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7 juillet 2025
LE DG DE LA SONACOS LIBERE LES CHEQUES DES DEUX PREMIERS LIVREURS
Le Directeur général de la SONACOS, El Hadji Ndane Diagne, qui était hier, vendredi 6 décembre 2024, à l'unité industrielle de Lyndiane, pour constater de visu l'état d'avancement des opérations de collecte
Le Directeur général de la SONACOS, El Hadji Ndane Diagne, qui était hier, vendredi 6 décembre 2024, à l'unité industrielle de Lyndiane, pour constater de visu l'état d'avancement des opérations de collecte, 24 heures après l'ouverture de campagne, a libéré les chèques des deux premiers opérateurs ayant livré des graines.
Le premier s'élève à 26.075.509 FCFA et le second 8.470.580 FCFA. Cette opération est en effet un prétexte pour attirer l'attention des producteurs et opérateurs sur la disponibilité des fonds au niveau de l'entreprise, mais surtout la rapidité dans le paiement et la décharge des camions de livraison.
Le Directeur général de la SONACOS, qui se dit satisfait du rythme de travail au niveau de Lyndiane, a aussi annoncé une éventuelle accélération des opérations dans les prochaines semaines où il attend un effectif de 100 à 200 camions/jour, pour une capacité de réception de 1200 à 1800 tonnes. Car, dans ses prévisions, l'entreprise industrielle de Lyndiane, à elle seule, vise à accueillir 120 milles tonnes d’arachide durant cette présente campagne commerciale.
Malgré quelques retards notés çà et là dans la mise en place des points de collecte au niveau de certaines parties du pays, le bilan, après 24 heures de campagne, est satisfaisant dans l'ensemble, raconte le Dg de la CONACOS, El Hadji Ndane Diagne. Avec à l'appui un rythme de réception fortement appréciable au niveau des unités de Louga, de Diourbel, de Kaolack et de Ziguinchor.
Ainsi, pour cette présente campagne de commercialisation, le budget de la SONACOS sera réparti dans deux (2) programmes spécifiques : d'abord un pour l'achat des matières premières et ensuite un autre pour la transformation. Dès lors, le Directeur général de l'entreprise lance un appel à tous les jeunes à venir travailler et aux producteurs et opérateurs d'entretenir leurs relations commerciales avec la SONACOS, en lui assurant un approvisionnement régulier jusqu'à l'atteinte de ses prévisions. La SONACOS envisage de collecter cette année 300.000 tonnes de graines.
TAXAWU DÉNONCE LA RADIATION DE DIAS
Le mouvement de Khalifa Sall soulève une question épineuse en rappelant que le Premier ministre Ousmane Sonko, lui aussi sous le coup d'une condamnation définitive, n'a pas fait l'objet d'une telle mesure
«Taxawu Senegaal » ne cache pas son indignation suite à la radiation de Barthélémy Dias de son mandat de député à l’Assemblée nationale hier, vendredi 6 décembre. Dans un communiqué rendu public, la plateforme politique fait savoir que « cette décision, en totale contradiction avec les principes fondamentaux de la démocratie, bafoue non seulement la volonté populaire mais également le socle même de l'État de droit ».
« Il est essentiel de rappeler que la candidature de Monsieur Barthélémy Dias a été validée par le Conseil constitutionnel, conformément aux exigences de la loi. Dès lors, toute contestation de son mandat est une remise en cause directe de l'autorité du peuple sénégalais qui lui a accordé sa confiance lors des élections législatives. Ce mandat, qui puise sa légitimité dans les urnes, ne saurait être révoqué sans une remise en cause du respect scrupuleux des règles démocratiques », souligne « Taxawu Senegaal ».
Allant plus loin, elle rappelle le cas de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. « Il convient également de noter qu'en son arrêt n°1 du 4 janvier 2024, la Cour suprême a rejeté le pourvoi formé par Monsieur Ousmane Sonko contre l'arrêt n°137 rendu le 8 mai 2023 par la première Chambre correctionnelle de la Cour d'appel de Dakar », rappelle la plateforme politique. Et d’ajouter : « Cet arrêt, intervenu dans le cadre de la procédure de diffamation l'opposant à Monsieur Mame Mbaye Niang, a ainsi consacré la condamnation définitive de Monsieur Ousmane Sonko à une peine de six mois d'emprisonnement avec sursis. Or, le dernier alinéa de l'article 61 de la Constitution, repris par l'article 51 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale, stipule de manière explicite: « Le député qui fait l'objet d'une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés de l'Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice ». C’est pourquoi « Taxawu Senegaal » est d’avis que « dans ce contexte, il est incompréhensible que la rigueur de ce dispositif juridique ait été appliquée avec une célérité implacable à l'encontre de Monsieur Barthélémy Dias, tandis que Monsieur Ousmane Sonko, qui a suspendu son mandat, bénéficie d'une surprenante mansuétude ». Elle s’inquiète ainsi quant à « l'impartialité des institutions censées garantir l'équité devant la loi ».
Dans le communiqué, « Taxawu Senegaal dénonce avec la plus grande fermeté cette justice à géométrie variable, où des principes fondamentaux sont appliqués de manière sélective, au gré des intérêts partisans ». Selon Khalifa Sall et ses camarades, « cette pratique, si elle devait se généraliser, constituerait un péril majeur pour les fondements mêmes de notre démocratie ».
« Taxawu Senegaal » compte ainsi saisir la justice dans cette affaire. « Dans le respect des institutions et pour la sauvegarde de la démocratie sénégalaise, Taxawu Senegaal entend explorer toutes les voies de recours légales, nationales comme internationales, afin de rétablir le droit et de garantir à Monsieur Barthélémy Dias la possibilité d'exercer pleinement le mandat que le peuple lui a confié », rapporte la note. Pour rappel, le maire de Dakar Barthélémy Dias, élu député lors des législatives du 17 novembre dernier, a été radié de son mandat de député du fait de sa condamnation à 2 ans de prison, dont 6 mois ferme, en décembre 2023, dans l’affaire Ndiaga Diouf.
LA CRISE UNIVERSITAIRE ET LA RADIATION DE BARTHELEMY DIAS AU MENU DES JOURNAUX
Les quotidiens du week-end traitent de la sortie médiatique du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, sur les difficultés des universités sénégalaises et la radiation de Barthélémy Dias de la liste des députés
La sortie médiatique du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, sur les difficultés des universités sénégalaises et la radiation de Barthélémy Dias de la liste des députés de la 15e législature sont les sujets traités, entre autres, dans les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
L’Info rapporte que ‘’le déficit budgétaire (est) la cause des retards’’, dans la livraison des chantiers et le payement des bourses.
Le journal informe qu’à la suite des remous au sein des universités, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a fait face à la presse, à l’université Gaston Berger de Saint-Louis.
‘’Une occasion pour Abdourahmane Diouf, d’expliquer le retard dans la livraison des chantiers et le payement des bourses, les deux principaux points de revendication des étudiants qui ont conduits des manifestations violentes à l’université Assane Seck de Ziguinchor, fermée depuis lors’’, note la publication.
EnQuête met en exergue ‘’les réponses d’Abdourahmane Diouf’’ face aux difficultés des universités sénégalaises. ‘’Dr Abdourahmane Diouf, a mis à profit cette rencontre hier à l’université Gaston Berger (UGB) avec la Coordination des étudiants de Saint-Louis, pour se prononcer sur la situation des universités du Sénégal et également pour inviter les uns et les autres à mesurer les urgences pour construire une université nouvelle’’, note la publication.
‘’Situation des universités sénégalaises : diagnostic du mal’’, titre Sud Quotidien. Le journal rapporte que Dr Abdourahmane Diouf a appelé à cette occasion les étudiants, les enseignants et les personnels administratifs techniques et de services des universités sénégalaises à la paix.
‘’L’autorité est largement revenue sur les problèmes et maux qui gangrènent présentement le fonctionnement des universités du Sénégal. Des problèmes ayant pour noms l’insuffisance des budgets alloués aux universités, la non-stabilité des calendriers académiques, les bourses d’étudiants entre autres’’, ajoute Sud.
WalfQuotidien relève que le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ‘’s’est voulu rassurant quant à la bonne conduite de l’année académique au niveau des universités sénégalaises, tout en lançant un appel à l’apaisement et à la paix, affichant en une : ‘’Les solutions du Dr Abdourahmane Diouf’’.
L’As s’intéresse à la révocation de la tête de liste de Samm Sa Kaddu de la liste des députés. ‘’Sur demande du Garde des sceaux, le bureau de l’Assemblée nationale à lors de sa réunion du jeudi 5 décembre 2024, procédé à la radiation de Barthélémy Dias de la liste des députés.
Le journal indique que ‘’le ministre Ousmane Diagne a fondé sa demande sur l’application des articles 61 de la Constitution et de l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale’’.
‘’Pastef ne chante pas le Dias’’, ironise Le Quotidien, soulignant que ‘’cette décision fait suite à une condamnation judiciaire devenue définitive en décembre 2023, dans l’affaire Ndiaga Diouf’’.
Le Soleil met en exergue l’installation des 14 commissions permanentes de l’Assemblée nationale, lors de la séance plénière tenue vendredi.
‘’L’élection des bureaux de ces commissions devrait permettre le démarrage imminent des commissions techniques, première étape avant la tenue des plénières pour procéder à l’adoption du projet de loi de finances initiale pour l’année 2025’’, écrit le quotidien national.
BARTH ET KHALIFA, UN DESTIN COMMUN
La radiation du maire de Dakar ouvre la voie à d'autres conséquences juridiques potentielles. L'homme politique pourrait notamment être exclu des listes électorales, conformément à l'article L.29 du Code électoral
L’Assemblée nationale a bouclé hier, vendredi 6 décembre, le processus d’installation de son bureau. S’exprimant lors cette plénière consacrée à la ratification de la liste des membres des 14 Commissions permanentes, le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a annoncé la radiation de Barthélémy Toye Dias de la liste des députés, sur demande du ministre de la Justice.
La radiation du député-maire de la ville Dakar, Barthélémy Toye Dias, est désormais officielle. S’exprimant hier, vendredi 6 décembre 2024, devant ses collègues députés, lors de la plénière relative à la validation de la liste des membres de 14 commissions, le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a informé que le bureau de l'Assemblée nationale, réunit le jeudi 5 décembre 2024, a procédé à la radiation de Barthélémy Toye Dias.
Le président de l’Assemblée nationale a précisé que cette décision fait suite à une demande du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ousmane Diagne, en application des dispositions du dernier alinéa de l’article 61 de la Constitution et du dernier alinéa de l’article 51 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
Cette disposition constitutionnelle précise que «le membre de l’Assemblée nationale qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des parlementaires sur demande du ministre de la Justice». Quant au dernier alinéa de l’article 51 du Règlement intérieur il précise que «le membre «de l’Assemblée nationale» qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des parlementaires sur demande du ministre de la Justice.»
La raison de la demande de radiation
La radiation de Barthélémy Dias) était attendue depuis décembre 2023. D’ailleurs, certains des observateurs de la scène politique juridique, étonnés le silence et de la position adoptés par l’ancien régime du président Macky Sall dans cette affaire, n’avaient pas hésité à la classer parmi les dossiers que l’ex-chef d’Etat dit avoir «mis sous le coude»
Pour rappel, le 21 septembre 2022, la Cour d’appel du Tribunal de Grande instance hors classe de Dakar, statuant sur l’appel à la condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme pour « coups mortels» dans l’affaire dite «Ndiaga Diouf», introduit par les avocats de Barthélémy Toye Dias, 5 ans auparavant, avait confirmé cette condamnation. Non satisfait de cette décision du juge d’appel, Barthélémy Toye Dias, qui est devenu entretemps maire en janvier 2022 et puis député en juillet de la même année, s’était tourné vers la Cour suprême.
Dans son verdict, rendu le vendredi 22 décembre 2023, la Haute juridiction avait rejeté son pourvoi en Cassation, confirmant ainsi la décision du juge d’Appel dans cette affaire de la mort, par balle en 2011, de Ndiaga Diouf, lors de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur. Barthélémy était le maire à l’époque.
Au lendemain de ce verdict de la Cour suprême, il revenait à l’actuelle présidente du Groupe parlementaire de l’opposition Takku-Wallu, Me Aïssata Tall, qui était ministre de la Justice d’alors mais aussi avocate du maire de Dakar lors de son procès en première instance, de faire exécuter cette décision, en demandant au bureau de l’Assemblée nationale sa radiation. Et ce, en application des dispositions du dernier alinéa de l’article 61 de la Constitution et du dernier alinéa de l’article 51 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale. L’Assemblée nationale n’avait posé aucun acte allant dans ce sens. C’est ainsi que Barthélémy Dias a pu siéger pendant les deux années de mandature de la 14e législature.
Barthélémy Dias vers une radiation des listes électorales
Cette radiation de la liste des députés de la 15e législature ne semble être que le début des ennuis politico-judiciaires pour l’actuel maire de Dakar. En effet, si le ministre de la Justice, qui a saisi le bureau de l’Assemblée nationale pour demander l’application de la décision rendue le 22 décembre 2023 par la Cour suprême dans l’affaire Ndiaga Diouf, va au bout de la logique du droit dans cette affaire, Barthélémy Dias ne pourra plus candidater lors de futures élections au Sénégal. Une autre conséquence de l’application de cette condamnation définitive est sa radiation des listes électorales, dans les prochains jours, conformément aux dispositions du premier alinéa de l’article L.29 du Code électoral qui stipule : «Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale : les individus condamnés pour crime».
Barthélemy Dias, a pu diriger la liste de la coalition «Samm Sa Kaadu» et participer au scrutin des législatives anticipées du 17 novembre dernier, malgré sa condamnation définitive. Mais, prenant la parole, 6 mars 2024, lors de la plénière consacrée au vote d’une loi d’amnistie visant à couvrir les «événements liés aux manifestations politiques ou à visée politique entre 2021 et 2024», Barthélemy Dias avait interpellé Me Aïssata Tall Sall, alors ministre de la Justice et Garde des Sceaux: «Madame la ministre, je voudrais m’exprimer, en tant que maire de Dakar. Vous êtes au courant de ma situation puisque vous avez été mon avocate. Vous savez que je suis exclu des listes électorales pour cinq ans, car j’ai été définitivement condamné, suite à une attaque jugée lâche contre une institution de la République, attaque documentée par des vidéos. Je souligne être le seul jugé dans cette affaire, personne d’autre n’ayant été poursuivi », avait-il signalé. Avant de marteler, au sujet de sa radiation des listes électorales : « Cette exclusion signifie que je ne peux me présenter à aucune élection. Si une élection a lieu en 2029, je ne pourrai pas être candidat, et je ne peux plus briguer la mairie de Dakar. Le fait d’être l’unique personne attaquée et jugée, par des magistrats se prétendant indépendants, me prive du droit de participer aux élections, sous le prétexte de cette condamnation».
Taxawu Senegal de nouveau sans députés, comme en 2017
La radiation du maire de Dakar de la liste des membres de la 15e législature constitue également un coup très dur pour l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababcar Sall. En effet, sa plateforme politique «Taxawu Senegal» va se retrouve sans député, dans cette 15e législature. Barthélemy Dias, qui avait la confiance de Khalifa Sall pour confectionner la liste des candidats de la coalition «Samm Sa Kaddu», d’après son désormais ex-camarade, Abba Mbaye, était le seul candidat membre de «Taxawu Senegal» investi sur les dix premiers investis de la liste nationale de cette coalition qui après les élections législatives n’a obtenu que trois sièges
Cette situation rappelle celle de Khalifa Ababacar Sall, aux législatives de 2017. Investi à l’époque tête de liste de la coalition «Mankoo taxawu Senegal», alors qu’il était Maire de Dakar mais en détention préventive, dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance, Khalifa Ababacar Sall, qui était également seul candidat de «Taxaw Senegal» élu à l’issu de ce scrutin, a été non seulement radié la liste des députés mais aussi révoqué de la tête de la mairie de Dakar, suite à la confirmation de sa condamnation par la Cour d’Appel de Dakar. A l’époque, il a été remplacé par Malick Gueye, responsable du Grand Parti de Malick Gakou.
UN VENT VIOLENT ATTENDU CE SAMEDI SUR LA GRANDE COTE ET DAKAR
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a émis un avertissement pour un vent violent prévu samedi 7 décembre 2024, de 5h à 15h, sur la Grande Côte et Dakar.
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a émis un avertissement pour un vent violent prévu samedi 7 décembre 2024, de 5h à 15h, sur la Grande Côte et Dakar.
Ce vent fort, soufflant à plus de 40 km/h du Nord-Est, pourrait entraîner des risques d’accidents en mer, des inondations côtières et perturber les activités maritimes.
L’Anacim recommande une vigilance maximale et conseille aux pêcheurs et usagers de la mer d’éviter toute sortie pendant cette période, tout en suivant les consignes de sécurité des autorités locales.
MULTIPLE PHOTOS
CES QUARTIERS DE DAKAR QUI RAYONNENT GRACE À L’ENGAGEMENT DES HABITANTS
Dakar change progressivement de visage surtout dans les quartiers traversés par le Bus rapid transit (Brt). Cependant à Grand-Dakar, Zone A-B, Amitié, les populations ont toujours veillé sur leur cadre de vie
Ils ne sont certes pas logés au cœur de la capitale sénégalaise, mais, Grand-Dakar, Zone A-B, Amitié, sont des quartiers, qui aujourd’hui, se démarquent en matière d’aménagement, du cadre de vie, grâce à la beauté des rues qui sont bien propres et bien entretenues, notamment avec le passage du Bus rapid transit (Brt) dans ces zones.
Dakar change progressivement de visage et cela est maintenant visible à travers l’aménagement des rues surtout dans les quartiers traversés par le Bus rapid transit (Brt). Cependant, dans certaines de ces zones, à l’instar de Grand-Dakar, Zone A-B, Amitié, les populations ont toujours veillé sur leur cadre de vie. ‘’J’habite dans ce quartier depuis bientôt 60 ans et Zone A, a toujours été un quartier propre machallah. Il fait partie des zones les plus propres de Dakar. Ici, tous les jours, nous nettoyons les rues. On ne jette pas les ordures dans la rue et personnellement, si je tombe sur quelqu’un qui jette des ordures dans la rue, je les ramasse moi-même et je les mets dans ma poubelle en attendant l’arrivée des véhicules de ramassage des ordures. Cela ne me dérange guère’’, dit le vieux Amadou Dian Diallo, qui tient une table de fruits à quelques mètres de l’arrêt du Cinéma El Mansour.
Si le vieux Diallo se donne autant à l’hygiène dans son quartier, parce qu’il estime que c’est un acte citoyen qui participe à embellir leur environnement. « Il arrive que des clients jettent des peaux de bananes par terre après avoir mangé et là aussi, je les ramasse sans rien dire et je les mets dans mon coin ici. Pour moi, l’environnement où on évolue doit être agréable, propre pour soi d’abord et pour attirer les autres surtout quand on est dans le commerce. Actuellement, avec l’aménagement du Brt c’est plus embelli. Maintenant, c’est à nous riverains de prendre soin de ces ouvrages », a-t-il renchéri.
A l’autre bout de la rue, Mamadou Ndiaye, résident au quartier Grand-Dakar, notamment, en face de la mosquée El Mansour, prend de l’air devant leur maison. Ici, la rue est bien balayée. Pas de poubelle encore moins des dépôts d’ordures dans les coins. Tout est clean. ‘’Notre quartier a totalement changé de visage ces dernières années et nous rendons grâce à Dieu et remercions les autorités pour ces aménagements, avec le trajet du Bus rapid transit (Brt). Si tous les quartiers du Sénégal étaient aménagés de la sorte, cela serait génial’’, dit-il.
En fait, fait savoir Mamadou, dans son quartier, il y a beaucoup de mouvements de jeunes qui organisent régulièrement des journées de ‘’set-sétal’’ (nettoiement) et la mairie recrute aussi du personnel pour cela. ‘’Ici, tout est propre et les gens s’en réjouissent et sont épanouis. Car, un cadre de vie hygiénique et agréable nous en avons tous besoin en tant qu’êtres humains. Et nous les jeunes, nous devons nous mobiliser davantage pour garder nos quartiers propres et au-delà, notre pays propre’’, lance-t-il avec fierté.
Heuma Cissé, un exemple de patriotisme au service de sa commune
Engagé depuis presque une décennie pour son quartier, Heuma est connu à la Zone B pour ses actions pour rendre son quartier propre depuis 1997. ‘’A chaque fois, c’est lui qui paie les jeunes parfois, il leur donne chacun 5000 francs CFA pour qu’ils nettoient le quartier le week-end. Honnêtement, à la Zone B, on ne peut pas parler de cadre de vie sans pour autant le citer’’, témoigne Diégane, un laveur de véhicule trouvé au rond-point sis en face de l’autre portail du lycée Blaise.
En réalité, Heuma a toujours milité pour rendre son quartier attrayant et cela depuis 1997. D’ailleurs sur sa page Facebook, il nous montre une photo de lui, avec deux de ses amis, lors d’une journée de ‘’sét sétal’’ en 1997. Jeune mécanicien, il s’est lancé dans la construction de poubelles en fer, qu’il a installées un peu partout à travers la zone et a semé avec l’aide des jeunes des cocotiers aux abords des rues. Au-delà, il a fabriqué une grande poubelle de recyclage des bouteilles et matière plastique. Il s’agit d’un appareil constitué de trois compartiments pour les bouteilles de 10 litres, celles de 33 ou 50 centilitres et l’autre pour les tâches de café.
‘’Au début, quand j’ai commencé à m’investir dans ce domaine, les gens me prenaient pour un fou. Mais, aujourd’hui, ils ont tous adhéré au projet. Je me suis toujours battu pour rendre mon quartier propre’’, nous raconte Heumeu, dans son atelier sis à la Zone B. Ici, on est loin de l’image des ateliers de mécaniciens traditionnels qu’on a l’habitude de voir à travers le pays. Les lieux sont tout propres. Une salle d’attente pour les clients, un bar équipé en arrière-plan, trois poubelles disposées par ordre de grandeur, campent le décor. On se croirait plutôt à un lieu de vente de véhicules de luxe alors qu’on est dans un atelier d’un mécanicien de véhicule. Et l’homme vêtu d’un t-shirt blanc tout qui n’a même pas une tache d’huile sur lui, s’occupe de ses clients qui défilent sans cesse à cette heure de la journée.
Le maire de Semmé arrêté à Dakar pour 300 millions
Le maire de Semmé (département Kanel), Habibou Timbo, est dans de beaux draps. Il a été arrêté par la police de Pikine suite à une plainte des héritiers de feu Demba Boubou pour escroquerie sur un montant de 300 millions de nos francs. En effet, de son vivant, Demba Boubou avait confié la gestion de ses biens, notamment une villa située à Hann Maristes, au sieur Timbo. Après sa mort, la famille de feu Demba Boubou a estimé que ce dernier ne leur a pas révélé toute la fortune de leur père. C’est ainsi qu’ils ont saisi Dame Justice. Arrêté, le mis en cause a été déféré au parquet du tribunal de Pikine Guédiawaye. Dans cette affaire, la gérante des comptes bancaires de feu Demba Boubou, Aissatou Ngaido, a été aussi interpellée. Hier, les mis en cause ont bénéficié d’un retour de parquet car le dossier fera l’objet d’une instruction. Ils feront face à un juge d’instruction lundi prochain.
13 des 14 commissions reviennent au Pastef
L’Assemblée nationale s’est réunie hier en séance plénière en vue de la ratification des 14 commissions permanentes de l’Assemblée nationale. En raison de sa plus forte moyenne, le Pastef va contrôler la présidence de 13 commissions sur les 14. Seule la commission des affaires économiques revient au groupe Takku Wallu Sénégal. Après la ratification des commissions, le président de l’Assemblée nationale a demandé aux membres desdites commissions de se réunir. Ainsi, lors de cette réunion qui a eu dans l’après-midi d’hier, il va être procédé à l’élection des membres du bureau des commissions à savoir les présidents et les rapporteurs. Il faut, à ce titre, souligner qu’au titre de l’article 35, le président de l’Assemblée nationale et les membres ne peuvent faire partie des bureaux des commissions permanentes. Le député Abass Fall remplacé par Thierno Aly Sy Suite à son entrée dans le gouvernement, le député Abass Fall a demandé la suspension de son mandat. Ainsi, en vue de pourvoir à son siège, l’Assemblée nationale a procédé à son remplacement. Désormais, c’est Thierno Aly Sy, élu sur la liste de suppléance du scrutin majoritaire dans le département de Dakar, qui va siéger. Il a, à cet effet, été installé hier, lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale consacrée à la ratification des commissions permanentes.
3e retour de parquet du Dg de Transcon pour 70 milliards
Le directeur général de l’entreprise Transcon, Iza Mazanek, ressortissant Tchèque, n’a pas encore vu le bout du tunnel. Cité dans un scandale financier estimé à 70 milliards, il bénéficie encore d’un retour de parquet pour une troisième fois. Le mis en cause a été arrêté par la Douane qui le soupçonne de transaction illégale. Il a été interpellé au moment où il tentait de quitter le pays par le poste frontalier de Diama (poste frontalière de la Mauritanie), rapporte Dakaractu. Déféré au parquet depuis mardi dernier, il a fait l’objet d'un troisième retour de parquet. L’entreprise est soupçonnée de transaction illégale, d’importations non déclarées et de délits liés au contrôle des changes. Pour rappel, Transcon, dirigée par Iza Mazanek, est chargée du programme de reconstruction des aéroports régionaux au Sénégal. Mais derrière ce projet se cacherait une gestion financière opaque. Lors d’une vérification de routine, la Douane a mis à jour des opérations suspectes d’un montant de 70 milliards de FCFA, impliquant l’entreprise. Si les accusations se confirment, l’impact pourrait être considérable, non seulement pour l’entreprise, mais aussi pour le programme de modernisation des infrastructures aéroportuaires.
Le journaliste Adama Gaye relaxé
Ouf de soulagement pour le journaliste Adama Gaye. Il a été relaxé hier par le tribunal des flagrants délits de Dakar pour diffusion de fausses nouvelles. En guise de mémoire, le mis en cause avait nié les faits qui lui sont reprochés et a réitéré ses propos. Adama Gaye dit: «Il(Mamadou Moustapha Bâ), est mort tué, d’après ma conclusion. Pendant longtemps, je me suis abstenu de m’exprimer sur cette affaire. Mais après la publication du journal Intelligence, qui privilégiait la thèse du suicide, j’ai voulu aller au-delà de cette hypothèse et mener des recherches approfondies,» avait-il laissé entendre avant d’ajouter : «les communiqués émis par le procureur, affirmant que la mort de M. Ba n’était pas naturelle, ont semé le doute. J’ai simplement partagé mon point de vue». La leçon à retenir pour lui, c’est qu’il aurait dû faire preuve de plus de prudence. Le parquet avait requis 6 mois assortis de sursis et une amende de 500 mille francs. La défense avait plaidé la relaxe.
Décès de Baye Lahad Gaye membre de la Jps Touba
La liste des militants du Pastef décédés lors d’un accident pendant la campagne électorale s’allonge. Pastef Touba annonce dans un communiqué le décès de Baye Lahad Gaye membre de la Jps Touba. Il faisait partie des blessés de l'accident survenu le mardi 05 novembre 2024 lors de la caravane du Pastef département de Mbacké. Les militants et sympathisants sont invités à se rassembler dans la solidarité et la compassion. Le coordonnateur du Pastef Touba présente ses sincères condoléances à la famille et aux amis de Baye Lahad Gaye.
Arrestation d’un membre d’une bande d’agresseurs
Mécanicien de profession P. S. Guèye croupit en prison pour vol en réunion avec violence et usage de moyens de transport. Selon nos sources, le mis en cause a été déféré au parquet par les limiers des Parcelles assainies après son arrestation à l’Unité 13 de la localité. En effet, le quidam et sa bande au nombre de 6 personnes à bord de motos ont agressé la dame R. Bodian sur le chemin de travail. Ils ont poussé la dame par terre avant d'emporter son téléphone portable et 33 mille 500 francs. La victime a crié de toutes ses forces pour ameuter le quartier. Des jeunes ont volé à sa rescousse en engageant une course-poursuite contre les six agresseurs. Ils ont réussi à interpeller un membre de la bande en la personne de P. S. Guèye. Il est conduit à la Police où il a été interrogé par les enquêteurs. Le mécanicien a reconnu les faits. Il a été placé en garde à vue et présenté au procureur.
Interpellation d’un informaticien
L’informaticien S. Sow a été déféré au parquet pour abus de confiance. Le susnommé âgé de 33 ans est chargé de recouvrer l'argent de son patron A. Mboup. Après avoir empoché les 700 mille francs, il les a utilisés à des fins personnelles. Son patron porte plainte contre S. Sow qui est convoqué par les limiers. Lors de son interrogatoire, il a reconnu les faits en déclarant avoir agi ainsi parce qu’il envisage de voyager en Suisse. Ce qui a motivé sa garde à vue et son défèrement au parquet pour abus de confiance.
SOS villages dans la lutte contre le chômage des jeunes
La lutte contre le chômage des jeunes, notamment ceux vulnérables, tient à cœur les Villages SOS d’Enfants au Sénégal et ses partenaires. Ils ont lancé hier un projet visant à renforcer l’employabilité de 60 jeunes en situation de vulnérabilité. D’après le directeur national de SOS villages du Sénégal, Pape Daouda Diop, le projet vise à renforcer l’employabilité des jeunes, en leur offrant des compétences et des opportunités qui leur permettront de s’intégrer durablement sur le marché du travail. Cette initiative, financée à hauteur de 29 500 Euros (19 327 773 FCFA), illustre l’engagement de Sanlamallianz Sénégal Assurances à investir dans l’avenir des jeunes vulnérables en mobilisant ses employés pour partager leur expertise et leurs expériences, contribuant ainsi aux objectifs de développement durable, affirme M. Diop. Il précise également que le projet se décline en plusieurs axes, incluant le développement des compétences de vie et la formation aux compétences professionnelles.
Réhabilitation du Stade Marius Ndiaye
Dans le cadre de la Coupe d'Afrique des Clubs de Basketball, la Ville de Dakar avait entrepris des travaux de réhabilitation du stade Marius Ndiaye afin d'offrir une infrastructure moderne et accueillante aux acteurs. Ces rénovations visent, selon l’édile de Dakar, Barthelemy Dias, à renforcer l’attractivité du basket à Dakar et à soutenir notre équipe de la Ville de Dakar dans cette compétition prestigieuse. M.Dias invite tous les Dakarois à venir soutenir nos basketteuses et encourager notre équipe avec fierté et passion.
Nos compatriotes d’Émirats Arabes Unis reçus par Diomaye
En séjour aux Émirats Arabes Unis, le Président Diomaye s’est entretenu hier avec nos compatriotes. Cette rencontre, qui clôture l’agenda du chef de l’Etat en visite officielle, a permis d’échanger sur leurs préoccupations, défis et attentes de nos compatriotes tout en les encourageant à continuer de contribuer au rayonnement de notre pays à l’étranger. Le Chef de l’État a réitéré son engagement à leur fournir le soutien et l’assistance nécessaires, tout en saluant leur dynamisme et leur rôle en tant qu’ambassadeurs du Sénégal dans le monde. Il a également annoncé que le gouvernement travaille à l’instauration prochaine d’une journée de la Diaspora.
Le Sénégal à l’école de Kigali
Le Sénégal veut s’inspirer de Kigali en approvisionnement de médicaments et de prévention des maladies chroniques. Et en marge du sommet international des ministres de la Santé qui se déroule à Kigali, Dr Ibrahima SY a visité l’un des sites de Zipline, une entreprise qui œuvre dans la mise en place d'un service innovant intégré, instantané et digitalisé, dédié à l'approvisionnement des structures de santé en médicaments et produits essentiels à travers l’utilisation de drones. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a visité toute la logistique nécessaire au fonctionnement d'une base Zipline. On lui a présenté aussi une solution digitale de prévention des maladies chroniques non transmissibles basée sur l’utilisation de l’intelligence artificielle combinée à un ensemble de technologies innovantes, visant à améliorer la prévention, le dépistage et la surveillance des maladies chroniques non transmissibles.
Relance du sport universitaire
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, était hier à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis pour s’enquérir de la situation du sport. Il a pris l’engagement d’organiser dès l’année prochaine une compétition interuniversitaire impliquant cinq disciplines majeures dont le basket, en vue de relancer le sport universitaire. Dr Abdourahmane Diouf veut améliorer les conditions de vie et sportive de la deuxième institution universitaire du Sénégal. A l’en croire, le sport est l’un des moyens les plus efficaces pour pacifier l’espace universitaire, et il doit revenir à l’université. Son département est en pleine réflexion sur la question, a-t-il, à l’occasion de la cérémonie officielle de la troisième session de compétition universitaire basket études (CUBE). Il pense que le sport et les études vont de pair. Dr Diouf annonce un vaste programme de construction d’infrastructures sportives pour ancrer davantage la pratique du sport dans les campus sénégalais. Saluant l’engagement du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Issa Tidiane Tounkana, président de Basket Plus, considère la présidence du ministre comme «une marque de soutien» pour le succès de cet évènement.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, l'EnQuête, L'Observateur,, Le Quotidien, Le Témoin, L'As Quotidien, Libération
Le constat est que le Sénégal, sous la coupe de Diomaye et Sonko, se contente généralement de bons vœux de partenariat, aussi bien bilatéral que multilatéral. Hormis l’Allemagne, qui a consenti, fin septembre, un appui budgétaire de 44,6 milliards de FCFA
Comme dans une sorte de division du travail avec son tandem, le Premier ministre Ousmane Sonko, le président Bassirou Diomaye Faye est en train de prendre la pleine mesure de l’un de ses domaines régaliens : la diplomatie. Le chef de l'État s’est encore envolé, ce décembre, pour une nouvelle série de visites aux Émirats arabes unis et au Qatar, du 4 au 8 décembre 2024.
Parti dans ces pays à l’invitation de Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats, Diomaye y discutera de partenariat dans des secteurs tels que les infrastructures, la gestion portuaire et aéroportuaire, les énergies renouvelables et la sécurité régionale, selon les services de communication du Palais de Dakar. Encore des promesses de coopération dont les Sénégalais attendent les impacts sur le développement socio-économique, depuis 8 mois que Diomaye emprunte son avion présidentiel pour une vingtaine de fois !
Jusque-là, la seule sortie couronnée d’une annonce en espèces sonnantes et trébuchantes, dont a grandement besoin le budget sous tension aiguë, s'est produite lors du Forum Chine-Afrique, au cours duquel le président Xi Jinping a promis un don de 27 milliards FCFA au Sénégal. Cela a été assorti d’une signature entre Dakar et Pékin de 10 accords de partenariat dans des domaines comme les technologies de l’information et de la communication, la modernisation agricole, l’industrialisation et les nouvelles énergies. En fait, une continuité dans cette coopération entre les pays.
Le constat est que le Sénégal, sous la coupe de Diomaye et Sonko, se contente généralement de bons vœux de partenariat, aussi bien bilatéral que multilatéral. Hormis l’Allemagne, qui a consenti, fin septembre, un appui budgétaire d’un montant global de 44,6 milliards de FCFA dans le cadre du Programme pour le renforcement de la résilience fiscale, économique et climatique, les finances sénégalaises souffrent de l’expectative des partenaires externes face à un pouvoir qui entend faire œuvre de « souveraineté » sans en définir clairement les tenants et aboutissants.