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11 mai 2025
LE MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR RÉAGIT FACE À LA VIOLENCE ÉLECTORALE
En réponse aux violences qui ont marqué le début de la campagne, Jean Baptiste Tine appelle les leaders politiques à la retenue et à la responsabilité. Il s'engage à garantir la sécurité et la sérénité nécessaires pour un processus électoral pacifique.
Le ministère de l’intérieur vient de monter au créneau, suite à la violence qui s’est invitée à la campagne électorale.
Le début de la campagne électorale est marqué par une violence inouïe. Le ministère de l’Intérieur vient de réagir. Il appelle l’ensemble des leaders de partis politiques et coalitions de partis à faire preuve de calme, de responsabilité et de retenue.
«Le respect des valeurs démocratiques et du vivre-ensemble est essentiel pour garantir un processus électoral pacifique et respectueux des droits de tout un chacun», indique-t-il dans un communiqué de presse.
Et en tant que garant de la sécurité publique, le Ministère a réaffirmé son engagement à veiller à la sécurité de chaque citoyen tout au long de cette période. Il signale même que des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique.
Le ministère exhorte toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, pour contribuer à une campagne digne et exemplaire, gage de notre engagement commun envers une démocratie stable et respectée.
LEGISLATIVES, LA COMMISSION NATIONALE DES DROITS DE L’HOMME DEPLOIE 50 OBSERVATEURS
Jacob Seck Ngom a annoncé un suivi médiatique pour détecter les discours de haine. Il a aussi évoqué les inondations dans le nord et les recommandations adressées au Président pour garantir un scrutin sécurisé.
Invité de la matinale de la RSI « Salam Senegal », du 28 octobre 2024, Jacob Seck Ngom, chargé de programme à la Commission nationale des Droits de l’Homme a informé que pour les prochaines élections législatives, la commission a déployé 50 observateurs sur le terrain et a mis en place un projet de suivi médiatique pour identifier tout discours de haine dans les médias, ainsi que pour évaluer la participation des femmes et des jeunes. Il a également abordé la problématique des inondations causées par la crue du fleuve Sénégal, précisant que la commission a communiqué ses recommandations au Président de la République pour garantir le bon déroulement du scrutin dans les zones touchées.
A travers les ondes de la RSI, le chargé de programme a informé que la présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, Mme Amsatou Sow Sidibé, tiendra une conférence de presse demain pour discuter de thématiques telles que la cohésion sociale, la situation dans les prisons et les violences faites aux femmes, entre autres sujets.
Jacob Seck Ngom n’a pas manqué l’occasion de souligner les reformes récentes qui ont conduit à la transformation de ce comité en commission depuis le mois de septembre dernier. Il a salué les efforts du nouveau gouvernement pour renforcer cette institution, notamment à travers l’appel à candidatures pour le poste de président, précisant que les postulants ne doivent pas avoir de lien avec des partis politiques. Jacob Seck Ngom a également souligné le rôle crucial de la commission en tant qu’interface entre l’État sénégalais, la société civile et les citoyens, en matière de défense des droits de l’homme. « Nous devons adopter une position centriste, car notre impartialité est essentielle. Nous avons pour mission d’alerter, de surveiller et de médiatiser les enjeux », a-t-il déclaré.
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KHALIFA SALL ANNONCE UNE PLAINTE APRES L'ATTAQUE DE SON SIEGE
"Heureusement, nous n’avons pas enregistré de décès, mais les dégâts matériels sont énormes. Certaines maisons n’ont plus électricités et une voiture d’un voisin a été caillassée", a dit le leader de Taxawu.
Dangereux, grave, lâche, criminel et horrible, c’est en ces mots que Khalifa Ababacar Sall, leader de « Taxawu Sénégal » et membre de la coalition « Samm Sunu Kaddu » qualifie l’attaque du siège de son parti politique après être venu constater les dégâts. Face à la presse, ce lundi, l’ancien maire de Dakar se pose la question de savoir : « qu’est-ce que les auteurs de cet acte cherchent à prouver ? Qu’ils nous laissent tranquilles ».
Avec un ton dur, mine triste, il informe qu’au moment des faits, il y avait des personnes qui dormaient dans cette maison où se trouve le siège. « Heureusement, nous n’avons pas enregistré de décès, mais les dégâts matériels sont énormes. Certaines maisons n’ont plus électricités et une voiture d’un voisin a été caillassée », a-t-il dit. Selon Khalifa Sall, les caméras de surveillance ont filmé toute la scène et les auteurs sont au nombre de 30 personnes.
Ayant toutes ses informations à sa disposition, il compte enclencher une procédure judicaire en commençant par déposer une plainte : « nous ne laisserons pas passer cette affaire ». Il n’a pas manqué de demander aux autorités étatiques de réagir sur cette violence. Il estime que les autorités étatiques devront jouer leur rôle : « l’Etat doit prendre ses responsabilités et assumer. La population doit aller aux urnes dans la quiétude ». Pour lui, cette campagne devrait être sereine où le débat d’idées devrait prévaloir. Il appelle tout le monde à plus de retenue. Il invite les uns et les autres à faire preuve de responsabilités parce qu’une élection est un débat d’idées et des échanges, la violence n’y pas sa place. Cependant, il demande à ses partisans aussi à ne pas réagir par la violence.
CIJ, L'AFRIQUE DU SUD DÉPOSE UN DOSSIER DE PREUVES DE GÉNOCIDE CONTRE ISRAËL
Cette initiative s'inscrit dans un long combat juridique mené par Pretoria pour la reconnaissance des droits des Palestiniens, alors que les violences en cours à Gaza ont fait plus de 40 000 victimes, dont de nombreuses femmes et enfants.
L’Afrique du Sud a déclaré lundi avoir déposé à la Cour internationale de justice (CIJ) un dossier de preuves du génocide perpétré par l’Etat israélien sur le peuple palestinien.
Dans un communiqué relayé le même jour par plusieurs médias, la présidence sud-africaine souligne que le dossier contient des preuves démontrant que le gouvernement israélien a violé la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée par les Nations unies en 1948.
L’annonce du dépôt de ce dossier de preuves marque une nouvelle étape dans un combat initié par l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de justice dans le but de permettre au peuple palestinien de recouvrer ses droits.
La Cour internationale de Justice, saisie par l’Afrique du Sud d’une plainte en décembre 2023, avait ordonné en janvier dernier à Israël de prendre des mesures pour garantir que son armée ne viole pas la Convention sur le génocide.
Près de dix mois après cette décision, la situation s’est détérioré pour les Palestiniens soumis à des raids et bombardements quasi-quotidiens dans la bande de Gaza principalement où l’intervention militaire israélienne déclenchée en octobre 2023 a déjà coûté la vie à plus de 40 000 personnes, des femmes et des enfants en majorité.
La quasi-totalité des habitations et des infrastructures hospitalières de l’enclave palestinienne a été détruite alors que les Gazouis, obligés sans cesse de se déplacer sur ordre de l’armée israélienne entre le nord et le sud du territoire, peinent à trouver de la nourriture en raison du blocage d’une quantité importante de l’aide humanitaire.
LE REAL MADRID BOYCOTTE LA CÉRÉMONIE DU BALLON D'OR
Convaincu que son attaquant vedette Vinicius ne sera pas couronné, le club espagnol dénonce un manque de respect flagrant. "Le Real Madrid n'est pas là où il n'est pas respecté", affirment les champions d'Europe en titre dans un communiqué cinglant
(SenePlus) - Un coup de tonnerre secoue la cérémonie du Ballon d'Or 2024. Le Real Madrid, grand favori avec son attaquant brésilien Vinicius, a décidé de boycotter l'événement prévu ce lundi soir au Théâtre du Châtelet à Paris.
Le club madrilène, vainqueur de la Ligue des champions 2024, exprime son mécontentement dans une déclaration cinglante à l'AFP : "Si les critères d'attribution ne désignent pas Vinicius comme vainqueur, ces mêmes critères devraient désigner Carvajal comme vainqueur. Comme cela n'a pas été le cas, il est évident que le Ballon d'Or de l'UEFA ne respecte pas le Real Madrid. Et le Real Madrid n'est pas là où il n'est pas respecté."
Cette année, les organisateurs avaient opté pour une nouvelle approche en gardant secrète l'identité du lauréat jusqu'à la cérémonie, rompant avec la tradition qui voulait que le vainqueur soit informé quelques jours avant l'événement.
L'absence annoncée des joueurs madrilènes laisse entrevoir que ni Vinicius, ni Dani Carvajal, ni Jude Bellingham, pourtant artisans du triomphe européen du Real, ne seront couronnés. Cette situation ouvre la voie à Rodri, le milieu espagnol de Manchester City, récent vainqueur de l'Euro-2024 avec la Roja et élu meilleur joueur du tournoi par l'UEFA.
Le prestigieux trophée est décerné sur la base des votes d'un jury composé de journalistes représentant les 100 premières nations au classement FIFA.
La décision sans précédent du Real Madrid de boycotter la cérémonie marque un tournant dans l'histoire du Ballon d'Or, remettant en question les critères d'attribution de cette récompense individuelle majeure du football mondial.
par Jean Pierre Corréa
FATTE XAJU FI : LES SOUVENIRS POUR CONJURER L’OUBLI
EXCLUSIF SENEPLUS - Comment nos présidents perdent-ils leur ancrage populaire ? Le nouveau film de Ramaka, guidé par Mamadou Ndoye, analyse ce syndrome du pouvoir sénégalais. Pourquoi nos dirigeants finissent-ils par croire que le pays leur appartient ?
« Quand le passé n'éclaire plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres » - Alexis de Tocqueville
Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau. C’est à l’intention de cette nouvelle génération qu’un film sur la grande histoire de la démocratie sénégalaise a été réalisé par Joseph Ramaka GaÏ intitulé « FATTE XAJU FI », autrement dit, il est hors de question d’oublier, « Se souvenir pour ne point oublier ».
Avec comme fil rouge, à l’instar d’un sage conteur, le docteur Mamadou Ndoye, référence de notre histoire démocratique à la colonne vertébrale pas sujette à torsions, nous narre les combats et les hommes qui les ont menés durant…un siècle. Et nous dépeint les syndromes qui les ont souvent conduits au…reniement.
L’hubris de nos gouvernants fait du Sénégal un pays qui est un énorme et perpétuel malentendu
Ce film, que les Sénégalais, notamment les jeunes, vont découvrir sur nos télés et nos réseaux, expose à travers l’élégant et docte récit de Mamadou Ndoye, ce qui sous-tend l’exception sénégalaise en Afrique, à savoir notre perpétuelle capacité à refuser l’injustice et à toujours se dresser contre l’arbitraire. Nous avons toujours connu des rebelles et avons toujours su créer des espaces d’expressions multiples pour accueillir les agitations d’idées de nos forces vives, rompues aux affrontements élégants, à mille lieux de nos « réseaux de cas sociaux » d’aujourd’hui.
Comment de Senghor à Diouf, de Wade à Sall, les combats des Sénégalais ont abouti à des ruptures victorieuses avant d’être noyées dans l’hubris des vainqueurs aveuglés au point d’avoir cru que les victoires étaient les leurs, et pas celles des peuples en lutte contre des injustices. Aucun n’a vu le lien avec les Sénégalais se rompre. Pour Abdou Diouf, Mamadou Ndoye situe la césure en 1988, celle du régime d’Abdoulaye Wade en 2007, et celle de Macky Sall en 2017, et chacun d’entre eux a renforcé l’appareil pour pallier la perte de sa base sociale. Wade a pensé que c’est lui qu’on avait élu et pas les alliés qui étaient allés le sortir de sa torpeur politique à Paris. Il lui en a cuit. Macky a détruit son opposition en la coalisant dans un BBY sans âme qui a laissé le terrain à une nouvelle génération d’opposants, auxquels il n’aura su s’opposer selon Mamadou Ndoye qu’à travers une répression inédite au Sénégal, n’ayant tiré aucune leçon du recul de Wade face à une pression populaire inédite aussi, autour d’une jeunesse active et consciente, qui a refusé de céder.
Le film retrace le moment essentiel de notre histoire que constituent « Les Assises nationales », produit de réflexions de haute volée de tous les segments productifs et actifs de notre Nation. Sans suite. Le film interroge aussi l’actualité et questionne : Pourquoi nos leaders qui arrivent au pouvoir pensent que le Sénégal leur appartient ? Comment Macky Sall a judiciarisé le débat politique avant de passer outre la colère et la mobilisation des citoyens face aux outrances de sa politique, pourquoi aucune enquête n’a été menée pour résoudre les énigmes des 80 morts, et des prétendus complots terroristes, gommant à la hussarde, 60 années de progrès démocratiques.
Comment organiser le vivre-ensemble ?
L’urgence selon notre sage conteur Mamadou Ndoye qui nous exhorte à ne rien oublier, est la récupération des préoccupations des Assises nationales, et d’une nouvelle charte démocratique, proposée par le Pacte, qui prône un état de droit, une démocratie citoyenne, une gouvernance sacralisant nos biens et richesses, une citoyenneté active et consciente, où droits, responsabilités et devoirs se répondent dans un écho réjouissant et galvanisant.
Enfin ce film nous navre d’avoir à constater que nos présidents préfèreront toujours se vautrer dans des « petites histoires » que d’avoir à écrire « La Grande Histoire du Sénégal. »
Pour que le souvenir empêche d’oublier, le sage conteur termine ce film ainsi :
« 22 septembre 1848 - 24 mars 2024, au bout d’une longue nuit sur les traces escarpées des luttes de notre peuple pour l’émancipation, l’indépendance, la justice et la démocratie, je recueille, sous l’arbre à palabre, les dernières paroles du sage-conteur…
Notre dernier combat est un combat de longue haleine ...
Nous devons tous être debout.
Nous devons agir pour avoir "une citoyenneté active et consciente" dans notre pays.
Tout ce que nous défendons ...doit être défendu par chaque citoyen, où qu'il puisse se trouver.
Tu dois savoir que c'est ton droit !
Tu dois le prendre radicalement !
Tu sais que c'est ta responsabilité et ton devoir ...
Tu dois l'assumer totalement !
Si chaque citoyen a cette "conscience", et agit tous les jours ... nous n'aurons plus un Pouvoir qui osera faire ce qu'il ne doit pas faire.
Parce que les citoyens ne l'accepteront pas.
Personne ne l'acceptera !
Non ! Comme le dit mon frère-grand …
Fàtte xaju fi…
Épilogue
Notre poète national Amadou Lamine Sall dans un texte poignant qui va de pair avec cette sagesse que nous espérons de nos élites dirigeantes, écrit : « La politique, après ses privilèges toujours éphémères, a la même finitude, subit la même chimie que celle qu’impose la mort, le même triste sort. On part toujours. Le pouvoir politique vous quitte toujours. Il a vocation de tourner le dos, un jour, à ceux qui avaient cru le conquérir pour toujours. On ne le dompte pas. C’est lui qui vous dompte ! C’est lui qui vous dévalue ! Ceux qui ne s’y préparent pas sont comme le berger qui sait laquelle de ses vaches boite et qui fait semblant de ne pas la voir, jusqu’à ce qui doit arriver, arrive. » Comme on dit « à bon entendeur Salut !!! »
LES PEDIATRES NOTENT UN TAUX ELEVE DE MORTALITE CHEZ LES ENFANTS
Les enfants sont touchés par beaucoup de pathologies. C’est dans ce sens que la société sénégalaise de pédiatrie (Soseped) a organisé un congrès pour parler de ces maladies.
Le congrès de la société sénégalaise de pédiatrie s’est ouvert hier. Ainsi plusieurs thèmes seront abordés à savoir la néonatalogie, l’endocrinologie, la diabétologie, le métabolisme, la pneumonie entre autres. Ainsi, les pédiatres constatent un taux élevé de mortalité chez les enfants.
Les enfants sont touchés par beaucoup de pathologies. C’est dans ce sens que la société sénégalaise de pédiatrie (Soseped) a organisé un congrès pour parler de ces maladies. Selon le président d’honneur de la Soseped, Pr Ousmane Ndiaye, ce congrès passe en revue beaucoup de pathologies, beaucoup de thématiques qui sont extrêmement importantes pour la survie d'un enfant. «Dans nos pays, souvent, il y a un retard de dépistage ou de diagnostic de ces pathologies. Et je pense que cette réunion qui permet de mutualiser les connaissances et les compétences permet de définir les voies et moyens de les dépister très tôt et de mettre en place des stratégies pour les prendre en charge très tôt afin d'éviter cette lourde mortalité », affirme-t-il. A l’en croire, en Afrique, se posent des problèmes de ressources humaines. «D'ailleurs, c'est le principal problème en ce qui concerne les médecins, mais surtout les pédiatres, Nous ne parvenons pas à couvrir tous les besoins au niveau du territoire national», regrette-t-il.
Pour sa part, la présidente de la Soseped Pr Ndèye Ramatoulaye Diagne estime que le congrès abordera la néonatologie, la pathologie infectieuse, mais également la gastroentérologie, la nutrition et des pathologies hématologiques. « Ces thèmes qui seront abordés au cours de ce congrès toucheront à toutes les spécialités de la pédiatrie. Mais le plus important, ce sera de renforcer le partenariat que nous avons avec ces sociétés savantes, et surtout de réfléchir ensemble à des pistes qui nous permettront de mettre en place un système de santé qui est pérenne, bien sûr, mais surtout des solutions adaptées à notre pratique, à notre pratique quotidienne et à nos réalités socioculturelles», soutient-elle. La mortalité néonatale, infantile, juvénile, reste encore élevée dans nos pays, renseigne-t-elle, dans les pays d'Afrique subsaharienne, également dans les pays du Maghreb. « Et il est important pour nous d’échanger pour voir comment est-ce qu'on peut mettre nos forces ensemble pour pouvoir proposer des solutions à nos populations, et surtout à ces populations pédiatriques qui nous sont très chères», déclare Pr Ndèye Ramatoulaye Diagne.
Revenant sur les solutions, elle est d’avis que les premières consistent à renforcer les réseaux à travers lesquels les formations sont organisées, que ce soit des formations théoriques, mais pratiques. «Ce qui nous est possible dans le cadre de ce partenariat, c'est de faire des échanges entre nos universités, entre nos structures hospitalières, pour toujours aller dans le sens de renforcer les compétences des pédiatres, aussi bien les pédiatres qui sont déjà en activité que ceux que nous formons»
Pour rappel, le congrès de l’association sénégalaise de pédiatrie est couplé à l’association des Pédiatres de Langue Française. Pour Pr Ousmane Ndiaye, c’est un grand rendez-vous « du donner et de recevoir, puisque nous recevons toutes les sociétés savantes d'Afrique subsaharienne, mais également du Maghreb et celles savantes d'Europe. Voilà, pour dire que c'est un congrès conjoint, c'est le 10e congrès de l'association, donc conjoint avec le congrès de l'Association des Pédiatres de Langue Française, cette association qui regroupe des pédiatres des sociétés savantes d'Afrique noire, d'Afrique subsaharienne, du Maghreb, mais également des sociétés savantes d'Europe».
IL FAUT ASSAINIR LES MŒURS POLITIQUES
La coalition Nafooré-Sénégal a commencé sa campagne hier par une caravane de Tamba à Bidiancoto, village natal du maire de Missirah et tête de liste de ladite coalition, Amadou Ba.
La coalition Nafooré-Sénégal a commencé sa campagne hier par une caravane de Tamba à Bidiancoto, village natal du maire de Missirah et tête de liste de ladite coalition, Amadou Ba. A Bidiancoto, ce dernier s’est recueilli au mausolée de son papa et recueilli des prières auprès de sa maman, avant de faire une déclaration dans laquelle, il a demandé qu’on assainisse les mœurs politiques.
La campagne électorale pour les prochaines élections législatives prévues le 17 novembre prochain a débuté depuis hier sur le territoire national. Pour montrer sans nul doute que sa coalition risque de créer la surprise lors des joutes électorales à venir, Amadou Ba, maire de Missirah et tête de liste de Nafooré-Sénégal, a fait une véritable démonstration de force à Tamba, plus particulièrement dans son fief, le village de Bidiancoto, où la foule était en liesse lorsque sa caravane, qui avait quitté Tamba, est arrivée sur place.Devant ses partisans qui scandaient le nom de la coalition Nafooré, Amadou Ba a déclaré qu’on doit assainir les mœurs politiques pour mieux servir les populations. «Il faut assainir les mœurs politiques. Le Sénégal nous appartient, il faut qu’on le construise. Il faut qu’on travaille pour développer ce pays, c’est notre devoir. Et je pense que les 54% qui ont voté pour Diomaye Faye ne l’ont pas fait parce qu’ils l’aiment, mais ils ont voté pour le changement, parce qu’ils ne voulaient plus de l’ancien régime et de ses pratiques. Ainsi, les nouvelles autorités doivent savoir qu’elles sont là pour travailler, mais pas pour emprisonner des Sénégalais ou accepter la transhumance», a-t-il dit.
Poursuivant, la tête de liste de Nafooré a ajouté ceci : «Nous, nous sommes là pour répondre aux attentes des populations. Nous ne sommes pas là pour invectiver ou nous chamailler avec qui que ce soit. Nous sommes là pour défendre les intérêts des Sénégalais. C’est notre position en tant que tête de liste de la coalition Nafooré-Sénégal, qui compte de valeureux jeunes, travailleurs, compétents, déterminés et qui aiment leur pays»
Sous les applaudissements et cris des populations, Amadou Ba a précisé : «Sachez que si votez pour nous, vous aurez de bons avocats qui n’ont pas attendu d’être à la retraite pour faire de la politique, mais ils sont des jeunes qui pensent qu’ils peuvent servir leur pays et défendre les intérêts des populations. Si vous prenez le cas de Tambacounda, aucune route n’est en bon état. J’ai mal quand je vois l’état des routes dans la région de Tambacounda. Je veux que cette situation soit un mauvais souvenir. C’est pourquoi je veux être votre député, le député du peuple. Je vais me battre vous pour que vous puissiez avoir ce que vous méritez. Avec la coalition Nafooré, nous allons nous battre pour que le Sénégal aille de l’avant.»
LA MISSION DE MACKY SALL
En acceptant d'être tête de liste nationale de Takku Wallu, il affirme placer l'intérêt du pays au-dessus de ses ambitions personnelles. Sa participation aux législatives vise, selon lui, à consolider la démocratie et préserver les acquis économiques
L’inter-coalition Samm sa kaddu-Takku Wallu de Thiès s’est retrouvée ce week-end pour lancer l’offensive, dans la perspective des élections législatives de 17 novembre 2024. A cette occasion, le Président Macky Sall s’est encore invité dans les débats à travers un appel téléphone. Il est revenu sur les raisons pour lesquelles il a accepté d’être tête de liste nationale de la coalition.
L’ancien président Macky Sall, par ailleurs Président de l’Alliance Pour la République (APR), a encore été la vedette à distance de la rencontre de l’inter-coalition Samm sa kaddu-TakkuWallu de Thiès. En effet, son coup de fil sur le téléphone du député Abdou Mbow mis sous haut-parleur a été religieusement écouté dans la salle. «Il est vrai que c’est dans des difficultés que les investitures ont été faites, mais les enjeux de ce scrutin font que chacun doit se donner sans compter, afin que tout le monde puisse dépasser ces difficultés», a-t-il d’emblée déclaré. Il ajoute que le combat en vaut la peine, car à travers ces élections, il s’agit de consolider la démocratie, de préserver les acquis, en ce qui concerne notamment notre économie. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’il situe sa décision allant dans le sens de prendre la tête de liste proportionnelle de la coalition Takku Wallu Sénégal. «Tout le monde sait que, si j’ai accepté d’être la tête de liste nationale de la coalition, ce n’est nullement pour me faire élire, mais c’est dans l’intérêt du pays et c’est la même posture adoptée par tous les leaders, tous les responsables qui se sont ainsi engagés pour la bonne cause», a-t-il indiqué. La tête de liste proportionnelle a par ailleurs salué le choix du Président Abdoulaye Dièye de le soutenir et pour lui, «c’est un bel exemple d’acte de courage, de générosité qu’il fait saluer à sa juste mesure». Il est d’avis que Thiès a toujours été une ville de refus et plusieurs faits historiques le confirment avec pertinence. Il s’agit donc, à ses yeux, d’un département stratégique notamment avec 4 sièges parlementaires en jeu et l’intercoalition devra nécessairement le gagner. Pour ce faire, il faudra privilégier la proximité, être en contact direct avec les populations, pour insuffler une belle dynamique. D’après lui, le département de Thiès a le devoir encore une fois de faire étalage de l’image qu’il a toujours montrée, dans les différents combats politiques qui jalonnentl’histoire du Sénégal.
Pour l’ancien ministre d’Etat Augustin Tine, par ailleurs Maire de Fandène, ces élections législatives ne doivent faire peur à personne, elles constituent une belle occasion de remettre ce pays sur les rails, à travers l’équilibre du système de gouvernance et c’est cela la démocratie. Pour lui, il y a de l’espoir car ces dernières heures, le camp d’en face a appelé à la paix, contrairement à ses habitudes. «Les investitures étaient très difficiles, c’est ainsi que je ne figure sur aucune liste. Mais je m’investirai mille fois plus que d’habitude pour que notre coalition puisse gagner ces élections», a-t-il ajouté. Moustapha Mbaye du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), tête de liste départementale de Thiès, estime qu’il y a un défi à relever, mais avec tous les Thiessois. Il soutient que tous ceux qui sont du côté de l’opposition et qui l’ont exprimé, sont en réalité les vrais braves du peuple. A l’occasion de ces législatives, il a appelé les sénégalais à choisir le bulletin qui va changer le vécu des sénégalais, à travers une rupture à l’Assemblée Nationale. «Nous avons pris l’engagement de ne pas y aller pour plaire à qui que ce soit, mais pour dire la vérité en toutes circonstances et quel que soit le côté où elle se trouve. L’opposition doit être forte à l’Assemblée Nationale, pour y jouer son véritable rôle, et tous ceux qui disent que si elle y détient la majorité, le pays sera bloqué, ne racontent que des histoires», a expliqué la tête de liste. Hélène Tine investie en position de titulaire sur la liste départementale a ouvert les hostilités en déclarant que Thiès, la ville du refus, a un rendez-vous avec l’histoire et elle doit montrer que les sénégalais, fatigués, n’accepteront pas de se livrer à ce régime, mains et pieds liés. Pour elle, le 17 novembre constitue l’occasion forte pour barrer la route à la manipulation.
L’ingénieur Aly Tounkara quitte Idrissa Seck
Idrissa Seck et le Rewmi viennent encore de perdre un ténor à Thiès. Il s’agit de Aly Tounkara ; ingénieur en Eau, secrétariat national à l'Eau et à l'assainissement de Rewmi, par ailleurs coordonnateur des cadres du parti dans le département de Thiès. Il a annoncé ce week-end sa décision de mettre définitivement un terme à son compagnonnage politique avec ce parti. « J’ai décidé de quitter le Rewmi et j’ai envoyé au Président Idrissa Seck une correspondance dans ce sens », a-t-il expliqué. Et pour poursuivre ses activités politiques, en se frayant son propre chemin, il a annoncé la naissance de son mouvement dénommé « Jokko Ak Askan wi ». L'objectif, dit-il, est d’être plus connecté à la jeunesse et aux femmes pour contribuer au développement de la cité. Selon lui, les activités du mouvement qui sera bientôt officiellement lancé, seront déroulées sur la base de la responsabilité, l’unité, la stabilité et la démocratie. Et les arguments seront strictement guidés par la compétence, l’expérience, pour être au service du pays et des sénégalais. De 2014 à 2022, Aly Tounkara a été adjoint au maire de Thiès-Est et président de la commission de l'aménagement de la ville de Thiès.
Le Sénégal lève 29,52 milliards FCFA
Le Sénégal est intervenu sur le marché de la dette publique de l'UMOA, la semaine passée avec pour objectif de mobiliser 30 milliards FCFA auprès des investisseurs de la région. Une opération qui a consisté en une émission simultanée de Bons et Obligations assimilables du Trésor (BAT/OAT), à savoir un BAT de maturité 364 jours, ainsi que de deux OAT de 3 et 5 ans de maturité. Cette demande a été favorablement accueillie par les investisseurs ciblés de la région qui ont proposé 31,52 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 105,07%. Face à cette proposition, le Sénégal a décidé de mobiliser 29,52 milliards FCFA (45 millions d'euros), soit 2 milliards FCFA de moins que le montant mis en adjudication, représentant un taux d'absorption de 93,6%. Dans le détail, le BAT a retenu 20,04 milliards FCFA pour un taux marginal de 6,96% avec un rendement moyen pondéré de 7,42%. Les deux OAT ont validé 4,95 milliards et 4,52 milliards FCFA respectivement pour la maturité 3 et 5 ans. Les prix marginaux ont été de 9 580 et 9 425 FCFA dans l'ordre, avec des rendements moyens pondérés de 7,9% et 7,85%.
Cri du cœur des travailleurs de Senta Sa
S’il y a des travailleurs qui sont actuellement très fatigués, ce sont bien ceux de la société Sénégal tannerie (Senta Sa). Ils sont privés de salaires depuis 25 mois. Pour dénoncer cet état de fait, ils ont tenu un sit-in pour fustiger le mépris de leur directrice Oumou Hari Bocar Sall et inviter l’État du Sénégal à réagir avant qu’il ne soit trop tard. Selon le délégué général, Mamadou Lamine Guèye « le problème de Senta Sa constitue un drame social que les autorités doivent régler. Il y en a parmi nous qui sont expulsés de leurs maisons pour arriérés de loyer et leurs enfants ne partent plus à l’école. Nous crions au secours !».
Absence de l’Apr au meeting d’Amadou Ba à Guédiawaye
Les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) étaient absents au meeting de la tête de liste de la coalition Jamm Ak Njariñ à Guédiawaye. S’agit-il d’un boycott ? On en saura plus dans les prochains jours. Mais cette situation était prévisible puisque l’APR qui se sent trahie par Amadou Ba avait demandé le retrait du nom de Néné Fatoumatou Tall de la liste de Jamm Ak Njariñ. Néné Fatoumata Tall, Racine Talla et Khafor Touré ont brillé par leur absence. C’est dire que c’est l’échec de l'inter-coalition. Pourtant hier, Amadou Ba et Aliou Sall ont tous appelé à l’unité de l’opposition pour récupérer Guédiawaye des mains du pouvoir actuel.
Abdoulaye Ndiaye Ngalgou soutient Pastef
Pastef s’est renforcé à Tivaouane au premier jour de la campagne électorale. Abdoulaye Ndiaye Ngalgou a profité du passage de la caravane de la tête de liste nationale de Pastef, Ousmane Sonko, dans le département pour annoncer son soutien au parti présidentiel aux élections législatives.
Les travailleurs du groupe E-média remettent ça
La situation du groupe E-média Invest prend une tournure inquiétante. En effet, après avoir observé une grève de 7 jours pour revendiquer 5 mois d’arriérés de salaires, ces travailleurs ont décidé de reconduire leur mot de grève. «Nous, travailleurs du Groupe Emedia Invest, avons décidé de suspendre à nouveau nos activités pour une semaine», déclare le collectif dans un communiqué rendu public hier. Donnant les raisons d’une telle décision, ces travailleurs disent regretter l’inertie de la direction générale après avoir bouclé une semaine de suspension de leurs activités au sein de l'entreprise. « Cela fait 5 mois maintenant que nous n'avons pas reçu nos salaires, une situation difficile et intenable pour tout le personnel qui dure et, malheureusement, perdure», dénonce le collectif des travailleurs. Ils renseignent avoir multiplié les actions, interpellé la direction et participé à des médiations, durant la semaine de cessation de leurs activités. Mais que nenni! Le problème reste entier et réel. Car «la direction générale de Emedia se montre insensible face aux difficultés auxquelles font face les travailleurs». Pis, «aucun acte, aucune proposition, aucune promesse» n’a vu le jour. La direction générale ayant pris la décision de «se braquer», «montre ainsi son manque de respect envers des pères, mères et soutiens de famille». Toutefois, le personnel se dit uni et déterminé dans la lutte. Car le salaire est un droit pour tout travailleur et le payer à temps, un devoir pour tout employeur.
Diomaye en Arabie Saoudite
Le Président Diomaye a repris les airs samedi. Il s’est envolé pour l’Arabie Saoudite sur invitation de Son Altesse Royale Mohammed ben Salmane. Après cette visite officielle du 27 au 31 octobre 2024, le chef de l’Etat participera au Future Investment Initiative Forum avant de se rendre en Türkiye, du 31 octobre au 2 novembre, pour une visite officielle à l’invitation du Président Recep Tayyip Erdoğan.
Marine nationale intercepte une pirogue de 230 migrants
La Marine nationale reste aussi déterminée que les candidats à l’émigration clandestine. Elle brise chaque jour le rêve de migrants en partance pour l’Europe. Cela grâce au renforcement de la surveillance des eaux sénégalaises. Le Patrouilleur de haute mer le Walo a intercepté dans la soirée du 26 au 27 octobre 2024, à 130 km au large de Dakar, une pirogue partie des îles du Saloum avec 230 migrants.
Kounghany, Golmy, Yaféra, Aroundou et Balou libérés des eaux
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement poursuit sa tournée dans les zones envahies par les eaux de crue. Ce weekend, Cheikh Tidiane Dièye s’est rendu à Kounghany, Golmy, Yaféra, Aroundou et Balou des localités qui ont vécu des inondations fluviales exceptionnelles. Il y a encore une semaine, on y circulait en pirogue, dit-il, mais aujourd’hui, bien que les murs portent encore les stigmates de ces épreuves, la vie y a repris ses droits. A l’en croire, ces villages du département de Bakel sont un symbole de la résilience. Partout, les populations ont exprimé leur reconnaissance et leur satisfaction quant à la diligence et à l’efficacité des interventions de l’État, rapporte le ministre de l’Hydraulique. Selon M. Dièye, les populations sont hors de l’eau et commencent déjà à penser à l’avenir, notamment la construction de digues pour protéger les villages, de routes pour désenclaver les localités, la réhabilitation des mares et marigots pour l’agriculture, l’élevage, la pêche, etc. En achevant ma tournée de trois jours, de Saint-Louis à Bakel, en passant par Podor, Matam et Kanel, Cheikh Tidiane Dièye a remercié les Sénégalais qui se sont mobilisés dès les premières heures pour apporter leur soutien aux sinistrés. Des associations de la diaspora, des associations de la société civile, des entreprises au titre de leur responsabilité sociétale, ainsi que de nombreux autres acteurs communautaires ont spontanément offert leur aide, dit-il. Ainsi que les forces de défense et de sécurité, sous la coordination des gouverneurs, préfets et sous-préfets, pour la parfaite conduite de leur mission.
Attentat à la pudeur et détournement de mineure
Condamné à six mois assortis de sursis, le vendeur de smartphones, Talla Ndao, pourra assister à la naissance de son fils s'il le souhaite. En effet, il a été reconnu coupable par le tribunal des flagrants délits de Diourbel, du chef de détournement de mineure pour avoir mis enceinte sa copine de 17 ans. Prévenu des délits de détournement de mineure et d'attentat à la pudeur, Talla Ndao comparaissait en octobre 2024 devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel. Cette triste affaire s'est passée à Touba où Talla Ndao, un vendeur de smartphones de vingt-quatre ans, a fait la connaissance de la jeune Ndioro venue échanger son smartphone. À partir de ce moment, le courant passe plutôt bien entre les deux qui entament une magnifique idylle en cachette. Et s'ils ne se voyaient pas à la boutique du jeune commerçant, Talla et Ndioro roucoulaient dans la chambre du vendeur de smartphones. Mais quelques semaines avant la célébration du dernier grand Magal de Touba, Ndioro contracte une grossesse alors qu'elle l'ignorait elle-même. C'est sa tante Seynabou Fall chez qui elle était allée à Touba, qui a remarqué les changements morphologiques de la gamine. Suspectant la grossesse, elle l'a conduite au service de gynécologie de l'hôpital Matlaboul Fawzeiny où un médecin gynécologue a confirmé que Ndioro était réellement enceinte. À partir de là, Seynabou Fall a avisé Mané Mbow, la mère de Ndioro. Pour toute réaction, cette dernière à qui son enfant explique que Talla Ndao est l'auteur de sa grossesse, va immédiatement porter plainte au commissariat spécial de police de Touba. Dans la foulée, Talla Ndao est arrêté puis placé en garde à vue. Il a été inculpé et envoyé en prison.
Prières et visites de courtoisie des candidats de Kaffrine
Des candidats investis sur les listes de certaines coalitions ont démarré dimanche la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre par des séances de prière et des visites de courtoisie à des guides religieux de la commune de Kaffrine, a constaté l’APS. A la place de meetings ou de caravanes les parties prenantes à ces joutes électorales ont démarré timidement la campagne électorale, chaque coalition y allant de sa stratégie dans la quête des suffrages des potentiels électeurs. Les responsables locaux des coalitions ‘’Sam sa Kaadu’’-‘’Takku Walu Sénégal’’, investis sur listes départementales ont organisé une séance de lecture du Coran au siège de l’Alliance pour la République (APR, opposition). Une rencontre avec des femmes du département et un point de presse ont bouclé leurs activités au premier jour de cette campagne électorale. Le même procédé a été adopté par les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF, au pouvoir) dont les candidats ont organisé des séances de lecture du Coran devant le siège de la formation politique avant d’effectuer une tournée auprès de certains foyers religieux de la commune. La coalition ‘’Jam Ak Njarin’’, a tenu une réunion avec ses différents responsables dans le département de Birkelane pour mettre en place des stratégies et un plan de travail, explique leur tête de liste départementale, Mouhamed Ka.