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10 juin 2025
GAZA : LE BILAN DEPASSE LES 42 700 MORTS !
Au moins 115 Palestiniens supplémentaires ont été tués dans les attaques incessantes d'Israël dans la bande de Gaza, portant le bilan total des morts depuis l'année dernière à 42.718, a déclaré mardi le ministère de la Santé de l'enclave.
Au moins 115 Palestiniens supplémentaires ont été tués dans les attaques incessantes d'Israël dans la bande de Gaza, portant le bilan total des morts depuis l'année dernière à 42.718, a déclaré mardi le ministère de la Santé de l'enclave.
Quelque 100 282 autres personnes ont également été blessées au cours de l'offensive israélienne contre Gaza, qui dure depuis un an, dépassant la barre des 100 000, selon un communiqué du ministère.
« L'occupation israélienne a commis sept massacres de familles au cours des dernières 48 heures, faisant 115 morts et 487 blessés », a indiqué le ministère.
« De nombreuses personnes sont encore coincées sous les décombres et sur les routes, car les secouristes ne parviennent pas à les atteindre », a-t-il ajouté.
Au mépris d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, Israël poursuit son offensive brutale sur la bande de Gaza depuis une attaque du groupe palestinien Hamas le 7 octobre 2023.
L’offensive israélienne a déplacé presque toute la population du territoire dans un contexte de blocus permanent qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
Les efforts de médiation menés par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar pour parvenir à un cessez-le-feu et à un accord d'échange de prisonniers à Gaza entre Israël et le Hamas ont échoué en raison du refus du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de mettre fin à la guerre.
Israël est également confronté à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice pour ses actions à Gaza.
ON NE S'Y ATTENDAIT PAS
Dans l’émission Talents d’Afrique sur Canal+ Sport Afrique, l’international sénégalais s’est confié sur l’état d’esprit du vestiaire ayant prévalu dans le vestiaire dans la foulée du départ de l’ex-sélectionneur Aliou Cissé.
iGFM (Dakar) Dans l’émission Talents d’Afrique sur Canal+ Sport Afrique, l’international sénégalais s’est confié sur l’état d’esprit du vestiaire ayant prévalu dans le vestiaire dans la foulée du départ de l’ex-sélectionneur Aliou Cissé.
Début octobre, à moins de deux semaines de la double confrontation avec le Malawi (4-0, 0-1), les joueurs de l’équipe du Sénégal prenaient un coup sur la tête en apprenant via communiqué de la Fédération (FSF) la non-reconduction du contrat d’Aliou Cissé après quasiment 10 ans à la tête des Lions. « C’est vrai qu’on a été complètement surpris. On se serait attendu à être prévenu avant, plutôt que de l’apprendre par voie de presse », avait réagi à chaud Pape Gueye pour les soins d’Afrik-Foot, lors des derniers moments à l’hôtel des Lions avant de regagner leurs clubs respectifs.
« Honnêtement, il y a eu un peu de tristesse »
Quelques jours plus tard, le milieu de Villarreal a pris le temps de digérer le départ de son mentor. De passage dans l’émission Talents d’Afrique sur Canal+ Sport Afrique, l’ancien de l’OM a admis un coup de blues dans la tanière suite à l’éviction du technicien de 48 ans. « Oui bien sûr. Il y a eu un changement d’état d’esprit. Honnêtement, il y a eu un peu de tristesse. Parce qu’après tout ce que le coach (Aliou Cissé) a fait pour la sélection, on ne s’y attendait pas, a avoué le milieu de 25 ans. Mais on a discuté avec le coach Thiaw, et tout de suite l’équipe s’est remis au travail et on a su gagner les matches. »
L'hommage Pape Gueye à Aliou Cissé
S’il n’a pas donné le sentiment de comprendre forcément la décision des autorités, le natif de Montreuil en a profité pour rendre à nouveau un vibrant hommage à celui qui l’a lancé en novembre 2021. « Compris ? Je ne sais pas. Ça c’est la décision du président de la Fédération (du ministre des Sports plutôt, ndlr). Si j’avais un mot ce soir, c’est remercier le coach (Aliou Cissé), même si on l’a (déjà) tous fait. Parce qu’il ne faut pas oublier que c’est le premier coach qui a ramené la CAN au pays. Il a su créer un groupe vraiment familial. Tout le monde s’entend, que ça soit les anciens ou les plus jeunes. Moi dès que je suis arrivé, je suis rentré dans cette famille, et je me sens de mieux en mieux. Pour ça, il a le respect de tous les Sénégalais », a adoubé l’ancien Havrais.
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
METTRE FIN A LA CHIENLIT
Ça vole assurément bas dans le landerneau politique de Galsen. On pourrait bien se demander où est passée cette belle et légendaire tradition de Téranga et d’écoute.
Ça vole assurément bas dans le landerneau politique de Galsen. On pourrait bien se demander où est passée cette belle et légendaire tradition de Téranga et d’écoute.
Après avoir presque touché le fond avec une nation déchirée, on aspirait à un climat de paix. Mais voilà que depuis quelque temps des va-t-en-guerre crachent le feu et bandent les muscles. Le discours ne se veut plus policé, mais patauge carrément dans un putride et nauséabond répertoire langagier qui fait se boucher les oreilles aux puristes et puritains. Passe s’il ne s’agissait que de néo-opposants jaloux et aigris. Mais voilà que d’autres acteurs dont ceux de la presse s’invitent dans ce vaudeville, se comportant comme des mercenaires, mettant une louche sur le feu.
De gros mots sortent de leurs bouches puantes et plumes infectes. Preuve de la petitesse d’esprit de gens qui s’y complaisent. Et ça devient un challenge d’insanités avec de jeunes politiciens qui n’ont pas subi une formation dans des écoles des formations politiques, lesquelles n’existent, hélas, plus. Des personnes qui n’ont également jamais lu un seul livre de leur vie. Quand on ouvre la bouche pour ne proférer que des énormités tout en se voulant un acteur de la vie politique, on peut dire que de solides piliers sont à terre. Malgré nos différences, ce charmant pays a toujours été une terre de confrontation.
Le verbe a toujours volé haut partout et dans tous les sens. Mais dans le respect de nos spécificités pour en faire un terreau fertile et ensemencer la pensée de belles notions. On vous rappelait ici la belle époque Senghorienne et Dioufienne avec des gens racés dans le port et le verbe. On se nourrissait de leurs préciosités.
De leurs joutes, on en ressortait comblés de belles formules. Ces gentlemen de la pensée féconde se respectaient et se vouaient une considération mutuelle. Aujourd’hui, l’espace politique est envahi par des personnes sans foi, ni loi et dont certains déroulent un agenda caché car étant plus préoccupés par leurs business qu’au développement de ce pays. Il est temps de civiliser les rapports et faire taire ceux qui pensent que leur statut de politiciens leur permet d’insulter ou défier l’Autorité. Après ce que nous avons vécu entre mars 2021 et février 2024, l’Etat doit rester fort et sévir avec fermeté sans faiblesse coupable, ni cruauté inutile. Ce pays a besoin de paix, rêve de paix et aspire à vivre dans la fraternité.
Aux insulteurs et autres rentiers de fanfaronnades puériles, de revenir à la raison. Ce pays doit être reconstruit et aspire à une paix véritable. Oui, à de belles confrontations, mais dans un respect mutuel et dans l’élégance républicaine. KACCOOR BI - LE TEMOIN
GAGNER OU DISPARAÎTRE
Plus de 24h après sa première victoire à la Coupe d'Afrique des Nations de Beach Soccer 2024, le Sénégal est attendu, ce mardi à Hurghada, pour enchaîner et décrocher sa qualification pour le prochain tour.
iGFM (Dakar) Plus de 24h après sa première victoire à la Coupe d'Afrique des Nations de Beach Soccer 2024, le Sénégal est attendu, ce mardi à Hurghada, pour enchaîner et décrocher sa qualification pour le prochain tour.
Ce jour à 13h30 GMT, les Lions de la plage affrontent le Mozambique dans le cadre de la 3e journée de la CAN 2024 de Beach Soccer. Victorieux du Malawi hier par 6 buts à 1, les Champions d'Afrique en titre sont obligés de gagner face à des Mozambicains vainqueurs de la Mauritanie, ce lundi, aux tirs au but (4-1). Ce, pour se qualifier en demi-finales. Une défaite serait synonyme d'élimination.
Pour rappel, le Maroc a conclu la troisième journée de la Coupe d'Afrique des Nations de Beach Soccer de la CAF, Égypte 2024 par une victoire sur le Ghana, s'assurant ainsi 6 points et se qualifiant pour les demi-finales avant la dernière journée de la phase de poules.
Dans l’autre match du Groupe A, l'Égypte a battu la Tanzanie 9-3, se qualifiant également pour les demi-finales. Les campagnes du Ghana et de la Tanzanie étant terminées, ils s'affronteront dans un dernier match pour l’honneur.
LA PIROGUE, SEUL LIEN AVEC L’EXTERIEUR A DIAMEL
La piste menant au village de Diamel, dans la commune de Matam, a été engloutie par les eaux du fleuve Sénégal, devenant impraticable pour ses nombreux usagers.
La piste menant au village de Diamel, dans la commune de Matam, a été engloutie par les eaux du fleuve Sénégal, devenant impraticable pour ses nombreux usagers. En conséquence, la pirogue reste l’unique moyen de transport permettant aux habitants de cette localité de se déplacer.
A quelques encablures du chantier de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Matam, sur une petite étendue encore épargnée par les eaux, a pris place un groupe de personnes en partance pour Diamel.
Elles attendent toutes l’arrivée de l’une des deux pirogues qui assurent la navette entre Matam et le village. En temps normal, il fallait juste franchir un pont pour accéder à Diamel.
Sur place, des femmes âgées, assises à même le sol, des élèves de retour de l’école et des commerçants guettent l’arrivée des deux embarcations.
D’habitude, les villageois effectuaient le trajet à bord de charrettes, de motos ou encore de véhicules.
”Nous habitons Diamel. Depuis ce matin, nous sommes confrontés à cette situation. En allant à l’école comme en revenant, nous sommes obligés de prendre la pirogue”, explique Aïssatou Dia, élève au lycée Fadel Kane de Matam.
Accoudée à une moto, Aïssatou dit vivre une ‘’situation inédite”.
Au loin, au milieu des eaux se détache la silhouette d’un jeune à califourchon sur le dos d’un cheval.
Derrière lui, une pirogue artisanale remplie de passagers avance vers le lieu d’embarcation. Presque entièrement cernée par les eaux, les passagers avancent eux aussi pour ne pas rater ce voyage, au risque d’attendre encore plusieurs minutes.
Avant même que la pirogue ne s’immobilise, certains parmi les passagers qui étaient à bord descendent.
Sur la dizaine de personnes ayant pris place dans ce moyen de locomotion, seul le conducteur porte un gilet.
”C’est vrai que c’est dangereux, mais on n’y peut rien. C’est la seule solution. Pour le moment, nous sommes obligés de nous adapter”, explique un enseignant en marchant vers la terre ferme. Marchant pieds nus, l’homme tient ses chausses à la main et se dirige vers une charrette. Il se rend à Matam en compagnie d’un groupe de collègues.
Avant de prendre le départ, le piroguier prend la précaution d’encaisser son argent, chaque passager devant s’acquitter de 200 francs CFA.
Pendant ce temps, d’autres passagers arrivent et prennent place à bord de l’embarcation.
Le nombre de personnes autorisées ayant été atteint, le piroguier lève l’encre, pour une traversée qui va durer une vingtaine de minutes.
Faute de place, certains n’ont d’autre choix que d’attendre l’arrivée d’une nouvelle pirogue. Des élèves font la traversée gratuitement.
”On doit attendre que ceux qui paient montent d’abord. Là il n’y a plus de places disponibles, on attend encore”, explique, dépitée, une lycéenne.
Assane Sarr, un des passagers, évoque une situation inédite, avec tous les risques encourus, dont les noyades. Mais par devoir, il doit se rendre à Diamel pour ‘’s’enquérir de la situation d’amis restés dans ce village”.
En plus du fleuve Sénégal qui le borde, Diamel est aussi traversé par le bras du fleuve du même nom.
Selon un bulletin quotidien, le niveau d’eau à la station de Matam affichait ce lundi matin 9,91 mètres, dépassant largement la cote d’alerte, qui est de 8 mètres.
LE DEFICIT DE STADES AUX NORMES PLOMBE LE SENEGAL
Doublé pour l’édition 2027 par le trio-Kenya-Ouganda-Tanzanie, le Sénégal va encore attendre encore plusieurs années avant de recevoir sur son sol la fête du football. Les nouvelles autorités ont décidé de mettre une croix sur l’édition de 2029
Près de 33 ans après la tenue de la CAN 1992, le Sénégal espérait accueillir de nouveau la prestigieuse compétition. Doublé pour l’édition 2027 par le trio-Kenya-Ouganda-Tanzanie, le Sénégal va encore attendre encore plusieurs années avant de recevoir sur son sol la fête du football. Les nouvelles autorités ont décidé de mettre une croix sur l’édition de 2029. Le ministre des sports a officiellement disqualifié le Sénégal malgré les engagements prise par l’Etat pour résorber le déficit d’infrastructures aux normes dans le pays. Si l’on sait que le Sénégal ne compte jusqu’ici que deux enceintes qui répondent à ces normes : le stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio et le stade Lat-Dior de Thiès.
Doublée le trio Ouganda-Kenya- Tanzanie pour la candidature de la CAN 2027, le Sénégal fera l’impasse sur l’édition de 2029. Le ministre des Sports est monté au créneau pour donner la position officielle qui désengage le Sénégal pour une deuxième organisation du Sénégal après celle de Sénégal 1992. La raison évoquée est que le Sénégal ne dispose pas encore des infrastructures aux normes pour l'organisation d'une Coupe d'Afrique. « On entend depuis très longtemps parler des milliards injectés dans les infrastructures, mais cela ne suffit pas pour organiser une Coupe d'Afrique. Ces infrastructures qui serviront à organiser les jeux olympiques de la jeunesse en 2026 ne pourront même pas nous permettre d'abriter une Coupe d'Afrique où candidater pour l'organisation. C'est une priorité pour nous, c'est pour cela qu'on a transmis cela à la plus haute autorité de ce pays », a expliqué Khary Diène Gaye. Elle précisera que L’État a fait des ‘’investissements importants dans le développement des infrastructures sportives durant ces dernières années, avec, en 2024, un budget de 42 milliards de francs CFA pour la construction et la rénovation de stades et d’autres installations sportives. L’option des nouvelles autorités traduit largement la situation et les défis auxquels le Sénégal est confronté en termes d’infrastructures sportives. Un défi qui loin d’être gagné en dépit de l’ambitieux projet de rénovations et constructions de stades régionaux proposé par les gouvernements qui se sont succédés.
UN GAP INFRASTRUCTUREL ENCORE BEANT
En d’autres termes, l’impasse sur la CAN 2029 est tout aussi prévisible si l’on sait que le Sénégal ne remplit jusqu’à présent le cahier des charges de la Confédération africaine de football. Celui-ci exige au pays candidat de disposer d'au moins 6 stades. Lesquels stades doivent remplir certaines conditions liées à la capacité d’accueil, à la qualité de la pelouse, des vestiaires et à l’éclairage. Ce qui n’est pas encore le cas pour le Sénégal qui ne dispose aujourd’hui que le stade Lat Dior de Thiès réservé aux catégories jeunes mais le stade Abdoulaye-Wade. D'une capacité de 50 000 places, le stade moderne de Diamniadio, inauguré le 22 février 2022 reste à l’heure actuelle le seul homologué par la CAF. Après son premier titre de champion d'Afrique remporté en février 2022 suivi de la participation à la Coupe du monde 2022, les autorités étatiques avaient pourtant pris de grands engagements afin d’élargir la carte infrastructurelle du pays. Malgré le joyau érigé à Diamniadio et le stade Léopold Sédar Senghor inauguré en 1985 et d’une capacité de 60 000 places, Sénégal accuse de gros retard. Le Sénégal accuse un énorme retard et semble même dépassé par certains pays.
Avec l’avènement du Président Wade, un programme de réhabilitation des stades régionaux, avait été mis en oeuvre en collaboration avec la Chine. Le partenariat a permis d’ériger dans les 11 régions, un stade muni d’un gazon synthétique. Mais ces infrastructures, pour la plupart, ont vite été confrontées dans les autres régions par un état de vétusté faute d’entretien. Le problème reste entier. Si l’on sait une bonne partie des stades ne sont pas actuellement opérationnelles comme le stade Aline Sitoé Diatta ou encore celui Malade Wade aujourd’hui impraticable.
LE RETOUR DE LA CAN POUR COMBLER LE GAP
Pour résorber le gap des infrastructures, l’organisation de compétitions majeures de la dimension de la Coupe d’Afrique, était perçu comme une bonne opportunité qui s’offrait au Sénégal. Les ministres du Sport qui se sont succédés ne sont pas trompés en impulsant cette dynamique. Après Matar Ba, son successeur au département des sports Yankhoba Diattara avait surfé sur les résultats exceptionnels du football sénégalais pour entrevoir le retour de la CAN au Sénégal en le mettant au rang des priorités de la politique sport. Il considérait que l’organisation, pour une deuxième fois une coupe d’Afrique, serait une bonne opportunité pour le pays afin d’améliorer sensiblement le niveau de nos infrastructures et des équipements sportifs. Il a réitéré, au même moment, l’engagement de l’Etat dans la construction d’un nouveau stade à Saint-Louis, la rénovation du stade Aline-Sitoe-Diatta de Ziguinchor, du stade Lamine Guèye de Kaolack et du stade Ely Manel Fall de Diourbel. Ces infrastructures ajoutées aux travaux de réhabilitation déjà entamés du stade Léopold-Sédar Senghor devraient mettre le Sénégal sur orbite et lui permettre d’accueillir la grande messe africaine. Un événement de cette envergure aurait constitué une occasion majeure d'améliorer les infrastructures sportives ; de dynamiser le secteur touristique, l'industrie hôtelière ralenti depuis quelques années par les conséquences des années de Covid19. D’ailleurs, le ministre du sports par intérim Amadou Ba s’est inscrit dans le sillage.
L’ancien Premier ministre n’avait pas manquer de relever la pertinence. Avant de lancer la candidature du Sénégal pour la CAN 2027, il avait annoncé que le président de la République Macky Sall avait accepté de valider les investissements qui devraient permettre la participation du plus grand nombre de régions possible dans la mise en place de cette CAN. Tout comme aussi il avait émis l’idée de travailler pour une co-organisation avec la Gambie et la Mauritanie.
UN PATRIMOINE EN PERIL
Alors que le gouvernement prône le retour au trafic ferroviaire, l’image du secteur n’est pas reluisante.
Alors que le gouvernement prône le retour au trafic ferroviaire, l’image du secteur n’est pas reluisante. Le patrimoine des rails est agressé, annonce un des travailleurs du secteur. « Nous avons besoin de votre assistance. L’ancien bâtiment de la direction des chemins de fer a été vendu. Au même moment, notre direction générale dépense des millions pour la location de ses locaux », déplore Mbéne Sène, la représentante des travailleurs des rails aux états généraux sur les transports publics. Elle souhaite d’ailleurs des mesures conservatoires pour que la direction du réseau ferroviaire puisse récupérer ses locaux. « En perspective des infrastructures ferroviaires à venir, nous avons besoin de ce patrimoine (restitution) », plaide-t-elle.
Mbéne Sène demande aussi « la réouverture de l'usine des "traverses" de Thiès». Qualifiant sa requête comme un besoin de souveraineté, Mbène Sène explique que 398 000 traverses destinées au Train express régional (TER) ont été acheminées au Sénégal à bord de conteneurs alors que l’usine de Thiès pouvait les fabriquer avec l’aide du secteur privé national. « Dans les estimations, on a besoin de 4 millions de traverses pour les projets en cours. D'où l'intérêt et l'urgence de rouvrir cette usine, ne serait-ce que pour les emplois », relève-t-elle. La représentante des travailleurs du rail déplore aussi le non-paiement de la retraite des anciens travailleurs du réseau ferroviaire et le non-versement des cotisations à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) pour ceux qui sont en activité.
En perspective des projets futurs, Mbéne Sène souhaite l’ouverture d’un centre de formation aux métiers ferroviaires. Pour elle, l’Etat doit également corriger les déséquilibres en ce qui concerne le ratio homme-femme dans le secteur.
DOUZE POINTS DE DESACCORD DONT LA MISE EN ŒUVRE DES PERMIS A POINT
Cinquante-cinq (55) points de discussions ont été débattus pendant les séminaires préparatoires des états généraux sur le transports.
Cinquante-cinq (55) points de discussions ont été débattus pendant les séminaires préparatoires des états généraux sur le transports.
Douze (12) ont fait l’objet de désaccords. Les permis à point en font partie. Comme motifs de refus, certains acteurs ont estimé qu’ils n’ont pas assez d’informations sur les modalités de son application, d’autres ont trouvé qu’il faut d’abord renouveler le parc automobile et lutter contre la corruption avant sa mise en œuvre.
Certains transports ont exprimé leurs inquiétudes sur l’application de la mesure compte tenu des réalités socio-économiques du pays.
L’organisation des autoécoles n’a pas aussi fait l’objet d’un consensus. Les propriétaires des auto-écoles souhaitent une défiscalisation de leur activités en estimant qu’ils ne sont pas des commerçants, mais plutôt, des enseignants.
La règlementation de la charge à l’essieu a aussi fait l’objet de discorde. Les acteurs ont reconnu la nécessité de contrôler le poids, la charge à l’essieu et le gabarit, mais exigent entre autres, un accompagnement des acteurs dans le renouvellement du parc.
Sur le plan ferroviaire, la pomme de discorde est le regroupement des sociétés de patrimoines à une seule structure.
Dans le domaine de l’aviation, les acteurs sont divisés par l’harmonisation des grilles salariales voulue par des travailleurs de l’Aéroport Blaise Diagne de Diagne de Diass (AIBD).
LES ETATS GENERAUX DES TRANSPORTS PUBLICS ET LA SORTIE D’AMADOU BA A LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce mardi font le point sur les états généraux des transports publics et la sortie médiatique de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition ”Jamm ak Njarin” pour les législatives du 17 novembre 2024
Dakar, 22 oct (APS) – Les états généraux des transports publics et la sortie médiatique de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition ”Jamm ak Njarin” pour les législatives du 17 novembre 2024 sont les sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Soleil rapporte que le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a présidé hier à Diamniadio, la cérémonie d’ouverture des états généraux des transports publics. ”Outre les défis qui plombent ce secteur, il a appelé à une introspection et à plus de responsabilité’’, écrit le journal qui évoque ”un secteur en quête de réinvention’’.
”Urgence de repenser le modèle’’, dit Sud Quotidien. Selon le journal, ”le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est revenu sur l’urgence de reconfigurer le modèle de transport afin de mieux lutter contre les phénomènes tels que l’insécurité routière (…)”.
Le lancement des états généraux des transports publics est ”l’acte 1 vers la transformation rapide et intégrale du secteur’’, note Libération.
A l’ouverture ce cette rencontre, l’Info souligne que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a insisté ”sur la nécessité de combattre l’insécurité routière qui a un lourd impact social et économique mais aussi l’urgence de réguler le transport public’’.
Les journaux se sont également intéressés à la conférence de presse e l’ancien Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition ”Jamm ak Njarin” pour les législatives du 17 novembre prochain.
En réponse aux ”attaques du camp du pouvoir”, Amadou Ba affirmé ‘’qu’aucune écriture ne peut lui être imputée dans quelque gestion frauduleuse ou malversation que ce soit’’, rapporte Les Echos.
”Je n’ai jamais falsifié les statistiques budgétaires a lancé le leader de la coalition Jamm ak Njarin pour rétablir la vérité après les accusations du gouvernement. Mieux Amadou Ba révèle n’avoir jamais bénéficié depuis son arrivée aux affaires de terrain, appartement ou villa’’, ajoute le journal.
Selon Le Quotidien, ”Amadou Ba monte sur le ring’’. ‘’L’ancien candidat à la présidentielle a fait face à la presse. Une occasion pour le leader du parti Nouvelle responsabilité d’apporter des éclairages sur plusieurs sujets d’actualité”, écrit le journal.
LES VETERINAIRES METTENT LE HOLA
Beaucoup de médicaments concernant les animaux sont manipulés par des profanes surtout dans le domaine de l’élevage et des produits vendus dans des circuits parallèles hors des cabinets vétérinaires.
Suite ̀à de nombreux constats de vente illicite de médicaments et d’exercice illégale de la profession vétérinaire, le Conseil national des vétérinaires privés du Sénégal (Cnvps) a décidé de se positionner en première ligne afin de mettre en garde tout malfrat ou tout récalcitrant et n'hésitera pas à entamer un combat acharné contre ces pratiques illégales à travers des voies légales. Face à la presse hier, lundi 21 octobre pour dénoncer cet état de fait, ledit conseil interpelle les autorités étatiques sur ce fléau dont les conséquences ne peuvent être que néfastes pour la santé publique
Beaucoup de médicaments concernant les animaux sont manipulés par des profanes surtout dans le domaine de l’élevage et des produits vendus dans des circuits parallèles hors des cabinets vétérinaires.
Selon le Conseil national des vétérinaires privés du Sénégal (Cnvps) qui a fait face à la presse hier, lundi, certains personnes détiennent et vendent tous types de médicaments allant des moins dangereux, aux plus dangereux. Certaines parviennent à introduire frauduleusement des médicaments dans le territoire sénégalais. Des produits médicaux vétérinaires, souvent à composition douteuse en provenance d'autres pays sans en avoir les prérogatives. Il s’y ajoute aussi selon le Cnvps que des commerçants principalement vendeurs d'aliments et d'animaux se mêlent à la danse parla distribution de médicaments aux éleveurs. Des non-professionnels exercent des « soi-disant » actes médicaux sur des animaux allant parfois jusqu'à des tentatives de « chirurgie » pouvant être qualifiées de boucherie sur des animaux vivants agressant ainsi leur bien-être. Dans cette foulée, des antibiotiques sont aussi utilisés de façon incontrôlée et non raisonnée par des profanes. Une pratique devenue courante dans le pays.
Selon son président, Dr Isma Ndiaye, cette approche est un énorme risque pour l’animal mais aussi pour l’homme. « Une mauvaise utilisation des médicaments vétérinaires et l'exercice illégal de cette profession sont une menace pour la santé publique qui peuvent découler à l’augmentation des maladies émergentes et réémergences » a-t-il fait savoir. Et de reconnaitre : « nous constatons que le circuit du médicament vétérinaire et l'exercice de la profession vétérinaire au Sénégal, ont pendant longtemps connu un problème d'organisation, due principalement à un laissez-faire». Pour le Cnvps, de tels actes ne sont pas sans conséquence surtout sur la sensibilité des micro-organismes pathogènes aux antimicrobiens. D'où le développement de résistance chez l'animal. « On parle de résistance aux antimicrobiens avec possibilité de transfert de ces résistances à l'être humain, soit par la contamination directe, soit parla consommation de denrées alimentaires d'origine animale. Pratiquement 100% des cas de maladie donc incurable est transmise à l'homme par un animal. Le danger pour la santé des hommes est là au-delà de celle des animaux», a avancé Dr Ndiaye et d’ajouter : « nous sommes comme assis sur une bombe à retardement dont l'explosion endurait des impacts négatifs incommensurables. En plus de ce qui serait déjà produit, sur la santé des animaux et des hommes avec une détérioration progressive de la qualité hygiénique de notre environnement d'où une menace sur la santé globale.
Entre la santé humaine, la santé animale et la santé de l'environnement humain, l'hygiène de l'environnement, tout est interconnecté, tout est lié». Devant ces constats et face à l’ampleur de la situation le Cnvps sensibilise les autorités afin qu’elles remettent Les pendules à l'heure. Mais aussi attirer l'attention des population sur le fléau. « Le conseil national des vétérinaires privés du Sénégal a décidé de se positionner en première ligne afin de mettre en garde tout malfrat ou tout récalcitrant et n'hésitera pas à entamer un combat acharné contre ces pratiques illégales et n'hésiterait en aucun moment à utiliser les voies légales », a déclaré Dr Ndiaye.
Rappelons que la loi 2008-07 du 24 janvier 2008 organise la distribution des médicaments vétérinaires et l'exercice de la profession vétérinaire. Cette loi serait mise à profit selon les acteurs pour porter le combat de l’exercice illicite de cette profession.