Le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye a rencontré l’international sénégalais Abdou Diallo, lors de son séjour à Doha.
« Au Qatar, dans le cadre du Dohaforum2024, le Président a rencontré l’international sénégalais Abdou_diallo, champion d’Afrique 2022. Ils ont discuté des opportunités d’investissement au Sénégal, soulignant l’importance de la diaspora dans le développement du pays », rapporte samedi, la Présidence sur son compte X.
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CHEIKH TIDIANE DIEYE COMPTE RACCORDER LES VILLAGES AUX ALENTOURS DU LAC DE GUIERS
En visite dans le département de Dagana, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Diéye, souhaite mettre fin au paradoxe de l’accès à l’eau potable dans les villages autour du lac de Guiers.
En visite dans le département de Dagana, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Diéye, souhaite mettre fin au paradoxe de l’accès à l’eau potable dans les villages autour du lac de Guiers.
Cette étendue d’eau constitue la principale source d’alimentation en eau douce de la capitale sénégalaise. Il a assuré que, dans le cadre du programme de l’« autoroute de l’eau », plusieurs villages auront accès à l’eau potable, notamment ceux d’où est puisée cette ressource précieuse pour alimenter d’autres villes du Sénégal. Cela, selon lui, cela représente une manière de corriger cette iniquité sociale qui a longtemps existé dans cette partie du Walo. Il s’exprimait à l’occasion d’une visite ce dimanche à Tahouey, un point de jonction entre le fleuve Sénégal et le canal qui alimente le lac de Guiers. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’explique au micro de notre correspondant Ibrahima MBAYE.
CE SAMEDI 7 DECEMBRE, 44 UNIONS ONT ETE CELEBREES
Durant la traditionnelle cérémonie de Ziar au Khalife général des layennes, 44 mariages ont été célébrés ce samedi 7 décembre dans différentes localités de la communauté layenne, renseigne Layenne Digital.
Durant la traditionnelle cérémonie de Ziar au Khalife général des layennes, 44 mariages ont été célébrés ce samedi 7 décembre dans différentes localités de la communauté layenne, renseigne Layenne Digital.
Une tradition de mariages collectifs qui se tient chaque année depuis 40 ans. C’était en 1984 que l’ancien Khalife des layennes Baye Seydi Thiaw avait célébré 265 mariages lors de sa tournée d’informations dans les localités. Après cela, 235 mariages ont suivi son passage, soit un total de 500 célébrations la même année.
Depuis cette date, plus de 1000 couples ont pu être unis devant Dieu et les hommes. Il ne s’agit pas de mariages arrangés mais bien des couples qui ont bien voulu officialiser leur union.
DES PRODUITS ILLICITES D’UNE CONTRE-VALEUR DE PLUS DE 1,3 MILLIARD FCFA INTERCEPTES EN 2024
Les Unités fluvio-maritimes douanières poursuivent leurs opérations contre le trafic de produits interdits en mer.
Les Unités fluvio-maritimes douanières poursuivent leurs opérations contre le trafic de produits interdits en mer. Entre fin novembre et début décembre 2024, la Subdivision des Douanes du littoral sud a saisi d’importantes quantités de chanvre indien et de faux médicaments d’une valeur totale estimée à plus de 103 millions de francs CFA.
Ainsi, la Brigade fluviomaritime des Douanes de Fimela a intercepté 407 kg de chanvre indien et 82 cartons de faux médicaments, principalement des aphrodisiaques et antalgiques, entre Niodior, Guéréo et Sendou. Parallèlement, la Brigade maritime de Toubacouta a saisi 570 kg de chanvre indien dans le Delta du Saloum, ainsi que des flacons de paracétamol injectable.
Depuis janvier 2024, les unités maritimes sénégalaises ont saisi pour un montant total de 1,335 milliard de francs CFA de produits prohibés. Ces actions s’inscrivent dans un renforcement des moyens humains et navals des Douanes sénégalaises pour lutter contre la criminalité transnationale. Les autorités appellent les populations à soutenir ces efforts pour lutter ensemble contre le trafic illicite.
LE NOUVEAU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE EL MALICK NDIAYE A LA RENCONTRE DE SES PREDECESSEURS
Le nouveau président de l’Assemblée nationale du Sénégal, El Malick Ndiaye, a entamé, ce week-end, une série de visites de courtoisie auprès de ses prédécesseurs, une démarche marquée par la cordialité et la volonté de renforcer le rôle de l’Hémicycle.
Après la passation de services avec le président sortant, Amadou Mame Diop, El Malick Ndiaye s’est rendu chez les anciens présidents de l’Assemblée nationale, à savoir Moustapha Niasse, Mamadou Seck, Pape Diop et Cheikh Abdou Khadre Cissokho. Ces rencontres, ponctuées d’échanges constructifs, ont été l’occasion pour le nouveau président de réaffirmer son engagement à rendre l’Assemblée plus inclusive et moderne a-t-il dit.
Au cours de ces entretiens, la deuxième personnalité de la République a mis en avant sa volonté de mieux répondre aux attentes et préoccupations de la population sénégalaise, en modernisant l’institution et en la rendant plus accessible à tous. Selon M. Ndiaye, l’échange avec ses prédécesseurs lui a également permis de recueillir des conseils précieux et des bénédictions pour la réussite de son mandat.
Le renforcement de l’Assemblée nationale, afin d’en faire un véritable moteur de la démocratie sénégalaise, demeure ainsi une priorité pour le nouveau président, qui espère bâtir sur les solides fondations laissées par ses prédécesseurs tout en insufflant une nouvelle dynamique à l’institution.
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LES UNES DE LA PRESSE CE LUNDI 9 DEEMBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, l'EnQuête, L'Observateur, Le Quotidien, L'As Quotidien, Libération
THE ECONOMIST VOIT UN AVENIR DURABLE POUR LES PUTSCHISTES AFRICAINS
Le magazine britannique est formel : pour les aspirants putschistes africains, le message est clair. Non seulement il est possible de s'emparer du pouvoir par la force, mais on peut désormais le conserver sans craindre de véritables représailles
(SenePlus) - L'année 2025 pourrait marquer la consolidation du pouvoir des militaires en Afrique, selon une analyse publiée par The Economist dans son dossier "The World Ahead 2025" (2025, le monde à venir). Le magazine britannique dresse un constat : les juntes militaires qui se sont emparées du pouvoir depuis 2020 sont là pour durer, et ce malgré leurs promesses initiales de transition démocratique.
Ce qui frappe dans l'analyse de The Economist, c'est la facilité avec laquelle les coups d'État se sont succédé, dessinant une "ceinture" ininterrompue de l'Atlantique à la mer Rouge. Du Mali à la Guinée, en passant par le Soudan, le Burkina Faso, le Niger, le Gabon et le Tchad, les militaires ont pris le pouvoir sans rencontrer de résistance internationale durable. Même la pandémie de Covid-19 a servi leurs intérêts, offrant à certains gouvernements, comme celui de l'Éthiopie, un prétexte parfait pour manipuler le processus électoral.
L'hebdomadaire britannique met en lumière la stratégie désormais éprouvée des juntes militaires : promettre une transition démocratique pour mieux se maintenir au pouvoir. En Guinée, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, qui devait initialement quitter le pouvoir en 2024, n'a même pas encore organisé le référendum constitutionnel qui pourrait, ironiquement, lui permettre de se présenter aux élections. Au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema suit le même schéma, repoussant sans cesse l'échéance démocratique prévue pour août 2025.
Une communauté internationale résignée
The Economist souligne un fait crucial : l'Occident et les organisations régionales ont baissé les bras. La CEDEAO, qui menaçait d'intervenir militairement au Niger, a finalement levé ses sanctions économiques en 2024. Les intérêts économiques et stratégiques priment : la Guinée possède d'immenses réserves de fer et de bauxite, tandis que le Gabon héberge une base militaire française. La France et les États-Unis ont même dû retirer leurs troupes du Niger, affaiblissant leur influence dans la région.
L'Alliance des États du Sahel (AES), qui réunit le Niger, le Mali et le Burkina Faso depuis juillet 2024, illustre parfaitement cette nouvelle donne. Selon le magazine britannique, cette confédération, née d'un pacte de défense, s'affirme comme un bloc anti-occidental où la démocratie n'est plus une priorité. Ni le Mali ni le Burkina Faso n'ont tenu les élections promises en 2024, traçant la voie que suivra probablement le Niger.
La conclusion du magazine britannique est sans lapidaire : pour les aspirants putschistes africains, le message est clair. Non seulement il est possible de s'emparer du pouvoir par la force, mais on peut désormais le conserver sans craindre de véritables représailles internationales. Une réalité qui laisse présager la poursuite de cette tendance autoritaire sur le continent africain.
ASSAD FUIT À MOSCOU
Le dirigeant syrien, lâché par ses alliés traditionnels, s'est réfugié en Russie avec sa famille, laissant derrière lui un pays en pleine effervescence. La Syrie s'éveille à une nouvelle ère
(SenePlus) - Dans un développement historique marquant la fin d'un demi-siècle de pouvoir familial en Syrie, le président Bachar el-Assad a fui vers Moscou ce dimanche, selon les agences de presse russes Tass et RIA, citant une source anonyme du Kremlin. Cette fuite survient après une avancée fulgurante des rebelles qui ont pris le contrôle de Damas, la capitale syrienne.
Comme relevé par Associated Press, les événements se sont précipités dimanche matin, lorsque les médias d'État syriens ont diffusé un communiqué rebelle annonçant le renversement d'Assad et la libération de tous les prisonniers. "La Syrie est pour tous, sans exception. La Syrie est pour les Druzes, les Sunnites, les Alaouites et toutes les confessions", a déclaré le commandant rebelle Anas Salkhadi sur la télévision d'État, cherchant à rassurer les minorités du pays.
La prise de pouvoir a déclenché des scènes de liesse dans les rues de Damas. Selon AP, "des foules joyeuses se sont rassemblées sur les places, agitant le drapeau révolutionnaire syrien dans des scènes rappelant les premiers jours du soulèvement du Printemps arabe". Le palais présidentiel a été investi par la population, certains emportant des objets domestiques tandis que d'autres parcouraient simplement les lieux.
Abu Mohammed al-Golani, ancien commandant d'Al-Qaïda qui a rompu avec le groupe il y a plusieurs années, dirige désormais la principale faction rebelle. Lors de sa première apparition publique à la mosquée des Omeyyades, utilisant son nom de naissance Ahmad al-Sharaa, il a qualifié la chute d'Assad de "victoire pour la nation islamique" et accusé l'ancien président d'avoir fait de la Syrie "une ferme pour l'avidité de l'Iran".
L'un des moments les plus symboliques a été la libération de la tristement célèbre prison de Saidnaya, où selon les groupes de défense des droits humains, des milliers de personnes ont été torturées et tuées. Un parent de détenu, Bassam Masr, a exprimé son émotion : "Ce bonheur ne sera pas complet tant que je ne pourrai pas voir mon fils sortir de prison et savoir où il se trouve. Je le cherche depuis deux heures. Il est détenu depuis 13 ans."
La communauté internationale s'organise face à cette transition soudaine. Le Qatar a accueilli une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de huit pays, dont l'Iran, l'Arabie saoudite, la Russie et la Turquie. Selon Majed al-Ansari, porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères rapporté par AP, les participants ont convenu de "la nécessité d'impliquer toutes les parties sur le terrain" pour assurer une "stabilité et une transition sûre".
Les défis restent immenses pour le nouveau pouvoir. Comme le souligne Dareen Khalifa, conseillère principale au sein de l'International Crisis Group : "Golani a fait l'histoire et suscité l'espoir chez des millions de Syriens. Mais lui et les rebelles font maintenant face à un défi redoutable."
L'envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé à des pourparlers urgents à Genève pour garantir une "transition politique ordonnée" dans ce pays déchiré par près de 14 années de guerre civile.
RESTITUTION DES BIENS CULTURELS, LE MUSÉE DES CIVILISATIONS PLAIDE POUR UNE NOUVELLE DYNAMIQUE
Lors du vernissage de l’exposition ‘’Demoon Dikkaat - Les Restitués’’, consacrée au sabre d’El Hadji Oumar Tall, Mohamed Abdallah Ly, a insisté sur la nécessité d’une approche panafricaine et proactive pour récupérer les objets culturels africains.
Dakar, 8 déc (APS) – Le Directeur général du Musée des civilisations noires (MCN), Mohamed Abdallah Ly a insisté sur la nécessité d’entrer dans « une nouvelle séquence » dans le cadre du débat sur la restitution des objets culturels africains conservés dans des musées occidentaux.
‘’(…) il nous faut entrer dans une nouvelle séquence où nous sommes maîtres des perspectives agitées au niveau des débats, de l‘agenda et du langage’’, a soutenu le directeur général du Musée des civilisations noires.
Il intervenait lors du vernissage de l’exposition intitulée ‘’Demoon dikkaat-Les Restitués’’ sur le sabre d’El Hadji Oumar Tall (1797-1864) restitué au Sénégal, le 17 novembre 2019 par la France.
Il estime que »c’est dans un élan panafricain avec l’appui des actuels gouvernants qui sont sur des questions d’émancipation, de révolution culturelle, que l’on peut arriver à recouvrer ce patrimoine culturel » africain se trouvant dans les musées occidentaux.
À l’initiative du président français Emmanuel Macron, l’économiste sénégalais Felwine Sarr et l’historienne d’art française Bénédicte Savoy ont rendu, en 2018, un rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain spolié pendant la colonisation et gardé dans les musées occidentaux.
De nombreux pays africains comptent sur la mise en œuvre effective des recommandations de ce rapport pour entrer en possession de certains objets culturels les plus emblématiques du point de vue de leur identité et de leur histoire.
Au moins 88 000 objets provenant de l’Afrique subsaharienne sont présents dans les collections publiques françaises, dont près de 70 000 dans le seul musée du quai Branly-Jacques Chirac, à Paris, quand les inventaires des musées africains ne dépassent pas les 3 000 à 5 000 objets, selon la plupart des spécialistes.
Le Musée des civilisations noires, à travers cette exposition, »s’exprime dans son langage pour exposer son point de vue sur ce débat », a indiqué Mohamed Abdallah Ly.
Le sabre d’El Hadji Oumar Tall, le seul objet restitué au Sénégal depuis l’annonce du président Macron, à l’université de Ouagadougou le 28 novembre 2017, »est isolé dans cette salle d’exposition afin qu’il raconte sa propre histoire », selon M. Ly, l’un des commissaires de cette exposition.
L’exposition invite le visiteur à se poser des questions sur la restitution des biens culturels annoncée en grande pompe et qui sept ans après n’est pas effective malgré les assurances du président français.
Parlant au nom de la famille Omarienne, Amadou Moctar Tall a demandé une restitution du patrimoine d’El Hadji Oumar Tall, évoquant plus de 500 manuscrits se trouvant à la Bibliothèque nationale de Paris, énumérant des kilos d’or, des tambours, etc.
S’interrogeant sur l’arrêt de ce processus initié par le président français, il a invité les autorités sénégalaises et françaises à terminer cette restitution des biens culturels africains.
Prenant part à cette exposition, le secrétaire d’Etat à la Culture, Bakary Sarr, chargé des Industries créatives et du Patrimoine historique a réitéré, l’engagement du Sénégal à récupérer son patrimoine qui lui revient de droit.
‘’Les autorités sénégalaises sont dans cet esprit et restent dans cette dynamique de restitution de la souveraineté culturelle du Sénégal’’, a insisté M. Sarr qui a pris part à cette exposition, en présence du Haut représentant du président de la République Aminata Touré.
Le vernissage de l’exposition ‘’Demoon dikkaat-Les Restitués’’ entre dans le cadre de la célébration du sixième anniversaire du Musée des civilisations noires.