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11 mai 2025
L’EGYPTIEN MAHMOUD EL BANNA AU SIFFLET
Calé pour le 14 novembre au Stade du 26-Mars de Bamako, le match Burkina-Sénégal aura un enjeu particulier pour Etalons et Lions, malgré leur qualification pour «Maroc 2025».
Calé pour le 14 novembre au Stade du 26-Mars de Bamako, le match Burkina-Sénégal aura un enjeu particulier pour Etalons et Lions, malgré leur qualification pour «Maroc 2025». Et pour l’arbitrage de cette «finale» du Groupe L, la Caf a désigné un trio égyptien qui sera dirigé par Mahmoud El Banna.
«Le Burkina Faso reçoit le Sénégal le 14 novembre à 19h au Stade du 26-Mars de Bamako pour le compte de la 5e journée, avant de se déplacer à Lilongwe le 17 novembre pour y affronter le Malawi à 13h au Bingu National Stadium à l’occasion de la 6e et dernière journée», ce sont les termes du communiqué de la Fédération burkinabè de football. Qui, du coup, confirme la date du match et le stade d’accueil.
Justement pour ce match, la Caf a désigné un trio égyptien qui sera dirigé par Mahmoud El Banna. Un arbitre central de 42 ans, bien connu et habitué de la scène africaine.
Côté enjeu, ce BurkinaSénégal, c’est l’un des «matchsfocus» du programme de l’avant-dernière journée des éliminatoires de la Can 2025. D’abord par rapport à l’objectif visé par les deux équipes : la première place du Groupe L ; même si Etalons et Lions sont déjà qualifiés pour «Maroc 2025».
Les Lions veulent effacer le «hold-up» burkinabè
Il y a ensuite le fait que cette «finale» revêt une grande importance pour les Lions qui ont toujours à travers la gorge le nul du match aller à Diamniadio (1-1). Une rencontre pourtant qui était à la portée des coéquipiers de Kalidou Koulibaly, avant que ces derniers ne se fassent rejoindre dans les dernières minutes.
Un résultat qui d’ailleurs a boosté l’envie des Etalons qui, après avoir dominé le Burundi, veulent maintenant la tête des champions d’Afrique 2021, afin de rester maîtres du Groupe L. Et pour y arriver, la Fédération burkinabè de football veut mettre tous les atouts de son côté pour gagner ce match.
C’est ainsi que les fédéraux du «Pays des hommes intègres», confrontés à un problème de stade non-homologué, ont tenu, après Abidjan, à retourner à Bamako, pour recevoir le Sénégal au Stade du 26-Mars. Une pelouse que les hommes de Brama Traoré connaissent bien pour y avoir déjà joué plusieurs matchs.
Premier gros test pour Pape Thiaw
Côté sénégalais, évidemment l’attention sera portée sur le sélectionneur-intérimaire, Pape Thiaw, qui va vers son premier gros test sur le banc des Lions. Normal, car la double confrontation contre le Malawi ne peut servir de baromètre pour le successeur de Aliou Cissé qui, faut-il le rappeler, a coaché une liste qu’il n’a pas concoctée. Du coup, contre les Etalons, les données seront autres. Car Pape Thiaw aura sous la main «sa» propre liste et qui évidemment sera scrutée de près par rapport à celle établie par «El Tactico» avant son départ.
En clair, ceux qui veulent connaître le style de jeu du sélectionneur -intérimaire auront l’occasion de se faire une première idée de la «touche Pape Thiaw» à l’issue du match de Bamako.
LES RÉVÉLATIONS DE FRANCE FOOTBALL SUR LE BALLON D'OR
Le rédacteur en chef du mensuel est revenu au micro de la Chaine L'Equipe sur la réaction du Real Madrid, qui a fait le choix de boycotter la cérémonie au dernier moment, parce que le résultat attendu ne le satisfaisait pas
Le rédacteur en chef du mensuel est revenu au micro de la Chaine L'Equipe sur la réaction du Real Madrid, qui a fait le choix de boycotter la cérémonie au dernier moment, parce que le résultat attendu ne le satisfaisait pas.
Aucun représentant du Real Madrid n’a daigné se déplacer à Paris. Sentant que le vent allait tourner en défaveur du Brésilien Vinicius, la délégation madrilène a fait l’impasse sur la 68e cérémonie du Ballon d’or, pour faire passer un message. Mais c’est bien l’incompréhension qui régnait hier soir au Théâtre du Châtelet. "J’ai été très surpris, désagréablement", a avoué le rédacteur en chef de France Football, Vincent Garcia, lundi soir, au micro de la chaîne L’Equipe. "Je ne sais pas quoi vous dire", a-t-il ajouté, décontenancé par la surprenante décision d’un Real Madrid mauvais perdant.
"Certains ont voulu changer la règle du jeu"
Vinicius était persuadé de l’emporter cette année, mais il est tombé de plusieurs étages quand il a compris qu’il serait devancé par Rodri, qui plus est un milieu défensif, devenu hier soir le premier lauréat espagnol depuis 1960. Le secret est pourtant resté bien gardé, jusqu’au dernier moment. "Je pense que l’émotion que Rodri avait sur scène est la meilleure réponse, Rodri n’était absolument pas au courant de quoi que ce soit", a fait remarquer Vincent Garcia. Ce que l’intéressé a d’ailleurs confirmé en assurant qu’il n’avait "aucune" information en sa possession.
Le rédacteur en chef de France Football maintient que personne ne pouvait être au courant "ni du côté du Real, ni du côté de City". Tous les clubs avaient accepté le principe. Jusqu’à ces derniers jours. "Au dernier moment, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas si certains ont paniqué, certains ont voulu changer la règle du jeu", a expliqué Vincent Garcia. "J’ai eu une grosse pression du Real Madrid, comme d’autres clubs. J’ai toujours été clair, toujours été réglo. Peut-être que le Real Madrid a interprété mon silence comme un aveu."
Vinicius 2e? Les explications de Vincent Garcia
Selon le rédacteur en chef de France Football, Vinicius a "sûrement pâti de la présence de Bellingham et Carvajal dans le top 5, ça lui a mathématiquement enlevé quelques voix". "Il y a Toni Kroos aussi dans le top 10. Ça résume un peu aussi la saison du Real, qui a été porté par 3-4 joueurs différents l’année dernière, et les jurés ont partagé leurs voix, ce qui a pu bénéficier à Rodri", a-t-il analysé au micro de la Chaîne L’Equipe. Forcément déçu, l’attaquant brésilien du Re al Madrid a promis sur X qu’il reviendrait plus fort. "J'en ferai 10 fois plus si nécessaire. Ils ne sont pas préparés", a-t-il réagi.
Le Real Madrid n’a pas gagné la récompense suprême, mais il a tout de même été sacré club masculin de l’année, après Manchester City en 2022 et 2023. Le Real a remporté la Ligue des champions, la Liga, la Supercoupe d’Espagne et la Supercoupe d’Europe la saison dernière. Kylian Mbappé pour ses oeuvres sous le maillot du PSG, a partagé le trophée Gerd Müller avec Harry Kane (52 réalisations chacun), succédant à Erling Haaland et Robert Lewandowski, lauréat deux années d’affilée. Quant à Carlo Ancelotti, il s'est vu décerner le titre de meilleur entraîneur.
UN DEVOIR DE MEMOIRE POUR DEFENDRE TOUTES LES VALEURS
Ce dimanche, il a été célébré le 128ème anniversaire de la mort de Lat-Dior devant plusieurs autorités étatiques, et aussi des membres de la famille du héros national.
Ce dimanche, il a été célébré le 128ème anniversaire de la mort de Lat-Dior devant plusieurs autorités étatiques, et aussi des membres de la famille du héros national.
Le 27 octobre marque la commémoration de la mort du héros national Lat Dior Ngoné Latyr Diop. Cet événement a été commémoré dimanche dernier. L’occasion a été saisie par le représentant de la famille de Lat Dior pour rappeler l’importance de cet événement. Dans son discours, Badara Mbaye a souligné que «ce devoir de mémoire nous rassemble pour renouveler solennellement nos engagements à défendre toutes les valeurs qui constituent notre héritage, notre bien commun, notre fierté». Pour Badara Mbaye, «ces siècles d’histoire, qui font de notre pays une Nation si particulière, doivent nous aider à maintenir le cap de l’unité». Il a insisté sur la nécessité de «redoubler d’efforts pour faire en sorte que notre République indivisible protège chacune et chacun de ses enfants». «C’est tout le sens de notre engagement politique au sens le plus noble du terme : une justice sociale renforcée et une attention de chacun envers les démunis», a-t-il indiqué.
Cet événement, pour les descendants du héros national, est aussi «l’occasion d’une réflexion sur les valeurs de la résistance coloniale». Et de déclarer : «Celles portées par Lat Dior Ngoné Latyr Diop, ce sont le courage, la défense de notre pays, le souci constant de la justice, de la solidarité et du respect d’autrui.» Dans la même veine, M. Mbaye indique que cette commémoration «rappelle l’engagement des hommes et des femmes qui se sont levés pour résister avec Lat Dior Ngoné Latyr Diop».
Revenant sur les alliances de Lat Dior avec les autres résistants à l’occupation, il note que «l’exigence d’une unité nationale face à l’ennemi apparaissait déjà en filigrane dans les alliances stratégiques de Lat Dior». «C’est pourquoi nous rencontrons Lat Dior de génération en génération pour la refondation de notre pacte social», a-t-il déclaré. Poursuivant ses propos, Badara Mbaye ajoute que «les journées de mémoire comme celles-ci sont donc nécessaires, et nous mettent en demeure, nous citoyennes et citoyens, de proclamer notre attachement à ces valeurs et de rappeler que sans elles, nous perdons le fondement de la vie en société et nos projections d’avenir en lien avec les mondes vivants». Appelant les jeunes générations à s’inspirer de nos héros, Badara Mbaye fait savoir que «les pirogues de la mort arborant le «Barça ou Barsaq» interpellent notre conscience collective sur la nécessité de réhabiliter nos valeurs ancestrales». «Le devoir de mémoire que nous accomplissons en ce jour est celui de la transmission à notre jeunesse. Cette transmission est essentielle car elle permet aux plus jeunes de porter avant tout le rêve d’une société harmonieuse, fraternelle et profondément collective.
Soyons fiers de notre histoire, de notre pays, de notre héritage», a-t-il conseillé
Par ailleurs, le représentant de la famille a plaidé, lors de cette cérémonie, pour que Dékheulé soit plus connu. De ce fait, M. Mbaye a fait part des projets qu’ils ont pour que ce lieu de mémoire soit mis en lumière. Il s’agit d’aménagements «laissant place à l’écotourisme». «C’est tout un programme culturel qui implique à la fois les autorités centrales, mais aussi les collectivités locales, pour retracer les hauts faits historiques de notre pays», a-t-il sollicité.
Il faut rappeler que la commémoration du 128ème anniversaire du décès de Lat Dior à Dékheulé a eu lieu en présence de plusieurs autorités comme Bakary Sarr, secrétaire d’Etat chargé de la Culture et du patrimoine national, Moustapha Sarré, ministre de la Formation professionnelle, du Colonel Saliou Ngom, directeur du Musée national des Forces armées, de Mamadou Badiane, directeur du Patrimoine national…
L'AVEU
Dans l'After Foot sur RMC, Florent Gautreau est revenu sur un échange instructif qu'il a eu sur le chemin du retour avec l'arbitre de la rencontre OM-PSG (0-3), François Letexier.
Dans l'After Foot sur RMC, Florent Gautreau est revenu sur un échange instructif qu'il a eu sur le chemin du retour avec l'arbitre de la rencontre OM-PSG (0-3), François Letexier.
François Letexier est un homme très recherché depuis dimanche soir. L’arbitre du dernier Classique entre l’OM et le PSG a provoqué la colère des supporters marseillais en expulsant Amine Harit dès la 20e minute de jeu. Menés au score et asphyxiés par le pressing parisien, les Marseillais ont sombré en infériorité numérique, encaissant deux autres buts avant la mi-temps. A la pause, le match était déjà plié. Le PSG a ensuite géré son avantage en faisant tourner le ballon face à des Marseillais dépassés. Le sommet de football attendu s’est révélé insignifiant en seconde période.
"Je le crois sincère"
Rencontré par l’éditorialiste de l’After Foot, Florent Gautreau, dans l’avion du retour, François Letexier sait qu’il est en partie responsable de la morosité du spectacle, sa décision ayant annihilé tout espoir de retour pour les Marseillais qui étaient déjà hors du coup. Pour autant, il ne changerait pas sa décision s’il y était encore confronté. "Il est bien conscient de tout ce qu’il s’est passé, ce n’est pas très simple de trouver le sommeil", racontait Florent Gautreau lundi soir. "Mais il maintient et assume totalement sa décision, même s’il m’a dit une phrase très intéressante. Il m’a dit: 'Je sais très bien que j’ai gâché le spectacle'. Je ne regrette rien mais je sais que, de fait, factuellement, j’ai gâché le spectacle."
Considéré comme l’un des meilleurs arbitres français, si ce n’est le plus performant, François Letexier a juré à Florent Gautreau que la notation des arbitres n’entrait pas dans l’équation au moment de prendre la décision. "Et je le crois sincère", a confié Gautreau dans l’After. François Letexier s’est présenté au micro de DAZN, le diffuseur, dimanche soir, après la rencontre, afin d’expliquer sa décision.
"Je vois Amine Harit arriver avec la jambe tendue en direction du torse de son adversaire. C'est le premier élément que je distingue à vitesse réelle. Dès le départ, j'ai le sentiment que ce geste met en danger l'intégrité physique de son adversaire, a expliqué l'homme en noir. Je prends malgré tout le temps de la réflexion. Très rapidement, Marquinhos enlève son tee-shirt et je vois la trace des crampons au niveau du sternum. Ces deux éléments, à la fois ce que j'ai perçu à vitesse réelle et les conséquences du geste, qui me décident à exclure monsieur Harit."
Par Mohamed GUEYE
UN DÉVELOPPEMENT ENDOGÈNE
Le pays veut mobiliser plus de 12 800 milliards de FCFA de fonds publics et 5 675 milliards en PPP. Face à l'ampleur du défi et aux turbulences actuelles, l'horizon temporel de cette transformation reste la grande inconnue
Le gouvernement du Sénégal voudrait revoir son programme avec le Fonds monétaire international. Les médias prêtent au ministre des Finances et du budget, Cheikh Diba, d’avoir annoncé, en marge des Réunions annuelles conjointes Fmi-Banque mondiale, à Washington, que le pays souhaitait réviser l’accord actuel qui le lie à l’institution financière. Depuis les péripéties nées de la déclaration d’un audit des Finances publiques, qui aurait dévoilé des chiffres «falsifiés» et maquillés, dans le but de faire croire à une situation beaucoup plus reluisante qu’elle n’était, la situation des Finances publiques, déjà difficilement gérable à l’arrivée du duo Sonko-Diomaye au pouvoir, est devenue très fortement perturbée, à dire le moins.
Selon les médias, un nouveau programme avec le Fmi devrait intervenir en 2025, et celui actuellement poursuivi, qui implique le décaissement d’1,8 milliard de dollars, serait tout bonnement abandonné. Il faut dire que le Fonds monétaire international, si prompt à communiquer sur d’éventuels développements avec ses pays partenaires, est resté étonnamment muet sur la question. Ni sur le site ni dans ses communiqués concernant le Sénégal, il n’a été fait mention d’une volonté du Sénégal de remettre en cause les fameux accords. La seule chose évidente depuis le mois de septembre, est que la notation du Sénégal a été dégradée par les agences de notation, à savoir Moody’s qui a été la première, suite à l’annonce de fraude sur les chiffres par le Premier ministre Sonko. Standard & Poor’s a suivi, ce qui n’incite vraiment pas à l’optimisme.
Il s’en est suivi que le gouvernement ne donnait plus de signal clair à ses partenaires, au point que la dernière mission du Fonds a fait état d’une certaine dégradation des agrégats : «Le Sénégal continue de faire face à un environnement difficile, avec des signes de tensions accrues dans l’exécution du budget. Le manque à gagner en termes de recettes, identifié lors de la dernière visite des services, a été confirmé à fin septembre. Parallèlement, les dépenses sont restées élevées, principalement en raison d’une augmentation substantielle des dépenses d’investissement, comme le suggèrent les conclusions préliminaires du rapport de l’Igf». Ce fameux rapport de l’Igf n’a toujours pas encore été rendu public, bien qu’il soit la première preuve de l’accusation de l’ancien régime. Le Fonds monétaire a néanmoins ajouté dans son rapport : «Le déficit budgétaire devrait s’aggraver cette année, dépassant l’estimation précédente de 7,5 % du Pib.» Sur ce point, les accusations des nouveaux dirigeants font état d’un déficit budgétaire qui dépassera les 10% du Pib, le double des 5,5% annoncés par l’ancien ministre des Finances Mamadou Moustapha Ba. Entretemps, est intervenue la dissolution de l’Assemblée nationale, empêchant le vote d’une Loi des finances rectificative, qui aurait pu permettre au gouvernement d’utiliser les près de 338 milliards que le Fonds devait débloquer, sans compter les près de 450 milliards de Cfa de son dernier eurobond, levé à plus de 7%.
Le ministre des Finances n’a jamais pu expliquer à ses partenaires les conditions de levée de cet eurobond, qui ne s’est pas fait dans la transparence. En conséquence, le Fonds monétaire a été obligé d’arrêter ses décaissements, plongeant encore plus l’économie dans le marasme. Aujourd’hui, le ministre nous informe de la volonté de son gouvernement de mettre fin à son programme avec le Fmi, sans nous annoncer à quoi nous attendre. Depuis quasiment l’arrivée de Abdoulaye Wade au pouvoir, le Sénégal s’est toujours arrangé pour reconduire ses accords avec le Fonds monétaire. Et cela n’a pas toujours été pour l’argent, parce qu’à un moment, le programme avec le Fonds était sans décaissement.
La question est que, tant qu’il reste une économie ouverte, le Sénégal a besoin de gagner la confiance de ses partenaires. Cette confiance est garantie par le contrôle du Fmi, pour un pays en développement. Mais pas que. Des pays aussi développés que la France, les Etats-Unis d’Amérique ou l’Inde, font aussi recours à l’expertise des services du Fonds. Cela leur permet de se bien faire voir des agences de notation, comme des emprunteurs. Aujourd’hui, si l’on se réfère à la Snd, le gouvernement semble se tourner, petit à petit, sur un repli sur soi sur le plan économique. Ce qui semble cohérent avec son actuel référentiel des politiques publiques : «Pour consacrer la Vision d’un «Sénégal souverain, juste et prospère», le pays s’efforcera, sur la période 2025-2029, à relever les défis relatifs à (i) la construction d’un modèle économique endogène, à partir des pôles territoriaux de développement.»
Le document ajoute un peu plus loin que «Le coût global du Pap 2025-2029 est estimé à 18 496,83 milliards de francs F Cfa. Il est composé de financement public «pur», entièrement pris en charge par l’Etat pour 12 821,4 milliards de F Cfa, et d’un apport du secteur privé dans le cadre des Partenariats Public-Privé (Ppp) pour un montant de 5675,38 milliards de F Cfa. Dès lors, la Snd instaure une innovation car il n’y a plus de financement à rechercher pour la prise en charge du développement». C’est dire que le pays est prêt à couper toutes les relations avec le Fonds monétaire. Il dit compter sur ses ressources extractives ainsi que sur son capital humain pour lever toutes les ressources financières dont il a besoin. On peut se demander combien de temps il lui faudra pour réaliser son ambition.
AITANA BONMATI CONCA SACRÉE POUR LA DEUXIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE
L’Espagnole Aitana Bonmatí Conca a remporté, lundi à Paris, pour la deuxième fois consécutive, ballon d’or féminin 2024.
L’Espagnole Aitana Bonmatí Conca a remporté, lundi à Paris, pour la deuxième fois consécutive, ballon d’or féminin 2024.
La milieu de terrain du FC Barcelone de 26 ans a devancé ses coéquipières en club et en équipe nationale
C’est la quatrième fois de suite qu’une joueuse du club espagnol remporté le trophée.
Alexia Putellas avait remporté le trophée en 2021 et 2022.
Aitana Bonmatí Conca est vainqueur cette année d’une troisième Ligue des champions et une quatrième Liga avec les Catalanes. Elle a terminé à la quatrième place des Jeux olympiques Paris 2024 avec l’Espagne.
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LE POUVOIR BRANDIT SON ÉPÉE DE DAMOCLÈS
Pape Kabo est formel. La Haute Cour de Justice sera mise en place après l’installation de la prochaine législature. Pour lui, c’est le nec plus ultra pour punir les prévaricateurs sans peur d’hier, dissuader ceux d’aujourd’hui et de demain aussi.
Le régime de Diomaye Faye entré en fonction le 02 avril 2024, semble montrer une volonté farouche de mettre sur place la Haute Cour de Justice afin de moraliser la vie publique. Toute touche qui par ailleurs est en cohérence avec l’opération de reddition des comptes lancée pour faire rendre gorge aux prévaricateurs sans peur qui sévissent dangereusement, asphyxient économiquement le pays et narguent éhontément leurs compatriotes, en devenant des milliardaires ex nihilo. Mais le Pastef nous promet une nouvelle ere avec un nouveau style de gouvernance. Pape Kabo, membre eminent du parti au pouvoir donne les details.
Bonne gouvernance, transparence, lutte contre la corruption… Voici des thèmes très en vogue dans les campagnes électorales en Afrique subsaharienne. Les électeurs sont certainement en phase avec ces thèmes. En toute confiance, ils votent et restent dans l’espérance. Seulement, les gouvernants une fois aux affaires passent outre et laissant tout responsable se servir autant qu'il peut et sans risquer un chatiment assorti au crime.
Le chef de l’exécutif, malgré son pouvoir exorbitant, voire débordant, ne fait pas grand-chose pour endiguer ces pathologies de nos démocraties. Chaque régime produit ses milliardaires spontanés par le seul fait d’être politicien. Et pourtant, le chef a cette arme constitutionnelle qui lui permet de prendre les devants et relever ce défi de la bonne gouvernance, la transparente et la lutte contre la corruption. Il s’agit de la mise sur pied de la Haute Cour de Justice par les Parlementaires. Ne dit-on pas que mieux vaut prévenir que guérir ? Le Sénégal semble pour cette fois-ci s’engager sur cette voie.
Dans cette entrevue accordée à SenePlus par Pape Kabo, un acteur de la société civile par ailleurs, le pilier de l’actuel régime qui se bat pour que soit définitivement mise sur pied cette disposition constitutionnelle après les législatives du 17 novembre 2024 nous donne les détails.
Pape Kabo souhaitent non seulement que la Haute Cour de Justice soit rapidement mise sur pied après les Législatives anticipées, mais aussi qu’elle le soit pour toutes les Assemblées pendant toute la durée du mandat de Bassirou Diomaye Faye. Sans fonction politique, mais très engages dans le parti et dans la société civile, Pape Kabo parle aussi des enjeux du rendez-vous du 17 novembre non sans lancer quelques piques à l’opposition.
LA VIOLENCE DANS LA CAMPAGNE ELECTORALE AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les actes de violence ayant émaillé le début de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain font le menu mardi des quotidiens inquiets de cette situation.
Dakar, 29 oct (APS) – Les actes de violence ayant émaillé le début de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain font le menu mardi des quotidiens inquiets de cette situation.
Cette campagne lancée dimanche “a enregistré ses premières scènes de violence, dimanche 27 octobre, avec l’attaque du convoi d’Abbas Fall, la tête de liste à Dakar du parti au pouvoir, Pastef, et l’incendie du siège de la plateforme Taxawu Sénégal qui fait également office de quartier général de la coalition Sàmm sa Kàddu”, rapporte Sud Quotidien.
Le journal fait observer que ces scènes de violence sont pourtant survenues “après l’appel à ‘éviter les dérives dans le discours et les actes’, lancé par le président de la République Bassirou Diomaye Faye aux acteurs politique lors d’une déclaration de presse effectuée le 25 octobre dernier”.
Tout serait parti d’une “provocation” dont la caravane de Abbas Fall aurait fait l’objet dans la commune de Mermoz Sacré-Cœur, “plus précisément dans le quartier” de résidence du maire de Dakar, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition “Sàmm sa Kàddu”, relate Source A.
Informés du passage de la caravane de Abbas Fall, les partisans du maire de Dakar ont “sonné la vengeance et pris en chasse les pro-Pastef qu’ils ont violemment ‘tabassés'”, écrit le journal, notant que “quelques heures plus tard”, le siège de Taxawu Sénégal a été avec des cocktails Molotov “par on ne sait qui”.
L’As souligne que ces attaques “perpétrées par un groupe de jeunes, munis de cailloux, d’armes blanches et à feu”, font suite à “des menaces proférées publiquement par Abbas Fall, tête de liste départementale de Pastef”.
Mais Rewmi quotidien rapporte qu’après “son dérapage, Abbas Fall se confond en excuses”. “Abbas Fall fait amende honorable”, affiche également L’info. Les propos de M. Fall “appelant ses partisans à se venger et à s’armer lors des déplacements durant la campagne électorale ont été très mal perçus par des Sénégalais de tous bords”.
“Suffisant pour que Abbas Fall […] fasse amende honorable. Il a regretté ses propos, non sans interpeller le ministre de l’Intérieur”, ajoute L’info, qui relaie, comme plusieurs autres quotidiens, les inquiétudes et les appels à l’apaisement de la société civile.
Des quotidiens, comme Le Soleil, évoquent la menace de plainte brandie par l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, figure historique de Taxawu Sénégal, mais il y a surtout que les journaux semblent avoir toutes les régions de craindre “une campagne électorale violente”.
“C’est en tout cas ce que présage le saccage du siège de Taxawu Sénégal, précédé par des affrontements entre les partisans de Barthélémy Dias et Abbas Fall”, relève Walfquotidien. “Cocktail explosif”, titre à ce sujet le journal Le Quotidien.
Le journal signale dans le même temps que le consortium “Saxxal Jamm”, réunissant “plusieurs organisations de la société civile, tire sur la sonnette d’alarme”, alors que le ministère de l’Intérieur “diligente une enquête pour situer les responsabilités”.
Le garde des Sceaux, Ousmane Diagne, “annonce l’ouverture d’enquêtes” sur ces incidents, annonce Libération. Il “promet la lumière” sur cette affaire, indique L’info.
L’Observateur, en ce qui le concerne, rapporte que le vigile et quatre gardes qui dormaient au siège de Taxawu Sénégal ont été déjà d’ores et déjà entendus par la police de Dieuppeul qui hérite de cette affaire.
“Ça devait être une campagne électorale sans heurts, ni violence. Mais agressivité et animosité viennent officiellement de faire leur entrée dans la période des jours”, regrette L’Observateur.
REVENIR ENCORE PLUS FORT ET AMENER LE PREMIER TROPHEE MONDIAL EN AFRIQUE
Le président de la Fédération sénégalaise Me Augustin Senghor a affirmé cette ambition au lendemain du 8e trophée décroché par les Lions à la CAN 2024 en Égypte.
Le Sénégal a l’ambition de faire une bonne participation à prochaine Coupe du monde et de ramener le premier trophée mondial de Beach soccer en Afrique, lors de la Coupe du monde de Beach soccer qui se déroulera en mai 2025, aux Iles Seychelles. Le président de la Fédération sénégalaise Me Augustin Senghor a affirmé cette ambition au lendemain du 8e trophée décroché par les Lions à la CAN 2024 en Égypte.
Amener le premier trophée mondial de Beach soccer en Afrique. C’est désormais l’ambition que se fixe l’équipe nationale du Sénégal après sa mainmise sur le trophée continental à la CAN en Égypte.
Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football, a annoncé cet objectif au retour des championnats d’Afrique. « Nous avons toujours cru au Beach soccer. Nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin. Après que les joueurs se sont reposés et qu’ils ont tout donné, on a demandé au coach Ngalla Sylla de nous présenter son programme et de se lancer dans la préparation. J’ai dit à mon homologue et président de la Fédération mauritanienne Yaya Ahmed qu’il serait bien que nous organisions un tournoi international et on est prêt à l’accueillir à Dakar. Ce sera avec le Sénégal, la Mauritanie et des pays d’autres continents, de Europe, l’Amérique du Sud et l’Asie », indique-t-il avant d’ajouter : « C’est pour avoir la meilleure préparation. On veut revenir encore plus fort, essayer de bousculer tout le monde et arriver pourquoi pas à amener le premier trophée intercontinental de Beach soccer en Afrique. » Le patron du football sénégalais estime qu’il compte accompagner davantage le Beach soccer pour une bonne préparation et pour une montée en puissance en direction du Mondial. « C’est le premier trophée sous le nouveau modèle que nous gagnons Si on ne s’était pas remis en cause, on n'arriverait pas à conserver notre titre. Car il y beaucoup d’équipes qui sont en train de nous challenger, de travailler pour mettre fin à notre hégémonie. Notre bénédiction est de se faire revenir à l’humilité par la Mauritanie. Ce premier match nous a donné un coup et nous a permis de nous remettre en cause, de monter en puissance et de gagner largement » a-t-il souligné. La prochaine Coupe du monde de Beach soccer est prévue aux Iles Seychelles du 1er au 11 mai 2025.
MOUSTAPHA GUIRASSY FAIT LE PLAIDOYER
Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy souligne ce lundi 28 octobre 2024, la nécessité d’intégrer les technologies innovantes notamment le numérique et l’intelligence artificielle dans les enseignements, au profit des enseignants
Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, a souligné hier, lundi 28 octobre 2024, la nécessité d’intégrer les technologies innovantes notamment le numérique et l’intelligence artificielle dans les enseignements, au profit des enseignants et apprenants. Il présidait à Dakar avec ses homologues de la Côte d’Ivoire et de la Guinée Bissau, une rencontre régionale pour l’Afrique francophone et lusophone sur ”les compétences numériques et en intelligence artificielle pour les enseignants et élèves”.
«Il faut le reconnaitre, nos systèmes éducatifs ne pourraient évoluer efficacement en marge de ces domaines innovants et émergents. Leur intégration dans les programmes éducatifs est justement une grosse opportunité pour nos jeunes élèves qui, le plus souvent, baignent déjà dans des environnements fortement influencés par les outils numériques », a dit le ministre devant ses pairs de la Côte d’Ivoire et de la Guinée Bissau.
Et de poursuivre : « Les thèmes liés au numérique éducatif et à l’intelligence artificielle (l’IA) constituent un enjeu majeur pour la transformation de nos systèmes éducatifs ». Le ministre de l’Education nationale a invité dans la foulée ses homologues à « conjuguer leurs efforts pour mieux aborder ensemble ce tournant décisif pour nous tous ».
La rencontre régionale pour l’Afrique francophone et lusophone sur « les compétences numériques et en intelligence artificielle pour les enseignants et élèves » dure deux jours et entend focaliser les attentions sur un aspect jugé déterminant pour le progrès des apprenants. Moustapha Guirassy s’est dit convaincu que « les retombées de cette rencontre qui aborde la question sous l’angle du développement des compétences des élèves et enseignants (…) permettront de poursuivre les réforme déjà entamées dans leurs pays respectifs afin de mieux orienter leurs stratégies de prise en charge de la problématique de l’utilisation du numérique et de l’IA dans l’éducation ».
Dans la même perspective, il a magnifié « l’expertise et l’esprit prospectif » de l’UNESCO qui a très tôt mesuré les enjeux en produisant trois documents de référence sur la question. Il s’agit d’un guide sur le rôle de l’Intelligence artificielle dans l’éducation, destiné aux décideurs politiques, d’un Référentiel des compétences des enseignants et d’un Référentiel des compétences des élèves.