’autres activités extra-universitaires, je voudrais, pour saluer, sa mémoire et lui rendre hommage, dire quelques mots sur l’homme (I) et l’universitaire (II).
L’homme
Notre collègue Abdoulaye Diéye, que ses proches appelaient affectueusement Pape, était pétri de qualités exceptionnelles dont je retiendrai l’humanité et l’urbanité. Il nourrissait un sentiment de bienveillance, de compassion envers autrui. D’une courtoisie exquise et d’une générosité connue de tous, Abdoulaye était toujours prêt à porter assistance, apporter aide et soutien. Il accueillait toute l’équipe pédagogique de droit constitutionnel chez lui pour les pré-délibérations, avec un « tiebou djeun » du standard saint-louisien. Sa maison était ouverte à tout le monde. On côtoie chez Pape, membres de la famille, amis, voisins…
Doté d’un savoir-vivre à nul égal, il savait identifier avec discrétion les situations où son apport s’avérait utile. Il était à la disposition exclusive de la Faculté et disponible pour les collègues et les étudiants. Avec un sens élevé des relations humaines, il était détenteur de la méthode pour être bien avec chacun et tout le monde. Dans ce monde, par essence controversé qu’est l’Université, il a su faire l’unanimité.
L’universitaire
L’universitaire a une double vocation : enseignant et chercheur. Souvent l’un l’emporte sur l’autre chez la plupart des universitaires. Abdoulaye Diéye a su concilier les deux et répondre à la double obligation : former pour l’Humanité et publier pour la carrière et la gloire scientifique.
Recruté en 1994 comme assistant, Abdoulaye Diéye était un enseignant compétent, dévoué à la tâche et maître dans la pédagogie. Il savait parler un langage accessible aux étudiants, recenser le matériau du cours approprié au niveau de ses apprenants. Sa manière d’évaluer les étudiants et le grand soin qu’il donnait aux examens exprimaient son sens élevé du devoir et de la déontologie. Cette grande maîtrise de la pédagogie innée, mais qui lui venait aussi de son passage au Lycée où il a enseigné, a fait sa réputation au niveau des jeunes enseignants à qui il donnait les ficelles pour bien débuter la carrière et les étudiants qui se bousculaient à ses séances de TD.
Il dédaignait les positions que tout le monde visait pour s’intéresser à celles qui n’avaient pas de preneur. C’est ainsi qu’il a assuré pendant de longues années la coordination de l’équipe pédagogique de droit constitutionnel dont l’enseignement était assuré par le professeur El Hadj Mbodj. Son office se caractérisait par la rigueur, la flexibilité, l’ouverture d’esprit, le travail bien fait. Il faisait partie des enseignants qui s’acquittent le plus consciencieusement de leur service. Toujours disponible pour servir, il a dispensé des enseignements dans la plupart des disciplines du droit public (droit administratif et droit constitutionnel) et à tous les niveaux : de la capacité au master. Un des rares qui s’apprêtait, avec le cours de droit administratif, à prendre sa retraite au premier cycle dans les amphithéâtres souvent désertés par les séniors. C’était un enseignant dans l’âme.
Le chercheur, rigoureux et persévérant qu’il a su être, a pu effectuer les publications requises pour accéder au grade de rang magistral. Auteur d’une thèse en droit foncier sénégalais, Diéye était un juriste ouvert sur toutes les disciplines. Ses travaux, patiemment réalisés, qui portent autant sur le droit administratif, que le droit constitutionnel ou le droit communautaire, lui ont ouvert les portes de la reconnaissance par les pairs et la communauté épistémique.
Après l’Université qu’il a servi avec dévouement et bravoure, le Professeur Abdoulaye Diéye a aussi été utile à la cité dans d’innombrables missions au service du pays dont je ne citerai que deux : les travaux de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) et ceux de la Commission nationale de réforme foncière (CNRF) dont il a été rapporteur. Il était un grand intellectuel qui savait travailler de concert avec d’autres ou assumer seul des positions dans des rubriques occasionnelles qu’il appelait : « ce que je pense ».
Cher Abdoulaye, tout, dans ton parcours de vie, indique que le Bon Dieu t’a accueilli dans son Paradis.
Que la terre de Ndar, que tu as tant aimée, te soit légère.
CHEIKH SECK AFFICHE SES AMBITIONS POUR LA FS, AUGUSTIN SENGHOR MAITRE DU JEU
Cheikh Seck n’esquive pas le sujet. L’ancien gardien légendaire du Sénégal et actuel président du Jaraaf est bel et bien intéressé par la présidence de la Fédération sénégalaise de football
Cheikh Seck n’esquive pas le sujet. L’ancien gardien légendaire du Sénégal et actuel président du Jaraaf est bel et bien intéressé par la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Mais pas question pour lui de griller les étapes. En attendant la décision de Me Augustin Senghor, patron du football sénégalais depuis 2009, l’ancien gardien de but des Lions joue la carte de la loyauté.
Prévue en août 2025, l’Assemblée générale élective de la FSF approche, et Me Augustin Senghor ne s’est toujours pas exprimé sur une possible candidature pour un cinquième mandat. Ce silence alimente les spéculations sur ses véritables intentions. Engagé dans la course pour un poste au sein du Conseil de la FIFA, le premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), pourrait bien passer la main selon plusieurs sources. De quoi ouvrir la porte à de nouvelles ambitions. Et Cheikh Seck en fait partie.
Dans un entretien accordé à Dsport en marge du tirage au sort de la CAN 2025 au Maroc, le président du Jaraaf s’est exprimé sans détour sur la question. « Je confirme, je suis candidat, c’est mon ambition. Si cela doit se faire, ça se fera, sinon ça ne se fera pas. Mais je ne me cache pas. Il y a un président qui est là et qui a encore un mandat. Mais c’est mon ambition, comme tous les autres dirigeants qui veulent diriger cette fédération. Je ne suis pas le seul à déclarer ma candidature, il y a d’autres noms aussi. Mais je le dis : je veux bien être un jour président de cette fédération, mais pas n’importe comment. »
Alors que certaines rumeurs évoquent une candidature menée avec Abdoulaye Seydou Sow comme directeur de campagne, Cheikh Seck a tenu à clarifier la situation. « Ceux qui disent que je suis candidat et qu’Abdoulaye Seydou Sow est mon directeur de campagne racontent des histoires. Augustin fera sa déclaration en mars prochain, et jusque-là, je reste loyal. Si tant est qu’Augustin décide de ne pas se représenter, il accompagnera le processus jusqu’à l’élection d’un nouveau président. S’il décide de rester, alors les gens vont apprécier. »
AWLN SÉNÉGAL MOBILISÉ POUR LA RDC
Le chapitre sénégalais de l'organisation dénonce les atrocités commises contre les populations civiles, particulièrement les femmes et les enfants de Goma. Il appelle la communauté internationale à l'action
Alors que le sang coule à nouveau dans l'Est de la RDC, les voix des femmes leaders du Sénégal s'élèvent pour dire "stop" à la violence. Le chapitre sénégalais d'AWLN dénonce avec force les atrocités commises contre les populations civiles, particulièrement les femmes et les enfants de Goma. Face aux déplacements forcés, aux violences sexuelles et au recrutement d'enfants soldats, leur message est sans équivoque : la communauté internationale doit agir maintenant.
Lettre de Soutien d’AWLN Sénégal à nos sœurs d'AWLN RDC
Le chapitre AWLN Sénégal exprime sa profonde compassion et sa solidarité sans faille envers AWLN RDC, les habitants de la ville de GOMA, et toutes les populations de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) durement affectées par l’intensification du conflit armé. Nous savons que, dans ces situations, les femmes et les enfants sont touchés de manière disproportionnée. Nous suivons par conséquent, avec une immense tristesse, l’escalade de la violence, les déplacements forcés de populations, les attaques contre les civils, les pillages, et les brutalités abjectes contre des innocents, ainsi que la recrudescence des cas d’agressions sexuelles et des violations des droits humains qui en résultent.
La situation des femmes enceintes, des enfants et des personnes vivant avec un handicap, privées d’accès à l’eau potable et aux soins médicaux, est particulièrement préoc cupante. Les exactions commises, y compris les violences sexuelles et le recrutement forcé d’enfants, sont tout à fait inacceptables.
Nous, membres D’AWLN Sénégal condamnons fermement ces actes barbares et appelons à une cessation immédiate des hostilités. Nous demandons au mouvement armé du M23 et à toutes les parties belligérantes de respecter le droit international humanitaire et de garantir la protection des civils. Nous exhortons également la communauté internationale à intensifier son soutien humanitaire afin de répondre aux besoins urgents des populations affectées. Le rétablissement de la paix et de la sécurité en RDC requiert une action rapide et concertée, tant au niveau régional qu’international, pour mettre un terme aux souffrances des populations de la RDC.
Nous, membres D’AWLN Sénégal réitérons notre soutien indéfectible à nos sœurs de AWLN RDC, mais aussi aux femmes et aux enfants de la RDC et lançons un appel à la paix. Nous réaffirmons notre engagement à œuvrer pour la paix, la sécurité, la justice et la protection des droits humains. Nous soulignons l'importance du respect des résolutions 1325 et 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies afin de permettre une inclusion effective des femmes et des jeunes dans les processus de paix et de sécurité.
Par Sidy DIOP
SOULEYMANE BACHIR DIAGNE, L’ART DE DÉPLAIRE AUX GRINCHEUX
Depuis quelques jours, les attaques se multiplient contre Souleymane Bachir Diagne. Il est reproché au philosophe de s’être tu sur les événements sanglants que le Sénégal a connus entre 2021 et 2024.
Depuis quelques jours, les attaques se multiplient contre Souleymane Bachir Diagne. Il est reproché au philosophe de s’être tu sur les événements sanglants que le Sénégal a connus entre 2021 et 2024.
Certains auraient aimé qu’il prenne position. Il a beau répondre qu’il ne s’est jamais prononcé en politique, mais ce n’est pas assez pour calmer l’ardeur des nouveaux fabricants de sens. Qu’un esprit lumineux comme celui de Souleymane Bachir Diagne, philosophe de renom, faiseur de ponts entre les cultures, se retrouve en ligne de mire des esprits chagrins… cela aurait presque quelque chose de comique, si ce n’était si désolant.
Qu’a donc fait ce penseur, salué partout ailleurs dans le monde, pour mériter les traits empoisonnés de quelques tireurs de l’ombre ? Être lui-même, tout simplement. Et ça, au Sénégal, pays où la culture de l’autodérision le dispute parfois à celle de l’autodestruction, c’est apparemment une faute. Les critiques ? Toujours les mêmes rengaines. Trop occidental, dit-on, comme si l’ouverture d’esprit était une trahison. Trop éloigné des « vraies préoccupations » des Sénégalais, comme si la philosophie n’avait de valeur que dans les palabres électoralistes. Trop intellectuel, oserait-on presque reprocher à cet homme d’être savant dans un monde où le bruyant et le superficiel triomphent. Bachir Diagne, c’est l’élégance intellectuelle qui détonne dans un brouhaha d’opinions instantanées.
Et pour cela, il faut le punir. Mais pourquoi donc, au Sénégal, s’acharne-t-on à tailler en pièces nos icônes dès qu’elles brillent un peu trop fort ? Serait-ce le syndrome du baobab, cet arbre majestueux qui, par sa simple prestance, provoque chez certains la tentation de le scier ? Nous avons un génie parmi nous, et au lieu de le célébrer, nous tentons de le rabaisser, de l’amputer de sa grandeur, comme pour mieux justifier notre propre immobilisme. Souleymane Bachir Diagne, c’est l’anti-doxa incarné. L’homme qui refuse les clivages faciles, qui concilie les savoirs du monde entier, de l’Afrique à l’Europe, de l’islam à la modernité.
C’est celui qui nous rappelle que nos racines sont universelles et que le futur se construit avec l’intelligence du passé. Mais non, au pays du mbalax et des polémiques stériles, on préfère le réducteur au révélateur. Et pourtant, combien de pays rêveraient d’avoir un tel ambassadeur ? Bachir Diagne n’est pas seulement un philosophe. Il est un message vivant : celui que l’excellence africaine n’a pas besoin de complexes. Celui que nous avons quelque chose à offrir au monde, et pas seulement dans les stades de football ou les concerts internationaux.
Alors, pourquoi ne savons-nous pas célébrer nos icônes ? Est-ce par manque de confiance en nous-mêmes ? Par peur de reconnaître que la grandeur existe ici, chez nous, et pas seulement chez les autres ? Ou est-ce, plus simplement, par paresse intellectuelle, cette manie de préférer le raccourci du dénigrement à l’effort de la compréhension ? À ceux qui critiquent Souleymane Bachir Diagne, posez-vous cette simple question : que faites-vous pour élever le pays, sinon abaisser ceux qui essaient ? Que faites-vous pour inspirer la jeunesse, sinon lui apprendre à mépriser ce qui est grand ? Que faites-vous pour le Sénégal, sinon le réduire à l’étroitesse de vos perspectives ?
Souleymane Bachir Diagne, lui, n’a pas le temps de répondre. Il écrit, il pense, il enseigne. Il prouve que la philosophie n’est pas qu’un luxe, mais une nécessité. Il montre que le Sénégal peut produire autre chose que des clichés, qu’il peut aussi offrir au monde des idées, des visions, des horizons. Il est temps de célébrer nos icônes, non pas par simple patriotisme, mais parce qu’elles nous élèvent, qu’elles nous tirent vers le haut. Bachir Diagne, c’est un phare dans la nuit de nos doutes. Apprenons à allumer plus de lumières, au lieu de les éteindre.
SEYDINA OUMAR DIAGNE CANDIDAT AU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE L’ACNOA
Un fauteuil pour quatre ! Si Mustapha Berraf est seul candidat à sa propre succession, au niveau du secrétariat général, on se bouscule au portillon. Ils sont quatre à vouloir devenir la cheville ouvrière de l’Association des Comités Nationaux Olympiques
Un fauteuil pour quatre ! Si Mustapha Berraf est seul candidat à sa propre succession, au niveau du secrétariat général, on se bouscule au portillon. Ils sont quatre à vouloir devenir la cheville ouvrière de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (Acnoa).
Parmi eux, il y a le Sénégalais, Seydina Oumar Diagne. Secrétaire General du Comite national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), M. Diagne devrait batailler ferme face à Ahmed Abou Elgasim Hashim (Soudan), David Ojong (Cameroun) et Khaled Zein (Égypte).
S’il réussit à se faire élire, ce sera une belle victoire pour la diplomatie sportive sénégalaise qui compte déjà sur Mamadou Diagna Ndiaye, Mbagnick Ndiaye, Ibrahima Wade, Mohamed Diop, Amadou Galo Fall, El Hadji Amadou Dia Ba, Abdoulaye Bamba Mbaye, Augustin Senghor, entre autres qui font la fierté de notre pays.
VOICI LA LISTE DES CANDIDATURES POUR LE COMITÉ EXÉCUTIF DE L’ACNOA
PRÉSIDENT :
Mustapha Berraf (Algérie) – candidat unique
PREMIER VICE-PRÉSIDENT :
João Afonso (São Tomé-et-Principe)
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL :
Ahmed Abou Elgasim Hashim (Soudan)
David Ojong (Cameroun)
Khaled Zein (Égypte)
Seydina Omar Diagne (Sénégal)
TRÉSORIER GÉNÉRAL :
Habu Ahmed Gumel (Nigeria)
MUSTAPHA BERRAF AFFICHE SES AMBITIONS
L’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) s’apprête à renouveler son Comité Exécutif à l’occasion de son Assemblée Générale élective du 15 mars 2025 à Alger
Seul candidat à sa propre succession, à la tête de l’Acnoa, Mustapha Berraf est parti pour succéder à lui-même, lors de l’Assemblée générale prévue le15 mars prochain à Alger. L’Algérien plaide déjà pour la prochaine olympiade, pour une « continuité et un avenir promoteur pour le sport africain ».
L’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) s’apprête à renouveler son Comité Exécutif à l’occasion de son Assemblée Générale élective du 15 mars 2025 à Alger. Mustapha Berraf, Président sortant et membre du Comité International Olympique (CIO), se présente à sa propre succession sans opposition, témoignant « d’un soutien unanime des 54 CNO du continent », souligne-ton dans un communiqué parvenu à notre Rédaction.
« Ce plébiscite est le reflet d’une gestion rigoureuse, d’une gouvernance visionnaire et d’un engagement sans faille au service du développement de la jeunesse et du sport africains », ajoute l’édit.
UNE GOUVERNANCE DYNAMIQUE ET MODERNISÉE
« Depuis son élection à la tête de l’ACNOA, rappelle la même source, Mustapha Berraf a insufflé une nouvelle dynamique à l’organisation. Grâce à une gestion exemplaire et un sens aigu de la diplomatie, il a su fédérer l’ensemble des acteurs du Mouvement Olympique africain autour d’une vision commune : hisser le sport africain au plus haut niveau mondial ». Sous son leadership, « l’ACNOA a connu des avancées notables en matière de bonne gouvernance, d’infrastructures sportives et d’accompagnement des athlètes. Il a également œuvré pour une meilleure représentativité des femmes dans les instances sportives africaines et internationales, conformément aux principes du CIO. Comme l’a souligné Thomas Bach, Président du CIO : « Mustapha Berraf est un leader respecté, dont la vision et l’engagement pour l’Olympisme africain sont une source d’inspiration. Son action a permis à l’Afrique de prendre une place centrale dans le Mouvement Olympique mondial ».
DES RÉALISATIONS CONCRÈTES POUR UN SPORT AFRICAIN RENFORCÉ
Durant son mandat, Mustapha Berraf a initié et concrétisé plusieurs projets majeurs visant à restructurer le sport africain et à offrir aux athlètes les meilleures conditions d’épanouissement. Parmi ces réalisations, on note : La construction et l’équipement de sièges pour les CNO africains : Une initiative majeure ayant permis à plusieurs CNO de bénéficier d’infrastructures modernes pour assurer un meilleur encadrement des sportifs.
Le partenariat avec la FIFA et la World Aquatics (ex-FINA) : Ce partenariat a permis la construction de 50 terrains de football aux normes internationales et de 5 piscines olympiques, offrant ainsi de nouvelles opportunités aux jeunes talents africains.
Le renforcement des programmes de bourses pour les athlètes en préparation des grandes compétitions internationales, notamment les Jeux Olympiques de Paris 2024 et les prochains Jeux Olympiques de Los Angeles 2028.
L’égalité des genres et la promotion de la femme dans le sport : L’ACNOA a multiplié les actions en faveur de la féminisation des instances sportives et du soutien aux athlètes féminines.
Ces avancées, réalisées de concert avec l’ensemble des membres du Comité exécutif, et unanimement saluées, ont fait de l’ACNOA un modèle de gouvernance et un acteur clé du développement du sport africain.
UN CONSENSUS FORT AUTOUR DE SA CANDIDATURE
La reconnaissance du travail accompli par Mustapha Berraf et l’ensemble du Comité exécutif de l’ACNOA s’est traduite par un soutien unanime des CNO africains à sa réélection. Un président de CNO déclarait à ce sujet : « Mustapha Berraf incarne la stabilité et l’ambition pour le sport africain. Sa capacité à fédérer et à mettre en œuvre des projets structurants est une garantie pour l’avenir. »
UN NOUVEAU MANDAT POUR CONSOLIDER LES ACQUIS ET VISER PLUS HAUT
Avec un bilan positif et une vision claire pour l’avenir, Mustapha Berraf dit se présenter comme l’homme de la situation, a la tête d’une équipe engagée, pour poursuivre la transformation du sport africain. L’ACNOA, sous sa présidence, continuera d’œuvrer pour: Le renforcement des infrastructures sportives sur tout le continent ; L’optimisation de l’accompagnement des athlètes, des entraîneurs et des fédérations nationales ; L’essor du sport féminin et l’inclusion des jeunes talents africains dans les grandes compétitions internationales ; Une gouvernance transparente et efficace favorisant la coopération avec les instances mondiales.
Avec une équipe dirigeante consolidée et un appui sans précédent des CNO africains, Mustapha Berraf entend entamer ce nouveau mandat avec la promesse de porter encore plus haut les ambitions du sport africain sur la scène internationale. « L’Olympisme africain est en marche vers un avenir encore plus glorieux », conclut le communique de l’ACNOA..
ON A DAVANTAGE BESOIN D’ORIENTATIONS CLAIRES ET DURABLES QUE DE SIMPLES MESURES EPHEMERES
Professeur Aly Tandian, enseignant-chercheur au Département de Sociologie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, fait une analyse de la migration circulaire et partage sa réflexion
Professeur Aly Tandian est enseignant-chercheur au Département de Sociologie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il est le Directeur du laboratoire d’études et de recherches sur les migrations et président de l’Observatoire Sénégalais des Migrations. Dans cet entretien, le sociologue fait une analyse de la migration circulaire et partage sa réflexion.
Au Sénégal, depuis quelques jours, nous avons constaté une forte mobilisation de jeunes pour se faire inscrire aux BAOS (Bureau d’Accueil, d’Orientation et de Suivi) dans l’espoir de faire partie des personnes à sélectionner dans le cadre de la migration circulaire. Quelle est votre réaction à ce sujet?
La migration circulaire peut inciter au départ des candidats auparavant non prédestinés à la migration, mais qui saisissent cette opportunité de partir surtout de manière tout à fait régulière et légale. Donc, la migration circulaire élargit la base de recrutement des candidats au départ et peut constituer sous ce rapport, une incitation au départ. En plus, elle individualise les départs et affaiblit les réseaux de départ qui souvent, étaient le fondement des réseaux d’insertion et de réinvestissement dans les pays d’origine, quelle que soit leur obédience villageoise, ethnique ou confrérique.
On semble dire que c’est un exploit de trouver du travail aux jeunes ?
A présent, le constat est qu’il y a beaucoup de bruits sur l’envoi des jeunes en Espagne. Pour certains, c’est l’inquiétude. Pour d’autres c’est un exploit politique, une ingéniosité d’un quelconque projet. Non, je pense qu’au-delà de la passion politique, il faut rappeler que l’État du Sénégal a envoyé des travailleurs en Arabie Saoudite. Ces travailleurs étaient en majorité spécialisés en maçonnerie, en électricité et autres secteurs du BTP. Cette même situation s’est présentée en 1992, mais cette fois-là pour la reconstruction du Koweït après les attaques irakiennes. Ainsi, plusieurs contingents de travailleurs sénégalais constitués de maçons, d’électriciens, etc., ont été sélectionnés et envoyés au Koweït. Ces envois ont permis à l’État du Sénégal, lessivé par les politiques d’ajustement structurel, d’offrir du travail à ses populations qui ne cessaient d’en exiger, tout en manifestant leur détermination à s’exiler pour trouver du travail. Vingt ans plus tard, le président sénégalais Abdoulaye Wade, a signé un accord avec l’Espagne. A l’époque, José Luis Zapatero, Premier ministre espagnol avait déclaré que « les accords signés avec le Sénégal permettaient à l’immigration de se faire dans un cadre légal sous la conduite du ministère espagnol du Travail et selon l’état du marché du travail en Espagne. L’Espagne tiendrait sa promesse de donner 13 milliards de FCFA (20 millions d’euros) au Sénégal pour financer la formation et l’emploi et créer des opportunités économiques pourles jeunes ». Je pense qu’on oublie parfois que ce pays a une histoire en matière de migration circulaire. On a plus besoin d’orientation claire et objective, en termes d’offre d’emploi, que de simples politiques spontanées.
Quelle analyse faites-vous de la migration circulaire et surtout de cette voie choisie par le Sénégal d’envoyer des personnes en Espagne et au Qatar ?
L’élaboration d’une politique de migration circulaire nécessite une approche stratégique et inclusive pour répondre aux besoins des pays d’origine et de destination, mais également aux besoins des migrants eux-mêmes. Je pense qu’il faut aider nos politiques à comprendre que la migration circulaire a des exigences à suivre pour son succès. Il y a des étapes fondamentales qui semblent être des impératifs : une évaluation des besoins, un engagement des parties prenantes, une conception de cadres juridiques et institutionnels, une identification des compétences, un souci d’intégration socio-économique des migrants, bref un suivi, une évaluation et un ajustement permanent et surtout une communication et une sensibilisation. Je pense que certains de ces points ne sont pas pris en compte pour des raisons peut-être de précipitation, d’ignorance ou de recherche d’exploit.
En plus du Royaume d’Espagne, l’État du Sénégal a prévu toujours dans le cadre de la politique de migration circulaire d’envoyer des personnes au Qatar. Que pensez vous de cette option ?
Je pense que l’État du Sénégal doit davantage se mobiliser pour informer les candidats à la migration circulaire. Le Sénégal doit d’une part, diffuser des informations claires sur les opportunités et les obligations liées à la migration circulaire et d’autre part il doit lutter contre la désinformation en contrant les pratiques frauduleuses et les réseaux illégaux grâce à des campagnes de sensibilisation.
Pour le Qatar, l’établissement de la migration circulaire est beaucoup plus complexe. Le Sénégal doit veiller aux restrictions et aux obstacles qui limitent la liberté de mouvement des travailleurs migrants qui les empêchent de mettre fin à leur relation de travail en cas d’abus. Cela me semble important tout comme la possibilité d’autoriser les travailleurs migrants à quitter leur emploi à certains intervalles ou moyennant un préavis raisonnable. Dans les pays du Golfe, les travailleurs étrangers sont le plus souvent confrontés à la confiscation de leurs passeports.
J’ignore le niveau d’engagement du Sénégal dans le projet d’envoyer des travailleurs au Qatar mais il me semble fondamental de prendre les mesures nécessaires en droit et en pratique pour s’assurer que les Sénégalais soient pleinement protégés contre des pratiques et des conditions abusives qui pourraient relever du travail forcé.
C’est le lieu de rappeler que le Sénégal est dans l’impératif de mettre en place une politique migratoire. car en En matière de migration circulaire, le Sénégal est à encourager fermement à prendre des mesures afin de permettre à ses populations de pouvoir accéder aux mécanismes de protection et de pouvoir, dans la pratique, s’adresser aux autorités compétentes et demander réparation en cas de violation de leurs droits ou d’abus, sans crainte de représailles. Pour réussir cela, il y a une réelle urgence de repenser des représentations diplomatiques.
Pensez-vous que cette option d’envoyer des Sénégalais est la meilleure en termes de politique migratoire ?
Je me limite à ma posture de chercheur en rappelant modestement qu’en termes de politique de migration circulaire, les difficultés administratives et juridiques ne manquent pas. Nos recherches précédentes en Espagne et spécifiquement à Huelva et à Alméria, nous apprennent que les procédures peuvent quelques fois être complexes avec de longs délais pour obtenir ou renouveler un permis de travail et de séjour. A côté, il y a les barrières à la reconnaissance des diplômes, les conditions de travail précaires, etc.
Assez souvent, des personnes mobilisées pour la migration circulaire sont contraintes de travailler avec des salaires bas et sans protection sociale. Elles peuvent également tomber dans des situations d’abus et d’exploitation dans certains secteurs comme l’agriculture, les services à domicile et la restauration.
A ce jour, au Sénégal, on a plus besoin d’orientations claires et durables en matière de gouvernance des migrations et de politiques d’emploi que de simples mesures éphémères.
Nous avons des Sénégalais qui ne veulent plus continuer à être de simples victimes de la mondialisation ; ils veulent être des acteurs de la mondialisation
L’OFNAC POUR PLUS DE TRANSPARENCE DANS L'ADMINISTRATION
L’Office national de lutte contre la fraude etla corruption entend, à travers une cartographie des vulnérabilités à la corruption, identifier les niches de corruption dans l’administration du travail afin de rendre ce secteur plus transparent
L’Office national de lutte contre la fraude etla corruption (OFNAC) entend, à travers une cartographie des vulnérabilités à la corruption, identifier les niches de corruption dans l’administration du travail afin de rendre ce secteur plus transparent, a déclaré hier, jeudi 30 janvier 2025, son président, Serigne Bassirou Guèye.
En collaboration avec le ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions ainsi qu’avec la coopération allemande, l’OFNAC a organisé un atelier consacré à la cartographie des vulnérabilités à la corruption dans l’administration du travail au Sénégal. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Doleel Admin », piloté par la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale. « La corruption est un phénomène pernicieux qui n’épargne aucun secteur, qu’il soit public ou privé. Elle constitue l’une des plus graves entraves au développement économique et social », a affirmé le président de l’OFNAC.
Dans le secteur du travail, la corruption compromet l’accès équitable aux opportunités, mine la confiance des citoyens envers les institutions et fragilise la protection des droits des travailleurs. « Les pratiques de favoritisme, le manque de transparence dans l’attribution des marchés ou encore les abus de pouvoir dans le traitement des litiges sociaux sont autant de défis auxquels le secteur est confronté », a souligné M. Guèye.
Selon lui, cette initiative représente « un pas crucial » dans l’engagement de l’État en faveur « d’une gouvernance transparente » et « d’une administration publique plus juste ». Serigne Bassirou Guèye a rappelé que, d’après une étude sur la perception et le coût de la corruption commanditée par l’OFNAC en 2016, 57 % des agents du secteur public et 69 % de ceux du secteur privé estiment que la corruption est un phénomène très répandu.
En outre, a-t-il indiqué, « le secteur du travail (42 %) est celui dans lequel les populations déclarent avoirle plus souvent été confrontées à des tentatives de corruption ». Les résultats de cette étude ont également révélé que, selon le grand public, 44,6 % des agents des secteurs public et privé sont perçus comme étant les plus enclins à corrompre. « Cette situation doit nous interpeller afin que nous trouvions ensemble les moyens de rendre l’administration du travail plus transparente », a insisté le président de l’OFNAC. D’après Serigne Bassirou Guèye, la cartographie des vulnérabilités constitue « une approche pertinente » pouridentifier les domaines à risque et mettre en place des mesures de prévention adaptées.
« Il est extrêmement important, pour nous qui travaillons dans l’administration publique en général, de toujours chercher à nous prémunir contre la corruption, à défaut de pouvoir l’éradiquer totalement, même si cette tâche reste particulièrement difficile », a souligné le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.
Abass Fall a précisé que l’objectif principal de cet atelier est d’aider l’administration du travail à se prémunir contre la corruption. M. Fall a ajouté qu’à l’issue de cette rencontre, un comité sera mis en place et des recommandations seront élaborées. « Je pense qu’il faut toujours privilégier une approche anticipative plutôt que réactive. Il ne faut pas attendre que la corruption prenne de l’ampleur pour agir », a suggéré le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions. Il a assuré que « l’identification des vulnérabilités grâce à la cartographie permettra, pour chaque domaine concerné, de formuler des recommandations afin que chacun prenne conscience des effets néfastes de la corruption et de la nécessité de la prévenir »
L’ETAT EN QUÊTE DE NOUVELLES NICHES
La Direction Générale du Budget dirigée par Abdou Diouf, a initié un atelier sur la gestion 2025 réunissant l’ensemble des acteurs de l’exécution budgétaire afin de partager les enseignements de la gestion 2024 et d’identifier les axes d’amélioration 2025
Le ministère des Finances et du Budget entend s’activer de manière encore plus dynamique pour améliorer la mobilisation des ressources. Sous la conduite de la Direction Générale du Budget dirigée par Abdou Diouf, un atelier de lancement de la gestion 2025 a réuni l’ensemble des acteurs de l’exécution budgétaire afin de partager les enseignements clés de la gestion 2024 et d’identifier les axes d’amélioration pour 2025.
«I l va falloir qu’on rende la dépense publique beaucoup plus flexible et transparente dans son exécution ». Ces propos sont du directeur général du budget Abdou Diouf,. Il s’exprimait hier, jeudi 30 janvier lors de l’atelier de lancement de la gestion budgétaire 2025. Selon lui, cela va permettre aux citoyens de comprendre ce qui se fait en termes d’exécution du budget et aux co-contractants de l’Etat de pouvoir avoir les informations à temps réel sur la procédure d’exécution de leurs dépenses publiques. « L’objectif de l’atelier, c’est de tirer les enseignements du contexte difficile de l’année 2024 pour explorer de nouvelles pistes d’amélioration de l’exécution budgétaire. Pour cela, il faudra impulser des réformes afin d’apporter de la flexibilité et de l’efficacité dans l’exécution des dépenses publiques », a soutenu M Diouf.
Par ailleurs, il annonce que des réformes fortes sont envisagées en ce qui concerne le Code général des impôts et le Code général des douanes pour porter cette ambition d’améliorer la mobilisation des ressources. « L’impôt, c’est d’abord un acte de citoyenneté, un consentement volontaire encadré par les pouvoirs publics. Il faut que tous les citoyens puissent comprendre cette dimension de l’impôt. C’est un acte fondamental de la réforme. L’objectif des nouvelles autorités c’est de faire comprendre cette perception de l’impôt à travers un bon usage par la dépense publique du produit de cet impôt », a-t-il laissé entendre. Il a fait comprendre que l’engagement de la Direction générale du budget, sous réserve de la mobilisation collective des recettes, c’est de faire en sorte que tous les engagements pris par le gouvernement soit exécutés de façon convenable pour assurer la crédibilité de l’Etat.
Bassirou Sarr, directeur de cabinet du ministre des finances et du budget qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre trouve que les enjeux de la gestion budgétaire 2025 sont immenses avec un budget chiffré à 6614 milliards Fcfa. « Nous avons la responsabilité d’en faire un instrument vivant au service des agences et des populations. Pour y parvenir, nous devons innover pour renforcer la transparence et surtout travailler en synergie », recommande-t-il. C’est pourquoi, il invite les acteurs à la mise en place de la circulaire portant la mise en place des crédits d’exécution pour garantir l’efficacité et l’efficience.
Pour assurer également un suivi-évaluation rigoureux, des indicateurs de performance ont été définis. Ces indicateurs visent à améliorer le taux de conformité fiscale et à élargir l’assiette fiscale en intégrant de nouveaux contribuables. Des résultats concrets sont attendus, notamment en matière de promotion de l’équité fiscale.
En résumé, il s’agit d’appliquer rigoureusement les mesures de la Loi de Finances Initiale (LFI) 2025, notamment rehausser la taxe sur les alcools de 5 %; mettre en place la facturation numérique ; instituer la Retenue à la Source (RAS) sur les prestations réalisées parle personnel non salarié des établissements de santé privés; appliquer en année pleine la TVA sur les prestations numériques entres autres mesures