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7 juillet 2025
L’AVENIR DE BARTHELEMY DIAS A LA MAIRIE DE DAKAR A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce mardi se posent la question de savoir si le mandat du maire de Dakar peut être révoqué ou pas, à la suite de sa radiation de la liste des députés de la 15e législature.
La presse quotidienne s’est largement fait l’écho de la question de savoir si le mandat du maire de Dakar peut être révoqué ou pas, à la suite de sa radiation de la liste des députés de la 15e législature.
Barthélémy Dias ‘’a accusé le régime en place, lundi 9 décembre, de vouloir utiliser le prétexte de la confirmation de sa condamnation dans l’affaire Ndiaga Diouf pour le remplacer à la mairie de Dakar’’, rapporte Sud Quotidien.
M. Dias a soutenu, lors d’un point de presse, que sa radiation de la liste des députés n’était que le ‘’prétexte’’ de la ‘’révocation’’ de son mandat de maire, ajoute Sud Quotidien.
Barthélemy Dias se veut le plus ferme possible. ‘’Je n’accepterai pas qu’on m’enlève de mon poste de maire de Dakar’’, rapportent Le Soleil et d’autres journaux en le citant.
‘’Ce qu’ils ont envie de faire à la mairie de Dakar, nous ne l’accepterons pas’’, écrit Vox Populi en reprenant les propos de M. Dias.
Le maire insiste. ‘’Je ne me laisserai pas marcher sur les pieds’’, jure-t-il à la une de L’As.
Barthélémy Dias annonce un recours contre sa radiation
‘’Il y a une volonté manifeste de me mettre en prison pour m’arracher la mairie [de Dakar]’’, poursuit-il. Le Quotidien, qui le cite ainsi, annonce qu’il va déposer un recours contre sa radiation de l’Assemblée nationale.
‘’Ça va dans tous les sens’’, constate WalfQuotidien en faisant allusion aux interprétations données par plusieurs juristes, concernant une éventuelle révocation de Barthélémy Dias de ses fonctions de maire de Dakar.
WalfQuotidien note que ‘’malgré sa radiation à l’Assemblée nationale et l’agitation de sa révocation de ses fonctions de maire, droit dans ses bottes, Barthélémy Dias ne s’avoue pas vaincu’’. ‘’Il compte user de tous les moyens légaux pour conserver ses fonctions’’, ajoute le même journal.
‘’J’ai été condamné pour un délit, pas pour un crime’’, a argué M. Dias, cité par WalfQuotidien.
Le maire de Dakar fait allusion à l’affaire pour laquelle il a écopé d’une condamnation pour coups motels. Il s’agit de l’affaire Ndiaga Diouf. Ce dernier avait été tué par balle, le 22 décembre 2011, lors de violences survenues à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur que M. Dias dirigeait à l’époque des faits.
La condamnation de Barthélémy Dias est liée à cette affaire dans laquelle il était poursuivi pour les délits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
‘’Ce qui m’importe, c’est le mandat que Dakar m’a confié’’
Le quotidien L’info décrit Barthélémy Dias comme ‘’très remonté contre les nouvelles autorités qui, pour lui, font peser les mêmes menaces sur la démocratie et l’État de droit qu’elles combattaient dans l’opposition’’.
Le maire de Dakar ‘’n’a pas manqué de [dénoncer] l’illégalité de sa radiation de la liste des députés, même s’il ne comptait pas siéger’’ à l’Assemblée nationale, ajoute L’info.
‘’Lâchez-moi les basques et occupez-vous des problèmes des Sénégalais !’’ dit-il, cité par le journal Source A, s’adressant à la majorité qui gouverne le pays. ‘’Nous ne bougerons pas d’un iota [de la mairie de Dakar]. Ce qui m’importe, c’est le mandat que les Dakaroises et les Dakarois m’ont confié.’’
Le quotidien Yoor-Yoor signale que Me Ngagne Touré, le président de la Jeunesse patriotique du Sénégal, une structure de Pastef, le parti au pouvoir, a réagi à la conférence de presse de Barthélémy Dias, ‘’avec des textes à l’appui, pour marteler que le fils de Jean-Paul Dias ‘ne peut plus exercer son mandat de maire de Dakar’ en raison des dispositions de l’article 277 du Code électoral’’.
Le quotidien EnQuête se demande s’il s’agit d’un ‘’nouveau chapitre dans la saga des purges politiques’’. ‘’Le paysage politique sénégalais, souvent secoué par des controverses et des conflits d’intérêts, connaît un nouvel épisode : la radiation de Barthélémy Dias’’ de son mandat parlementaire et ‘’la menace imminente de sa révocation de la mairie de Dakar’’.
EnQuête ajoute : ‘’Cet évènement, loin d’être isolé, s’inscrit dans une dynamique récurrente. Des figures politiques de l’opposition sont frappées par des mesures administratives ou judiciaires contestées. Le cas Dias, tout comme ceux de Khalifa Sall, Ousmane Sonko et Karim Wade, pose une question fondamentale : la loi est-elle appliquée de manière équitable ou sert-elle des intérêts partisans ?’’
Le maire de Semmé envoyé en prison
Habibou Timbo a passé hier sa première nuit en prison. Il a été placé sous mandat de dépôt en même temps que sa cousine Aïssatou Ngaïdo par le juge d’instruction du 2e cabinet près le tribunal d’instance de Pikine-Guédiawaye. Ils ont été arrêtés à la suite de la plainte des héritiers de feu Demba Boubou. Ces derniers leur reprochent de ne pas révéler tout l’héritage de leur père. Le préjudice des biens immobiliers est estimé à 300 millions de francs CFA. Les mis en cause sont poursuivis pour association de malfaiteurs, abus de confiance, escroquerie, faux et usage de faux.
Barth accuse la BIP
Dans une sortie devant la presse, Barthélémy Dias a accusé les éléments de la Brigade d'intervention polyvalente d'être responsables de la mort de Bassirou Diop, son élément de sécurité. « J'accuse les éléments de la BIP d'avoir tiré sur les éléments de notre sécurité et d'avoir engendré des blessures et ils m'entendent ainsi que le procureur de la République, car les preuves sont là », a martelé le maire de Dakar. Rappelons que Bassirou Diop a été arrêté suite aux violents affrontements à Saint-Louis durant la campagne des élections législatives anticipées de novembre dernier.
Dieynaba Ndiaye hume l’air de la liberté
Dieynaba Ndiaye était devant la barre de la Cour d’appel de Dakar. Son incarcération avait fait couler beaucoup de salive. Les féministes sont montées au créneau pour exiger sa libération. Elle a été attraite à la barre au mois d’octobre dernier par son époux, le médecin Alioune Badara Mbacké pour collecte illicite de données à caractère personnel et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs. Condamnée à 3 mois ferme en première instance, elle avait interjeté appel. Bénéficiant du soutien des collectifs de Femmes, citoyens lambda et certaines organisations de défense des femmes au Sénégal pour sa liberté, l’affaire a été évoquée hier. Me Mame Coumba Kane, du pool d’avocate de Dieynaba Ndiaye dite Diewo, a soutenu qu’il est clair que dans ce dossier, la dame est condamnée à une peine ferme de 3 mois malgré ses contestations tout au long de la procédure. Son confrère, Me Taha Cissé, ajoute que depuis le début, la prévenue a contesté les faits qui lui sont reprochés. A l’en croire, elle est suivie de façon régulière par un médecin. Me Abdou Dieng indique que les informations qu’ils ont eues leur viennent de l'hôpital. Quant au substitut du procureur, il estime que Dieynaba Ndiaye n'a présenté aucune garantie sérieuse pour sa demande de liberté provisoire. Finalement, le juge a ordonné la mise en liberté provisoire de la prévenue. Le procès en appel est renvoyé au 6 janvier prochain. Pour rappel, il est reproché à la prévenue d'avoir filmé son ex-mari sous la douche avant de publier les images sur son statut WhatsApp.
Manque de professeurs
Le manque de professeurs commence à agiter le système éducatif à Thiès, à quelques jours des fêtes de Noël. C'est ainsi que les élèves du Collège d'enseignement moyen (CEM) Darou Salam dans la commune de Thiès-Est ont tapé du poing sur la table, pour réclamer des professeurs. Ils ont déserté les salles de cours, avant de contraindre leurs camarades des établissements environnants à faire de même. Ils réclament un professeur de français, de maths et de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). Au lycée de Koul dans le département de Tivaouane, les élèves ont décrété hier 72 heures de grève pour réclamer un professeur de Français, mais aussi d'Espagnol. Mlle Awa Diop, président du gouvernement scolaire du lycée de Koul, estime que c'est regrettable qu'un lycée puisse manquer de professeur de Français et d’espagnol depuis le début de l'année scolaire. Elle ajoute qu'il y a également un manque criant de salles de classe, avant de souligner que ces paramètres ne favorisent pas un enseignement de qualité. La grève est de 72 heures renouvelables le jeudi à 8 heures si rien n'est fait.
Le PS évalue sa participation au dernier scrutin
Le parti socialiste qui recule à chaque élection a décidé d’évaluer sa participation au dernier scrutin. A cet effet, le secrétaire national aux élections, Serigne Mbaye Thiam, a convoqué en réunion la commission électorale du comité central, aujourd’hui à 16 heures, à la Maison du Parti socialiste Léopold Sédar Senghor. L'ordre du jour porte, selon la convocation, sur l'évaluation de la participation du Parti aux élections législatives du 17 novembre 2024.
Forum africain sur les systèmes alimentaires en 2025 à Dakar
Le Sénégal va accueillir en 2025 le Forum Africain sur les Systèmes Alimentaires, un événement continental d’envergure qui réunira plus de 5 000 participants venus des quatre coins du monde. Selon le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne, cet événement sera une plateforme unique pour échanger, réfléchir et agir en faveur d’un avenir alimentaire durable et résilient pour l’Afrique et le monde entier. Il a présidé hier l’atelier de la mission de prospection pour cet événement marquant une étape clé dans la préparation de ce grand rendez-vous.
Question écrite sur les impacts de l’exploitation minière à Lompoul
Le gouvernement a du pain sur la planche. Il sera bombardé de questions par les députés de Pastef. Hier, le député Serigne Abdoul Ahad Ndiaye a adressé une question écrite au gouvernement sur les impacts de l’exploitation minière à Lompoul. Pour le parlementaire, cette activité menace gravement l’environnement, le tourisme, ainsi que les retombées économiques des communautés locales. Il demande ainsi des mesures claires pour préserver cet équilibre essentiel entre développement durable et exploitation minière.
Résultats de l’autopsie du garde de corps de Barth
La cause du décès de Bassirou Diop, garde du corps de Barthélémy Dias, est connue. Quelques heures après la sortie du maire de Dakar, le médecin légiste de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff a livré les résultats de l’autopsie. « Il a été noté une contusion de la pommette droite, une cardiomégalie de 500g avec hypertrophie du myocarde et œdème pulmonaire avec un poumon droit de 12g et un poumon gauche de 1100g, l’hépatomégalie « muxade » de 2800 g, du contenu gastrique liquidien de moyenne abondance sans particularité, de la congestion cérébrale », indique le médecin légiste. Il précise que l’examen microscopique d’un fragment du poumon par technique rapide de Cryotomie montre un aspect du poumon cardiaque. « Au total, c’est la cardiomyopathie hypertrophique décompensée », indique la blouse blanche.
Le Saes dénonce la crise à l’Ussein
Le syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) est préoccupé par les difficultés qui assaillent l’Université du Sine Saloum, El Hadji Ibrahima Niass (Ussein). Le syndicat déplore le retard accusé dans la reprise des activités pédagogiques à l’Ussein et s’indigne du mutisme assourdissant des autorités et l’absence de recherche de solutions d’urgence pour sauver cette reprise afin de juguler l’accumulation des retards pour un retour à la situation normale. Dans un communiqué, le Saes souligne que malgré l’état d’avancement des chantiers à l’Ussein qui ne nécessitent que peu d’efforts pour être livrés, les autorités universitaires optent toujours pour des solutions faciles et peu durables (réparation des locaux prêtés menaçant ruine) aux risques et périls des usagers (enseignants, étudiants et PATS). D’après les responsables du Saes, cette posture face à cette crise qui sévit à l’Ussein montre une fois de plus que l’enseignement supérieur n’est pas une priorité pour les autorités qui pourtant chantent «urbi et orbi» que leur objectif principal est le retour à un calendrier académique normal pour un enseignement supérieur rayonnant. La coordination Saes Ussein informe l’opinion publique nationale que ce retard, avec les nombreuses conséquences qui peuvent en découler, est imputable aux errements des autorités en charge de l’enseignement supérieur qui endosseront toute la responsabilité.
51% des migrants en Espagne sont des femmes
Les crises permanentes dans l’enseignement supérieur et l’émigration clandestine restent une préoccupation pour le Médiateur de la République Demba Kandji. Profitant de la cérémonie de signature de convention de partenariat entre l’Institut communautaire africain de gestion et d’ingénierie (Icagi) Amadou Mahtar Mbow et l’Université Kocc Barma Fall de Saint-Louis, Demba Kandji a souligné que la migration ne relève pas seulement de faits économiques. D’après la conférencière Olga Varéla espagnole venue des Îles Canaries, « 51% des migrants en Espagne sont des femmes. Et ces femmes émigrent parfois parce qu’elles sont victimes de violences chez elles dont sexuelles et conjugales. Contrairement à ce que les gens pensent, ajoute Olga Varéla, ce n’est pas le phénomène économique qui pousse ces gens à quitter leur pays d’origine. Demba Kandji de renchérir que ce n’est pas seulement chercher de l’argent qui pousse les gens à partir, mais il y a d’autres causes. Parlant du contenu des filières Médiation et de leurs enjeux, M. Kandji souligne que c’est dans la paix qu’on peut tout construire. C’est pourquoi ils ont institué une filière Médiation et le démarrage de la première promotion Médiation est prévu en septembre 2025 qui sera sanctionnée par une licence et un Master Méthode alternative de règlement des conflits.
Gestion des terres du domaine national
L'association des maires du Sénégal a tenu hier un atelier sur les défis de la gestion des terres du domaine national dans le cadre de l'agenda Sénégal 2050. Le thème de la rencontre est : « Gouvernance foncière et vision Sénégal 2050 : vers une gestion durable et inclusive des territoires ». Les différents intervenants ont insisté sur l'importance de renforcer les capacités des Collectivités territoriales pour soutenir la mise en œuvre de cet agenda, mais aussi organiser des journées des exécutifs territoriaux pour aborder les défis des collectivités et préparer l'établissement des pôles territoires.
Don de 310 fauteuils roulants dont 40 électriques
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a réceptionné hier un don de fauteuils roulants offert par l'ONG britannique Human Appeal. Il s’agit de 310 fauteuils roulants, dont 40 électriques et 270 ordinaires équipés de seaux hygiéniques, destinés aux personnes en situation de handicap réparties dans les 14 régions du Sénégal. Le ministre Dr Ibrahima Sy a souligné l'importance de la réhabilitation, qui constitue un élément clé de la couverture sanitaire universelle et de la continuité des soins pour les personnes affectées par des maladies, des traumatismes ou des déficiences. A l’en croire, les technologies d’assistance, telles que les fauteuils roulants, les déambulateurs, les prothèses auditives et les cannes blanches pour les nonvoyants, sont essentielles pour la réhabilitation fonctionnelle, particulièrement pour les victimes de traumatismes et les personnes en situation de handicap.
L'ASSOCIATION SPORT PLUS SENSIBILISE LES ETUDIANTS SUR LE CONCEPT SPORT/ ETUDES...
« Sport et Inclusion ». C’est le thème de la troisième édition de la Compétition Universitaire de Basket Études (CUBE) qui s’est déroulée à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Baye DIAGNE Correspondant permanent à Saint-Louis |
Publication 10/12/2024
« Sport et Inclusion ». C’est le thème de la troisième édition de la Compétition Universitaire de Basket Études (CUBE) qui s’est déroulée à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Un événement organisé par l’association Sport Plus qui compte en son sein d’anciens dirigeants, joueurs et sympathisants de l’Université Gaston Berger. Le parrain, Amadou Gallo Fall, représentant de la NBA en Afrique et initiateur de la BAL, s’est fait représenter.
En marge de la Compétition Universitaire Basket Études (CUBE) , qui a regroupé 8 équipes des universités publiques et privées du Sénégal, remportée par les équipes masculine et féminine de l’université Gaston Berger, un panel présidé par le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’innovation, Abdourahmane Diouf, a été organisé et animé par des spécialistes et experts comme le professeur Abdoulaye Sakho, professeur agrégé en droit et spécialiste en management du sport , Cheikh Tidiane Tine enseignant chercheur à l’Inseps, Henriette Dior Diouf coach mental docteur en psychologie du sport, Radjah Sy , directrice Nationale Olympics Sénégal, et Khadidiatou J Diallo , directrice de l’agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits à l’UFR Civilisations , Arts , Religions et Communication (CRAC). Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, a souligné l’importance du sport universitaire dans le développement global des étudiants. Il a annoncé, à cette occasion, l’inscription de compétitions interuniversitaires dans l’agenda du ministère à partir de 2025, renforçant ainsi l’ambition de faire du sport un pilier de la vie universitaire.
Dr Abdourahmane Diouf n’a pas manquer de remercier le président de l’association Basket plus pour l’invitation. « Je suis venu avec beaucoup de plaisir parce que le MESRI considère qu’il peut bien y avoir une corrélation directe entre le sport et les études, entre le sport et le savoir, et l’association Basket plus l’a très bien compris avec l’initiation depuis trois ans d’une compétition de basket qui regroupe les principales universités du pays, avec des compétitions en garçons et filles. C’était important pour moi en tant que ministre de l’Enseignement supérieur qui gère une grande partie de la jeunesse sénégalaise d’être présent ici pour dire que nous pouvons bien à la fois faire des études et du sport », a- t-il déclaré.
Pour le ministre de l’Enseignement Supérieur, c’est d’autant plus important dans le contexte actuel qu’il est nécessaire de pacifier les universités et que le meilleur véhicule de paix dans l’espace universitaire, c’est le sport . « Nous avons vu des jeunes enthousiastes, sans anxiété, avec beaucoup de sérénité qui se déploient merveilleusement bien dans le domaine du basket. J’encourage Basket plus dans le travail qu’ils sont en train de faire », a-t-il déclaré.
Dr Abdourahmane Diouf compte faire de Basket plus, un partenaire stratégique important pour la relance des compétitions sportives universitaires. Il se dit impressionner par ces jeunes, ces Alumni de l’Ugb , qui sont par ailleurs de très hauts responsables là où ils travaillent et qui sacrifient de leur temps libre pour venir assister les jeunes à travers le sport - études. Le ministre de l’Enseignement Supérieur informe que le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, les a instruits, lui et le Premier ministre, Ousmane Sonko, de lancer un programme d’urgence sur les infrastructures dans les universités. « Les infrastructures sportives en font partie et nous sommes en train de travailler sur les modalités pratiques. Dans les années à venir, toutes les universités sénégalaises auront de potentiels stades qui pourront accueillir tous les sports », assure- t-il.
Issa Tidiane Tounkara, président de l’Association Basket, est lui revenu sur le programme. « Nous réunissons toutes les universités privées et publiques du Sénégal dans le cadre d’une compétition de basket. Et parallèlement à cette compétition sportive, nous organisons des activités scientifiques. Je salue l’esprit d’ouverture et d’écoute du ministre de l’Enseignement Supérieur, qui a accompagné Basket Plus dans cette activité. Malgré son agenda chargé, le ministre a bien voulu présider cet événement. Il participe ainsi à la promotion de sport études . Par la magie du sport , le ministre a communié avec toutes les sensibilités, avec les étudiants dans un autre cadre « a confié Issa Tidiane Tounkara .
Pour le président de l’Association Basket Plus, l’objectif visé à travers l’organisation de cet événement, c’est de promouvoir le sport et les études en milieu universitaire. « L’université est un monde avec beaucoup de jeunes à occuper pour qu’ils puissent transformer leur effort en énergie positive. Nous voulons bien leur montrer qu’il est bien possible d’allier sport et études. Nous avons vécu l’expérience et nous avons réussi sur les deux volets, nous avons eu des rois du basket et des internationaux qui sont maintenant dans différents secteurs d’activités », souligne- t-il.
Le Directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires (CROUS), Dr. Babacar Diop, a , dans son allocution, mis en lumière l’importance du sport à l’UGB, le qualifiant de vecteur privilégié pour promouvoir le partage, le respect et la fraternité. Il a profité de l’occasion pour lancer un appel à la pacification de l’espace universitaire, insistant sur la capacité du sport à rassembler les communautés étudiantes autour de valeurs positives.
Par Babacar FALL
LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DU CDEPS
Pourquoi on n’entend que vous et Maimouna Faye ? Est-ce que les autres patrons ne s’intéressent plus au CDEPS ou est-ce qu’ils ne partagent pas vos sorties qui sont en déphasage avec la règlementation ?
Depuis quelques temps, je vous entends affirmer que la constitution pose le principe de la liberté d’entreprendre. C’est vrai mais une liberté absolue n’existe pas. Sinon nous serions dans une société invivable. La liberté est toujours encadrée par les lois et règlements. La constitution sénégalaise permet à chaque citoyen qui remplit les conditions de se présenter à l’élection présidentielle. Le parrainage, la caution limitent cette liberté.
Vous parlez de liberté d’entreprendre et pourtant pour créer une boulangerie, il faut une autorisation délivrée par l’autorité administrative. Il en est de même pour mettre en place une école, une université privée, une clinique privée, une agence de voyage, un hôtel, une auberge, une entreprise de presse etc.
Je constate qu’en tant que président d’une organisation patronale, vous ignorez les règles les plus élémentaires du code qui régit votre profession « le code de la presse ».
En effet vous avez affirmé plusieurs sfois et je vous cite «la création d’un média au Sénégal n’est soumise à aucune autorisation administrative». Avez- vous lu l’article 94 du code de la presse ? je le cite « Article 94.- L’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle quelle que soit la technologie utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le Ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le présent Code. L’autorisation accordée est personnelle. Elle ne peut être cédée ni transférée à un tiers. La jouissance des droits découlant de cette autorisation est subordonnée au paiement d’une redevance annuelle dont le montant, les modalités de recouvrement et de répartition sont fixées par arrêté conjoint du Ministre chargé de la Communication et du Ministre en charge des Finances, après avis consultatif de l’organe de régulation ». Il n’ y a pas d’équivoque et d’interprétation possible. L’article 68 précise « Article 68.- L’entreprise de presse écrite doit être enregistrée auprès du Ministère en charge de la Communication dès sa création ». Le code de la presse va plus loin pour les entreprises de distribution et les imprimeurs.
« L’entreprise de distribution de presse est tenue de communiquer périodiquement au Ministère en charge de la Communication les résultats des ventes de l’ensemble des organes de presse écrite qui lui sont confiés selon des modalités fixées par arrêté ministériel ». Il en est de même pour l’imprimeur qui est tenu également de « communiquer périodiquement au Ministère en charge de la Communication les tirages qui lui sont confiés selon des modalités fixées par arrêté ministériel » (Article 93). Ces dispositions vous interpellent d’ailleurs en tant qu’imprimeur.
Un Président d’une organisation ne devrait pas ignorer les règles qui gouvernent sa profession. Si vous relisez le code de la presse qui a été adopté avec l’aval des patrons de presse, vous comprendrez pourquoi certaines entreprises de presse sont recalées dans le cadre du recensement en cours et qui entre dans la normalité des choses.
Pour terminer Monsieur le président, pourquoi on n’entend que vous et Maimouna Faye est ce que les autres patrons ne s’intéressent plus au CDEPS ou est ce qu’ils ne partagent pas vos sorties qui sont en déphasage avec la règlementation ?
ABDOURAHMANE DIOUF TABLE SUR 150 MILLIARDS POUR REGLER LES URGENCES
Le ministre a fait un bref historique de la démarche adoptée et des actes posés depuis sa nomination, tout en faisant un diagnostic situationnel dans les universités sénégalaises
Baye DIAGNE Correspondant permanent à Saint-Louis |
Publication 10/12/2024
Cinq mois après sa première visite à l’Université Gaston Berger de Saint - Louis, le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’innovation, Dr Abdourahmane Diouf , accompagné d’une forte délégation de son ministère, est revenu à Sanar où il a rencontré les responsables des étudiants de ce temple du savoir et des autres universités du Sénégal.
Dr Abdourahmane Diouf a fait un bref historique de la démarche adoptée et des actes posés depuis sa nomination, tout en faisant un diagnostic situationnel dans les universités sénégalaises. « Je me suis dit qu’il faut être un ministre de l’Enseignement Supérieur de terrain, c’est pourquoi nous avons initié une tournée nationale dans les universités du Sénégal pour mieux diagnostiquer leurs problèmes. Il y a eu beaucoup de bruits par rapport à ce qu’on appellerait une crise. Mais moi, je ne l’appelle pas une crise. Tout le monde sait que le budget doit s’inscrire sur 12 mois. Mais quand nous sommes venus, nous nous sommes rendu compte que le budget du Ministère de l’Enseignement Supérieur, qui tourne autour de 300 milliards de FCFA, ne parvenait pas à couvrir la totalité de l’année et je l’ai dit dès les premiers jours et tous les recteurs l’ont dit ainsi que les syndicats d’enseignants et les directeurs des CROUS. Cela veut dire qu’il y a une unanimité sur cette question et qu’il ne s’est pas agi pour nous de nous retrancher autour d’un manque de moyens pour ne pas faire face à nos obligations », a indiqué Dr Abdourahmane Diouf qui a ajouté qu’à l’époque, globalement, l’Enseignement Supérieur avait besoin de 150 milliards FCFA pour régler les problèmes urgents.
DIFFICULTES POUR STABILISER L’ANNEE SCOLAIRE
Pour l’autorité ministérielle, le deuxième problème rencontré par les universités, c’est la difficulté à stabiliser l’année voire le calendrier académique avec le chevauchement des années universitaires. Dr Abdourahmane Diouf a assuré que certains étudiants auront une année académique normale alors que d’autres ne l’auront pas. Cependant, il rassure qu’ils sont dans le temps pour la réalisation des engagements. Il dit être dans le principe de responsabilité et espère que les problèmes seront pris en charge carle Président de République a promis de mettre en œuvre un programme d’urgence pour les infrastructures dans les universités.
Dr El Hadj Abdourahmane Diouf s’est dit toutefois surpris et écœuré par les scènes de violences dont ont fait montre les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) et qui ont abouti à la fermeture du campus pédagogique. « Je tiens à rappeler à l’intention de la communauté et de l’opinion publique, qu’un ministre n’a aucun droit ni aucune prérogative pour fermer une université. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et le Recteur ne peuvent pas fermer une unversité, encore moins le Directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires de Ziguinchor. Il faut savoir comment fonctionnent les universités. C’est plutôt le Conseil académique, qui regroupe toutes les entités de l’université qui, en toute liberté sans ingérence aucune du ministre de l’Enseignement Supérieur, a pris la décision de fermer cette université », informe- t-il.
Avec fermeté, Dr Diouf a dit aux étudiants qu’ils n’ont pas le droit d’empêcher leurs jeunes frères de s’inscrire dans les universités sénégalaises. « Laissez vos jeunes frères et sœurs venir s’inscrire dans les universités », leur a -t-il asséné avant de lancer un appel à la sérénité et à la paix, à l’unité pour bâtir une nouvelle ère pour l’université sénégalaise.
LE PARI DE L'ORGANISATION ET DE LA METHODE DE SERIGNE GUEYE DIOP
La fusion ministérielle des secteurs du commerce et de l'industrie procède de cette volonté d’innovation efficace en misant sur l’efficience des complémentarités et le potentiel des passerelles intersectorielles
Fort de son expérience à un niveau élevé dans une multinationale de classe mondiale, le ministre Serigne Gueye Diop a voulu, dès après sa nomination, concevoir une stratégie de transformation structurelle des secteurs du Commerce et de l’Industrie, avec une approche inclusive basée sur la méthode et l’organisation.
La fusion ministérielle des deux secteurs procède de cette volonté d’innovation efficace en misant sur l’efficience des complémentarités et le potentiel des passerelles intersectorielles. Le ministère a commencé d’abord par faire l’inventaire rigoureux de l’existant : état des lieux des ressources humaines et matérielles. Il s’en est suivi l’organisation d’une «team building «, avec le personnel, afin de créer un esprit d’équipe et susciter un environnement interactif favorable. À la suite de cela, le nouveau ministre a décliné un plan de travail, une sorte de feuille de route préliminaire, axée sur les orientations stratégiques des nouvelles Autorités.
Fort de ce vade-mecum, partagé par des collaborateurs enthousiastes, Serigne Gueye Diop est allé à la rencontre des partenaires professionnels. Cette démarche fut complétée par la visite des entreprises et quelques enseignes commerciales représentatives. Après avoir posé cet acte managérial préalable, le nouveau ministre, auparavant prometteur d’un schéma d’industrialisation réussi dans sa commune, Sandiara, propose l’organisation des États généraux de l’Industrie, du Commerce et des Pme/Pmi.
Ce processus se fera en trois phases : le lancement officiel, qui a eu lieu le 17 octobre 2024, suivi d’une tournée nationale afin de donner un cachet d’inclusivité territoriale à l’initiative. Après un diagnostic approfondi de la situation des secteurs sous tutelle, il s’en suivra la présentation d’un document de référence définissant la nouvelle politique nationale industrielle, commerciale et des Pme/Pmi. Un «livre blanc», nanti de l’approbation de la haute Autorité du pays.
Le point d’orgue sera l’organisation d’un Forum des investisseurs, en février prochain, avec la présence attendue des profils majeurs de dimension mondiale.
Le Sénégal importe plus de 2.500 produits selon les premières données fournies par le diagnostic. À lui seul, ce chiffre donne une idée de la dépendance structurelle du pays. L’idée centrale de la nouvelle stratégie de transformation qualitative consiste, justement, en la résorption de ce gap, qui passe par la croissance exponentielle de la production nationale. D’ores et déjà, des mesures allant dans le sens de la protection de la production locale sont fortement envisagées. Il en est ainsi de l’interdiction d’exportation de la ferraille pour mieux protéger la demande interne. Le ministre veille également, et personnellement, sur le brevetage systématique des trouvailles de nos chercheurs afin de booster la recherche et l’innovation au service de la doctrine «Souveraineté économique».
En relation avec le ministère de l’Agriculture et le Patronat, un partenariat vient d’être signé pour construire des hangars de stockage frigorifiques. Notre pays perd jusqu’à 30% de ses récoltes horticoles.
En considérant la teneur substantielle de ce plan de développement industriel et commercial, il est désormais certain que notre pays s’engage dans un processus robuste de transformation économique qualitative.
UN NOUVEAU MEGA-NDEUP POSTÉLECTORAL DU PS
Tel un malade cherchant la guérison dans le rituel lébou, le parti convoque une séance d'introspection collective. La réunion dirigée par Serigne Mbaye Thiam ce 10 décembre, pourrait bien ressembler à une séance d'exorcisme politique
Le Parti socialiste (Ps) entame son chemin de …croix qui risque de le mener au purgatoire. Ou alors vers le déclin ! Pour preuve, le PS n’a péché qu’un seul et un unique député après une catastrophique descente dans les abysses marins de la contre-performance lors des législatives 2024. Il s’agit de Mme Rokhaya Camara, sauvée par une deuxième place sur la liste nationale de Jamm ak Njariñ. Désormais, les Verts de Colobane savent qu’il faut se réinventer électoralement ou mourir politiquement. Après un premier « ndeup » en septembre dernier pour tirer le bilan de la présidentielle de mars 2024, voilà qu’une autre séance de « ndeup » est convoquée, ce mardi 10 décembre 2024, par la Commission chargée des élections sous la direction de Serigne Mbaye Thiam. Des débats houleux et des empoignades de déception ne seront pas à écarter entre cadres socialistes.
Chez les parents Lébou, le « ndeup » traverse le temps et surtout se fige dans l’esprit du corps malade pour exorciser le démon qui habite l’âme. Le Parti socialiste (PS) va emprunter la catharsis lébou pour se libérer des démons qui l’assaillent. Des démons qui sonnent comme le chemin de croix du purgatoire conduisant immédiatement à l’implosion d’une formation historique au crépuscule de sa vie. Le séminaire du 31 aout au 1er septembre dernier pour évaluer la Présidentielle de mars 2024 remportée largement par le Pastef et son candidat Bassirou Diomaye Faye fut un moment de « ndeup » houleux avec de jeunes socialistes qui en voulaient à la veille garde d’octogénaires incarnés par Aminata Mbengue Ndiaye, Serigne Mbaye Thiam et autres. En effet, le soutien apporté par le PS à Jamm ak Njariñ lors de la présidentielle 2024 fut totalement décrié par les jeunes socialistes qui scandaient voire sifflaient à chaque fois que le nom de l’ancien Premier ministre Amadou Ba était prononcé du genre : « assez, assez..doynaa… sournaniou…assez…doynaa ».
Un sentiment de désapprobation que les jeunes et les moins jeunes se partageaient comme un unique slogan face aux octogénaires. Morceaux choisis : « abal lene ngou, et bayil léne sounou parti… » , « Allez-vous en ! Dégagez et laissez nous avec notre parti… ». Seulement, les jeunes socialistes ne seront pas écoutés puisque le temps ne permettait guère de prendre en compte leur mise en garde. Et dans une imminente course à la Présidentielle où les dés des alliances étaient presque jetés. Toujours est-il que les cadres « poivre sel » du PS étaient dans perspective des législatives de novembre. Contre toute attente, le Ps n’a fait autre que de s’aligner encore aux côtés d’un Amadou Ba et de se faire remorquer, tel un wagon vide, par une faible locomotive baptisée Jamm ak Njariñ lors de la présidentielle 2024.
Serigne Mbaye Thiam, le maitre de séance
Ce mardi 10 décembre 2024, un autre « ndeup » sur les législatives et la perspective politique se fera autour du secrétaire national chargé des élections Serigne Mbaye Thiam. Entre 30 à 40 socialistes, membres ou acteurs directs agissant sur le processus électoral des Verts, parleront des législatives de novembre et débattront sur le sombre avenir de la formation de Senghor. L’heure sera aussi de tirer les conséquences d’un soutien catastrophique à l’endroit du candidat de la Nouvelle Responsabilité. Un renfort socialiste qui n’a pas donné er clairement les résultats escomptés. D’où l’élection d’un seul et unique député « vert » nommé Mme Rokhaya Camara. Et l’honorable députée va sans douter remercier le « ciel » de la parité puisqu’elle était deuxième sur la liste nationale de Jamm ak Njariñ. Un état de fait qui laisse constater que PS a subi une véritable bérézina historique ! Autrement dit, une catastrophe politique. Et le pire, c’est qu’au sein des Verts, des voix s’étaient élevées pour dénoncer la place qui leur a été réservée lors des investitures par Amadou Ba et même, ils furent écartés du processus électoral. La réunion statuaire de la Commission électorale de ce mardi est partie pour être un événement de taille. « Les positions du parti divergent sur les responsabilités de l’échec des législatives.
Depuis l’élection présidentielle de mars, au sein du parti, nous avons de fortes divergences d’opinion sur notre feuille de route. Une forte frange dans nos rangs renvoie la question sur la responsabilité interne du Parti sur nos résultats électoraux lors des locales et législatives de 2022, mais aussi sur la Présidentielle et les législatives de novembre 2024. Cette frange du Parti met tout cela sur le dos de l’actuelle secrétaire générale qui doit débarrasser le plancher le plus rapidement. Elle doit être accompagnée par la vieille garde du parti » explique une source membre de la Commission électorale. «Une autre frange importante du parti estime que les résultats subis par le PS reflètent tout simplement la question de la gouvernance démocratique du pays depuis 2012 et surtout après la présidentielle de 2019, mais aussi sur les tergiversations de la question du 3ème mandat. Le PS, qui était en alliance dans BBY, a subi les contrecoups de ces choix politiques. Or ces défaites depuis 2022 sont une défaite commune à l’AFP, à l’APR, au PIT, à l’URD, bref à toute la composante politique de BBY. Vous ne pouvez pas prendre uniquement le PS pour qu’il endosse la responsabilité. Mais ils en profitent pour régler leurs problèmes. La transformation structurelle de notre parti est incontournable afin de capter et être demain une alternative crédible à ce régime populiste » conclut notre source.
Une chose est sure, il faut s’attendre ce mardi à la « Maison du Parti » à des débats houleux et des empoignades de déception entre cadres socialistes.
LE JARAAF ET L’USM S’ACCUSENT, LE CAF OUVRE UNE ENQUETE
Les incidents survenus ce dimanche 8 décembre, au stade Abdoulaye Wade lors du match Jaraaf-USM Alger comptant pour la deuxième journée des phases de poules de la Coupe de la CAF ont interpelé la Confédération africaine de football
Les incidents survenus ce dimanche 8 décembre, au stade Abdoulaye Wade lors du match Jaraaf-USM Alger comptant pour la deuxième journée des phases de poules de la Coupe de la CAF ont interpelé la Confédération africaine de football. Après les communiqués des deux clubs dans lesquels ils se défendent, se rejettent chacun la responsabilité des scènes de violence et annonçant des plaintes, l’instance dirigeante du football africain a également réagi à travers son communiqué en transférant l’affaire aux instances compétentes afin qu’une analyse approfondie et des investigations complémentaires puissent être menées.
Après les incidents qui se sont produits ce dimanche 8 décembre au stade Abdoulaye Wade lors du match de la rencontre la 2ᵉ journée la CAF opposant l’ASC Jaraaf à l’USM Alger (USMA), la confédération africaine de football a réagi en transférant l’affaire aux instances compétentes afin qu’une analyse approfondie et des investigations complémentaires puissent être menées. L’instance dirigeante du football a assuré qu’elle mettra tout en œuvre pour clarifier les circonstances et prendre les mesures appropriées si nécessaire. Si les détails de l’incident n’ont pas encore été communiqués par la CAF, il reste que ces tensions trouvent leur origine dans l’usage de fumigènes allumés par les supporters de l’USM.
LES ALGÉROIS PARLENT «D’AGRESSION»
La situation s'est ainsi envenimée lorsque de nouveaux fumigènes sont allumés, contraignant les forces de l’ordre à intervenir de nouveau. Face à ce qu’il qualifie « d’agression » la direction de l’USM Alger n’avait pas tardé de publier un communiqué condamnant fermement ces actes, saisissant la Confédération africaine de football (CAF), tout en réclamant que des mesures rapides et appropriées soient prises. « La direction de l’USM Alger exprime son vif mécontentement face à ce qui s’est passé après la fin de notre match contre le club sénégalais de Jaraaf, car la fin du match a été marquée par des événements malheureux représentés par des supporters du club de Jaraaf qui ont pris d’assaut les tribunes et le terrain, ce qui conduit à des attaques physiques de gravité variable contre nos joueurs et les supporters de notre équipe… La direction de l'USMA condamne fermement ces agissements antisportifs, et appelle les autorités concernées à prendre les mesures nécessaires pour que les responsables de ces comportements incompatibles avec les valeurs et la morale du sport soient tenus pour responsables », se défend-t-il.
LE JARAAF ACCUSE L’USM DE « VIOLENCE ET DE DÉFIANCE »
L’Asc Jaraaf n’a pas manqué apporter une clarification et publié sur sa page officielle Facebook, un communiqué pour livrer sa version et apporté des clarifications. « Dès le coup d'envoi, ils ont déployé leur banderole et allumé des fumigènes, qu'ils avaient préalablement dissimulés dans des béquilles, leur permettant ainsi de déjouer les contrôles de sécurité. Il s'en est suivi une situation de défiance et d'insultes à l'encontre des forces de sécurité, qui a perduré jusqu'à la fin du match. Au coup de sifflet final, le même état d'esprit – violence, défiance et chahuts – a prévalu, obligeant les forces de sécurité à encadrer ces supporters pour qu'ils quittent le stade en toute quiétude. Non contents de cet état d'esprit, ils ont déclenché une bagarre contre les forces et l'ordre », se défend le club « Vert et Blanc » précisant que ses supporters ont également été pris pour cible. Sur ce, le club « vert et Blanc » n’exclut pas, selon Youssou Dial président de la section football, de porter plainte contre le club algérien. « Ceux qui étaient au stade ont vu que les 150 supporters de l’USM Alger n’ont pas respecter les consignes et l’emplacement qui leur était réservé. Ils se sont battus avec les forces de l’ordre. Tout le monde a vu ces images et cela s’est poursuit durant le match. Il y a même des Forces de l’ordre qui ont été blessés. Dans ces cas c’est normal que la CAF ouvre son enquête. On va en discuter avec nos conseillers », précise-t-il.
LA MÉMOIRE DES TIRAILLEURS SOUVENT RELÉGUÉE À L’OUBLI ET RÉDUITE À DES CLICHÉS
L’artiste plasticien Fodé Kamara présente une œuvre résolument engagée. Fodé Kamara, scénographe et peintre de renom, n’a jamais cessé de s’interroger sur les injustices héritées de la colonisation.
La galerie 90, située à quelques mètres de l’Avenue Ponty, près de la Place de l’indépendance, a rendu un hommage artistique aux Tirailleurs Sénégalais et dénoncé des injustices coloniales, à travers des œuvres exposées dans le cadre de la Biennale de Dakar.
L ’artiste plasticien Fodé Kamara présente une œuvre résolument engagée. En revisitant des symboles coloniaux comme l’image du tirailleur sénégalais et les publicités du célèbre chocolat Banania, il questionne les stéréotypes raciaux et rend hommage à la mémoire des tirailleurs, souvent relégués à l’oubli ou réduits à des clichés. Fodé Kamara, scénographe et peintre de renom, n’a jamais cessé de s’interroger sur les injustices héritées de la colonisation. « Mon engagement a commencé en 1985, à Paris, lorsque j’ai découvert une publicité de Banania. Le tirailleur y était caricaturé avec des traits exagérés et un slogan dévalorisant. J’ai décidé d’utiliser cette image pour la détourner et interpeller les consciences », explique l’artiste. Cette démarche l’a conduit à produire une série d’œuvres autour de cette icône controversée.
AU CŒUR DE L’ŒUVRE
Les tirailleurs, soldats africains enrôlés dans l’armée coloniale française, sont au cœur de sa réflexion. À travers ses peintures, Kamara leur rend hommage, mettant en lumière leur bravoure tout en dénonçant les injustices qu’ils ont subies : « Ils ont été des héros oubliés, moqués, souvent exploités. Mon travail, c’est un devoir de mémoire pour réveiller les consciences africaines », précise-t-il. À la Biennale, Kamara expose une vingtaine de tableaux, dont certains titrés Parcours ou Émitaï, inspirés de figures littéraires et historiques. « La mémoire est essentielle pour comprendre nos luttes. Les œuvres présentées ici sont une révolte visuelle et poétique contre la déshumanisation des Noirs », explique l’artiste, qui intègre également des influences littéraires comme les poèmes de Senghor ou de David Diop. Au-delà de la peinture, Kamara a également marqué la Biennale par ses talents de scénographe. Depuis 2006, il a orchestré les expositions, créant des espaces où l’histoire et l’art se rencontrent. « La Biennale est un moment crucial pour confronter nos récits à ceux du monde, et c’est un honneur d’y contribuer », affirme-t-il.
Pour Fodé Kamara, l’art est un combat, une arme contre l’oubli et la marginalisation. À travers ses œuvres exposées à la Biennale, il invite à une réflexion collective sur le passé colonial et l’identité africaine. Son engagement ne s’arrête pas là : « Je continuerai ce devoir de mémoire, car l’Histoire ne doit jamais être oubliée. » Un message puissant qui trouve écho dans les visiteurs, jeunes et moins jeunes, venus nombreux découvrir cet hommage poignant aux tirailleurs et à la résistance culturelle.
IL Y A BEAUCOUP D'INSTITUTS QUI OFFRENT DES PROGRAMMES DE FORMATION DANS LE DOMAINE DU PETROLE ET DU GAZ SANS QU'IL N'Y AIT LE SERIEUX QU'IL FAUT
L’ingénieur et formateur à l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG) et Coordonnateur du Programme de formation des techniciens dans les métiers du pétrole et du gaz, Babacar Kébé, revient, dans cet entretien, sur le besoin de formation
L’ingénieur et formateur à l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG) et Coordonnateur du Programme de formation des techniciens dans les métiers du pétrole et du gaz, Babacar Kébé, revient, dans cet entretien, sur le besoin de formation dans le secteur des hydrocarbures. Il déplore aussi les enseignements fournis par les privés qui n’ont pas les compétences nécessaires.
Quelles sont les missions de l’INPG ?
L’Institut national du pétrole et du gaz (INPG), créé en 2017 par décret présidentiel, a des missions de formation, de recherches et de régulation dans le métier du pétrole et du gaz. Il constitue un pilier fondamental du contenu local sénégalais. Etant donné que l’État a jugé nécessaire d’anticiper sur la question de la formation, il fallait également, pour le gouvernement, disposer de ressources humaines qualifiées pour prendre en charge toutes les questions liées à la chaîne de valeur du pétrole et du gaz. De la production, au transport et le stockage des hydrocarbures, le raffinage et la commercialisation.
Quelles sont les formations qui y sont dispensées?
Nous avons deux parcours : des formations longue durée et des formations courte durée. Parmi les formations longue durée, il y a le master en ingénierie pétrolière et gazière, qui recrute des étudiants de niveau Baccalauréat plus 5. C’est une formation de 18 mois dont 6 en stage dans des compagnies pétrolières. Ils se spécialisent sur tout ce qui est production pétrolière, ingénieur réservoir, forage, etc. Nous avons également un master en économie et management du pétrole et du gaz, dont la cible intéresse les profils d’administration, de management et de juriste. La spécialisation est de vingt mois. L’Institut propose également un parcours de formation pour des techniciens qui dure normalement deux ans. Des bacheliers sont formés aux métiers du génie électrique, du génie mécanique, du génie process, mais orientés côté oil et gaz. Parce que, comme vous le savez, depuis la création de l’INPG, nous n’avons eu à former que des ingénieurs. Avec l’exploitation pétrolière et gazière, à Sangomar, on a déjà commencé la production du pétrole. Bientôt, ce sera autour du GTA. Et là, le besoin en main-d’œuvre est réel. C’est la raison pour laquelle il a été décidé de mettre en place ce curriculum-là, pour répondre vraiment aux attentes du marché. En plus des parcours longue durée, nous avons aussi des programmes de renforcement de capacité courte durée, tels que les fondamentaux du pétrole et du gaz, l’initiation à la chaîne gazière, etc. Ce sont des modules qui permettent à toutes les administrations intervenant d’une manière ou d’une autre dans le cadre de l’exploitation du pétrole et du gaz, que ce soit pour des contrats, ou des négociations, etc., de disposer au moins des prérequis nécessaires pour pouvoir interagir directement avec les acteurs du pétrole et du gaz.
A part l’INPG, on constate que des formations dans les domaines du pétrole et du gaz sont dispensées par des privés. Ces écoles sont-elles habilitées à le faire ?
Il y a beaucoup d’instituts qui offrent des programmes de formation dans le domaine du pétrole et du gaz sans qu’il n’y ait le sérieux qu’il faut. Le domaine du pétrole et du gaz est un domaine très complexe, mais également un domaine très pointu. Il nécessite une expertise de qualité dont l’INPG aujourd’hui dispose, et que la plupart de ces écoles de formation aujourd’hui ne parviennent pas à avoir.
Notre rôle, n’est pas de bloquer ces écoles de formation, mais c’est de les accompagner, afin de mettre sur le marché des formations de qualité, bénéfiques aux jeunes. Des écoles de formation privées nous ont contactés après avoir mis en place des programmes de formation dans le domaine du pétrole et du gaz. Elles nous ont contactés pour nous demander de venir légaliser ces programmes-là. Or, ce n’est pas la procédure. La procédure, c’est quoi ? C’est qu’avant même de lancer un programme de formation, il faut d’abord en parler, en discuter avec les autorités ou la Direction générale de l’INPG, et puis essayer de voir ensemble dans quelles mesures l’accompagnement pourrait se faire par étapes dans la mise en place du programme de formation, mais également dans le choix des formateurs. Parce qu’il faut aussi des formateurs qualifiés pour dispenser tel ou tel module dans le domaine du pétrole et du gaz, mais également dans le ciblage des profils des étudiants. Quels sont les diplômes ou bien les prérequis qui sont nécessaires pour pouvoir suivre cette formation-là dans de meilleures conditions ? Quelle est la politique qualité qu’il faut définir pour encadrer ce programme-là ? Il y a tous ces aspects-là qu’il est indispensable d’étudier avec ces écoles là pour leur permettre effectivement de dispenser des formations dans les meilleures conditions
Avez-vous quantifié le besoin en main d’œuvre après la mise en service de Sangomar et le démarrage prochain des activités de GTA ?
Ça, nous ne saurons le dire. Peut-être que c’est un cours d’investigation. Dans le cadre de la mise en place de ce programme de formation, nous avons besoin effectivement de ces chiffres pour nous permettre de nous projeter dans le cadre de la formation en nombre de techniciens. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle le Comité de pilotage du Programme de formation des techniciens dans les métiers du pétrole et du gaz a été mis en place, le 27 novembre 2024. On a jugé nécessaire d’associer toutes les entreprises du secteur de l’énergie. L’objet est d’avoir une idée des besoins des entreprises. Pas seulement des entreprises pétrolières, mais de toutes celles qui sont aujourd’hui impliquées dans la chaîne de raffinage. Nous voulons former des techniciens polyvalents. On va commencer à travailler avec ces entreprises. Il y aura très bientôt à Saly, un conclave qui permettra à ces entreprises-là de faire une présentation du bilan des compétences qu’elles ont en entreprise et également des besoins en termes de nombre de techniciens qu’ils auront besoin de recruter. Nous allons travailler en parfaite synergie pour définir ce qu’on appelle une matrice de compétences et qui va être traduite par des modules de formation que nous allons définir pour permettre à ces apprenants d’acquérir ces types de compétences.
Le deuxième défi, c’est le temps. Nous sommes confrontés à un problème de temps. L’objectif est de lancer, à partir du mois d’octobre 2025, les programmes de formation des techniciens dans le métier du pétrole et du gaz pour la première fois. Le projet est matérialisé, les bases sont posées et il ne nous reste qu’à travailler d’arrachepied, pour pouvoir atteindre l’objectif de mettre en place le programme complet, d’ici octobre 2025, pour permettre de former une nouvelle génération de techniciens à partir de 2025.
Les communautés qui vivent à côté des installations déplorent leur non-inclusion dans les plateformes pétrolières et gazières. A l’INPG existe-t-il des formations qui permettront à ces dernières d’intégrer les compagnies ?
Le domaine du pétrole et du gaz, c’est un domaine très serré et complexe. L’État a jugé nécessaire d’anticiper sur la formation parce que les compagnies pétrolières ne peuvent pas, soit au nom du contenu local, soit pour les besoins de l’État du Sénégal, recruter des personnes et les mettre sur ces plateformes-là, avec des risque de mise en danger de la vie. C’est un domaine très sérieux qui nécessite des formations pointues, mais également qui sont couteuses. Par exemple, la formation que nous voulons mettre en place, c’est une formation de techniciens qui sera ouverte à tous les bacheliers du Sénégal, sans exception. Et ils seront choisis sur le mérite. Et nous allons bien entendu tenir compte de la dimension genre, qui est également très importante, parce qu’il faut aussi associer et inclure le maximum de filles dans le cadre de ces programmes de formation-là.
Mais, pour répondre spécifiquement à la question concernant les populations qui sont impactées au niveau de ces zones, nous, ce que nous avons fait, à l’INPG, c’est beaucoup dans la sensibilisation, la conscientisation et la fourniture de maximum d’informations sur les opportunités de formation et d’entreprenariat dans le domaine du pétrole et du gaz. Maintenant, pour le reste, effectivement, ça ressort du domaine de la Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse) de ces entreprises.
Le Sénégal n’a pas les ressources humaines nécessaires pour quantifier son potentiel en ressources naturelles. Comment compter vous combler ce déficit ?
L’INPG a formé trois promotions d’ingénieurs. Ils sont à peu près plus de 90. Ces ingénieurs exercent les plus hautes de responsabilité, soit à la société nationale PETROSEN soit dans des compagnies pétrolières. Et ce sont ces ingénieurs qui pratiquent des métiers, et se familiarisent à un transfert de technologies de ces compagnies pétrolières. Ces compétences pourront leur permettre, bien évidemment, au-delà même d’évaluer les ressources pétrolières et gazières, mais également de positionner la société nationale comme opérateur de production de nos blocs. Nous rêvons tous d’un PETROSEN qui devienne un jour opérateur d’un des blocs, que ce soit du pétrole et du gaz au Sénégal.